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Université de Toulouse

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Université de Toulouse
Sceau de l'université de Toulouse
Ancienne Manufacture des Tabacs, Allée de Brienne à Toulouse, construite entre 1888 et 1894, actuelle École d'économie de Toulouse (août 2014).
Histoire
Fondation
Dates-clés
1793 (dissolution)
1896 (re-création)
Dissolution
Statut
Type
Université corporative (1229-1793)
Université publique (1896-1969)
Nom officiel
Universitas magistrorum et scholarium Tolosiensis
Régime linguistique
Fondateur
Membre de
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L’université de Toulouse était l’une des plus importantes et des plus anciennes universités médiévales françaises. Elle fut fondée en 1229 par le comte de Toulouse, Raimond VII, à la suite du traité de Meaux. Supprimée à la Révolution, en 1793, elle fut refondée en 1896 dans le cadre de la réorganisation de l'enseignement supérieur. Elle disparut finalement en 1969 en donnant naissance aux trois universités toulousaines actuelles : l'université Toulouse-I-Capitole, l'université Toulouse-II-Jean-Jaurès et l'université Toulouse-III-Paul-Sabatier, ainsi qu'à l'institut national polytechnique de Toulouse.

Toulouse est, pendant toute la Basse Latinité, un foyer d'études des lettres représenté par un certain nombre de rhéteurs, comme Virgile Maro[1], qui prenaient comme pseudonyme dans leurs controverses le nom d'anciens auteurs grecs et latins pour former au début du VIIe siècle un centre académique appelé l'« École de Toulouse », réputé pour ses travaux de déconstruction de la grammaire jusqu'à rendre la langue complètement inintelligible aux profanes, et dont l'existence à Toulouse est encore attestée par Abbon de Fleury[2]. On retrouve une multitude d'œuvres de Pseudo-Cicéron, de Pseudo-Horace, de Pseudo-Caton ou de Pseudo-Énée, ce dernier relatant le siège et le pillage de Toulouse en 584 par Gondovald, mais sous le masque de celui de Rome par le phrygien Bastus. Cette école d'ésotérisme et de jargon aura une influence jusque dans les monastères d’Irlande et d'Angleterre où L’Énéide de Virgile Maro, qui y serait venu, aurait servi de modèle à La Navigation de saint Brendan, et où le moine irlandais Clémens, contemporain de Charlemagne, composera un traité des parties du discours dans lequel il insère de longs extraits d'un Pseudo-Virgile de Toulouse.

Par la suite, une école carolingienne de rhétorique existe au cloître Saint-Sernin jusqu'au XIIe siècle, et une autre est créée à la cathédrale Saint-Étienne au XIe siècle. Elles assurent la formation des clercs nécessaires à l'administration comtale et épiscopale, sans être un foyer intellectuel important. Entre 1215 et 1217, des théologiens extérieurs à Toulouse viennent y donner des cours que suivent Dominique de Guzmán et ses condisciples.

Moyen Âge et période moderne : l'université corporative

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La fondation de l'université de Toulouse (Universitas magistrorum et scholarium Tolosiensis, « Communauté des maîtres et des élèves de Toulouse » en latin), est liée à l'application du traité de Meaux-Paris, imposé en 1229 au comte de Toulouse, Raimond VII, par le roi de France, Louis IX, pour mettre fin à la croisade contre les Albigeois. Le comte est contraint d'entretenir pendant dix ans, pour la somme de 4 000 marcs d'argent, quatorze maîtres : quatre de théologie, deux de droit canonique, six d'arts libéraux et deux de grammaire[3]. À l'initiative du cardinal Romain de Saint-Ange, l'université toulousaine est pensée comme un moyen de combattre l'hérésie cathare dans le Midi de la France.

L'enseignement est fait par des maîtres venant d'autres villes, principalement recrutés dans la jeune université de Paris, tels Jean de Garlande, qui rédige en 1229 un prospectus des études appelant les maîtres et les écoliers du Nord à venir y étudier[4]. Les Frères Prêcheurs – ou dominicains – sont particulièrement actifs, tels Roland de Crémone, Jean de Saint Albans et Laurent l'Anglais[5],[6]. C'est d'ailleurs en 1230 qu'est entreprise la construction de l'église et du cloître du couvent des Jacobins où l'université de Toulouse tient ses réunions et ses assemblées[7],[8].

Mais l'université de Toulouse rencontre rapidement des difficultés. Le comte, Raimond VII, rechigne à payer les salaires des maîtres parisiens. Surtout, dans un contexte marqué par les malheurs et les destructions de la croisade, la population reste hostile à l'arrivée de ces hommes du Nord, qui se font remarquer par la brutalité de leurs discours et de leurs actes[9]. En 1231, Roland de Crémone, accompagné de religieux, fait exhumer et brûler le corps d'un homme suspect d'hérésie, provoquant la colère de la population et des consuls de la ville. En 1234, c'est au tour de Jean de Saint Albans de quitter la ville. Dans ce contexte, la jeune université toulousaine reçoit le soutien de l'évêque, Foulques, et surtout des papes, qui veulent favoriser son développement en lui donnant ses premiers statuts. Grégoire IX, par la bulle Olim operante illo de 1233, et Innocent IV, par la bulle In civitate Tolosana de 1245, donnent aux écoles toulousaines la même organisation, les mêmes statuts et les mêmes privilèges que ceux qu'a reçus l'université de Paris[3],[7]. L'université est placée sous la protection directe du pape et bénéficie d'une large autonomie, dans son administration et son enseignement (choix des professeurs, programmes, modalités d'examens, collation des grades)[3].

Développement

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L'université complète son organisation en se donnant des statuts généraux en 1311, 1313 et 1314, et des statuts particuliers pour la faculté des arts en 1309, celle de droit en 1314, celle de théologie en 1366, 1374, 1380 et 1389. Un enseignement de médecine était donné au sein de la faculté des arts, et ne devint une faculté indépendante qu'au XVe siècle[10]. En 1323, Toulouse est devenue un foyer littéraire assez brillant pour que soit créé le Consistoire du Gai Savoir, plus ancienne société littéraire d'Europe, que Louis XIV transformera quelques siècles plus tard en académie royale sous le nom d'Académie des Jeux floraux[11],[12].

Le 16 juin 1368, le pape Urbain V autorise les Dominicains à transférer à Toulouse le corps de Thomas d'Aquin, philosophe de l'école scolastique qui avait proposé une synthèse entre lettres profanes et lettres sacrées, entre la pensée d'Aristote et la Bible, et proposé d'articuler la raison et la foi[13].

L'université de Toulouse compte donc à la fin du Moyen Âge quatre facultés[14],[15] :

  • Faculté de théologie,
  • Faculté des arts,
  • Faculté de médecine,
  • Faculté de droits (canonique puis civil).

L'université moderne et l'humanisme

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La structure de l'université, composée de quatre facultés, reste inchangée durant l'époque moderne. En 1751, elle fusionne avec l’université de Cahors[16]. À la même période est aussi fondée l'Académie royale de peinture, sculpture et architecture.

Dans le domaine de la science du droit, le XVIe siècle est un véritable âge d'or pour l'université de Toulouse. Un proverbe de l'époque illustre sa renommée[17] :

« Paris pour voir, Lyon pour avoir, Bordeaux pour dispendre, et Toulouse pour apprendre. »

— Proverbe du XVIe siècle

En effet, l'université a su attirer des professeurs comme Jean Bodin[18], Étienne Dolet[19], Arnaud du Ferrier[20]. Elle a ainsi donné plusieurs grands jurisconsultes comme Jacques Cujas[21], Pierre Grégoire[22], Jean de Boyssonné[23], Jean de Coras[24], Guillaume Duranti, Pierre du Faure de Sain-Jorry, Géraud de Maynard[25], Simon d'Olive du Mesnil[25], Jean de Cambolas[25], François de Boutaric[25], Jean-Baptiste Furgole[25], mais aussi de grands savants comme Pierre de Fermat[26] ou Michel Servet[27], et des grands humanistes comme Michel de L'Hospital[28], François Rabelais[29],[30] et probablement Michel de Montaigne[31].

Disparition

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Par le décret de la Convention nationale du 15 septembre 1793, l'université de Toulouse est abolie et disparaît avec l'ensemble des universités de France[32],[33]. L'année suivante ses biens sont confisqués et vendus comme biens nationaux[15].

L'université aux XIXe siècle et XXe siècle

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Les facultés des Sciences dans les années 1890.
Les anciennes facultés de l'UT1 datant du XIXe siècle.
La séance solennelle de rentrée 1936 des Facultés de Droit et des Lettres de Toulouse.
Le complexe scientifique de Rangueil en 1963.
La faculté de Médecine de Purpan.

Empire et Restauration

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En 1794, on institue à Toulouse un institut pluridisciplinaire d'enseignement supérieur, nommé Institut Paganel. Cet institut devient en 1795 l’école centrale de Toulouse tandis que l'école de médecine prend son autonomie[34],[35]. Napoléon institue en 1804 une école de droit, qui prend le titre de faculté de droit après le décret de 1808 organisant l'Université impériale. L'école centrale disparaît alors que sont créées successivement une faculté de médecine (1808), une faculté de théologie catholique (1809), la faculté de lettres de Toulouse (1809) et la faculté des sciences de Toulouse (1810)[36]. La faculté de théologie catholique disparaît en 1843.

Troisième République

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La loi Wallon du 12 juillet 1875 établit la liberté de l'enseignement supérieur et autorise la création d'ensembles de facultés libres qui peuvent prendre le nom d'université. S'ensuit le mouvement de fondation des universités catholiques dans plusieurs grandes villes de province. En 1877 est fondé l'Institut catholique de Toulouse, dans la filiation de l'ancienne université médiévale, cette appellation étant alors abandonnée dans le public. Néanmoins, dans le contexte des réformes laïques du ministère Jules Ferry, la loi du 18 mars 1880 interdit formellement l'usage du nom d'université par les établissements privés d'enseignement supérieur, et réaffirme le monopole de l'État pour délivrer les diplômes. La liberté de l'enseignement supérieur et de ses formations n'est pas remise en cause.

Le rapprochement entre les facultés d'État est alors envisagé pour recréer les universités. En 1893, l'enseignement supérieur toulousain devient un « corps de facultés », puis en 1896 l'université de Toulouse est recréée par regroupement des quatre facultés ainsi que de la faculté de théologie protestante de Montauban, créée en 1808 puis transférée à Montpellier en 1919[15],[37].

Des écoles d'ingénieurs sont créées par ailleurs :

La scission de l'université

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L'entrée de l’université Toulouse II-Jean-Jaurès en 2009.
Le sceau de l'université de Toulouse jusqu'en 2015.

Après la loi Faure de 1968, l'université de Toulouse se scinde en quatre en 1969[44],[45],[46],[47],[48] :

L'Unité pédagogique d'architecture (UPA de Toulouse), émanation d'une longue tradition d'enseignement à Toulouse depuis l'Académie royale (1751), qui deviendra École nationale supérieure d'architecture (ENSA de Toulouse), a démarré en 1969.

L'Institut d'études politiques de Toulouse devient autonome en 1989[56].

Les évolutions au XXIe siècle

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Rapprochements

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Dans le cadre de leur candidature pour devenir une initiative d'excellence, les universités Toulouse-I, Toulouse-II et Toulouse-III, ainsi que Toulouse INP et l'INSA de Toulouse souhaitent fusionner et créer une nouvelle Université de Toulouse[57]. En 2007, le regroupement d'universités et d'écoles se fait en 2007 sous le statut de PRES[58]. Le 1er juillet 2015, l'établissement se transforme en la COMUE nommée Université fédérale de Toulouse-Midi-Pyrénées le 1er juillet 2015[59]. Au 1er janvier 2023, l'établissement obtient le statut de ComUE expérimentale et est renommé Université de Toulouse[60]. Elle regroupe 31 établissements membres (23 établissements d'enseignement supérieur, 1 CHU, 7 organismes de recherche), 143 laboratoires de recherche pour plus de 17 000 personnels et 100 000 étudiants[61].

Occupation en 2018

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À partir de décembre 2017, un mouvement d'opposition à Parcoursup[62] et à la fusion entre les Universités Toulouse II Jean-Jaurès et Toulouse III Paul Sabatier[63] conduit au blocage de l'université du 6 mars 2018 au 18 mai, date de son évacuation par la police[64],[65]. L'Université demande alors le fichage des personnels grévistes « à titre préventif pour limiter toutes nouvelles perturbations »[66].

Patrimoine scientifique

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Dans l'université, il existe une UMR appelée Institut de pharmacologie et de biologie structurale, liée au CNRS, qui aide à rechercher la tuberculose et autre maladies mycobacterielles[67].

L'observatoire astronomique du Pic du Midi de Bigorre et le musée associé sont rattachés à une UFR de Toulouse III Paul Sabatier[68],[69].

Notes et références

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  1. Virgilii Maronis, 'Epistola de octo partibus orationis', ejusdem 'Epitomae', in Code vatican des auteurs classiques, t. V p. 1-97
  2. Quicherat, Bibliothèque de l'École des Chartes, II, 3
  3. a b et c Mouranche 2010, p. 21.
  4. Auguste Molinier, Les Sources de l'histoire de France : Des origines aux guerres d'Italie (1494). III. Les Capétiens, 1180-1328, Paris, Alphonse Picard & Fils, , 252 p., « 2436. Jean de Garlande », p. 67
  5. André Vauchez, Annales. Economies, sociétés, civilisations. 28e année, (lire en ligne), « Les Universités du Languedoc au XIIIe siècle », p. 966-967
  6. Adolphe-Félix Gatien-Arnoult, Roland de Crémone, Jean de Saint-Gilles, Laurent l'Anglais, maîtres de théologie à l'Université de Toulouse, 1229-1232-1235,
  7. a et b Juliette Puget, L'Université de Toulouse au XIVe et au XVe siècles, Annales du Midi,
  8. « Couvent des Jacobins Toulouse : 8 siècles d'histoire », sur jacobins.toulouse.fr (consulté le ).
  9. Mouranche 2010, p. 22.
  10. Simonne Guenée, Les universités françaises des origines à la Révolution : notices historiques sur les universités, studia et académies protestantes, Paris, Picard, , 143 p. (ISBN 2-7084-0080-0)
  11. « Depuis 700 ans, l'Académie des Jeux Floraux défend "l'excellence culturelle" », L'Express,‎ (lire en ligne)
  12. Guillaume de Ponsan, Histoire de l' Académie des Jeux floraux, Toulouse, Imprimerie de la veuve de Mr. Bernard Pijon, (lire en ligne)
  13. « Les reliques de Saint-Thomas d'Aquin », sur jacobins.toulouse.fr (consulté le ).
  14. Christophe Charle et Jacques Verger, Histoire des universités : XIIe – XXIe siècle, Presses universitaires de France, , 352 p. (ISBN 978-2-13-058813-9 et 2-13-058813-1), « Naissance et essor des universités au Moyen Âge », p. 5-27
  15. a b et c « Université et facultés de médecine de Toulouse », sur histoire.inserm.fr (consulté le ).
  16. Édit portant réunion de l'Université de Cahors à celle de Toulouse, enregistré au Parlement de Toulouse, 23 juin 1751
  17. Mouranche 2010.
  18. Marie-Dominique Couzinet, Yves Charles Zarka, Jean Bodin. Nature, histoire, droit et politique, P.U.F, , « Note biographique sur Jean Bodin », p. 233-244
  19. Emile Vaisse-Cibiel, Étienne Dolet à l'Université de Toulouse : 1531-1533, Toulouse, Chauvin, (lire en ligne)
  20. Nicole Bingen, « Le chanoine Arnaud du Ferrier et son ami Jean Daffis à Padoue », Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance,‎ , p. 353-368
  21. Jacques Berriat-Saint-Prix, Histoire du droit romain, suivie de l'histoire de Cujas, Paris, Fanjat,
  22. Charles Hyver, Le doyen Pierre Grégoire de Toulouse et lʹorganisation de la faculté de droit à lʹUniversité de Pont-à-Mousson, Eugène Ory, , 88 p. (lire en ligne)
  23. François Mugner, La vie et les poésies de Jean de Boyssoné, professeur de droit à Toulouse et à Grenoble, conseiller au Parlement de Chambéry, Paris, Libraire H. Champion, , 508 p. (lire en ligne)
  24. « Coras, Jean de (1515-1572) - Identifiant IdRef : 029818109 », sur idref.fr.
  25. a b c d et e Patrick Anabeyre, Jean-Louis Halpérin et Jacques Kaynen, Dictionnaire historique des juristes français, XIIe – XXe siècle, Paris, P.U.F.,
  26. Catherine Goldstein, Un théorème de Fermat et ses lecteurs, Presses universitaires de Vincennes, , 228 p. (ISBN 978-2-910381-10-3), p. 23.
  27. « Michel Servet (FranceArchives) », sur francearchives.fr (consulté le ).
  28. Loris Petris, La plume et la tribune : Michel de l'Hospital et ses discours (1559-1562), Genève, Librairie Droz S.A., , 611 p. (ISBN 2-600-00646-X, lire en ligne), p. 4
  29. François Rabelais, Pantagruel, , chap. V
  30. Doyen Guy Lazorthes, « HISTOIRE des Facultés de médecine de Toulouse », sur medecine.ups-tlse.fr (consulté le ).
  31. « Université Toulouse-II-Jean-Jaurès : Présentation », sur univ-tlse2.fr (consulté le ).
  32. Décret de la Convention nationale du 15 septembre 1793 : suppression des universités
  33. « Projet de loi relatif aux libertés des universités », sur senat.fr (consulté le ).
  34. Olivier Devaux, « Entre la mort de l’Université et la naissance de l’Ecole centrale : l’" Institut Paganel " et la difficile survie de l’enseignement du droit à Toulouse en 1794 », Revue d'histoire des facultés de droit et de la culture juridique, du monde des juristes et du livre juridique,‎ , p. 23-32 (lire en ligne)
  35. Décret du 7 ventôse an III relatif aux écoles centrales
  36. Décret impérial du 17 mars 1808 portant organisation de l'Université
  37. Pierre Auguste Sardinoux, Mémoire universitaire et ecclésiastique sur la Faculté de théologie protestante et le séminaire de Montauban : 1808-1878, Paris, Fischbacher, (lire en ligne)
  38. Décret du 2 novembre 1948 relatif à l’École nationale supérieure d’électrotechnique et d’hydraulique de Toulouse
  39. Décret du 2 novembre 1948 relatif à l’École nationale supérieure agronomique de Toulouse
  40. Décret du 30 mars 1953 relatif à l’École nationale supérieure de chimie de Toulouse
  41. « Le saviez vous? », sur Ingesup.com, site web d'Ingesup, date de publication initiale inconnue (consulté le ).
  42. L'ENSIACET : toute une histoire Une demarche scientifique pionnière inspirée par des valeurs humaines (lire en ligne)
  43. Décret no 48-780 du 4 mai 1948 portant création de l’institut d’études politiques de l’université de Toulouse
  44. Arrêté du 24 novembre 1969 CONSTITUTION DES UNIVERSITES DE TOULOUSE I, TOULOUSE II ET TOULOUSE III
  45. Arrêté du 8 décembre 1970 APPROBATION DES STATUTS DE L'UNIVERSITE DES SCIENCES SOCIALES DE TOULOUSE (TOULOUSE I)
  46. Arrêté du 4 décembre 1970 APPROBATION DES STATUTS DE L'UNIVERSITE DE TOULOUSE-LE MIRAIL (TOULOUSE II)
  47. Arrêté du 30 avril 1970 APPROBATION DES STATUTS DE L'UNIVERSITE DE TOULOUSE III
  48. Décret no 69-930 du 14 octobre 1969 portant application aux instituts de facultés ou d’universités préparant à un diplôme d’ingénieur de la loi no 68-978 du 12 novembre 1968
  49. « Université Toulouse 1 Capitole : « une nouvelle identité pour conquérir l'Europe » », sur La Tribune, 2009-09-02cest15:20:52+0200 (consulté le ).
  50. « L’université Toulouse 1-Capitole se transforme en établissement public expérimental », sur L'Etudiant, (consulté le ).
  51. a b c et d « Les étudiants », Académie de Toulouse (consulté le ).
  52. Arrêté du 25 septembre 2013 relatif aux instituts et écoles internes et aux regroupements de composantes des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel relevant du ministre chargé de l'enseignement supérieur
  53. Décrets no 2002-1107 du 30 août 2002 portant rattachement de l'Ecole nationale d'ingénieurs de Tarbes à l'Institut national polytechnique de Toulouse et no 2016-468 du 14 avril 2016 portant association d'établissements du site toulousain
  54. Décret no 2010-1682 du 28 décembre 2010 portant rattachement de l'école d'ingénieurs de Purpan à l'Institut national polytechnique de Toulouse et Article D731-6 du code de l’éducation
  55. Convention de coopération signée en 2009
  56. Décret no 89-901 du 18 décembre 1989 relatif aux instituts d’études politiques
  57. Caroline Pain, « A l’université du Mirail, à Toulouse, le projet de fusion inquiète étudiants et personnels », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  58. Décret no 2007-385 du 21 mars 2007 portant création de l'établissement public de coopération scientifique « Université de Toulouse »
  59. Décret no 2015-663 du 10 juin 2015 portant approbation des statuts de la communauté d’universités et établissements « Université fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées »
  60. « Décret n° 2022-1537 du 8 décembre 2022 relatif à la communauté d'universités et établissements « Université de Toulouse » », sur Legifrance (consulté le ).
  61. « Université de Toulouse - chiffres », sur univ-toulouse.fr (consulté le ).
  62. Faïza Zerouala, « Sous tutelle, l’Université de Toulouse reste dans l’impasse », sur Mediapart, .
  63. « A l’université Toulouse Jean-Jaurès, deux mois de mobilisation contre la fusion », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  64. « A Toulouse, les étudiants votent la poursuite du blocage de l’université du Mirail », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  65. Emmanuel Riondé, « La fac de Toulouse a été évacuée par la police », sur Mediapart, .
  66. Emmanuel Riondé, « La révélation d’une liste noire de grévistes jette un froid à la fac de Toulouse », sur Mediapart (consulté le ).
  67. https://www.tbvi.eu/centre-national-de-la-recherche-scientifique-cnrs/
  68. « Observatoire du Pic du Midi », sur Observatoire Midi-Pyrénées (consulté le ).
  69. « Pic du Midi: Un nouveau télescope dédié à la formation universitaire », sur ladepeche.fr (consulté le ).

Bibliographie

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  • [Baour 1786] Jean-Florent Baour (1724-1794), « Université », dans Almanach historique de la province de Languedoc pour l'année 1786, vol. 1re partie, Toulouse, Imprimerie de Jean-Florent Baour, , 287 p. (lire en ligne), p. 211-219
  • [Fournier 1890] Marcel Fournier, « Université de Toulouse : XIIIe, XIVe et XVe siècles », dans Statuts et privilèges des universités françaises : Depuis leur fondation jusqu'en 1789, t. 1, Première partie :Moyen Âge, Paris, L. Larose et Forcel éditeurs, (lire en ligne), p. 437-880, « Université de Toulouse : Suppléments », dans Statuts et privilèges des universités françaises, t. 3, Première partie :Moyen Âge, Paris, L. Larose et Forcel éditeurs, (lire en ligne), p. 521-640
  • [Deloume 1905] Antonin Deloume, Centenaire de la réorganisation de 1805. Histoire sommaire de la Faculté : Faculté de droit de Toulouse, fondée en 1229, Toulouse, Imprimerie et librairie Édouard Privat, , 205 p. (lire en ligne)
  • [De Santi 1906] Louis De Santi, « La réaction universitaire à Toulouse à l'époque de la Renaissance: Blaise d'Auriol », Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, t. 6,‎ 1906 série=10, p. 27-67 (lire en ligne)
  • [Burney 1988] John M. Burney, Toulouse et son université: facultés et étudiants dans la France provinciale du 19e siècle, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, , 332 p. (ISBN 2-85-816-090-2, lire en ligne)
  • Caroline Barrera et Patrick Ferté (dir.), Histoire de l'université de Toulouse, Toulouse, Éditions Midi-pyrénéennes, , en trois volumes :
    • Jacques Verger et Patrice Foissac (dir.), Le Moyen Âge XIIIe – XVe siècle, vol. I, 352 p. (ISBN 979-10-93498-47-8)
    • Patrick Ferté (dir.), L'époque moderne XVIe – XVIIIe siècle, vol. II, 664 p. (ISBN 979-10-93498-48-5)
    • Caroline Barrera (dir.), L’époque contemporaine XIXe – XXIe siècle, vol. III, 776 p. (ISBN 979-10-93498-49-2)
  • Marielle Mouranche (dir.), Et Toulouse pour apprendre. Sept siècles d'histoire de l'université de Toulouse. 1229-1969, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, , 198 p. (ISBN 978-2-8107-0134-6)
  • Pierre Mounier-Kuhn, L'informatique en France, de la seconde guerre mondiale au Plan Calcul. L'émergence d'une science, Paris, PUPS, , 720 p. (ISBN 978-2-84050-654-6 et 2-84050-654-8)
  • Maurice Meusnier, « Fondation et construction d'un collège universitaire au XIVe siècle : le collège de Périgord à Toulouse », Annales du Midi, vol. 53, no 15,‎ , p. 211-220 (lire en ligne)
  • Marice-Humbert Vicaire et Henri Gilles, « Rôle de l'Université de Toulouse dans l'effacement du catharisme », Cahiers de Fanjeaux, no 20,‎ , p. 257-276
  • Henri Gilles, « Les chanceliers de l'Église de Toulouse(fr + es) Henri Gilles, « Les chanceliers de l'Église de Toulouse », dans Louis Hambis, Mélanges offerts à Jean Dauvillier, Toulouse, Centre d'histoire juridique méridionale, , 849 p. », Mélanges offerts à Jean Dauvillier, Toulouse, 1979, p. 343-359.
  • Louis XI, Lettres relatives à l'Université de Toulouse, Tours, (lire en ligne), p. 171-172
  • Louis Saltet, « L'ancienne université de Toulouse », dans Bulletin de littérature ecclésiastique, 1912, p. 16-32, 1915-1916, 4e série tome 7, p. 50-65

Articles connexes

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