Famille Sándor

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Famille Sándor
Image illustrative de l’article Famille Sándor
Armes de la famille.

Période XVe siècle-XXe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau du Royaume de Hongrie Royaume de Hongrie
Allégeance Drapeau du Royaume de Hongrie Royaume de Hongrie, Drapeau de l'Autriche-Hongrie Autriche-Hongrie

Sándor de Szlavnicza et de Bajna (en hongrois Szlavniczai és Bajnai nemes, báró és gróf Sándor) est le patronyme d'une famille de la noblesse hongroise. Sándor est la forme hongroise d'« Alexandre ».

Histoire[modifier | modifier le code]

La famille est originaire du comté de Trencsén en Haute-Hongrie (actuelle Slovaquie). Elle reçoit par don royal de 1456 le domaine de Szlavnicza (Slavnitsa). Gáspár Sándor est titré baron en 1706 mais sa branche s'éteint peu après. Antal Sándor, issu d'une autre branche qui porte le titre de baron depuis le milieu du XVIIIe siècle, est élevé au rang de comte en 1787. Móric Sándor (1805-1878), dernier membre masculin de la famille, épouse la fille du prince autrichien Metternich, la comtesse Leontine Metternich von Winneburg (1811–1861). Leur fille unique, la comtesse Paulina Sándor (1836-1921), épouse son cousin Richard Clemens von Metternich-Winneburg (1829-1895), conseiller privé et chambellan impérial et royal austro-hongrois, qui porte dès lors le nom de Metternich-Sándor von Winneburg, dont sont issues trois filles Sándor-Metternich. Les biens de la famille Sándor passent ainsi à la famille Metternich, mais ceux situés ailleurs qu'en Autriche sont nationalisés après la Seconde Guerre mondiale par les pouvoirs communistes de Hongrie et de Tchécoslovaquie[1] qui, par ailleurs, abolissent tous les titres et indicateurs de noblesse[2]. Les plus notables de ces biens étaient les domaines de Szlavnica, Bajna, Bia, Bicske, Gyarmat, Nitra et Ráró, le Palais Sándor de Buda, le palais Sándor d'Esztergom, et le palais Metternich-Sándor de Vienne (Autriche).

Principaux membres[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Principales alliances[modifier | modifier le code]

Liens, sources[modifier | modifier le code]

  1. [1]
  2. Dieter Gosewinkel, Matĕj Spurný et Valentine Meunier, « Citoyenneté et expropriation en Tchécoslovaquie au lendemain des deux Guerres mondiales », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol. 61-1, no 1,‎ , p. 26 (ISSN 0048-8003 et 1776-3045, DOI 10.3917/rhmc.611.0026, lire en ligne, consulté le ).