Fabien Roussel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fabien Roussel
Illustration.
Fabien Roussel en 2018.
Fonctions
Secrétaire national du Parti communiste français
En fonction depuis le
(5 ans, 4 mois et 19 jours)
Élection 25 novembre 2018
Réélection 10 avril 2023
Prédécesseur Pierre Laurent
Député français
En fonction depuis le
(6 ans, 9 mois et 23 jours)
Élection 18 juin 2017
Réélection 19 juin 2022
Circonscription 20e du Nord
Législature XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique NUPES-GDR
Prédécesseur Alain Bocquet
Conseiller municipal de Saint-Amand-les-Eaux
En fonction depuis le
(10 ans et 20 jours)
Élection 23 mars 2014
Réélection 15 mars 2020
Maire Alain Bocquet
Biographie
Nom de naissance Fabien Henri Amé Roussel
Date de naissance (54 ans)
Lieu de naissance Béthune (France)
Nationalité Française
Parti politique PCF
Profession Journaliste
Site web rousselfabien.com

Fabien Roussel Écouter, né le à Béthune (Pas-de-Calais), est un homme politique français.

Membre du Parti communiste français (PCF), il est député de la vingtième circonscription du Nord depuis 2017 et secrétaire national du PCF depuis 2018. Il est désigné candidat par son parti pour l’élection présidentielle de 2022. Il arrive en huitième position avec 2,28 % des suffrages exprimés.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Fabien Roussel naît le à Béthune[1]. Il est issu d'une famille de militants communistes[2]. Son prénom a été choisi en hommage au « Colonel Fabien », figure de la résistance communiste à Paris[3]. Sa grand-mère maternelle, institutrice, joue un rôle important dans son éducation. Un de ses arrière grands-pères paternels est un réfugié espagnol mort après avoir été interné au camp du Vernet[4].

Sa mère est employée de banque[5]. Son père, Daniel, l'amenait, enfant, distribuer des tracts dans l’usine Bridgestone de Béthune[6]. Il était adjoint communiste au maire socialiste de Béthune Jacques Mellick, contre qui il a représenté le PCF aux élections législatives de 1978, à l'âge de 32 ans, avec pour suppléant le maire communiste d'Auchel et futur sénateur Jean-Luc Bécart. Daniel Roussel avait également été conseiller régional communiste et conseiller général du canton de Béthune-Sud dès 1973[7], à l'âge de 27 ans. Correspondant du quotidien communiste L'Humanité[8] pour le Viêt Nam, Cambodge, Laos et Sud-Est asiatique de 1980 à 1987[9], Daniel Roussel est à partir de 1989 réalisateur de documentaires pour la télévision, auteur notamment de Prisonniers au Hanoi-Hilton et Portés disparus, sélectionné au FIPA à Cannes en 1992 et 1993[9].

Son père étant correspondant du journal L'Humanité au Viêt Nam au début des années 1980, Fabien Roussel passe à ses côtés deux années à l'âge de 14 ans[8],[2]. Revenu en France chez sa mère[2], il est ensuite élève au lycée de Champigny-sur-Marne où il devient le « meilleur ami »[10],[11] de son futur directeur de campagne en 2022[12], le jeune militant communiste Olivier Marchais, sans savoir qu'il est le fils de Georges Marchais[10],[13], député de Champigny-sur-Marne et secrétaire général du PCF, qui est aussi son voisin[14].

Vie de famille[modifier | modifier le code]

Fabien Roussel fait partie d'une famille recomposée comptant cinq enfants. Sa compagne, Dorothée, est fonctionnaire de catégorie C, attachée à la défense de la consommation des catégories modestes[15],[16].

Premières actions militantes[modifier | modifier le code]

Ses premiers meetings sont ceux de Georges Marchais en 1985[12], l'année de ses 16 ans, où il adhère au Mouvement des jeunes communistes de France (MJCF) à la suite d'un tractage contre l'apartheid en Afrique du Sud de cette organisation devant son lycée[12]. Il est lui-même un des responsables à Champigny-sur-Marne de la campagne pour le boycott du régime sud-africain[12], invitant des militants du Congrès national africain dans son lycée et participant aux grandes manifestations des printemps 1986 et 1987 à Paris[17],[18] au cours desquelles il est interpellé par la police pour s'être trop approché de bâtiments officiels[19],[20]. Fin 1986, il s'engage aussi contre le projet de réforme Devaquet des universités[2].

Débuts comme journaliste à L'Humanité puis à France 3[modifier | modifier le code]

Après des études secondaires qu'il termine à Champigny-sur-Marne, en région parisienne, il est embauché à L'Humanité comme stagiaire en 1989[21], coursier, distributeur de dépêches et journaliste iconographe[4]. Il est ensuite chargé de production et assistant de production chez Daniel Roussel Productions, la société de son père, de 1990 à 1992[21] et suit une formation de journaliste reporter d'images au CFPJ[22],[21],[23] puis part en Afrique et au Viêt Nam, où son père avait été journaliste de L'Humanité jusqu'en 1987, puis chez France Télévisions où il travaille comme pigiste[10],[23] entre 1995 et 1996, pour l'émission Au bout de la rue[23], diffusée sur France 3 Lorraine et France 3 Champagne-Ardenne[4],[8]. En 1997, après l'arrêt d'Au bout de la rue[23], il part au Viêt Nam pour faire un reportage et un autre aux îles Kerguelen, diffusé sur Thalassa[23].

Conseiller ministériel[modifier | modifier le code]

À l'âge de 28 ans, en 1997, il entre comme conseiller chargé de la communication au cabinet de Michelle Demessine, ex-sénatrice PCF du Nord, alors secrétaire d'État au Tourisme[24],[25]. Il travaille ensuite comme attaché parlementaire de députés communistes du département du Nord, Alain Bocquet[14] et Jean-Jacques Candelier[26].

Attaché parlementaire et candidat aux élections locales[modifier | modifier le code]

La carrière au PCF de Fabien Roussel s'est effectuée « longtemps dans l’ombre d'Alain Bocquet »[27], un proche et dauphin annoncé de Georges Marchais[28],[29],[30], qu'il avait rencontré en 1997 au cabinet de Michelle Demessine[31]. Cette dernière devient adjointe de la nouvelle maire de Lille Martine Aubry en mars 2001, puis quitte le gouvernement en octobre. Fabien Roussel déménage de Paris à Lille et devient l'attaché parlementaire d'Alain Bocquet[14], numéro un de la fédération PCF du Nord et président du groupe communiste à l’Assemblée nationale depuis 1993.

Candidat à l'élection cantonale de 2004 dans le canton de Lille-Sud-Ouest, Roussel termine en cinquième position avec 5,2 % des suffrages exprimés. Son affiche de campagne reprend un dessin réalisé par Charb, qui lui a donné son accord pour cette initiative : dénonçant les licenciements et la désindustrialisation, l'œuvre représente un poing jaillissant d'une usine accompagné de la légende « Je vote communiste et je t'emmerde »[32],[33]. En mars 2007, à l'occasion de l'élection présidentielle, il est invité par le quotidien 20 Minutes à défendre la campagne du PCF sur un blog lié au journal[34].

De 2009 à 2014, il est l'attaché parlementaire du député PCF de la seizième circonscription du Nord, Jean-Jacques Candelier[26] mais s'installe dans la vingtième circonscription du Nord, à Saint-Amand-les-Eaux[26], où il lance un « Appel du Valenciennois », consacré spécifiquement à l'emploi dans ce secteur[26], où domine l'industrie ferroviaire, qui obtient 3000 signatures[26] et l'invitation à l’Élysée de dix élus locaux, le 22 octobre 2013[26]. Dans la foulée, il devient conseiller municipal chargé de la culture et des festivités[35], élu aux municipales de 2014 à Saint-Amand-les-Eaux sur la liste conduite par le député-maire sortant Alain Bocquet, à qui il a succédé en 2010 à la tête de la fédération communiste du Nord[26] après en avoir été le « secrétaire à la vie du parti »[36].

De 2015 à 2017, il devient assistant parlementaire de la sénatrice PCF du Nord Michelle Demessine[37],[36]. Aux élections régionales de 2015 dans la nouvelle région Nord-Pas-de-Calais-Picardie (ensuite appelée Hauts-de-France), il conduit la liste soutenue par le PCF et Ensemble ![38]. Durant la campagne, il propose la création d'une banque publique pour financer les PME et les collectivités à un taux proche de zéro[39]. Il demande également une intervention humanitaire de l'armée dans la jungle de Calais[40] et déclare que la politique de Manuel Valls fait progresser électoralement le Front national[41]. Ce dernier obtient plus de 40% dans la région contre 5,3 % pour la liste Roussel, qui ne peut se maintenir au second tour et ne fusionne avec aucune autre[42].

Député du Nord[modifier | modifier le code]

Fabien Roussel et son suppléant à l’Assemblée nationale, Alain Bocquet, en 2019.

Candidat aux élections législatives de 2017 avec pour suppléant le député sortant Alain Bocquet, non-candidat à sa succession, Fabien Roussel est élu député dans la 20e circonscription du Nord avec 63,88 % des suffrages exprimés au second tour, face au candidat du Front national[43],[44], score presque aussi élevé que les 66 % et 69 % d'Alain Bocquet en 2012 et 2007.

Inscrit au groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR), il fait partie de la commission des Finances, de l'Économie générale et du Contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale[45].

Fin 2017 et début 2018, il porte avec son groupe une proposition de loi créant une liste française des paradis fiscaux ; rapporteur du texte, il dénonce à la tribune de l’Assemblée l'évasion fiscale et affirme qu’« en trois clics sur Internet » il lui a été proposé de constituer une entreprise offshore[46],[47].

Il s'oppose au projet de réformes des retraites présenté en 2020 par le gouvernement, aussi bien dans les mouvements sociaux qu'avec son groupe dans l'hémicycle, réclamant le retrait de la réforme ou a minima sa soumission à un référendum[48],[49]. Il justifie cette position en dénonçant un projet qui aboutirait à une baisse des pensions, à une augmentation de l'âge départ via la présence d'un âge pivot et in fine à la fin de la retraite par répartition pour « vendre notre système de retraite aux fonds de pension américains » tel BlackRock[50],[51].

Fabien Roussel verse chaque mois 2 000 euros de sa rémunération comme député à son parti. Il indique à ce sujet que « c’est une règle chez nous [au PCF] : quand on est élu, on ne gagne pas plus qu’avant. Comme ça, nous n’avons pas de volonté de nous accrocher à notre poste pour l’argent qu'il nous rapporte »[52].

En vue des élections législatives de 2022, il est réinvesti par le PCF dans la cadre de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale[53], dans une circonscription où il avait recueilli 12,31 % des voix au premier tour de la présidentielle, son meilleur score du pays, et où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu 17,4 %. Il a, dès le soir du premier tour, bénéficié du soutien de la Première ministre Élisabeth Borne dans le cadre d'un appel « au front républicain » le citant nommément mais contesté car renvoyant dos à dos « les extrêmes »[54] et voulant prendre les décisions de consigne « au cas par cas »[55]. Au second tour, il est réélu le , également face à un candidat du Rassemblement national, avec 54,50 % des voix contre 63,88 % en 2017[56].

Secrétaire national du PCF[modifier | modifier le code]

Fabien Roussel à la Fête de l'Humanité le 17 septembre 2023

En octobre 2018, les militants du PCF votent pour le texte d'orientation de la stratégie du parti : c'est le « Manifeste pour un Parti communiste du XXIe siècle », présenté par André Chassaigne et Fabien Roussel, qui arrive en tête avec 42 % des voix, devant le texte « Le communisme est la question du XXIe siècle » défendu par le secrétaire national Pierre Laurent (38 %). À l’issue du XXXVIIIe congrès du parti, qui se tient du au , Fabien Roussel est élu secrétaire national du PCF, succédant à Pierre Laurent[57],[58]. Il est le premier secrétaire national du PCF n'étant pas issu de la région parisienne depuis Waldeck Rochet[4].

Lors du congrès menant à sa désignation comme secrétaire national, il soutient publiquement le mouvement des Gilets jaunes, dont l'« acte II » vient d'avoir lieu, et fait voter une motion en ce sens[59],[60]. Il poursuit ce soutien dans les semaines suivantes ; interrogé sur les propos controversés tenus par certaines figures de la contestation, il déclare qu'il « faut prendre ce mouvement avec ses excès et ses contradictions, même si on ne partage pas tout »[61]. Il insiste également lors de ce congrès sur la « transition écologique » et affirme son engagement à donner « comme objectif aux communistes de devenir des “écolo-cocos” »[62].

En , Fabien Roussel assigne en justice Bernard Arnault pour non-publication des comptes de sa holding. Le PDG se soumet finalement à cette obligation deux mois plus tard, à la veille d'une audience entre les deux parties[63].

En 2021, il envisage d’être à nouveau tête de liste du PCF aux élections régionales dans les Hauts-de-France, mais doit s'incliner devant la candidature de Karima Delli[64] désignée en tête de liste d'EÉLV[65] puis en d'une liste d'union de la gauche pour ces élections, avec le Parti socialiste, le Parti communiste français et La France insoumise[66],[67]. Fabien Roussel n’est pas présent sur les listes d'union de la gauche[68] présentées pour la région et ses cinq départements.

En , lors du vote du texte d'orientation devant servir de base aux débats du parti pour le congrès d'avril, le texte soutenu par la direction en place obtient 81,92% des votes exprimés face au texte alternatif « Urgence de communisme » porté par des opposants divisés lors du congrès de 2018, qui obtient environ 18% des voix[69]. Le 10 avril, Fabien Roussel est réélu avec 80,4 % des voix à la tête du Parti communiste français (PCF) à l'issue du congrès à Marseille. Dans son discours tenu après sa désignation, il a appelé à la construction d'un « nouveau Front populaire » à gauche[70].

Élection présidentielle de 2022[modifier | modifier le code]

Fabien Roussel après avoir annoncé le lancement de sa campagne pour l'élection présidentielle de 2022.
Siège du Parti communiste français aux couleurs de la campagne présidentielle de Roussel.

Dès , Fabien Roussel confie au journal Le Monde son souhait d'une candidature autonome du PCF[71], alors que plusieurs députés, comme Stéphane Peu et Elsa Faucillon, ou l'ancienne ministre Marie-George Buffet penchent pour un soutien dès le premier tour à Jean-Luc Mélenchon[71].

Le , il annonce officiellement sa candidature à l'investiture du PCF pour l'élection présidentielle de 2022[72]. En , lors d'une consultation interne, les militants du parti se prononcent pour une candidature autonome à l’élection présidentielle et désignent Fabien Roussel comme candidat[73].

Sa campagne présidentielle suscite toutefois des divisions au sein de son parti : selon Libération, « il incarne aux yeux de certains une forme de rupture idéologique avec le communisme historique, évoluant sur l'immigration ou la sécurité »[74].

Sa candidature reçoit le soutien de quatre formations politiques de gauche : les Radicaux de gauche (scission du PRG), les chevènementistes du Mouvement républicain et citoyen et leurs alliés de la Gauche républicaine et socialiste, ainsi que la Nouvelle gauche socialiste (parti de Liêm Hoang-Ngoc)[75].

Lors du premier tour, il obtient 2,28 % des suffrages exprimés[76], soit le deuxième score le plus faible de l'histoire de son parti après les 1,93% de Marie-George Buffet en 2007, et cent mille voix de plus qu'elle. Il réalise néanmoins une meilleure performance que la socialiste Anne Hidalgo, une situation qui n'avait pas été vue pour un communiste depuis la candidature de Jacques Duclos en 1969. Il appelle à faire barrage à l'extrême-droite au second tour, sans nommer le président sortant Emmanuel Macron, et appelle à une discussion avec les partis de gauche pour les élections législatives[77].

Mouvement social de 2023[modifier | modifier le code]

Au cours des trois mois de grèves, manifestations et blocages routiers qui opposent l'intersyndicale nationale au gouvernement lors du mouvement social contre le projet de réforme des retraites en France de 2023, Fabien Roussel accuse Emmanuel Macron de « créer un climat de guerre civile » et « de tout faire pour susciter tant de colère qu'elle déborde […] et retourner l’opinion contre les manifestations »[78].

Prises de position[modifier | modifier le code]

Questions socio-économiques[modifier | modifier le code]

Fabien Roussel se réclame de l'héritage du programme du Conseil national de la Résistance. Interrogé sur les critiques que suscitent l'abandon de la rupture avec le capitalisme par son parti, il soutient que « la rupture doit être démocratique » et appelle à « redonner le pouvoir aux salariés et aux élus locaux »[79].

Pour augmenter les salaires, pensions, minimas sociaux et instaurer un revenu étudiant, il réclame un retour et un triplement de l’impôt sur la fortune[80], une plus grande progressivité de l'impôt et la mise sous conditions des aides publiques aux entreprises[81],[82]. Il se prononce en faveur d'une réduction de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans[83] et d'un rehaussement du SMIC à 1 500 euros net[84], dénonce la désindustrialisation[85], et défend un mix d'énergie nucléaire et d'énergies renouvelables, qu’il voit comme indispensable pour lutter contre le réchauffement climatique, se débarrasser des énergies fossiles, et fournir de l'électricité d’une façon pérenne[86].

Il se prononce en faveur de renationalisations dans certains secteurs, mentionnant les autoroutes, l'énergie (EDF et Engie) ou une compagnie d'assurances comme Axa[87],[88],[89].

Par ailleurs, il s’oppose à la proposition de La France insoumise de proposer une solution de type « État employeur en dernier ressort » aux chômeurs de longue durée[90], qu'il considère comme une philosophie relevant de « l’époque soviétique », et à laquelle il préfère la vision d'une « sécurité sociale professionnelle »[90] et la Garantie d'un emploi ou d'une formation rémunérée[91]. En septembre 2022, il fait polémique en déclarant que la gauche devait être une « gauche du travail » et non « des allocations et des minima sociaux », suscitant notamment une réaction de Sandrine Rousseau (EELV) qui défend le « droit à la paresse ». Un sondage IFOP indique que ses propos sont soutenus par une large majorité des Français, y compris chez les sympathisants de gauche[92],[93].

Démocratie et institutions[modifier | modifier le code]

Affirmant que « notre démocratie ne fonctionne plus », Fabien Roussel est favorable à une Sixième République. Il se prononce notamment pour la mise en place d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC) qui pourrait porter sur tout sujet, appelant à ce que « l’on consulte les Français à chaque fois qu’ils le demandent »[94].

Sécurité publique[modifier | modifier le code]

À la tête du PCF, Fabien Roussel place la sécurité publique au rang de ses priorités, estimant qu'il s’agit d’un « droit fondamental » et il ne faut pas « laisser l'idée que la gauche serait laxiste sur ces questions là »[95],[96]. Pendant la campagne présidentielle de 2022, il fait des propositions qui le distinguent de la plupart des autres dirigeants de gauche et qui divisent le PCF[97],[98]. Il participe au rassemblement des syndicats policiers du 19 mai 2021 en expliquant qu'il ne faut pas laisser la thématique de la sécurité à l'extrême droite, ce qui conduit notamment la députée communiste Elsa Faucillon à dénoncer « une lourde erreur politique »[99].

Dénonçant une insécurité « qui gangrène l’existence de tant de villes et quartiers populaires », il prône l’instauration d’« une police nationale de proximité », le recrutement de 30 000 fonctionnaires de police, une peine de trente ans d’emprisonnement pour l'assassinat de « tout détenteur d'une autorité », ainsi que des peines de prison fermes pour les auteurs de fraudes fiscales importantes[100].

Sujets de société[modifier | modifier le code]

Fabien Roussel est contre les réunions « non-mixtes » organisées par l'UNEF, déclarant : « je pense que les réunions segmentées selon la couleur de sa peau, sa religion ou son sexe, ça divise le combat »[101],[102].

En , il organise au siège du PCF un hommage aux collaborateurs de Charlie Hebdo tués lors de l’attentat de 2015. Fabien Roussel insiste alors sur l’importance du « droit au blasphème » et affirme qu'il « est temps défendre plus que jamais ces valeurs universalistes qui sont les nôtres et qui nous sont très chères »[103]. La députée PCF Elsa Faucillon critique le choix d'inviter Caroline Fourest et Xavier Gorce, proches du Printemps républicain, ce qui lui vaut des accusations de « sectarisme » de la part de l'entourage de Roussel[104].

Concernant les sujets liés aux personnes LGBT+, il prône dans son programme la fin des mutilations des personnes intersexes et la reconnaissance de leur identité spécifique dès leur naissance[105]. Il souhaite également un remboursement intégral du parcours de transition des personnes transgenres[105].

Souveraineté et questions internationales[modifier | modifier le code]

La présence dans les discours de Fabien Roussel de la thématique de la souveraineté nationale et d'un certain « patriotisme républicain » est relevée par Marianne, qui s'interroge sur un retour du « PC époque Marchais », faisant référence à la volonté affichée par Georges Marchais de construire un « socialisme aux couleurs de la France ». Roussel critique les traités européens sans pour autant proposer le retrait de la France de l'Union européenne[95].

Considérant que « les États-Unis n'ont pas d'alliés et que leur objectif n'est que de servir leurs propres intérêts stratégiques à eux », il souhaite initialement que la France quitte le commandement intégré de l'OTAN. Il propose également dans un premier temps de sortir à terme de l'organisation et estime que cette voie serait un moyen de « montrer que la France a besoin de retrouver sa voix et son indépendance en matière de défense et de politique étrangère »[106]. Toutefois, à la différence de Nathalie Arthaud, Jean-Luc Mélenchon et Philippe Poutou, il change d'avis sur l'OTAN à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et ne propose plus la sortie de la France[107].

Pour le centième anniversaire du Parti communiste chinois, en 2021, il accorde un entretien à l'agence de presse officielle Xinhua, dans lequel il se positionne en faveur du régime de Xi Jinping et qualifie notamment Zhou Enlai et Deng Xiaoping de « grands dirigeants ». Marianne relève cependant que ce communiqué, conçu par l'agence chinoise, présente des citations coupées et des phrases qui pourraient avoir été sélectionnées tandis que Challenges s'interroge sur une possible « naïveté » du PCF qui a laissé la rédaction du verbatim à l'agence de propagande après une prise de parole de Fabien Roussel dont son entourage assure qu'elle a été plus nuancée[108],[109]. Amené à revenir sur cet épisode, Fabien Roussel affirme que le compte rendu était biaisé et omettait notamment des passages où il a fait part de sa volonté de combattre les délocalisations et les privatisations comme celles d'aéroports ayant profité à des acheteurs chinois[110].

En avril 2023, devant 700 cadres du PCF réunis à Marseille après sa réélection, il dénonce ceux qui « ont signé des traités de libre-échange à tour de bras, ils ont transformé nos frontières en passoires et ouvert la France aux quatre vents, aux marchands et à la finance ». L’expression des « frontières passoires » choque plusieurs élus de gauche, tels Sandrine Rousseau, Mélanie Vogel ou Damien Carême, qui y voient des propos hostiles à l'immigration. Précisant que la France doit être « plus ferme » sur l’arrivée de travailleurs migrants, Fabien Roussel affirme vouloir que la France retrouve sa « souveraineté politique et économique. », précisant après qu'« il n'y a pas de frontière pour l'argent, il n'y a pas de frontières pour les marchandises qui viennent de l'étranger et qui concurrencent les travailleurs français, mais il y a des frontières pour les êtres humains qui meurent dans la Méditerranée » et « Je ne fais pas de lien entre immigration et chômage, [...] c'est honteux de dire cela. »[111],[112].

Pandémie de Covid-19[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la pandémie de Covid-19 en France, Fabien Roussel appelle à la gratuité des masques de protection via leur prise en charge par la branche maladie de la sécurité sociale, déposant une proposition de loi en ce sens[113],[114].

Affirmant avoir confiance dans « la médecine, les chercheurs, le progrès », il appelle à la généralisation de la vaccination « au nom de l'intérêt général »[115],[116],[110],[117]. Il s'oppose en revanche au passe sanitaire, qu'il juge « inapplicable », comme risquant de « fracturer un peu plus la France » et dont il condamne les dispositions vis-à-vis du monde du travail[118],[117].

Il souhaite lever les brevets sur les vaccins afin d'en faire des biens publics et de permettre leur production massive dans tous les pays[119],[117],[120]. Il appelle par ailleurs à réquisitionner les outils de production nécessaires à l'approvisionnement médical de la France, ainsi qu'à réinvestir dans une recherche publique qu'il estime sous financée[121],[122].

Dans le cadre de la campagne présidentielle, il a annoncé la distribution de masques FFP2 et l'obligation de présenter une preuve de vaccination ou un test négatif pour les personnes présentes aux meetings du PCF[123].

Écologie et énergie[modifier | modifier le code]

Fabien Roussel est opposé à la sortie de l'énergie nucléaire et se déclare favorable à un mix énergétique qui combinerait un maintien du nucléaire et le développement d'énergies renouvelables[124]. Le Point remarque que la défense de l'industrie nucléaire est une position historique du PCF mais que la justification apportée par Fabien Roussel s'en différencie en ce qu'il s'appuie aussi sur des arguments écologiques, estimant que cette énergie serait indispensable pour se passer des énergies fossiles et lutter contre le réchauffement climatique[125]. Fabien Roussel affirme également voir « un lien évident entre nucléaire et reconquête industrielle »[125]. Dans le contexte de l'élection présidentielle de 2022, où le sujet occupe une place centrale, cette position l'oppose à Jean Luc Mélenchon comme à Yannick Jadot, favorables à la sortie du nucléaire[126].

Outre-Mer[modifier | modifier le code]

Fabien Roussel se dit favorable à une réforme concertée du statut des territoires d'Outre-Mer, qui irait dans le sens d'une plus grande autonomie de ceux-ci[127]. Il souhaite également instaurer un apprentissage obligatoire des langues régionales spécifiques aux territoires ultramarins dès l'école primaire, en plus de celui du français[127].

Il déplore que le référendum de 2021 sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie n'ait pas été reporté, et se dit prêt à y organiser un nouveau référendum s'il est élu président de la République[128]. Il considère toutefois que le sujet de l'autonomie voire de l'indépendance du territoire est secondaire par rapport aux questions sociales et de pouvoir d'achat :« (...) Quand il y a le feu sur une île et que la question c’est celle de la vie chère et de remplir le frigo, parler d’autonomie, ça ne le remplit pas, ce n’était pas le moment d’en parler »[128]. Malgré cette réserve, le candidat a également déclaré son souhait sous son éventuel mandat présidentiel que l'État garantisse « (…) la poursuite, sans ingérence, d’un véritable processus d’autodétermination » pour la Nouvelle-Calédonie[127].

En visite à La Réunion, il propose pour l'ensemble des territoires d'Outre-Mer une hausse des salaires dans le secteur privé de telle sorte qu'ils soient alignés sur ceux du secteur public, déjà 40 % supérieurs par rapport à la France métropolitaine[129].

En 2021, il demande au gouvernement un plan d'urgence pour les territoires d'Outre-mer, qu'il considère plus durement touchés par la pandémie de Covid 19, tant sur le plan social que sanitaire[130].

Peines d'inéligibilité en cas de condamnation pour racisme ou antisémitisme[modifier | modifier le code]

Fin , devant les menaces publiques proférées par Éric Zemmour devant des journalistes et les violences de ses militants lors de ses meetings, Fabien Roussel, déclare : « Il existe dans la loi un arsenal qui permet aux juges de rendre inéligible un responsable politique qui a eu des propos racistes ou antisémites. Je vais déposer à l’Assemblée nationale une résolution pour inviter le gouvernement à envoyer une instruction aux magistrats pour véritablement mettre en œuvre cette disposition »[131] Cette résolution vise à compléter l'article 131-26-2 du Code pénal, qui prévoit le prononcé automatique (sauf décision contraire du juge) d’une peine complémentaire d’inéligibilité pour tous les crimes ainsi que pour une série de délits (corruption, prise illégale d’intérêt, violences graves, agressions sexuelles, harcèlement, discrimination, escroquerie, abus de confiance, terrorisme, faux, usage de faux, délit d’initié, fraude fiscale, abus de biens sociaux), mais pas l'incitation à la haine raciale[132],[133]. La proposition de résolution est déposée le 9 novembre, mais rejetée par vote le 2 décembre, par 32 voix contre (dont 22 du groupe La République en Marche et 7 du groupe Les Républicains), 22 voix pour (dont 12 de la gauche démocrate et républicaine et 5 de La France insoumise) et 1 abstention (du groupe Libertés et territoires)[134].

NUPES[modifier | modifier le code]

En , à l'occasion du 39e congrès du Parti communiste français, Fabien Roussel indique que « la Nupes est dépassée ». Il appelle à une nouvelle union « bien au-delà » de l'alliance de gauche[135].

Conflits sociaux[modifier | modifier le code]

En mars 2023, la société nordiste de VPC Vertbaudet, qui a subi deux rachats successifs par la technique controversée du LBO en 2013 et en 2021, est mise en cause par Fabien Roussel et par la direction de la CGT au cours d'une grève dure et longue, avec une manifestation devant le siège de son actionnaire Equistone et un appel au boycott des produits de la marque[réf. nécessaire].

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

Soupçons d'emploi fictif[modifier | modifier le code]

Le Parquet national financier indique à la presse le 11 mars 2022[136] avoir ouvert une enquête préliminaire sur des soupçons d’emploi fictif. Mediapart avait affirmé trois semaines avant que Fabien Roussel a bénéficié, entre 2009 et 2014, d'un emploi fictif comme attaché parlementaire de Jean-Jacques Candelier, député PCF de la seizième circonscription du Nord, pour un salaire mensuel de 3 000 euros[26], sur la base d'un enregistrement du député[36], de témoignages recoupant une capture d’écran d'avril 2010[36] et un mail d'octobre 2010[36] montrant Fabien Roussel absent de l'organigramme de son équipe parlementaire, composée de trois autres membres[36]. Il nie cependant avoir bénéficié d'un emploi fictif[137] affirmant avoir travaillé avec Jean-Jacques Candelier « pour suivre des conflits dans le Douaisis », pour entre 2 460 euros nets en 2009 et 2 700 euros à la fin, et ajoute que Mediapart a recueilli ses informations auprès de personnes « en guerre » contre lui[138].

Pour se défendre, il met en ligne sur son site de campagne des documents et des témoignages[139], qui, selon Mediapart, n'apportent pas la preuve de son travail d'assistant parlementaire tandis que des responsables syndicaux des usines menacées de fermetures qu'il évoque affirment à France Info ne « pas du tout l'avoir vu »[140]. Mediapart ayant publié un enregistrement de Jean-Jacques Candelier déclarant en 2018 « ce n'était pas trop net »[141], le député précise dans L'Humanité en qu'il n'évoquait pas là un emploi fictif :

« J'ai dit qu'il était devenu délicat d'embaucher des responsables politiques en tant que collaborateurs, car cela peut ensuite nourrir des doutes. La preuve… Mais Fabien était bien mon assistant[142]. »

À la suite de l'ouverture de l'enquête, Fabien Roussel se défend en accusant Edwy Plenel, directeur de la publication de Mediapart, d'avoir publié les accusations pour favoriser la candidature de Jean-Luc Mélenchon[143].

Synthèse des résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élection présidentielle[modifier | modifier le code]

Année Parti 1er tour Issue
Voix % Rang
2022[144] PCF 802 422 2,28 8e Éliminé

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour
Voix % Rang Voix % Issue
2017[145] PCF 20e du Nord 7 712 23,61 1er 18 633 63,88 Élu
2022[146] PCF (NUPES) 10 819 34,15 1er 16 439 54,50 Élu

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.

Année Parti Région 1er tour Sièges obtenus
Voix % Rang
2015[147] PCF (E!) Nord-Pas-de-Calais-Picardie 119 081 5,32 4e
0  /  170

Élections cantonales[modifier | modifier le code]

Année Parti Canton 1er tour Issue
Voix % Rang
2004[148] PCF Lille Sud-Ouest 577 5,18 5e Éliminé

Publications[modifier | modifier le code]

  • Ma France : heureuse, solidaire et digne, éditions du Cherche Midi, , 240 p. (ISBN 978-2749169170)
  • Les Jours heureux sont devant nous : de la présidentielle à la reconstruction de la gauche, éditions du Cherche Midi, coll. « Documents », , 160 p. (ISBN 978-2749175775)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cathy Lafon, « Présidentielle 2022. Qui est Fabien Roussel ? Du journalisme au Parti communiste », sur sudouest.fr, 11 mars 2022, mis à jour le 14 mars 2022 (consulté le ).
  2. a b c et d Aurélien Soucheyre, « Fabien Roussel, un moral d'acier forgé dans le bassin minier », sur humanite.fr, (consulté le ).
  3. « Fabien Roussel : le nouveau visage du Parti communiste », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  4. a b c et d Lilian Alemagna, « Fabien Roussel, fossettes et marteau », sur liberation.fr, (consulté le ).
  5. Antoine Marette, « Fabien Roussel : de la carte de presse à la carte du PCF », sur franceculture.fr, (consulté le ).
  6. Sandrine Tran, « Qui est Fabien Roussel, candidat communiste à la présidentielle ? », Ouest France,‎ (lire en ligne).
  7. « Congrès du PC. Chez les Roussel, communiste de père en fils » par Hervé Favre, le 23 novembre 2018 dans La Voix du Nord.
  8. a b et c Hervé Favre, « Congrès du PCF : Fabien Roussel, un puncheur pour ranimer le PC dans les médias et les urnes », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  9. a et b Biographie sur Figra.
  10. a b et c « Article dans Ouest-France » par Yves-Marie Robin le .
  11. Fabien Roussel, Ma France : heureuse, solidaire et digne, éditions du Cherche Midi, , 240 p. (ISBN 978-2749169170) ; présentation sur google.fr.
  12. a b c et d Etienne Baldit, « Fabien Roussel (PCF) : "Aux meetings de Georges Marchais, on faisait pas les cons !" », sur Libération (consulté le ).
  13. « Présidentielle : Les communistes ne veulent plus passer leur tour » dans Paris Match le .
  14. a b et c « Le Tout-Politique 2022 » par Jean-Louis Beaucarnot, éditeur : L'Archipel en 2022.
  15. Sophie de Ravinel, « Fabien Roussel, la cuisine idéale pour un été en camping 2 étoiles », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  16. Corrine Laurent, « Fabien Roussel veut un PCF "plus combatif" », sur la-croix.com, (consulté le ).
  17. Voir sur cinearchives.org.
  18. « Manifestation des jeunes communistes contre l'apartheid », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  19. Remy Dodet, « Qui est le nouveau patron des communistes ? 10 choses à savoir sur Fabien Roussel », sur L'Obs, (consulté le ).
  20. « Fabien Roussel veut un PCF "plus combatif" », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  21. a b et c L'Exécutif en France. Tome 1. Les cabinets ministériels. Édition Compagnie européenne d'Editions et Publications périodiques en 2001.
  22. « Extrait de la fiche de M. Fabien Roussel », sur lesbiographies.com (consulté le ).
  23. a b c d et e « Article du sur France TV », par Martin Fort.
  24. Bernard Défontaine, « C’est fait, Fabien Roussel, l’héritier, dans le siège d’Alain Bocquet », sur lavoixdunord.fr (consulté le ).
  25. Cécile Bidault, « Le Nordiste Fabien Roussel prend la tête du Parti communiste : "Il faut entendre la colère qui monte" », sur francebleu.fr, .
  26. a b c d e f g et h Pascale Pascariello et Antton Rouget, « À l’Assemblée, un assistant parlementaire fantôme nommé Fabien Roussel », Mediapart,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Qui est Fabien Roussel, député du Nord et (normalement) prochain secrétaire national du PCF ? » par Gilles Durand dans Vingt Minutes le .
  28. « Article par Pascal Virot » le 25 juin 2002 dans Libération.
  29. « Alain Bocquet donne un gage aux "durs" du PCF », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  30. Patrick Roger, « Le double jeu d'Alain Bocquet », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  31. « Fabien Roussel, retour à la ligne », (consulté en ).
  32. « A Lille, «Je vote communiste et je t'emmerde» », sur liberation.fr (consulté le ).
  33. « Fabien Roussel, PCF-Front de Gauche : "Il faut subvertir les institutions" », sur dailynord.fr, (consulté le ).
  34. Macha Séry, « Les sites Internet des journaux ouvrent leurs blogs aux intellectuels », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  35. « Conseil municipal de Saint-Amand-les-Eaux », sur saint-amand-les-eaux.fr (consulté le ).
  36. a b c d e et f Pascale Pascariello et Antton Rouget, « Affaire Roussel : la justice ouvre une enquête » Accès payant, sur Mediapart, (consulté le )
  37. « Emploi fictif : Fabien Roussel répond aux accusations de Mediapart », interview dans Le Progrès.
  38. « Elections régionales : Fabien Roussel officiellement tête de liste du parti communiste », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  39. « Élections régionales : Nous allons créer une banque publique régionale, annonce Fabien Roussel », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  40. « Migrants : Fabien Roussel souhaite la venue de l’armée à Calais « pour une mission humanitaire » », sur publicsenat.fr, (consulté le ).
  41. « Fusion PS-LR en NPDC-Picardie: pour Roussel (PCF), Valls est "l'arroseur arrosé" », sur lexpress.fr, (consulté le ).
  42. « Résultats des élections régionales de 2015 – Nord-Pas-de-Calais-Picardie », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  43. « Élections législatives 2017 – 20e circonscription du Nord », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  44. Jeanne Blanquart, « Législatives/ 2d tour. Nord : les communistes Fabien Roussel et Alain Bruneel sont élus députés », sur regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  45. « Fabien Roussel », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  46. Quentin Laurent, « Leurs premiers pas à l’Assemblée : Fabien Roussel, le facétieux communiste », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  47. Fabien Roussel, « Rapport fait au nom de la commission des Finances, de l’Économie générale et du Contrôle budgétaire sur la proposition de loi créant une liste française des paradis fiscaux (no 585) » [PDF], sur assemblee-nationale.fr, (consulté le ).
  48. Rachid Laïreche, « PCF : il faut «un contre-projet commun» pour les retraites », sur liberation.fr, (consulté le ).
  49. Laure Equy, « Réforme des retraites : un échauffement tendu à l'Assemblée », sur liberation.fr, (consulté le ).
  50. « LREM, "ça veut dire La retraite en moins", ironise Roussel », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  51. « Légion d'honneur pour le patron de BlackRock France : "C'est une provocation" », sur europe1.fr, (consulté le ).
  52. « Fabien Roussel dans Président 2022 : "Je reverse 2000 euros par mois de mes émoluments à mon parti, chez mes enfants, ça a fait débat, ils ne comprenaient pas" », sur fr.news.yahoo.com,
  53. « Elections législatives : le PCF a investi ses 50 candidats au sein de la Nupes, dont Fabien Roussel », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  54. « « Ensemble ! » est la « seule force en mesure d’obtenir la majorité » à l’Assemblée, selon Élisabeth Borne », sur Public Senat, (consulté le )
  55. « La Macronie embarrassée sur les consignes de vote en cas de second tour NUPES-RN », sur Public Senat, (consulté le )
  56. « Fabien Roussel réélu dans la 20e circonscription du Nord », sur ledauphine.com, (consulté le ).
  57. Abel Mestre, « Au PCF, le risque du statu quo », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  58. « Fabien Roussel succède à Pierre Laurent à la tête du Parti communiste », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  59. « « Gilets jaunes » : mobilisation en baisse dans toute la France », sur lemonde.fr (consulté le ).
  60. « Fabien Roussel élu secrétaire national du Parti communiste français », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  61. « Fabien Roussel : "Les Français ne sont pas contre l'impôt" », sur parismatch.com (consulté le ).
  62. « Fabien Roussel dans « Le Monde », des piques et des claques », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  63. « Bernard Arnault, assigné en justice par le PCF, publie les comptes de sa holding », sur challenges.fr, (consulté le ).
  64. Neïla Latrous, « Présidentielle 2022 : le plan de Fabien Roussel pour doubler Jean-Luc Mélenchon », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  65. « Karima Delli sera la cheffe de file des écologistes pour les régionales dans les Hauts-de-France », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  66. Laurence Peuron, « L'union de la gauche est bouclée dans les Hauts-de-France : Karima Delli sera la tête de liste », sur franceinter.fr, (consulté le ).
  67. « La gauche se rassemble pour les Régionales dans les Hauts-de-France », sur francebleu.fr, (consulté le ).
  68. « Élections régionales de 2021 : liste LUGE conduite par Karima Delli », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  69. « Au PCF, la ligne de Fabien Roussel plébiscitée par les adhérents communistes », sur Le Télégramme, (consulté le ).
  70. Victoria Koussa, « "Nous appelons à aller plus loin" : reconduit à la tête du PCF, Fabien Roussel valide sa stratégie de dépassement de la Nupes », sur francetvinfo.fr, .
  71. a et b Abel Mestre, « Au Parti communiste, des divergences autour de la stratégie présidentielle », Le Monde,‎ .
  72. « Présidentielle de 2022 : Fabien Roussel candidat à l’investiture du Parti communiste français », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  73. « Présidentielle 2022 : Fabien Roussel, candidat pour le Parti communiste », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  74. Sylvain Chazot, « Les SMS de Sonia Mabrouk à Fabien Roussel gênent au PCF », sur liberation.fr, (consulté le ).
  75. « Présidentielle : Fabien Roussel enregistre le ralliement de plusieurs petites formations de gauche », sur France Info, (consulté le ).
  76. « Election présidentielle 2022 », sur www.resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  77. « Présidentielle: Fabien Roussel se défend d'avoir plombé Mélenchon et veut "discuter" législatives », sur BFMTV (consulté le )
  78. Article dans Ouest-France par Emile BENECH le 25/03/2023 [1]
  79. « Présidentielle : Fabien Roussel (PCF) candidat, au « défi des jours heureux » », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  80. « Présidentielle: Smic à 1500 euros, rétablissement de l'ISF… Roussel égraine ses propositions économiques », sur BFM Business (consulté le ).
  81. « Fabien Roussel: «Il faut augmenter le Smic de 200 euros» », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  82. « Fabien Roussel : « On peut augmenter Smic et salaires » », sur humanite.fr, (consulté le ).
  83. « Retraites. Fabien Roussel propose une réforme « juste » », sur humanite.fr, (consulté le ).
  84. « Présidentielle: Smic à 1500 euros, rétablissement de l'ISF… Roussel égraine ses propositions économiques », sur BFM BUSINESS (consulté le ).
  85. « Fabien Roussel : « Nous mènerons le combat de la réindustrialisation avec vous » », sur humanite.fr, (consulté le ).
  86. Michel Revol, « Fabien Roussel : « Je suis favorable au maintien du nucléaire en France » », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  87. « Nationaliser les autoroutes, d'accord, mais ça coûterait combien ? », sur www.franceinter.fr, (consulté le ).
  88. « Présidentielle: Fabien Roussel pour «l'existence» face à «la finance» », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  89. « Présidentielle : qui veut nationaliser Axa ? », sur argusdelassurance.com, (consulté le ).
  90. a et b Hadrien Mathoux et Soazig Quéméner, « Fabien Roussel : "Le problème de la gauche, ce n’est pas sa division mais sa faiblesse" », sur marianne.net, (consulté le ) : « Par exemple, les Insoumis viennent de déposer une proposition de loi sur la garantie de l’emploi, ils estiment que chacun doit avoir un travail et que si quelqu’un n’en trouve pas, l’État doit être employeur en dernier ressort. Nous ne partageons pas du tout cette philosophie-là, ça, c’est l’époque soviétique, le kolkhoz. Nous voulons un système de sécurité sociale professionnelle, qui sécurise les emplois dans le privé et dans le public, et cela va de pair avec la création d’emplois, avec des règles et des droits aux salariés. Il ne s’agit pas d’étatiser l’économie, même s’il faudra nationaliser des secteurs stratégiques, essentiels à la souveraineté de la France. ».
  91. « 6 - Une loi sur la sécurité d’emploi ou de formation sera proposée au Parlement » (Programme électoral de Fabien Roussel pour l'élection présidentielle de 2022) (consulté le ).
  92. « Les Français et le travail : quand le désenchantement prend de l’ampleur », sur lesmakers.fr (consulté le ).
  93. Béatrice Parrino, « Sympathisants de gauche ou de droite : qui aime le plus travailler ? », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  94. « Fabien Roussel (PCF) est pour des RIC «sur tous les sujets», y compris la peine de mort », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  95. a et b Hadrien Mathoux, « Fabien Roussel : le retour du PC époque Marchais ? », sur marianne.net, (consulté le ).
  96. Clarisse Martin, « Sécurité: pour Roussel, "il ne faut pas laisser l'idée que la gauche peut être laxiste sur cette question" », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  97. Pierre Jacquemain, « PCF : cap sur le sécuritaire », sur regards.fr, (consulté le ).
  98. Sophie de Ravinel, « Fabien Roussel s’empare du thème de la sécurité », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  99. Pauline Graulle, « La police charge la justice, le PS et le PCF au garde-à-vous », sur mediapart.fr, (consulté le ).
  100. « Fraude fiscale: Roussel (PCF) veut la "prison ferme" pour les coupables », sur france24.com, (consulté le ).
  101. Rémi Clément, « Présidentielle 2022 : pourquoi la candidature du communiste Fabien Roussel agace les mélenchonistes », sur challenges.fr, (consulté le ).
  102. Michel Revol, « Fabien Roussel : "Je suis favorable au maintien du nucléaire en France" », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  103. Diego Chauvet, « PCF : Un hommage à Charlie sous le signe de l’universalisme », sur humanite.fr, (consulté le ).
  104. Sylvain Chazot, « Friture chez les communistes sur fond d’hommage à «Charlie Hebdo» », sur Libération (consulté le ).
  105. a et b « Droits LGBTI+ : zoom sur les programmes des candidat·es à l’élection présidentielle », sur Komitid.
  106. « Crise des sous-marins : "Il faut marquer le coup et quitter le commandement intégré" de l'Otan, estime Fabien Roussel », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  107. Pauline Graulle, « Au Cirque d’hiver, Roussel célèbre sa dynamique « coco et cocorico » », sur Mediapart (consulté le ).
  108. Vincent Geny, « Quand Fabien Roussel sert la soupe du Parti Communiste Chinois », sur marianne.net, (consulté le ).
  109. Rémi Clément, « L’étrange communiqué pro-chinois de Fabien Roussel », sur challenges.fr, (consulté le ).
  110. a et b Grégoire Pinson, « Présidentielle 2022: Roussel tente le dégel communiste », sur challenges.fr, (consulté le ).
  111. Jade Toussay, « Immigration : Roussel n’arrange pas les choses avec la NUPES », sur huffingtonpost.f,
  112. BFM TV, « "Je ne fais pas de lien entre immigration et chômage" »,
  113. « «Les masques doivent être remboursés par la Sécurité sociale», estime Fabien Roussel », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  114. « Proposition de résolution nº 2983 visant à rendre l’accès aux masques gratuit », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  115. « « Se faire vacciner est un geste politique » », sur lamarseillaise.fr, (consulté le ).
  116. « "Moi je suis pro-vaccin", annonce Fabien Roussel, pour qui il est important de "défendre le vaccin et la vaccination" » (consulté le ).
  117. a b et c Marie-Pierre Bourgeois, « Fabien Roussel appelle à la vaccination généralisée mais s'oppose toujours au pass sanitaire », sur bfmtv.com, (consulté le ).
  118. « Covid-19 : le passe sanitaire divise les gauches, partagées entre opposition et demandes d’aménagement », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  119. « Vaccin anti-Covid: mobilisation devant le siège de Pfizer pour la levée des brevets », sur humanite.fr, (consulté le ).
  120. « Des vaccins anti-Covid sans brevet, la solution pour vacciner la planète ? », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  121. « Fabien Roussel : « L’État doit réquisitionner les entreprises ! » », sur publicsenat.fr, (consulté le ).
  122. Laureen Piddiu, « « Chaque pays doit pouvoir produire ses doses » », sur lamarseillaise.fr (consulté le ).
  123. « Présidentielle 2022 : des masques FFP2 seront distribués lors des meetings LFI et PCF », sur francetvinfo.fr (consulté le ).
  124. Yann Verdo, « Sécurité, nucléaire : le candidat du PCF Fabien Roussel affiche son originalité à gauche », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  125. a et b Michel Revol, « Fabien Roussel : « Je suis favorable au maintien du nucléaire en France » », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  126. Luc Chagnon, « Election présidentielle 2022 : pourquoi le nucléaire est-il devenu un thème central de la campagne ? », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  127. a b et c Eline Ulysse, « Présidentielle 2022. Fabien Roussel et les Outre-mer : le programme du candidat communiste », sur outremer360.com, (consulté le ).
  128. a et b « Présidentielle 2022 - Fabien Roussel : "à chacun des territoires d’Outre-mer de pouvoir organiser son propre commerce avec les pays qui l’entourent" », sur La Première, .
  129. Jade Toussay, « Présidentielle 2022: En Outre-Mer, chaque candidat vient défendre ses obsessions », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  130. Agence France-Presse, « Fabien Roussel demande un plan d'urgence pour les Outre-mer », sur France 24, (consulté le ).
  131. Emma Donada, « La majorité présidentielle a-t-elle rejeté la résolution sur l’inéligibilité des personnes condamnées pour racisme ? », Libération, (consulté le )
  132. « Article 131-26-2 - Code pénal - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  133. Emma Donada, « Peut-on être candidat à la présidentielle quand on a été condamné ? », Libération, (consulté le )
  134. « Analyse du scrutin n° 4223 - Deuxième séance du 02/12/2021 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  135. Julie Carriat, « Au congrès du PCF, la réponse de Fabien Roussel à La France insoumise : « Mêlez-vous de vos affaires » », Le Monde, (consulté le )
  136. « Fabien Roussel visé par une enquête pour emploi fictif sur son activité en tant qu’assistant parlementaire », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  137. « Fabien Roussel dément avoir occupé un emploi "fantôme" d’assistant parlementaire, après les révélations de Mediapart », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  138. Gauthier Delomez, « Soupçons d'emploi fictif : Fabien Roussel répond aux accusations de Mediapart », sur Europe 1, (consulté le )
  139. Aurélien Soucheyre, « Fabien Roussel se défend d’être un « assistant fantôme » » Accès payant, L'Humanité, (consulté le ).
  140. Géraldine Hallot, « ENQUÊTE. Fabien Roussel accusé d'emploi fictif : sa défense mise à mal par des syndicalistes », sur Franceinfo, (consulté le )
  141. Pascale Pascariello et Antton Rouget, « Emploi fantôme : l’enregistrement qui trahit Fabien Roussel » Accès payant, sur Mediapart, (consulté le ).
  142. Aurélien Soucheyre, « Polémique. Fabien Roussel se défend d’avoir bénéficié d’un emploi fictif » Accès payant, sur humanité.fr, (consulté le ).
  143. Agence France-Presse, « Soupçons d'emploi fictif: Fabien Roussel s'attendait à une telle "partie de ball-trap" », L'Obs, (consulté le ).
  144. Résultats de l'élection présidentielle 2022 / Présidentielles / Les résultats / Elections - Ministère de l'Intérieur
  145. Résultats des élections législatives 2017 / Législatives / Les résultats / Elections - Ministère de l'Intérieur
  146. Résultats des élections législatives 2022 / Législatives / Les résultats / Elections - Ministère de l'Intérieur
  147. https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Regionales/elecresult__regionales-2015/(path)/regionales-2015/32/32.html
  148. Résultats des élections cantonales 2004 / Cantonales / Les résultats / Elections - Ministère de l'Intérieur

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :