Fairchild A-10 Thunderbolt II

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Fairchild A-10 Thunderbolt II
Vue de l'avion.
Un A-10 en vol en Allemagne dans les années 1990

Constructeur Fairchild Republic
Rôle Avion d'attaque au sol
Statut En service
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur General Electric TF34-GE-100
Dimensions
Envergure 17,42 m
Longueur 16,16 m
Hauteur 4,42 m
Performances
Plafond 13 636 m
Avionique
Pod laser Pave Penny, HUD

Le Fairchild A-10 Thunderbolt II, également connu sous le nom de « Warthog » ou « Hog » (phacochère en français) est le premier avion américain spécialement conçu pour l'appui aérien rapproché des forces terrestres. L'A-10 est un avion simple, solide et efficace, muni de deux turboréacteurs à double flux. Il est capable d’attaquer la plupart des cibles au sol, en particulier, les chars d'assaut et les véhicules blindés.

Conception et développement

Le , l'USAF proposa à 21 constructeurs aéronautiques de lancer une étude pour son programme Attack-Experimental ou AX d'avion d'attaque au sol peu coûteux. Six compagnies répondirent à l'appel, dont Fairchild et Northrop, qui reçurent des contrats pour construire des prototypes.

En 1969, l'ingénieur français Pierre Sprey et ses collègues John Boyd, Everest Riccioni et Harry Hillaker précisèrent les caractéristiques voulues de l'appareil qui devaient tirer pleinement les leçons de la guerre du Viêt Nam, durant laquelle les avions, en particulier les chasseurs-bombardiers AD Skyraider, avaient été durement touchés par les canons de DCA et les missiles sol-air nord-vietnamiens. L'objectif était de concevoir un avion robuste, capable de revenir à sa base même très endommagé, tout en délivrant une forte charge offensive[1].

Le premier vol du prototype YA-10A de Fairchild a eu lieu le . Le , l'A-10 est déclaré vainqueur de la compétition face au Northrop A-9. Les premiers A-10A ont été livrés en octobre 1975 à la base aérienne Davis-Monthan, dans l’Arizona. 715 appareils (dont un biplace) furent construits pour l’USAF entre 1975 et 1984. L’A-10 Thunderbolt II a cependant été assez mal accueilli dans les forces aériennes américaines ; les membres des états-majors, souvent anciens pilotes de chasse, regroupés dans ce que l'on peut appeler la Fighter Mafia, avaient plus confiance dans les F-15 et F-16 et préféraient donner le travail d'appui des troupes terrestres aux hélicoptères de l'US Army Aviation développés à cette fin, tel le AH-1 Cobra puis l’AH-64 Apache.

De nombreux appareils ont été convertis en observateurs avancés (OA-10A) par de très légères modifications, cette désignation étant abandonnée dans les années 1990/2000.

Boeing, en partenariat avec Korea Aerospace Industries, prévoit livrer 233 A-10 avec des ailes neuves entre 2012 et 2018 et prévoit qu'ils resteront en service jusqu'en 2040[2].

Engagements

Dans les années 1970, les militaires américains prévoyaient d’utiliser les A-10, considéré comme la meilleure arme antichar, pour contrer une attaque de blindés soviétiques en Europe de l'Ouest[3]. Il est alors prévu dans les années 1980 de déployer 68 A-10 chacun sur six bases opérationnelle avancées en Allemagne de l'Ouest en cas de guerre avec le Pacte de Varsovie.

On prévoit alors que, si les A-10 sont entrés en action, 7% des appareils serait perdus par 100 sorties. Comme il était attendu que chaque pilote effectue plus de quatre missions par jour, chaque base devrait en théorie générer plus de 250 sorties par jour. Au taux de pertes attendu peut-être conservateur, au moins 10 A-10 de chaque base auraient été abattus par jour.

À ce rythme, en moins de deux semaines, toute la force de A-10 de l'époque - autour de 700 avions - auraient été détruite et les pilotes tués, blessés, capturés ou, à tout le moins, très secoué.

Dans le calcul de la planification d'une éventuelle Troisième Guerre mondiale, on considérait que dépenser une flotte entière d'avion de combat et tous ses pilotes dans la poursuite de la destruction de plusieurs divisions blindées soviétiques étaient valable[4].

Engagé par l’armée américaine pendant la guerre du Golfe en 1991, l’A-10 a obtenu un taux de disponibilité de 95,7 % des missions, et effectua 8 100 sorties. Principale plate-forme de tir du missile air-sol AGM-65 Maverick avec 90 % des tirs effectués, il a montré une grande efficacité en détruisant 1 000 chars d’assaut, 2 000 véhicules militaires et 1 200 pièces d’artillerie. Seulement sept A-10 furent perdus, ce qui fut très inférieur aux prévisions.

L’A-10 a également été engagé durant la guerre du Kosovo en 1999 avec prudence, la politique de l’administration Clinton visant à ne pas subir de pertes. Le terrain encaissé et boisé du Kosovo constituait à coup sûr un environnement beaucoup plus risqué pour un appareil évoluant si près du sol et qui ne peut se camoufler derrière le relief et passer sous les radars de conduite de tir aussi facilement que le font les hélicoptères.

Réemployé avec moins de contraintes durant la guerre en Afghanistan au cours de l’année 2002 lors de l’opération Anaconda, il connut de nombreux succès opérationnels. Mais il a été écarté de la première partie des opérations aériennes. Certains pensent que le commandement américain hésite à engager l’A-10 ailleurs que sur des théâtres d'opérations où le rapport de forces est dissymétrique et où les canons antiaériens et les missiles sol-air restent rares.

Enfin, cet avion a encore été utilisé pendant la guerre en Irak en 2003. Sur 60 A-10 déployés durant l'opération liberté irakienne, un seul fut abattu tard dans cette phase du conflit, près de l’aéroport international de Bagdad. Ils ont tiré 311 597 obus de 30 mm, contre 16 901 obus pour tous les autres avions américains réunis. Les troupes au sol, lors de leurs demandes de soutien aérien, ont explicitement réclamé un A-10 dans 80 % des cas.

Les déboires de l’AH-64 Apache ont redonné un intérêt tout particulier à l’A-10 malgré son âge avancé. Celui-ci, si le programme démarré en 2007 est respecté, verra sa flotte qui est à cette date d'environ 350 appareils en service entièrement modernisée, et passera en version A-10C pour un coût de 13 millions de dollars l'unité [5].

L’A-10 devrait rester en service dans l’USAF au cours de la décennie 2010 , son rôle devant progressivement être repris par le F-35.

Au 30 septembre 2010, 334 A-10 sont en parc dans l’USAF[6]. En février 2012 est annoncé le retrait du service, dans le cadre de fortes réductions de l'ordre de bataille, de 102 A-10 d'ici 2017, l'immense majorité étant retiré durant l'année fiscale 2013[7],[8]. Au 15 janvier 2014, 202 sont en dépôt au 309th Aerospace Maintenance and Regeneration Group[9].

Variantes

  • YA-10A : nom de 2 prototypes (71-1369 et 1370) en compétition avec le YA-9A
  • A-10A : version de série
  • N/AW A-10 : Night/Adverse Weather, version biplace pour l'attaque de nuit ou par mauvais temps, construite avec les seuls fonds de la firme à partir de l’A-10A. les différences sont l’empennage qui augmente de 0,51 m et la masse qui augmente de 950 kg (non produit)
  • A-10B : projet d’une version d’entraînement biplace fondée sur la cellule du N/AW A-10 (annulé)
  • A-10C : A-10A avec une avionique beaucoup plus évoluée en service depuis 2006.

Un appareil va être converti en chasseur de tornade pour la National Science Foundation, celle-ci a donné 10,9 millions de dollars américains à une université de l'US Navy afin qu'elle modifie l'appareil[10]. Celui-ci devrait être opérationnel au début de l’année 2013.

Autres caractéristiques

Un nouvel A-10C arrive à Davis-Monthan AFB le 29 novembre 2006
Un A-10 en mission au-dessus de l'Afghanistan.

Un des grands avantages du A-10 est son excellente manœuvrabilité à basse vitesse et basse altitude et la grande précision de son armement : c'est un avion particulièrement robuste, conçu pour maximiser ses chances de survie.

Il peut voler à moins de 300 m d’altitude avec une visibilité allant jusqu’à 2,4 km.

Son décollage et son atterrissage pouvant s’effectuer sur des terrains très courts, il peut ainsi facilement opérer à proximité des lignes de front.

Les pièces de l’appareil sont facilement interchangeables (gauche et droite), même les moteurs, le train d’atterrissage, les dérives, et les ailerons.

Ses moteurs sont très écartés afin de réduire la probabilité d'impacts simultanés, la double dérive cache la chaleur des réacteurs aux systèmes thermographiques des armes adverses.

L'habitacle et les systèmes de contrôle vitaux sont entourés par 540 kg de blindage en titane dont la forme rappelle celle d'une baignoire. Ce blindage est capable de résister à des obus perforants de 23 mm voire des explosions d'obus de 57 mm[11].

La partie frontale de la verrière est capable de résister à des impacts d'armes légères de petit calibre et pour éviter les éclats, les parois à l'intérieur de l'habitacle sont tapissées de plusieurs couches de nylon.

Tous les systèmes hydrauliques sont doublés de commandes manuelles pour permettre au pilote de se poser en cas de problème. L’appareil étant particulièrement stable, à l'exception d'un léger phénomène de tangage habituellement corrigé automatiquement, il peut être piloté manuellement en l’absence de systèmes informatiques, contrairement aux chasseurs.

Le réservoir de kérosène est protégé par une mousse qui a la propriété de colmater les trous en interne en cas d'impact. Elle est fabriquée de telle sorte que ce dernier n’explose pas sous les tirs. Le système est complété par deux extincteurs au halon.

L’avionique de bord inclut les communications, des systèmes de navigation inertielle, un contrôle de tir et un système d’approvisionnement des armes, une aide à l'acquisition des objectifs et des lunettes de vision de nuit. L'affichage tête haute (Head Up Display ou HUD) fournit de nombreuses indications telles que la vitesse, l’altitude, l’angle d’assiette, des informations de navigation ou bien encore l'état des armes. Enfin, des missions de nuit peuvent être exécutées à l’aide de lunettes de vision de nuit dont sont alors munis les pilotes.

L’A-10 peut également gérer des systèmes de contre-mesures électroniques sous forme d'un pod externe (voir photo). Le GPS est en cours d’installation sur tous les modèles. Bien qu'il ne soit pas équipé d'un système autonome de désignation des cibles par laser (sauf pour la version A-10C en cours de livraison, qui peut emporter une nacelle lantirn), il peut par contre détecter le faisceau d'un autre appareil ou d'une équipe au sol via son récepteur AN/AAS-35 Pave Penny, et donc lâcher des armements guidés.

Armement

Le canon

L'aspect du canon du A-10

Le canon GAU-8 Avenger de 30 mm peut tirer jusqu’à 3 900 projectiles à la minute. Originellement, il pouvait tirer aux rythmes de 4 200 coups à la minute (haute cadence de tir) et 1 800 (basse cadence). Cependant, la cadence de 4 200 coups par minute a été ramenée à 3 900 coups par minute au début des années 1980, et la cadence de 1 800 coups par minute a été supprimée (il a été jugé inutile de prendre plus de temps pour mettre le même nombre d'obus dans la cible).

Le canon tire un « mix de combat » d'obus à la fois explosifs/incendiaires et perforants/incendiaires, dans un ratio de 4:1, soit quatre obus hautement explosifs pour un obus perforants en uranium appauvri avec pointe gainée au béryllium. La munition PGU-13/B HEI (High Explosive Incendiary) est plutôt destinée aux véhicules légers et aux bâtiments, tandis que la PGU-14/B API (Armor Piercing Incendiary) possède une enveloppe légère contenant un barreau d'uranium appauvri. En plus de ses capacités de pénétration (l'uranium a une masse volumique nettement plus importante que l'acier ou le cuivre, de plus il forme sous l'effet d'un fort échauffement compressif à l'impact un mélange eutectique avec le fer dont le point de fusion est extrêmement bas - faisant fondre le blindage d'une cible), le barreau d'uranium appauvri a un pouvoir pyrogène naturel au contact de l'oxygène, ce qui renforce les effets incendiaires du « mix de combat ». Enfin, la munition d'exercice PGU-15/B TP (Target Practice), utilisée pour l'entraînement des pilotes, simule le comportement balistique de la PGU-13/B. La portée efficace avec les munitions développées dans les années 2000 est de 3 220 mètres avec une limite de portée d'environ 6 km.

Bien qu'une rafale courte (une seconde) de ce canon comporte au minimum 65 obus, son taux de dispersion assez élevé nécessite de « cribler » la cible d'un nombre beaucoup plus élevé de ceux-ci pour la toucher. Néanmoins, la charge de combat standard de l'A-10 étant de 1 100 obus, celui-ci peut donc tirer un peu moins de 17 secondes à plein débit et a donc la possibilité de « traiter » ses cibles plus longuement que ne le ferait un chasseur (qui ne peut tirer en général que deux à trois secondes au total). Avantage du nombre pour l'un, avantage de la précision pour les autres, les deux s'équilibrent, mais il reste à l'A-10 le fait que ces munitions surpuissantes soient des « tueuses de char ». Le bruit perçu au sol du GAU/8, très caractéristique et puissant, a un effet psychologique non négligeable, comparable à celui des sirènes des Stuka.

La force de recul du GAU-8 est de 45 kN [12] ce qui est légèrement supérieur à la poussée de l'un de ses deux propulseurs TF34 qui est de 40,6 kN chacun[13]. Malgré cette force de recul très importante, en pratique, l'utilisation du canon ralentit l'avion de seulement quelques km/h[14].

On peut voir dans l'A-10 un descendant moderne du Hs 129 de la Luftwaffe ou du Bréguet Br.693 de l'armée de l'air française, dont il reprend l'architecture autour du canon massif.

Armement

Liste de l'armement de l'A-10C :

Canon
  • Un canon GAU-8/A Avenger de 30 mm à une cadence de tir de 3 900 coups/min avec les types de munitions suivants :
    • HEI : munition explosive et incendiaire PGU-13/B.
    • API : munition perforante et incendiaire PGU-14/B.
    • TP : munition d'entrainement inerte PGU-15/B.

Le canon utilise généralement un mix qui contient 4 munitions HEI pour une API .

Points d'ancrage

L'A-10C dispose de 11 points d'ancrage : 8 sous les ailes, et 3 sous le fuselage, permettant d'ancrer les munitions et équipements suivants :

Nacelles
  • Un pod ECM AN/ALQ-131 ou AN/ALQ-184.
  • Un pod d'acquisition de cibles (FLIR, laser...) Litening II ou Lockheed Martin Sniper XR.
  • Un pod de largages de paillettes (chaffs) et de leurres thermiques (flares) SUU-42A/A.
  • Un pod fixe Pave Penny (situé sur le flanc avant droit du fuselage) qui ne contient pas de laser. Il peut reconnaître des signaux de désignation laser spécifiques basés sur des codes à quatre chiffres prédéterminés codés dans l'impulsion laser, lui permettant de rechercher des cibles particulières et d'en ignorer d'autres (pour éviter, par exemple, que plusieurs avions frappant la même cible). Il n'a aucune capacité de télémétrie la portés nominale du Pave Penny est de 20 miles (32 km), bien que la porte efficace soit considérablement plus courte.
Roquettes
  • Roquettes Hydra 70 dans les lanceurs LAU-61 ou LAU-68 :
    • Roquettes non guidées à ogive explosive MK1, MK5 et M151.
    • Roquettes non guidées à ogive fumigène et au phosphore blanc M156.
    • Roquettes non guidées à ogive d'illumination M278 et M257.
    • Roquettes non guidées à ogive fumigène M274.
    • Roquettes non guidées d'entraînement MK61 et WTU-1/B.
  • Roquettes CRV7 dans des lanceurs LAU-5003.
  • Roquettes Zuni dans des lanceurs LAU-10.
Bombes non guidées
  • Bombes conventionnelles Mk-8x : Mk-81 de 250 lb (113 kg), Mk-82 de 500 lb (227 kg), Mk-83 de 1 000 lb (454 kg) et Mk-84 de 2 039 lb (925 kg)
  • Bombes conventionnelles Mk-82AIR/BSU-49/B Snakeye qui sont identiques aux Mk-82 mais munies d'ailettes (ou parfois d'un parachute) destinées à ralentir la bombe une fois larguée.
  • Bombes incendiaires Mk-77 de 750 lb (340 kg).
  • Bombes à sous-munitions BLU-1, BL-775, BLU-27/D / Mk-20D Rockeye, CBU-52, CBU-58, CBU-71, CBU-87, CBU-89 et CBU-97.
  • Bombes d'entrainement BDU-50/LD et BLU-50/HD, versions inertes de la Mk-82 à faible et forte trainée.
Bombes guidées
  • Bombes à guidage laser (Laser Guided Bombs, LGB) Paveway : GBU-10 Paveway II qui est une Mk-84 dotée d'un kit Paveway de guidage laser, GBU-12 Paveway II (Mk-82), GBU-16 Paveway II (Mk-83), GBU-24 Paveway III (Mk-84), GBU-27 Paveway III (BLU-109), GBU-28 Paveway III Bunker Buster (BLU-122/B).
  • Bombes à guidage GPS (Joint Direct Attack Munition) JDAM : GBU-29 JDAM qui est une Mk-81 dotée d'un kit JDAM de guidage GPS, GBU-30 JDAM (Mk-82), GBU-31 JDAM (Mk-84 ou BLU-109), GBU-35 JDAM (BLU-110) et GBU-38 JDAM (Mk-82 ou BLU-111).
  • Bombes à guidage inertiel (Wind Corrected Munitions Disperser) WCMD : CBU-103 WCMD, CBU-87 dotée d'un kit WCMD de guidage inertiel et CBU-105 WCMD (CBU-97).
Missiles air-sol
  • Missiles à guidage optique Maverick : AGM-65H Maverick et AGM-65K Maverick.
  • Missiles à guidage laser/infrarouge Maverick : AGM-65D Maverick et AGM-65G Maverick.
  • Missiles d'entraînement inertes à guidage optique : CATM-65K Maverick et TGM-65H Maverick.
  • Missiles d'entraînement inertes à guidage laser/infrarouge : TGM-65D Maverick et TGM-65G Maverick.
Missiles air-air
  • Missiles à guidage infrarouge AIM-9M Sidewinder de courte portée.
  • Missiles d'entraînement inertes à guidage infrarouge CATM-9M Sidewinder.
Autres
  • Fusées éclairantes visibles LUU-2/B
  • Fusées éclairantes infra-rouge LUU-19
  • 2 réservoirs largables de 600 gal US (2 000 litres)

Apparitions

Dans la culture populaire, il apparait dans plusieurs romans, bandes dessinées, films, séries d'animation et jeux vidéo.

Powerglide, de la série Transformers Cybertron, se transforme en Fairchild A-10.

L'A-10 apparait dans l'extension du jeu vidéo Battlefield 2 : Division Blindée et dans plusieurs autres mods, comme AIX, AIX 2, Project Reality; il y a un jeu pc entièrement dédié au A-10, Silent thunder II, le tueur de tanks Il apparait dans l'extension Desert Combat pour Battlefield 1942, comme chasseur de la coalition avec un camouflage désert, et dans Tom Clancy's H.A.W.X., Lock-on Modern Air Combat et Battlefield: Bad Company 2. Il apparait également dans le jeu vidéo Act of War: Direct Action, et dans son add-on Act of War: High Treason, ainsi que dans la série de jeux vidéo Ace Combat sur Playstation et Playstation 2, et également dans Saints Row: The Third, sous le nom de AB Destroyer, sans oublier sa présence en tant que force d'appui américaine dans le jeu de stratégie Command & Conquer: Generals. Une modification permet de l'intégrer au jeu GTA San Andreas, mais sans son légendaire canon. Il apparait de manière très discrète dans le jeu d'Electronic Arts, Medal of Honor (jeu vidéo, 2010) et à quelques occasions dans Operation Flashpoint: Red River. Il apparait aussi dans Battlefield 3, sorti en 2011, dans le mode Ruée en tant qu'avion de soutien pour les Américains, où il rivalise avec un Su-25TM Frogfoot des Russes. Il est pilotable dans le jeu "eagle one, harrier attack" d'infogrames lors d'une mission d'attaque au sol.

Dans le jeu vidéo de stratégie Empire Earth : le joueur peut construire des A-10 dans ses aéroports durant l'ère atomique - Moderne (époque 12) et l'ère numérique (13).

Il apparait aussi dans le film Transformers, où deux A-10 associés à un AC-130 Spooky, forcent Scorponok à battre en retraite.

Il fait une apparition dans le film Jarhead, lors d'un tir fratricide contre un convoi américain.

On en voit également plusieurs exemplaires dans Terminator Renaissance, utilisés par la Résistance. Au début du film, un appareil est abattu, et plus tard, c'est d'un de ces avions que l'héroïne Blair Williams s'éjecte.

On le voit également dans le jeu World in Conflict en tant que soutien aérien anti-blindés, dans Command & Conquer: Generals and Generals (Heures H) ainsi que dans Operation Flashpoint Elite, et dans Armed Assault 2.

Il apparaît également dans Call of Duty: Modern Warfare 3, où des A-10 détruisent les forces russes au pied de la Tour Eiffel, causant son effondrement. Il est aussi présent à Berlin où on le voit détruire des chars à l'aide de son canon GAU-8 et de missiles air-sol.

On le voit aussi dans le jeu gratuit War Rock équipé du canon GAU-8 Avenger et de bombes non guidées.

Dans Advance Wars: Dark Conflict, l'intercepteur de l'armée indépendante ressemble fortement à l'A-10. C'est aussi le chasseur de l'armée de Green Earth dans les deux premiers volets d'Advance Wars sur Game Boy Advance.

Il est pilotable dans la simulation de DCS: A-10C Warthog ; c'est une reproduction impressionnante qui fait son apparition, tant par son modèle de vol, par son armement fidèlement reproduit que par les systèmes de contrôle de l'avion complexes et poussés au maximum de la simulation.

Enfin, l'A-10 est présent dans le jeu Battlefield 3 en mode Campagne, durant lequel il fournit un appui aérien rapproché particulièrement utile, notamment lors d'une mission à bord d'un FA/18 F Super Hornet où le joueur doit lui désigner des cibles terrestres à l'aide d'un marquage laser pour que celui-ci engage plusieurs frappes aériennes tactiques contre ces cibles.

Il est également présent en mode multijoueur, où l'on peut le piloter uniquement en mode Ruée, sur les maps Caspian Border, Kharg Island et Operation Firestorm. À noter que son canon de 30 mm est fidèlement représenté, ainsi que sa puissance de feu qui permet de détruire un char ou un véhicule en une rafale de moins de 5 secondes.

Il apparait dans l'épisode 05x19 de Stargate Atlantis pour détruire la caravane dans laquelle se cache le wraith avant qu'il s’apprête à envoyer la localisation de la Terre par message subspatial.

Il apparait dans le film Iron Sky, où il abat des soucoupes volantes pilotées par des nazis venus de la face cachée de la Lune.

Il apparait dans le jeu vidéo Black Ops 2 en tant que bonus de série de points sous le surnom de Warthog

Il apparait dans les jeux vidéos de stratégies Wargame: Airland Battle et Wargame: Red Dragon au sein des forces des États-Unis en temps qu'avion de support aérien équipé de 6 missiles antichars AGM-65B Maverick et de son légendaire canon GAU-8 Avenger.

Il apparait dans le jeu Battlefield 4 en temps qu'avion d'attaque

Il apparait dans l'album "Sabotage au Texas" des Aventures de Buck Danny.

Notes et références

  1. Coram, Robert. Boyd: The Fighter Pilot Who Changed the Art of War. New York: Little, Brown, 2002.
  2. (en)Rob Vogelaar, « Boeing and US Air Force Mark Delivery of 1st Re-winged A-10 Thunderbolt II », sur Aviation News, (consulté le )
  3. (en) Colonel Robert D. Rasmussen, « The A-10 in Central Europe: a concept of deployment-employment », sur Air University Review, (consulté le ).
  4. (en) « An A-10 Pilot Could Hope to Last Two Weeks Against the Soviets », sur War Is Boring, (consulté le ).
  5. (en) New A-10C Connects, Strategypage, 15 novembre 2007
  6. (en)[PDF]« The Air Force in Facts and Figures - 2011 USAF Almanac », (consulté le )
  7. (en)[PDF]« Air Force priorities for a New Strategy with Constrained Budget », sur USAF, (consulté le )
  8. (en)« Air Force announces force structure overview for FY 13 and beyond », sur USAF, (consulté le )
  9. (en) « Inventory Database - Aircraft Type Summary », sur AMARC Expérience, (consulté le )
  10. David Malakoff, « NSF to Turn Tank Killer Into Storm Chaser », sur Science Mag, (consulté le )
  11. ^ a b Jenkins 1998, pp. 47, 49.
  12. (en) « GAU-8/A 30mm Gatling Gun System », General Dynamics
  13. (en) « TF34 Engine », GlobalSecurity.org (consulté le )
  14. Dennis R. Jenkins, Fairchild-Republic A/OA-10 Warthog, Minnesota, Specialty Press, coll. « North Branch », (ISBN 1-58007-013-2)

Bibliographie

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  • Wilson, Michael. "Fairchild A-10". Flight International, 20 March 1976, pp. 707–717.
  • Winchester, Jim, ed. "Fairchild A-10 Thunderbolt II". Military Aircraft of the Cold War (The Aviation Factfile). Rochester, Kent, UK: The Grange plc., 2006. ISBN 1-84013-929-3.

Voir aussi

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