Eugène-Maurice de Savoie-Carignan

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Eugène-Maurice de Savoie-Carignan
Eugène Maurice de Soissons
par Pierre Mignard (ou atelier) vers 1700
Fonctions
Abbé de Saint-Pons de Nice
Abbaye Saint-Pons de Nice
-
Abbé commendataire
Abbaye de Talloires
-
Titres de noblesse
Comte de Soissons
à partir de
Comte de Dreux
à partir de
Duc
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Activités
Officier, chanoineVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Mère
Fratrie
Conjoint
Olympe Mancini (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Louis-Thomas de Savoie-Carignan
Philippe de Savoie-Carignan (d)
Luigi di Savoia-Carignano (d)
Emanuele di Savoia-Carignano, Comte de Dreux (d)
Eugène de Savoie
Marie-Jeanne de Savoie
Ludovica di Savoia-Carignano (d)
Francesca di Savoia-Carignano (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Lieutenant général (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Blason

Eugène-Maurice de Savoie dit de Savoie-Carignan, né à Chambéry le , mort à Unna en Westphalie le , est comte de Soissons et de Dreux de 1656 à 1673 et nommé duc de Carignan en 1662.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Eugène-Maurice de Savoie est né le [1]. Le Dizionario Biografico degli Italiani mentionne le dans sa notice. Il est le fils de Thomas de Savoie, prince de Carignan, et de Marie de Bourbon, comtesse de Soissons[1].

Carrière religieuse[modifier | modifier le code]

En 1645, il est abbé commendataire du prieuré de Talloires[2]. Le pape Innocent X lui concède, par lettres du , l'abbaye Saint-Pons de Nice[1].

En , alors qu'il est encore clerc tonsuré et qu'il n'a toujours pas reçu les ordres, il renonce à sa carrière religieuse[1].

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Colonel général des Cent-Suisses et Grisons le , il est 12e gouverneur le 20 mars et sénéchal du Bourbonnais du au , 19e gouverneur de Champagne du 25 juin au 23 aout 1660, et il est également ambassadeur en Angleterre en . Duc de Carignan en et lieutenant-Général [3].

Mort et sépulture[modifier | modifier le code]

Eugène-Maurice de Savoie meurt à Unna en Westphalie, le .

À sa mort, son corps est déposé dans le tombeau familial de l'église de la chartreuse Notre-Dame de Bonne-Espérance, proche de Gaillon.

Famille[modifier | modifier le code]

Sa fille Mademoiselle de Soissons par Pierre Mignard.

Eugène-Maurice de Savoie épouse à Paris le Olympe Mancini (1640-1708), fille de Michele Mancini et de Geronima Mazzarini, et nièce du cardinal Mazarin. Ils eurent :

  1. Louis-Thomas (1657-1702), comte de Soissons.
  2. Philippe de Savoie (1659-1693), abbé de l'abbaye Saint-Pierre de Corbie.
  3. Louis-Jules (1660-1683), dit le Chevalier de Savoie, tué à la bataille Petronell-Carnuntum.
  4. Emanuel-Philibert (1662-1676), comte de Dreux.
  5. Eugène (1663-1736), le prince Eugène, général des armées impériales
  6. Marie-Jeanne (1665-1705), mademoiselle de Soissons.
  7. Louise-Philiberte (1667-1726), mademoiselle de Carignan.
  8. Françoise (1668-1671), mademoiselle de Dreux.

Ascendance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Charles-Alexandre Fighiera, « Les abbés de Saint-Pons à Nice », Nice Historique, no 65,‎ , p. 3-40 (lire en ligne)
  2. Jules Philippe, Notice historique sur l'abbaye de Talloires, Chambéry, Impr. du Gouvernement, , 288 p. (lire en ligne), p. 75.
  3. Jean Duquesne Dictionnaire des Gouverneurs de Province Éditions Christian Paris 2002 (ISBN 2864960990) p. 216 & 165.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]