Eugen Relgis

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Eugen Relgis
Biographie
Naissance
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 92 ans)
MontevideoVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Eugène RelgisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Activités
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Idéologie
Pacifisme, humanitarisme, libertarisme civile (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mouvements
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Eugen Relgis, de son vrai nom Eugen Siegler Watchel, né à Iași et mort le à Montevideo, est un écrivain, philosophe, poète, militant et théoricien pacifiste libertaire roumain[2],[n 1].

Reconnu comme un théoricien de l'« action humanitariste », son internationalisme s'exprime lors de la Première Guerre mondiale où il se déclare objecteur de conscience.

Inspiré par le pacifisme libertaire et le socialisme, il est une des figures marquantes du courant pacifiste international dans l'entre-deux-guerres, aux côtés Romain Rolland[3], Stefan Zweig[4] et Albert Einstein.

Persécuté par le régime fasciste roumain, puis par le stalinisme, il quitte clandestinement le pays, en 1947, pour Montevideo (Uruguay) où il continue son œuvre en castillan.

En 1955, il est proposé pour le prix Nobel de la paix, mais le prix n'est pas décerné cette année-là.

Biographie[modifier | modifier le code]

Pacifiste[modifier | modifier le code]

Logo de l'Internationale des résistant(e)s à la guerre : le fusil brisé

En 1925, il adhère à l'Internationale des résistant(e)s à la guerre et participe à de nombreuses conférences pour la paix à travers l'Europe[5].

De 1931 à 1939, il représente la Roumanie au Comité d’honneur de la Ligue internationale des combattants de la paix fondée à Paris par Victor Méric.

Il contribue à l'Encyclopédie anarchiste, initiée par Sébastien Faure, publiée en quatre volumes, entre 1925 et 1934[6] dont il rédige l'article Humanitarisme[7].

Publications[modifier | modifier le code]

Eugen Relgis est l’auteur de plus d’une centaine d’ouvrages.

En français (sélection)[modifier | modifier le code]

L'Internationale pacifiste, 1929.
  • Libertaires et pacifistes de Roumanie (1951), Petite bibliothèque des tireurs d’oubli, 2018.

Traductions[modifier | modifier le code]

  • Hem Day, Eugen Relgis, Vladimiro Muñoz, Dos hermanos de buena voluntad, Eliseo Reclus y Han Ryner, Ediciones Solidaridad, Montevideo, Uruguay, 195-?, (OCLC 40101090).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « Eugen Relgis mérite une mention spéciale : personnalité marquante du monde culturel de l'entre-deux guerres, promoteur d'une doctrine appelée « humanitarisme » (1922 : « Principii umanitariste »), il fut ami de Romain Rolland et de Stefan Zweig. », Hubert Padiou, Cenacùl Literar Menora : une importante contribution à la mémoire juive de Roumanie, Matériaux pour l'histoire de notre temps, no 2, 1985, Chute du nazisme sous la direction de Stéphane Courtois, p. 29-31, DOI https://doi.org/10.3406/mat.1985.403895, lire en ligne.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « http://hdl.handle.net/10622/ARCH01176 » (consulté le )
  2. Eugen Relgis (1895-1987) sur data.bnf.fr.
  3. (en) David Fisher, Romain Rolland and the Politics of the Intellectual Engagement, Routledge, (lire en ligne), p. 343.
  4. Stefan Zweig, Correspondance, 1920-1931, tome 2, Grasset, 2003, lire en ligne
  5. Stefan Zweig, Romain Rolland, Siegrun Barat, Correspondance, 1920-1927, Albin Michel, 2018, note 57.
  6. René Bianco, Répertoire des périodiques anarchistes de langue française : un siècle de presse anarchiste d’expression française, 1880-1983, thèse de doctorat, université d’Aix-Marseille, 1987, 3503 pages, L’Encyclopédie anarchiste.
  7. Encyclopédie anarchiste, Humanitarisme, lire en ligne.
  8. Max Nettlau, La Paix Mondiale, La brochure mensuelle, no 102, juin 1931, p. 4 et suivantes.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie et sources[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]