Infaillibilité pontificale

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Le peuple romain rassemblé dans la basilique Saint-Pierre de Rome le jour du vote du dogme de l'infaillibilité, Le Monde Illustré

L′infaillibilité pontificale est un dogme proclamé par l'Église catholique le et complété le 21 novembre 1964, selon lequel le pape ne peut se tromper dans son pouvoir ordinaire et extraordinaire lorsqu'il entend définir une doctrine révélée en matière de foi ou de mœurs, qu'il exprime ex cathedra.

L'infaillibilité pontificale s'inscrit dans le cadre plus général de l'infaillibilité de l'Église, dont le pape est l'interprète souverain[1]. Défini solennellement lors du concile Vatican I dans la constitution dogmatique Pastor æternus, ce dogme a été complété lors du concile Vatican II par la constitution dogmatique Lumen gentium qui le replace dans un cadre ecclésiologique plus général, et le situe dans la collégialité épiscopale. En outre, l'infaillibilité pontificale ne signifie pas que le pape soit exempt du péché ou d'erreur quand il s'exprime en tant que personne privée.

Si l'Église catholique lui confère des origines scripturaires anciennes, cette doctrine est néanmoins contestée par les autres confessions chrétiennes.

Définition de l'infaillibilité pontificale[modifier | modifier le code]

Conditions[modifier | modifier le code]

Le concile Vatican I.

Le pape n'est pas personnellement infaillible, ni exempt du péché ou d'erreur quand il s'exprime comme personne privée[2] : son infaillibilité n'est pas différente de celle de l'Église et il n'est amené à l'exercer que dans le strict exercice de son magistère, alors comme l'Église, assisté de l'Esprit Saint[3].

L'infaillibilité porte alors sur les vérités à croire ainsi que sur les commandements à observer, autrement dit, sur « la foi et les mœurs » ; ensuite, l'évêque de Rome, en vertu de sa charge de pasteur et de sa suprême autorité apostolique[4], s'exprime ex cathedra — c'est-à-dire « de la cathèdre [de l'apôtre Pierre] » — comme docteur de l'ensemble des chrétiens, son jugement engageant la foi de toute l'Église[3].

Infaillibilité et primauté[modifier | modifier le code]

L'infaillibilité pontificale, qui concerne la véracité des actes pontificaux en matière de foi et de morale, diffère de la primauté pontificale, qui concerne l'autorité d'honneur et de juridiction du pape dans l'Église.

Histoire théologique[modifier | modifier le code]

Fondements scripturaires[modifier | modifier le code]

La tiare papale posée sur la Bible ; par Lucas Caspar Businger, 1881

Le dogme catholique fonde la légitimité de l'autorité apostolique de l'évêque de Rome sur l'interprétation théologique d'un certain nombre de passages des Évangiles : différents versets affirmeraient la primauté pétrinienne, c'est-à-dire la primauté de Pierre sur les autres apôtres.

Vatican I[modifier | modifier le code]

La définition de l'infaillibilité pontificale comme un dogme de l'Église catholique, voulue par le pape Pie IX, a été décidée au cours de la quatrième et dernière session du concile Vatican I — un concile interrompu par les circonstances politiques et, cas unique dans l'histoire des conciles, inachevé — à la suite de vifs débats[4]. Elle apparaît à la fin de la constitution Pastor æternus[4].

Pie IX (1792–1878).

La définition fut votée à l'unanimité moins deux voix contre, à la faveur du départ précipité des évêques français et allemands, soit en raison du contexte diplomatique (la guerre franco-prussienne étant sur le point d'éclater), soit préférant s'abstenir et quitter Rome plutôt que de voter non. Lors des séances préparatoires, une grande partie des évêques français (notamment Dupanloup), allemands et suisses s'étaient prononcés contre cette définition. La correspondance du futur cardinal Newman semble indiquer son opposition initiale et son ralliement final. Beaucoup d'opposants se sont soumis à la décision du pape, à la suite de la définition.

Après de longues confrontations et discussions théologiques, le encore, un quart de l'assemblée exprime son désaccord. Les tractations reprennent, des précisions sont apportées, mais sans se rallier pourtant à l'ensemble de la minorité. Le , le concile, par les voix de 533 des 535 pères présents, affirme la primauté universelle du pape et définit le dogme de l'infaillibilité pontificale.

Cette infaillibilité est strictement et précisément délimitée au cas où le pape se prononce ex cathedra (voir ci-dessus). Les deux Pères qui avaient voté non et ceux qui s'étaient abstenus se rallient alors, après la ratification par le pape du vote du concile[5]. Le monde catholique suivit dans son ensemble, à l'exception de quelques-uns dont le plus fameux fut l'historien et théologien Ignaz von Döllinger.

Dans le quatrième chapitre de sa constitution dogmatique Pastor æternus, promulguée solennellement par Pie IX, le concile Vatican I énonce le nouveau dogme en ces termes :

« Le pontife romain, lorsqu'il parle ex cathedra, c’est-à-dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu de sa suprême autorité apostolique, qu'une doctrine, en matière de foi ou de morale, doit être admise par toute l'Église, jouit, par l'assistance divine à lui promise en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue l'Église, lorsqu'elle définit la doctrine sur la foi ou la morale. Par conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables de par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l'Église. »

— Gervais Dumeige, La foi catholique, éditions de l'Orante, Paris, 2000[6]

Vatican II[modifier | modifier le code]

Le deuxième concile œcuménique du Vatican (1962-1965) complète le texte de 1870 qui, interrompu, manque de précision, laissant des questions sans réponses, notamment celle de la place des évêques dans l'Église[4]. En outre, le texte de 1870, dont l'objectif est notamment « d’écraser tout vestige de gallicanisme »[7], est régulièrement lu comme une tentative de reconquête cléricale du pouvoir temporel de la papauté[4].

La constitution dogmatique Lumen gentium (no 12 et 25) replace le dogme de l'infaillibilité dans un cadre ecclésiologique plus général[1], et le situe dans la collégialité épiscopale. Vatican II introduit aussi le terme « définitif » pour qualifier l'infaillibilité de l'acte magistériel et l'adhésion requise[8].

Utilisation[modifier | modifier le code]

Pie XII est le seul pape à avoir utilisé l'infaillibilité pontificale.

A ce jour, l'infaillibilité pontificale n'a été formellement et sans équivoque mise en pratique qu'une seule fois, par Pie XII dans la constitution apostolique Munificentissimus Deus (1950), pour la proclamation du dogme de l'Assomption de Marie ; la nécessité d'y recourir a probablement été amoindrie par la multiplication des interventions magistérielles au travers des encycliques depuis le pontificat de Léon XIII (1878-1903)[9],[10].

Contestation du dogme[modifier | modifier le code]

Schisme vieux-catholique[modifier | modifier le code]

Un certain nombre de fidèles catholiques, notamment en Allemagne, Suisse ou Pays-Bas, ont refusé les conclusions du concile de Vatican I et notamment la proclamation du dogme de l'infaillibilité. L'archevêque « vieil-épiscopal » d'Utrecht, dont la position est issue d'un schisme antérieur, Loos, s'associe au mouvement et l'aide à se structurer. L'acte fondateur de la nouvelle église est la Déclaration d'Utrecht adoptée en 1889.

Position des Églises orthodoxes et protestantes[modifier | modifier le code]

Pour l'Église orthodoxe, l'infaillibilité pontificale est irrecevable car elle ne croit pas qu’un évêque individuel puisse être infaillible ou que l'idée d’infaillibilité pontificale ait été enseignée dans le christianisme primitif. Par principe, l'Église orthodoxe ne prend que des décisions collégiales, sans l’autorité du pape et de ses légats, comme ce fut le cas pendant les sept premiers conciles œcuméniques, seuls conciles infaillibles en tant que témoins exacts de la vérité de l’Évangile, non pas tant en raison de leur structure institutionnelle qu’en raison de leur accueil par les fidèles. C'est pourquoi, elle ne peut admettre cette décision unilatérale.

En réponse à une encyclique de Pie IX destinée aux chrétiens orthodoxes, un concile panorthodoxe se réunit en 1848, pour mettre en garde l'Église catholique sur son choix d'établissement de l'infaillibilité pontificale[11] dans une encyclique qui y répond[12].

L'Église orthodoxe note tout d'abord que les citations tirées des Écritures et qui prouveraient cette infaillibilité s'appliquent toutes à la primauté de Pierre et non à son infaillibilité. L'argument exprimé dans « Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères »[13] ne fonctionne qu'en français et en latin, puisque le terme grec pour défaillir est « ἐκλείπω » signifiant quitter ou abandonner[14] et non pas défaillir dans le sens entendu dans le latin deficio ou le français.

Les orthodoxes, tout comme les protestants, soulignent à titre de preuve que le pape Honorius Ier fut excommunié pour « doctrine impie » par le sixième concile œcuménique, celui de Constantinople III, anathème confirmé par le pape Léon II[15],

L'historiographie des conciles fut révolutionnée par les travaux du théologien catholique Karl Joseph von Hefele, qui a contredit l'interprétation datant du XVIe siècle, soutenue par Baronius, qui affirmait qu'Honorius Ier avait été victime d'un complot. Hefele a participé au concile Vatican I et a vivement contesté les fondements du dogme en développant des arguments historiques. De même, une controverse a opposé l'historien Ignaz von Döllinger (‘Papstfablen des Mittelalters’, 1863) et le jésuite Gerhard Schneemann, qui lui a répondu dans Stimmen aus Maria-Laach (‘Studien über die Honorius Frage’, 1864) quelques années avant l'ouverture du concile Vatican I. L'historien protestant Philip Schaff a avancé 13 arguments pour démontrer qu'Honorius avait bien été condamné[16].

En 1993, le patriarche Bartholomée Ier de Constantinople déclare à propos des liens entre orthodoxes et catholiques : « par-dessus tout, les principes de primauté et d’infaillibilité nous séparent »[17]. En d'autres termes, le dogme de l'infaillibilité papale ajoute des difficultés dans le dialogue œcuménique.

Critiques au sein de l'Église catholique[modifier | modifier le code]

Avant le concile Vatican I de nombreux catholiques s'opposent au dogme de l'infaillibilité pontificale, par exemple, l'abbé François-Philippe Mésenguy (1677–1763) qui écrit un catéchisme contre l'idée que le pape serait infaillible[18] et l'Allemand German Felix Blau (1754–1798), qui comme professeur à l'université de Mainz a critiqué l'infaillibilité comme n'ayant pas de source claire dans les Écritures[18].

En 1822, l'évêque Baine a déclaré : « Je ne pense pas qu'un seul catholique en Irlande ou en Angleterre croie à l'infaillibilité pontificale. »[19] Cette assertion est renforcée par le Catéchisme de Keenan (1860) utilisé dans toute l'Église catholique d'Irlande et approuvé par les évêques d'Irlande :

(Question) Les catholiques ne doivent-ils pas croire que le pape est infaillible ? (Réponse) C'est une invention protestante, ce n'est pas un article de la foi catholique, aucune décision du pape ne peut passer outre l'hérésie à moins qu'elle soit reçue par le corps enseignant, c'est-à-dire les évêques de l'Église.

En France, la position est la même jusqu'à la proclamation du dogme, L'Encyclopédie théologique de l'Abbé Migne reprend durement l'idée d'infaillibilité papale[20] :

« Le clergé de France et toutes les universités du royaume reconnaissent la même vérité, sans cependant croire que le pape soit infaillible ou qu'il ait aucun pouvoir sur le temporel des rois. La primauté du pape dans l'Église est une primauté d'honneur et de juridiction […] Quoique les décisions du pape ne soient pas infaillibles, elles doivent cependant être d'un grand poids. »

En 1971, Hans Küng publie Infaillible ? Une interpellation, à la suite de la parution de l'encyclique Humanae Vitae du pape Paul VI (1968), qui condamnait les méthodes contraceptives utilisant des dispositifs mécaniques ou des médicaments[21] et qui, selon lui, tournait le dos à la collégialité épiscopale définie par Vatican II[22]. Cette critique déclenche une longue controverse avec Rome et spécialement la Congrégation pour la doctrine de la foi qui ouvre une enquête. Le , il se voit ainsi retirer sa missio canonica par le pape Jean-Paul II. Le , Küng écrit une tribune demandant au pape François l'abolition du dogme de l'infaillibilité pontificale[23]. En , il affirme avoir reçu une réponse, dont le contenu exact n'a pas été dévoilé, mais dans laquelle le pape se serait montré ouvert aux discussions doctrinales, dont l'infaillibilité pontificale fait partie[24].

L'autre infaillibilité : les conciles œcuméniques[modifier | modifier le code]

Le pape n'est cependant pas seul à disposer de l'infaillibilité. L'Église est infaillible dans son magistère ordinaire, qui est exercé quotidiennement principalement par le pape, et par les évêques unis à lui, qui pour cette raison sont, comme lui, infaillibles de l'infaillibilité de l'Église, qui est assistée par le Saint-Esprit tous les jours. En fait, les évêques reçoivent de leur supérieur hiérarchique une partie de l'infaillibilité, qui est reçue et non inhérente à leur personne, dès lors qu'ils sont unis au pape.

Quant aux conciles œcuméniques, ils se déroulent sous forme de débats suivis de votes. Mais l'autorité finale revient au pape, à la suite des votes. Il est présent physiquement ou relié à l'assemblée par des messagers.

La personne du pape[modifier | modifier le code]

Dans une retraite donnée en 1959, Maurice Zundel tenait à rappeler que l'infaillibilité pontificale ne se rattache pas à la personne du pape[2], mais tient au contraire au fait que le pape, dans ses arrêtés dogmatiques, laisse sa place au Christ :

« Il y a quelque chose d'extrêmement pathétique à relire l'histoire du concile de Vatican I. On voit certains courtisans de Pie IX qui applaudissent le pape infaillible comme si c'était une promotion, comme si c'était une manière de lui faire la cour ou de l'acclamer : “Vive le pape infaillible !”
L'infaillibilité, c'est la grande démission de l'homme en Jésus-Christ. Elle veut dire : nous n'avons pas affaire à vous, vous n'êtes rien, rien, ce n'est pas votre pensée, ce n'est pas votre sagesse, ce n'est pas votre vertu, vous êtes de purs sacrements tout effacés dans la Personne de Jésus. [...] Et l'infaillibilité, c'est justement la garantie que nous n'avons pas affaire à vous mais à Lui, à travers vous et, s'il le faut, malgré vous. Car dans l'Église, la mission s'accomplit toujours dans la démission et c'est le contraire de ce qu'on s'imagine : plus on est appelé à assumer de charges dans la hiérarchie, plus on disparaît dans la personne de Jésus-Christ[25]. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Risto Saarinen, Article "Infaillibilité" in "Dictionnaire critique de théologie" (dir. Jean-Yves Lacoste), Presses universitaires de France,
  2. a et b Luc Chatel, « Il y a 150 ans, le pape devenait « infaillible » », Le Monde,18 juillet 2020
  3. a et b Claude Bressolette, La papauté, Paris, éditions de l'Atelier, (ISBN 978-2-7082-3635-6), p. 75
  4. a b c d et e Michel Rouche, « Infaillibilté », dans Christophe Dickès (dir.), Dictionnaire du Vatican et du Saint-Siège, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (ISBN 9782221116548), p. 549-550
  5. Cf. Jean-Yves Lacoste (dir), Dictionnaire critique de théologie, 1998, PUF, article « Vatican I », par Claude Bressolette.
  6. cité par Claude Bressolette, La papauté, Paris, éditions de l'Atelier, (ISBN 978-2-7082-3635-6), p. 76
  7. Jean-François Chiron, « Infaillibilité pontificale et consensus ecclesiæ : Enjeux théologiques, du XVIIe au XXe siècle », dans Le pontife et l’erreur : Anti-infaillibilisme catholique et romanité ecclésiale aux temps posttridentins XVIIe – XXe siècles, LARHRA, coll. « Chrétiens et Sociétés. Documents et Mémoires », (ISBN 979-10-365-4326-5), p. 13–37
  8. Jean-François Chiron, Article "Infaillibilité" in "Dictionnaire critique de théologie" (dir. Jean-Yves Lacoste), Presses universitaires de France,
  9. Klaus Schatz (trad. Josef Hoffman), La primauté du pape : Son histoire des origines à nos jours, Cerf, coll. « Librairie européenne des idées », (ISBN 978-2-204-04461-5), p. 243-244
  10. Yves-Marie Hilaire (dir.), Histoire de la papauté : 2000 ans de mission et de tribulation, Points/Histoire, 2003 (ISBN 978-2-02-059006-8), p. 462.
  11. « Internet History Sourcebooks: Modern History », sur sourcebooks.fordham.edu (consulté le )
  12. « - », dans Réponse de l’Église orthodoxe d’Orient à l’encyclique du pape Pie IX, adressée par S. S. aux Chrétiens orthodoxes grecs en janvier 1848, Librairie Friedrich Klincksieck, (lire en ligne), p. 3–35
  13. 22 %3A31-32 Lc   22 . 31-32. www.biblegateway.com.
  14. (grk) Anatole Bailly, Le Bailly, Orléans, (lire en ligne)
  15. Mgr Joseph Charles von Hefele, Histoire des Conciles, Paris (lire en ligne), tome III-1.
  16. (en) « Philip Schaff: NPNF2-14. The Seven Ecumenical Councils », sur Christian Classics Ethereal Library (consulté le ), p. 351.
  17. Raphaël Zbinden, « Hans Küng appelle à une «discussion libre» sur l'infaillibilité papale », sur cath.ch, .
  18. a et b (en) L. Lehner; Michael Printy, A Companion to the Catholic Enlightenment in Europe, Brill, (ISBN 978-90-04-18351-3, lire en ligne), p. 428 et 151.
  19. (en) W. J. Sparrow Simpson, Roman Catholic opposition to papal infallibility, Londres, (lire en ligne), p. 100-101.
  20. Jacques-Paul Migne et d'autres, Encyclopédie théologique, Paris, Abbé Migne, (lire en ligne), p. 736.
  21. Hans Küng, Faire confiance à la vie, Seuil, 2010.
  22. « Synode sur la Famille. Attentes d'un évêque diocésain », sur kerknet.be, .
  23. Hans Küng, « Abolissons l’infaillibilité pontificale », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  24. Marie Malzac, « Hans Küng affirme que le pape a répondu à sa demande de discussion sur l’infaillibilité », sur la-croix.com, (consulté le ).
  25. Maurice Zundel, Silence, parole de vie, transcription d'une retraite donnée en 1959, éd. Anne Sigier, 1990, p. 129.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Sylvio De Franceschi (dir.), Le pontife et l’erreur : Anti-infaillibilisme catholique et romanité ecclésiale aux temps posttridentins (XVIIIe – XXe siècles), LARHRA, coll. « Chrétiens et Sociétés. Documents et Mémoires. » (no 11), (ISBN 9782953792850).
  • Hans Küng, Unfehlbar? Eine unerledigte Anfrage. Erweiterte Neuausgabe, Piper, München u. a. 1989 (ISBN 3-492-11016-9)
  • Georgios Metallinos, Über die „Unfehlbarkeit“ des Papstes. Geschichte eines Dogmas, Hagia Sophia, Wachtendonk 2011 (ISBN 978-3-937129-72-3).
  • Klaus Schatz (trad. de l'allemand par Joseph Hoffmann), La primauté du pape : Son histoire des origines à nos jours, Paris, Cerf, (ISBN 978-2-204-04461-5)
  • Bernard Sesboüé, Histoire et théologie de l'infaillibilité de l'Église, Lessius/Cerf, coll. « La part-Dieu », (ISBN 978-2-87299-240-9).
  • Gustave Thils, Primauté et infaillibilité du pontife romain à Vatican I et autres études d'ecclésiologie, Leuven, Leuven University Press, (ISBN 978-90-6186-328-1).
  • (en) Brian Tierney, Origins of papal infallibility, 1150-1350. A study on the concepts of infallibility, sovereignty and tradition in the middle ages, Leiden, E. J. Brill, (lire en ligne).
  • Grégory Woimbée, Quelle infaillibilité pour l'Église ? : De iure veritatis, Paris, Pierre Téqui, coll. « Questions disputées », (ISBN 978-2-7403-1443-2)
  • Hubert Wolf, Der Unfehlbare. Pius IX. und die Erfindung des Katholizismus im 19. Jahrhundert, C.H. Beck, München 2020 (ISBN 978-3-406-75575-0).

Chapitres d'ouvrages et articles[modifier | modifier le code]

  • Jean-François Chiron, « « Une barrière éternelle » : L'autorité de l'Église dans la définition du dogme au XIXe siècle », Recherches de Science Religieuse, vol. 94, no 1,‎ , p. 29–52 (ISSN 0034-1258).
  • Yves Congar, « Infaillibilité et Indéfectibilité », Revue des Sciences philosophiques et théologiques, vol. 54, no 4,‎ , p. 601–618 (ISSN 0035-2209).
  • Victor Conzemius, « Pourquoi l'autorité pontificale a-t-elle été définie précisément en 1870 ? », Concilium, no 64,‎ , p. 69-78.
  • Philippe Levillain, « Vérité et Histoire : Remarques sur l’erreur et la faute dans l’Église catholique », dans L'Erreur, Odile Jacob, coll. « Le Temps des savoirs », (ISBN 978-2-7381-0906-4), p. 159–176.
  • Jean-Pierre Torrell, « L'infaillibilité pontificale est-elle un privilège "personnel” ? : Une controverse au Premier concile du Vatican », Revue des Sciences philosophiques et théologiques, vol. 45, no 2,‎ , p. 229–245 (ISSN 0035-2209).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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