Familles de Barrau
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Il existe plusieurs familles de Barrau ayant porté ou portant ce nom, toutes appartenant à la noblesse française, dont trois sont subsistantes.
Famille d'Abbadie de Barrau (Béarn)[modifier | modifier le code]
Anciennement « de Barrau », cette famille subsistante de la noblesse française est originaire de Sus[1].
Se faisant appeler usuellement de Barrau elle n'est toutefois pas à confondre avec les familles de Barrau et de Barrau de Muratel.
Elle fut anoblie par l'office de secrétaire du roi, contrôleur en la chancellerie près le parlement de Navarre (1732-1747)[2].
Elle compte parmi ses membres Bernard-Gabriel-Xavier d'Abbadie de Barrau, député du Gers de 1871 à 1876, vice-président de la société d'agriculture du Gers[3].
Alliances : d'Abbadie de Bastanès (1733), Drouilhet de Carrion-Calatrava (1786), de Laboyrie, de Betouzet, de Tinseau, de Champs de Saint-Léger, de La Forest Divonne (1907), etc.
Famille de Barrau de Muratel (Rouergue)[modifier | modifier le code]
Famille subsistante de la noblesse française, longtemps de confession protestante, originaire de Brusque et ses environs en Rouergue.
Sa filiation suivie remonte à Bernard Barrau ou de Barrau[4],[5], seigneur de Campoulies et coseigneur de Murasson (non loin de Brusque), pour lesquels il rendit hommage en 1539.
Cette famille se fixa ensuite dans le département du Tarn.
Armes : Barré d'argent et de pourpre (armes parlantes)
alias : Barré d'argent et de pourpre, au chef de gueules chargé de trois étoiles d'or
Famille de Barrau (Rouergue)[modifier | modifier le code]
Famille subsistante de la noblesse française, originaire du village de Carcenac (commune de Salmiech), dans l'Aveyron.
Parmi ses membres elle compte Hippolyte de Barrau, historien du Rouergue.
Armes : D'argent au chevron d'azur, au lion rampant de gueules posé en pointe, au chef d'azur chargé d'un croissant et de deux étoiles d'argent
Famille de Barrau (Gascogne)[modifier | modifier le code]
Famille de la noblesse française originaire de Lannes (Lot-et-Garonne), élection de Lomagne, ayant formé les branches de Parron, de Benque, de La Cassagne, maintenue noble le dans la Généralité de Montauban.
Louis Lainé fait remonter sa filiation suivie à 1530[6]. Elle était établie au château de Parron à Lannes.
Cette famille s'est éteinte à la fin du XVIIIe siècle ou au XIXe siècle.
Gustave Chaix d'Est-Ange, reprenant les travaux de Jean Decap, intitulés Notes et documents historiques sur Montégut et le baron de Montagut-Barrau ..., qui lui-même s'appuie sur un tableau généalogique du Cabinet des titres à la Bibliothèque nationale, mentionne noble Bertrand de Barrau en 1330, premier auteur de cette famille, et fait commencer la filiation suivie à un hommage rendu au roi Louis XI en 1466 par Bertrand de Barrau, seigneur de Parron[7],[8].
Personnalités[7][modifier | modifier le code]
- Bernard de Barrau, homme de guerre. En 1562, il a ordre du sieur de Montluc d'assembler des gentilshommes pour mettre dans la ville de Mézin. Capitaine de 300 hommes de pied, il reçoit en 1568 l'ordre de conduire ces hommes à Bordeaux. Il est aussi lieutenant de la compagnie de gens d'armes du sieur de Saint-Orens, capitaine de la ville et château de Nérac (en Agenais) puis capitaine du château de Verdun (dans le pays toulousain). En 1572, « à son cher et bien aimé Bernard de Barrau, sieur de Parron, en considération des services qu'il lui avait rendus près de sa personne dans les guerres passées », il est nommé gentilhomme de la chambre d'Henri, duc d'Anjou, frère du roi Charles IX. Avant de rejoindre le roi au siège de Montauban contre les rebelles, il rédige son testament. Durant les guerres, son château de Parron est pillé et incendié par les protestants. Il meurt en 1579.
- Bertrand de Barrau, évêque de Pamiers de 1579 à 1605. Ses restes mortels sont dispersés en 1621 par les troupes protestantes du duc de Rohan.
- Jean Denis de Barrau, gentilhomme de la chambre d'Henri IV. Il dénombre ses fiefs devant la chambre des comptes à Paris.
- Jean Pierre de Barrau, gentilhomme de la chambre de Louis XIV
- Henry de Barrau, nommé en 1691 gouverneur des Quatre-vallées
- Georges de Barrau de Benque, page de la grande écurie du roi en 1708
- Nicolas de Barrau, lieutenant-colonel, nommé en 1736 lieutenant de roi de la citadelle de Lille
Alliances[modifier | modifier le code]
du Boutet (1525), de Bressant (1530), d'Esparbès de Lussan (1560), de Pas (1576), de Benque (1583), de Génibrouse (1617), Chesnel (1620), du Breuil de Théon (1657), de Faudoas-Sérillac, de Comminges Saint-Lary, etc.
Armes[modifier | modifier le code]
Famille de Barrau de Montaigut (Comminges)[modifier | modifier le code]
Cette famille des seigneurs de Montaigut, en Comminges, serait une branche de la famille de Barrau (de Parron et de Benque)[7].
Ayant établi ses preuves filiatives depuis 1557, elle fut confirmée dans sa noblesse par M. Legendre, intendant de la généralité de Montauban le [11].
Cette famille est éteinte.
Personnalités :
- Pierre de Barrau, député de la noblesse du Comminges aux états-généraux de 1789
Armes : « De gueules, à deux lions léopardés d'or l'un sur l'autre, accostés en chef de deux cloches d'argent »[12]
alias : D'or, à deux lions léopardés de gueules l'un sur l'autre, au chef d'Anjou-Sicile qui est d'azur semé de fleurs-de-lis d'or au lambel de gueules en chef
Supports : deux lions au naturel[13]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Abbadie de Barrau (d')
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Paris, 2007
- d'Abbadie de Barrau, Additions et corrections, tome 1er
- Abbé Léon Bic, Recherches historiques sur les seigneurs de Murasson..., page 117.
- Pierre Hocquellet, Armorial général du Rouergue dressé par Charles d'Hozier en vertu de l'édit de novembre 1696, édition critique des manuscrits conservés à la Bibliothèque nationale de France (ms.fr. 32207 et 32208), tome 2, pages 218 à 220.
- Louis Lainé, Nobiliaire de la Généralité de Montauban, reconnaissances entre 1696-1718, in Archives de la Noblesse françaises, Paris, 1856, tome X, p. 97 et sq.
- Jean Decap, Notes et documents historiques sur Montégut et le baron de Montagut-Barrau, député de la noblesse du Comminges aux états-généraux de 1789 - Coutumes de 1480, texte latin - Généalogie de Barrau depuis 1350.
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 2, pages 363 à 365.
- J.-J. Monlezun, Histoire et armorial de la Gascogne (via euraldic.com)
- H. Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. I, p. 372
- Alphonse Brémond, Nobiliaire toulousain. Inventaire général des preuves de noblesse et de dignités nobiliaires, Toulouse, Bonal et Gibriac, 1863, p. 67
- Euraldic : Rietstap
- Euraldic : Jean-Baptiste Rietstap
Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]
- d'Abbadie de Barrau
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 1, pages 7 à 8 Abbadie de Barrau (d')
- de Barrau (de Parron et de Benque)
- « Château de Parron », notice no IA47001408
- Archives du château de Parron
- Jean Decap, Notes et documents historiques sur Montégut et le baron de Montagut-Barrau, député de la noblesse du Comminges aux états-généraux de 1789 - Coutumes de 1480, texte latin - Généalogie de Barrau depuis 1350
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 2, pages 363 à 365 Barrau (de) en Gascogne et en Comminges
- J. de Lahondès, Annales de Pamiers, volume 2
- Lucile Bourrachot, Mézin à la fin du XVIe siècle, revue de l'Agenais, no 2, avril-
- Willems (H.) et Conan (J.-Y.), Liste alphabétique des pages de la grande écurie du roi
