Férid Boughedir

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Férid Boughedir
Férid Boughedir donnant une interview en 2010.
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Férid Boughedir (arabe : فريد بوغدير), né en 1944 à Hammam Lif, est un réalisateur tunisien de cinéma. Il est également critique et historien du cinéma, dirigeant de festivals et de colloques cinématographiques.

Biographie[modifier | modifier le code]

Journaliste à la revue Jeune Afrique depuis 1971, Férid Boughedir est professeur de cinéma à l'université de Tunis.

Il se fait d'abord connaître comme critique cinématographique par ses ouvrages, et publications sur l'histoire des cinémas africain et arabe. Il réalise deux longs métrages documentaires présentés en sélection officielle au Festival de Cannes : Caméra d'Afrique (1983) et Caméra arabe (1987). Sa première œuvre de fiction, Halfaouine, l'enfant des terrasses (1990) est couronnée de plusieurs récompenses, dont le Tanit d'or aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC), et demeure à ce jour le film tunisien le plus vu dans le monde[1]. Son deuxième long métrage de fiction, Un été à La Goulette est sélectionné en compétition officielle à la Berlinale 1996 avant de recevoir, la même année, le Prix de la biennale des cinémas arabes de Paris. Son troisième long métrage de cinéma, Zizou (Parfum de printemps dans sa version française), remporte en 2016 le prix du meilleur film arabe de l'année au Festival international du film du Caire.

En 1992, Boughedir est délégué général lors de la 14e session des JCC, dont il devient vice-président en 2000 et 2002 puis directeur en 2006, avant de recevoir le prix du 50e anniversaire des JCC lors de la 27e session en 2016. Il est par ailleurs membre des jurys officiels du Festival de Cannes, en 1991 dans la catégorie long métrage et en 2009 dans la catégorie court métrage, de la Berlinale (1997) et de la Mostra de Venise (1999), ainsi que président du jury du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (2001)[2].

En 2016, il est le seul Tunisien à figurer dans le top 50 des personnalités arabes les plus importantes de l'année publié par l'hebdomadaire The Middle East Magazine « pour un talent artistique qui a réussi à travers ses films, à promouvoir une image positive de son pays, la Tunisie, à l'échelle mondiale ».

Il est le fils de Taoufik Boughedir, un journaliste, nouveliste, dramaturge et homme de culture, pionnier de la critique théâtrale et picturale tunisienne et pionnier de la création théâtrale radiophonique tunisienne.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Ouvrages principaux[modifier | modifier le code]

  • Le cinéma africain de A à Z, éd. Ocic
  • Le cinéma en Afrique et dans le monde, éd. Jeune Afrique

Ouvrages collectifs[modifier | modifier le code]

  • Les cinémas du Maghreb, éd. Papyrus
  • Cinémas noirs d'Afrique, éd. L’Harmattan

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Caméra d'Afrique de Férid Boughedir, sélectionné à Cannes Classics », sur cnc.fr, (consulté le ).
  2. Léo Pajon et Renaud de Rochebrune, « Férid Boughedir, le retour », sur jeuneafrique.com, (consulté le ).
  3. Adnen Jdey, « Zizou de Férid Boughedir : le fiasco du ridicule », sur nawaat.org, (consulté le ).
  4. « Ordre national du mérite », Journal officiel de la République tunisienne, no 48,‎ , p. 1844 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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