Étouy

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Étouy
Étouy
L'église Saint-Martin depuis les champs.
Blason de Étouy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Clermontois
Maire
Mandat
Alain Randon
2020-2026
Code postal 60600
Code commune 60225
Démographie
Gentilé Étouysiens, Étouysiennes
Population
municipale
826 hab. (2021 en augmentation de 6,03 % par rapport à 2015)
Densité 87 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 11″ nord, 2° 21′ 53″ est
Altitude Min. 66 m
Max. 124 m
Superficie 9,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
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Étouy
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Étouy
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Étouy
Liens
Site web https://www.etouy.fr

Étouy est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Étouysiens et les Étouysiennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Étouy est un bourg picard du Clermontois situé à 6 km au nord-ouest de Clermont, 20 km à l'est de Beauvais, 34 km à l'ouest de Compiègne, 53 km au sud d'Amiens et à 62 km au nord de Paris, limité au sud par la forêt de Hez-Froidmont.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune se situe entre 66 m et 124 mètres au-dessus du niveau de la mer. La mairie du village se trouve à 72 m. Le point le plus bas de la commune se trouve dans les marais de la Brêche à la limite sud-est du territoire et le site le plus élevé se localise au point de rencontre avec les limites communales de Fournival et d'Avrechy. La ferme de Cohen se trouve à 119 mètres d'altitude, le moulin d'Étouy à 68 mètres. Au nord du village se trouve le vallon du fond des greffes, le reste du territoire se trouve sur un plateau[1]. Le territoire s'étend dans la plaine à gauche de la rivière. Le chef-lieu est situé dans la vallée[2].

On voit des gros silex de tous côtés de la vallée de la Brêche, d'Étouy à Hatton. Près du village où la craie dure est aussi à découvert, les bancs sont séparés de silex qui remplacent les rognons. On voit des cailloux en abondance autour de la ferme de Cohen[3]. Des limons de Plateau se sont formés à Cohen. De larges bandes de terrains argileux font apparaître des graviers et limons anciens sur la rive droite de la Brêche. Des alluvions modernes tapissent le fond de cette rivière[4]. La commune se situe en zone de sismicité 1, très faiblement exposée aux tremblements de terre[5].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Étouy se trouve sur la rive gauche de la Brêche, sous-affluent de la Seine, naissant à Reuil-sur-Brêche et se jetant dans l'Oise à Villers-Saint-Paul.

Brêche pénètre sur le territoire communal par deux bras[6] par les marais de Litz. Le bras principal passe par le moulin à eau d'Étouy où il marque à partir de ce point limite communale avec La Neuville-en-Hez et la lisière avec la forêt de Hez-Froidmont. Le bras secondaire[6] traverse se divise en autres rus au lieu-dit « la Fontaine Marinet » avant de rejoindre le cours d'eau principal au sud du village.

La rivière coule ensuite sous le pont de la rue de la Forêt et au pied de l'ancien moulin d'En Bas. La rivière quitte la commune par le sud-est et se dirige ensuite vers Ronquerolles[1]. Les zones les moins élevés du territoire se situent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[7].

Afin de restituer le cours historique de la rivière, un chantier de reconstitution d'un ancien méandre est mené en 2021 au niveau du pont Brunet dans l'objectif de rétablir la continuité écologique de la rivière, pour améliorer la qualité de l’eau et revigorer le milieu aquatique[8].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 656 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Tillé à 19 km à vol d'oiseau[11], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 655,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Hormis les zones urbanisées, qui couvrent 40 hectares de la superficie (4.3 %), les cultures recouvrent 83.3 % du territoire sur 770 hectares et les espaces boisés 91 hectares (9.6 %). Ces derniers se situent dans la vallée de la Brêche, au sud du chef-lieu. Une partie du bois de Ronquerolles ainsi que quelques parcelles au nord-est et au nord-ouest du village se trouvent sur le territoire. L'ensemble des espaces herbacés humides (sur délaissés) et hors prairies et pelouses comptabilisent 24 hectares de la superficie[15],[1].

Les bois périphériques à la forêt de Hez-Froidmont ainsi que les bords de la Brêche faisant partie du réseau salmonicole du plateau picard sont inscrits en zone Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[16],[17]. La vallée de la Brêche constitue un corridor écologique potentiel[18]. Les marais de Litz et d'Étouy[19] ainsi que la liaison biologique entre la forêt de Hez-Froidmont et le bois de Ronquerolles[20] se trouvent sur deux biocorridors de grande faune (sangliers et chevreuils).

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Étouy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[21],[22],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24],[25].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,1 %), forêts (6,9 %), zones urbanisées (5 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[26].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

L'habitat se concentre majoritairement dans le chef-lieu. Le seul hameau de la commune est la ferme de Cohen, au nord du territoire. Le lieu-dit du moulin d'Étouy, au sud-ouest, est occupé par des habitations[1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le village d'Étouy est situé sur la rive gauche de la Brêche, en s'étendant à la fois dans la vallée et sur le coteau qui la limite au nord. En 1890, des 237 maisons dont se composait le village, 106 formaient une longue rue, appelée rue Saint-Martin. Le quartier du haut se composait des rues des quatre rues du Buart, de l'Église, du Château et de la place communale, comprenant en tout 51 habitations. Les rues de la Gare, des Groseilliers, du Cul-de-Sac et du Moulin s'étendaient entre la rue Saint-Martin et la Brêche. La rue Libéra forme le commencement du chemin d'Airion. Il existe une place garnie de tilleuls[a 1]. Cohen est une ferme située dans la plaine, entre Étouy et Bizancourt (commune d'Avrechy)[a 2]. Lamotte-Filiaux était un écart, aujourd'hui détruit, sur la rive droite de la Brêche à gauche du chemin d'Étouy à La Neuville-en-Hez[a 3]. De nos jours, la morphologie du village est restée intacte hormis l'apparition de lotissements à la sortie ouest et à la limite sud du village.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 367, alors qu'il était de 343 en 2014 et de 328 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 89,7 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 8,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,9 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Étouy en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) inférieure à celle du département (2,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,6 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Étouy en 2019.
Typologie Étouy[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 89,7 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,4 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 8,9 7,1 8,2

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

Étouy est desservie par la route départementale 151 (RD 151), allant de Clermont-de-l'Oise à Grandvillers passant par Crèvecœur-le-Grand et Froissy. Depuis Ronquerolles, par l'est, cet axe passe par les rues Saint-Martin et de Crèvecœur. Il quitte la commune par l'ouest en se dirigeant vers Bulles[28].

La route départementale 55 (RD 55), reliant route de Saint-Just-en-Chaussée à Sainte-Geneviève traverse la commune du nord au sud en arrivant de Fournival, sur le plateau picard. Elle passe par la rue de l'Église et rejoint la RD 151 au début de la rue de Crèvecœur. Cet axe reprend son itinéraire rue Saint-Martin en prenant la rue de Litz puis rejoint le village du même nom en passant par le moulin d'Étouy où elle quitte la commune.

Quelques routes communales sont présentes sur le territoire comme la rue de la Forêt menant à la Neuville-en-Hez par la forêt de Hez-Froidmont. Une voie communale relie le nord du village au hameau de Bizancourt (commune d'Avrechy). Une dernière voie de ce type relie la RD 55 à la route communale de Bizancourt-Étouy en passant par la ferme de Cohen.

Le village est accessible par la sortie Sortie Ronquerolles - Agnetz - Etouy (par RD 151) par la route nationale 31 en venant de Compiègne (Reims) ou bien par la bretelle de sortie Sortie Etouy - Litz (par D 55). En venant de Beauvais (Rouen), Étouy est accessible par la sortie Sortie La Rue-Saint-Pierre - La Neuville-en-Hez - Litz - Etouy puis par les RD 9, RD 537 et RD 55[1].

La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Clermont-de-l'Oise, sur la ligne de Paris-Nord à Lille, à 6 km kilomètres au sud-est.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 606, 623 et 6347 du réseau interurbain de l'Oise[29].

La commune est traversée par le sentier de grande randonnée 124 A, partant du lieu-dit « la Pièce de Lamotte » où il se sépare du GR 124 et se termine à Orrouy. Depuis de la pièce de Lamotte, il longe la Brêche sur la rive droite en se dirigeant vers l'aval. Il prend ensuite les rues du Moulin, Saint-Martin, Libera et d'Airion pour rejoindre la commune du même nom en se dirigeant vers l'est[1]. De plus, Étouy est situéE au départ du circuit de randonnée no 7 du GEP Centre Oise appelé Circuit des Deux Vallées. Partant de l'église Saint-Martin, il emprunte le chemin du tour de ville, la rue du Libera et par la rue d'Airion ; il rejoint les communes d'Airion et d'Agnetz. Il revient dans la commune par la rue de Ronquerolles, le chemin rural du Moulin, la rue de Litz, le fond des Greffes et le chemin de la Croix Rouge et la rue de l'Église[30].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes[a 1] :

  • 1170 : Estoi
  • 1241 : Estoy
  • 1245 : Estoui ou Hestoi
  • 1303 : Estoy
  • 1793 : Etouy[31]
  • 1801 : Estouy[31]
  • De nos jours : Étouy

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 1254, le seigneur de la commune est Ansoult d'Étouy, chevalier, qui fonde, avec sa femme Marguerite, une chapelle dans son château. Le curé d'Étouy, qui y devait dire la messe chaque jour, excepté les dimanches et fêtes, reçoit, pour lui et ses successeurs, 4 arpents de vignes à la Bruyère, 1 muid d'avoine sur la dîme de la paroisse, 3 mines de terre près du moulin et la mouture gratuite au moulin.

La ferme de Cohen a pris le nom de sa fondatrice, Marguerite de Berghes-Cohen, veuve de Renaud de Saint-Paul. La famille de Cohen est alors l'une des familles les plus célèbres de l'Artois.

Il existe jusqu'au XVe siècle une ferme appelée la ferme des Essarts, dont les terres sont contiguës à la garenne d'Étouy. Elle est située près de l'endroit où s’élève encore, au milieu du XIXe siècle, un orme plusieurs fois séculaire appelé l'orme des Essarts. La ferme appartient, au XIIIe siècle, à la maison de Trie. On suppose qu'elle a disparu lors d'un incendie. En 1487, Marguerite de Berghes fonde, sur le chemin de Paris à Amiens passant alors par la ferme de l'Argillière, commune de Fournival), une ferme qu'elle appelle la ferme ou cense de Cohen. Elle y réunit 83 muids, 2 mines et demie de terre, à la mesure de Bulles. À sa prière, le duc de Bourbon, comte de Clermont, érige en fief la nouvelle terre, et ses possesseurs se sont toujours qualifiés, jusqu'en 1789, comme seigneurs de Cohen. Jacques de Berghes, frère de Marguerite, vend Cohen en même temps qu'Étouy, en mai 1492, à Gilles d'Ongnies, seigneur de Chaulnes, et ces deux terres sont demeurées unies depuis lors[a 4].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Monument funéraire d'Adrien de Vignacourt, seigneur d'Étouy de 1608 à 1628 et de Louise Saint-Périer, sa femme. Il se trouve dans l'église Saint-Martin.
Etouy et ses alentours, carte de Cassini.

En mars 1689, les justices d'Étouy, Litz et La Rue-Saint-Pierre sont réunies en un seul tribunal, fixé à Étouy. Les héritiers de Pierre Rioult vendent les trois seigneuries à Thomas Rivié, secrétaire du roi. C'est de ce dernier que le maréchal de Berwick, duc de Fitz-James, en fait l'acquisition en 1732. Jusqu'en 1789, les trois terres d'Étouy, Litz et La Rue-Saint-Pierre restent unies au duché de Fitz-James[a 5].

Le château d'Étouy, ayant cessé d'être habité, ne tarde pas à être détruit et n'existe déjà plus en 1758, si ce n'est ses anciennes douves qui subsistaient encore.

En 1789, le duc de Fitz-James possède sur le territoire communal, deux fermes et un moulin à Étouy, la ferme de Cohen, 44 arpents de prés et la garenne, contenant 223 arpents de taillis, soit au total 1577 mines de terres, prés et bois, dont le revenu était élevé à 15672 livres. Les trois fermes sont vendues en fructidor an IV et le moulin en brumaire an VI.

La cure d'Étouy était à la collation de l'abbesse de Saint-Paul-lès-Beauvais, qui ne percevait cependant qu'une faible partie des dîmes, la plus grande part appartenant au couvent de Wariville. Ces dîmes se levaient à raison de 7 du 100. Quant au menues dîmes à percevoir sur les fruits : pommes, poires, et sur les lins, elles se prélevaient même sur les arbres des jardinages et des clos. Elles appartenaient par tiers aux religieuses de Wariville, au curé d'Étouy et au prieur de Breuil-le-Vert[a 5].

L'ancien hameau de Lamotte Filiaux, comprenait une habitation étant le chef-manoir d'un fief appartenant, au XVIIe siècle, à Philippe de Remy, chevalier, où la terre avait pris le nom de Lamotte-du-Remy. En 1743, elle était à Jean-Claude Forget, seigneur de la Tache, capitaine général des fauconneries du cabinet du roi. On aurai dû écrire « Lamotte-Filleau », puisque cette terre avait pris le nom de Jean de Filleau, président de l'élection de Clermont, auquel elle avait été inféodée, en octobre 1609, par Adrien de Vignacourt[a 3].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

La garenne d'Étouy, contenant 60 hectares, et le bois du Quesnoy, de 42 hectares d'étendue, ont été défrichés au milieu du XIXe siècle. En 1890, la population du chef-lieu était de 739 habitants, celle du moulin des aires de 2 habitants, 6 habitants au moulin d'en haut et 7 habitants à la ferme de Cohen[a 6]. La commune possédait à cette époque deux moulins à farine sur la Brêche et une importante fabrique de cartons. La population était en grande partie occupée aux travaux agricoles. La commune fournissait aussi, de toute ancienneté, un grand nombre d'ouvriers terrassiers et nettoyeurs de rivière qui vont travailler dans un rayon assez étendu. La plus grande partie des anciens marais communaux de la Planesse et des Aires, partagés en 1794, était occupée par des pépinières d'arbres fruitiers, de peupliers, ormes et de toutes les essences forestières. Les jeunes arbres et plants des pépinières d'Étouy, depuis longtemps renommés, font en hiver l'objet d'un commerce important. La commune était desservie par une halte, établie dans la forêt de Hez-Froidmont sur la ligne de Beauvais à Clermont[a 3].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

L'ancienne halte d'Étouy, en forêt de Hez-Froidmont.

Le halte d'Étouy, situé dans la forêt de Hez-Froidmont est ouverte en 1870 sur la ligne de Rochy-Condé à Soissons (sur le territoire de la commune de La Neuville-en-Hez). Elle était située au PK 22,430 de cette ligne entre les gares de Beauvais et de Clermont-de-l'Oise.

Faute de rentabilité, les tronçons de cette ligne sont fermés en 1964[32]. La section la Rue Saint-Pierre - Étouy est déclassée le [33]. Le déclassement du tronçon entre Étouy - Clermont-de-l'Oise le entraîne la fermeture de la halte[34].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie depuis 1942 de l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise, en région Hauts-de-France[31]. Pour l'élection des députés, elle dépend depuis 1988 de la septième circonscription de l'Oise.

La commune fait partie depuis 1801 au canton de Clermont[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié et agrandi.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes du Clermontois.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 2014 Monique Debosque UMP Agricultrice
mars 2014[35] juillet 2017[36] Maxime Minot SE
puis LR
Adjoint de direction en accueil collectif de mineurs
Député de l'Oise (7e circ.) (2017 → )
Démissionnaire à la suite de son élection comme député.
septembre 2017[37],[38] En cours
(au 27 juillet 2022)
Alain Randon LREM[39] Conseiller en gestion agricole dans l’Oise
Vice-président de la CC du Clermontois (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[40]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un forage qui l'alimente en eau potable, dont le niveau de nitrates est proche du maximum autorisé. Un projet de raccordement du réseau communal à celui de la communauté de communes du Clermontois par Ronquerolles est envisagé à terme[41],[42].

La mise en place d'un réseau d'assainissement collectif est envisagé au début des années 2020 par la communauté de communes du Clermontois, afin d'éviter des risques de pollution de la rivière la Brèche en cas de dysfonctionnement des assainissements individuels[43],[44].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Étouy dépend de l'académie d'Amiens.

En 2022, la commune dispose d'une école de quatre classes, scolarisant les enfants de la petite section au CM2, dotée d'un accueil scolaire et périscolaire, ainsi que d'une cantine, sous gestion associative[45].

Le collège le plus proche se situe à Clermont pour un enseignement public ou bien à Agnetz pour le privé.

Postes et télécommunications[modifier | modifier le code]

Etouy dispose d'une agence postale communale[46].

Santé[modifier | modifier le code]

La commune ne possède pas d'établissements sanitaires.

L'hôpital général le plus proche est celui de Clermont, à 7 km. Cependant, un institut médicoéducatif pour autistes d'Étouy et le nouveau siège de l'ADAPEI60[47] ont été inaugurés en sur le territoire communal[48].

Autres équipements[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une salle des fêtes.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].

En 2021, la commune comptait 826 habitants[Note 3], en augmentation de 6,03 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
747818863868863865828813810
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
814805737763791745754674674
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
656740782715713722698670688
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
681624663691814772790795788
2018 2021 - - - - - - -
771826-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 390 hommes pour 381 femmes, soit un taux de 50,58 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
0,8 
4,6 
75-89 ans
6,6 
16,7 
60-74 ans
18,9 
21,5 
45-59 ans
21,8 
19,5 
30-44 ans
21,0 
17,7 
15-29 ans
13,6 
19,2 
0-14 ans
17,3 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

En 2020/21, l’Union sportive Étouy fusionne avec l’Association sportive d’Agnetz, formant l’US Etouy-Agnetz, puis, en 2022/23, l’Union sportive Etouy-Agnetz-Bulles (USEAB), qui regroupe alors 280 licenciés répartis dans toutes les catégories d’âge[54].

Vie associative[modifier | modifier le code]

En 2011, Étouy accueille associations sportives et culturelles[55] ;

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Martin est le seul lieu de culte de la commune. On y pratique le culte catholique romain. Elle est située dans la paroisse du chœur du Christ, dans la paroisse de Clermont[pas clair].

Médias[modifier | modifier le code]

Des correspondants relayant les informations locales pour les quotidiens Le Parisien, Le Courrier picard et l'hebdomadaire Le Bonhomme picard.

Économie[modifier | modifier le code]

L’Etouysienne est une épicerie communale ouverte en 2019[56],[57]. En 2022, la boulangerie Saint Antoine, de Beauvais implante à côté de cette épicerie un distributeur automatique de pain, vendant baguettes baguettes tradition et pains spéciaux[58].

Le village compte également en 2020 deux autres commerces : Le Petit Belge, enseigne de bières[59] et l’Espérance, un bar-tabac[57].

Le restaurant étoilé L’Orée de la forêt se trouve dans un parc à Étouy[60],[61].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

On peut signaler :

  • Église Saint-Martin[62] : cette église, placée sous l'invocation de Saint-Martin possède une chœur du XVIe siècle. La nef, la façade et le clocher ont été reconstruits dans les années 1870. Le chœur, bâti en pierres d'appareil, possède de larges contreforts. On voit sur l'un d'eux une pierre incrustée en saillie portant cette inscription : « Remor de mor Retarde joie 1544 ». Sur un autre contrefort est inscrit vers la corniche : « 1549 Espérance M'abuse ». À l'intérieur, le chœur est élevé, vaste, polygonal, éclairé par de longues fenêtres. Les voûtes, à nervures réticulées, ont des clefs pendantes. On lit sur l'une d'elles la date de 1560.
Sous une large arcade à plein cintre, percée dans le mur du bas côté méridional, sont placées deux statues en pierre dure, de grandeur naturelle, dont la tête et les mains sont en marbre : elles représentent Adrien de Vignacourt et Louise de Saint-Périer, sa femme, les mains jointes, à genoux devant des prie-Dieu. Adrien est revêtu de son armure complète de fer que recouvre une cotte d'armes à larges manches; sur le prie-Dieu sont gravées ses armoiries, qui sont : « d'argent à trois fleurs de lys au pied coupé de gueules, surmontées d'un lambet de même[a 7] ». La statue d'Adrien de Vignacourt[63] et de Louise de Saint-Périer[64] font l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis 1903[65].
  • Maison bourgeoise, rue de Crèvecœur
  • Monument aux morts, rue Saint-Martin
  • Moulin à eau, rue des Glaieuls
  • Calvaire, à l'angle des rues d'Airion et de Libera, sur les hauteurs du village
  • Tombeau de la famille Warnier de Senemont, derrière l'église Saint-Martin

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Thierry Poiré, journaliste-rédacteur en chef adjoint du quotidien sportif L'Équipe, est né à Étouy en 1957.
  • Le sénateur André Vantomme (1948-) habite la commune. Une rue porte son nom depuis [66].

Le nom de certains seigneurs nous est parvenu :

  • En 1280 et 1284, Oudart, chevalier, est seigneur de la paroisse. Anceau d'Étout est seigneur dans la première moitié du XIVe siècle.
  • En 1373, la terre appartient à Jean d'Épineuse, chevalier. On compte alors dans le village 80 hôtes, fermiers à demi libres, qui reçoivent du seigneur une maison et quelques terres et qui doivent des corvées, des redevances et la taille : c'est un dernier reste de servage.
  • En 1400, un seigneur d'Épineuse possède encore le village. Marie d'Épineuse vend cette terre, vers 1450, à Jean de Soiecourt, qui la revend à son tour, en 1458, à Renaud de la Personne de Saint-Paul, époux de Marguerite de Bergues-Cohen. Celle-ci, demeurée veuve, donne en 1486 la seigneurie d'Étouy à son frère, Jacques de Berghes, qui la vend, en mai 1492, à Gilles d'Ongnies, seigneur de Bruay et de Chaulnes, conseiller et chambellan du roi[a 1].
  • Gilles d'Ongnies, seigneur d'Étouy, meurt en 1507, laissant la seigneurie à Philippe, son fils aîné, qui se qualifie seigneur d'Étouy, de Chaulnes et Cohen, et meurt en 1514.
  • Louis d'Ongnies, seigneur d'Étouy, son fils, épouse Antoinette de Rasse et meurt en 1576 après avoir participé en 1566, de l'assemblée des grands du royaume, réunie à Moulins.
  • Son fils aîné, François d'Ongnies, meurt en 1567 à la Bataille de Saint-Denis, sans avoir été marié. Les droits de François passent à l'un de ses frères, Charles d'Ongnies, dit de Rosse, qui hérite du comté de Chaulnes, de la baronnie de Briot et des terres d'Étouy, Cohen et Lataule. Il est, comme son père, bailli et gouverneur du comté de Clermont et préside, en cette qualité, le , l'assemblée des trois ordres du comté pour l'élection des députés des états généraux de 1588-1589.
  • Étouy passe, après Charles, à Louise, sa fille, épouse de Philibert-Emmanuel d'Ailly, vidame d'Amiens, baron de Picquigny : Louise et son mari vendent cette terre, en 1606, à Jacques d'Estampes, seigneur d'Applincourt, qui la céde, par échange, le , à Adrien de Vignacourt, seigneur de La Rue-Saint-Pierre et Litz, lieutenant de 100 cuirassiers sous le prince Alexandre de Vendôme, chevalier de l'ordre du roi. Ce seigneur quitte son château de La Rue-Saint-Pierre pour venir habiter Étouy où il meurt de la pierre en , à l'âge de 71 ans. Il est inhumé dans l'église paroissiale, où sa statue, placée sur le tombeau, est encore visible. Sa femme, Louise de Saint-Périer, morte 7 mois auparavant, à l'âge de 43 ans, est enterrée près de lui.
  • Adrien ne laissant que des enfants mineurs : Aloph, son fils aîné, né à Étouy le , avait eu pour parrain son oncle, Aloph de Vignacourt, grand maître de l'ordre de Malte. Il porte le titre de marquis de Vignacourt et jouit de la seigneurie d'Étouy de 1636 à sa mort le . Il avait commandé, pendant les campagnes de 1674 et 1675, le ban et l'arrière-ban du comté de Clermont. Adrien-Claude, son fils aîné, ne bénéficie pas longtemps des seigneuries d'Étouy, Litz et La Rue-Saint-Pierre, qui sont saisies et adjugées, le , à Pierre Rioult, sieur d'Ouilly, écuyer, conseiller et secrétaire du roi.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Étouy Blason
D’argent à la double tête d'aigle bicéphale de sable accompagnée de trois fleurs de lys au pied nourri d’azur, surmontée d’un lambel aussi de sable, chaque pendant chargé d’une moucheture d’hermine du champ, à la bordure componée d’azur et de gueules de seize pièces
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
  1. a b et c p. 115
  2. p. 118
  3. a b et c p. 119
  4. p. 118 et 119
  5. a et b p. 116
  6. p. 120
  7. p. 116/118

Autres références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 à Étouy » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Étouy - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Étouy - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f « Carte 1/15 000e » sur Géoportail (consulté le 14 avril 2013)..
  2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 109
  3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, pages 12 et 13
  4. Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, Claude Teillet, 1995, page 14, Office d'édition du livre d'histoire.
  5. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Étouy », sur www.georisques.gouv.fr (consulté le ).
  6. a et b « Bras de la Brêche entre Litz et Étouy », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  7. « Carte de remontée des nappes », sur www.innondationsnappes.fr (consulté le ).
  8. Maxime Piquet, « Esclandre autour d’un méandre à Etouy : Des travaux de reméandrage de la Brèche ulcèrent le propriétaire de la parcelle concernée, qui se dit coupé de l’accès à une partie et dénonce un déboisement exagéré. Maître d’œuvre, le Syndicat mixte du bassin-versant de la Brèche affirme n’avoir rien changé au projet présenté en amont », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  11. « Orthodromie entre Étouy et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé » (commune de Tillé) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Station Météo-France « Beauvais-Tillé » (commune de Tillé) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  15. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune d'Étouy », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Forêt de Hez-Froidmont et ses bois périphériques, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  17. « Réseau de cours d'eau salmonicoles du plateau Picard, fiche znieff détaillée », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Corridors écologiques à Étouy », sur www.donnes.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Biocorridor de grande faune no 8 de grande faune à Étouy », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Biocorridor de grande faune no 9 de grande faune à Étouy », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  23. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  27. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  28. Carlos Da Silva, « Une route flambant neuve à Étouy. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Transports en commun à Étouy », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  30. GEP Centre Oise, 14 Randonnées en Centre Oise, carte et descriptif page 13-14
  31. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Journal Officiel de la République française du 22 février 1964, page 1 828.
  33. Journal Officiel de la République française du 2 février 1972, page 1 278.
  34. Journal Officiel de la République française du 22 août 1973, page 9 122.
  35. « À 26 ans, Maxime Minot étrenne son costume de maire », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Julien Heyligen, « Le maire chéri d’Etouy fait ses adieux à la population : Étouy, samedi 15 juillet 2017. Maxime Minot (LR), la voix enrouée, s’adresse une dernière fois à ses habitants avant le feu d’artifice du village. », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « Alain Randon succède à Maxime Minot à Étouy », Le Courrier Picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. Carlos da Silva, « À Etouy, le nouveau maire Alain Randon veut imprimer sa marque : Le nouveau maire, qui succède au jeune député Maxime Minot, veut travailler dans une certaine continuité, tout en nuançant un peu le programme de l’équipe élue en 201 », Le Courrier Picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. « Avec Macron, j’ai vécu l’élection impossible », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « Alain Randon à la tête de la mairie de nouveau », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3606,‎ , p. 18.
  41. Raphael Nappey, « Étouy attend le feu vert de l’ARS : À cause d’un taux de nitrates brièvement supérieur à la norme, la Ville a mis en place une distribution d’eau potable aux personnes fragiles », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. R.N., « Etouy retrouve son eau potable », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. Hugues Derouard, « Clermontois: gros chantiers en perspective pour l’eau et l’assainissement : Malgré le contexte sanitaire, la communauté de communes intensifie et multiplie les chantiers pour une quantité et une qualité de l’eau optimales », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ). À « Étouy, on est sur un milieu sensible : Etouy, où l’on créera un assainissement collectif, est au bord de la Brèche et, si des installations d’assainissement individuelles ne sont pas conformes, cela peut polluer très vite les eaux de surfaces de la rivière… ».
  44. Dominique Leger, « L’environnement au cœur des préoccupations de la municipalité à Etouy : Cette année, la rénovation énergétique des bâtiments publics et l’embellissement figurent en bonne place à l’agenda de la municipalité », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. « Enfance & jeunesse », Vie quotidienne, sur https://www.etouy.fr/ (consulté le ).
  46. « Commerces & services », Vie quotidienne, sur https://www.etouy.fr (consulté le ).
  47. « L'Etablissement d'accueil aux handicapes d'Étouy », sur sanitaire-social.com (consulté le ).
  48. « Pose la première pierre de l'IME d'Etouy », sur ars.picardie.fr (consulté le ).
  49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  50. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  52. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Étouy (60225) », (consulté le ).
  53. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  54. Louis Fouillet, « Football : création de l’Union sportive Etouy-Agnetz-Bulles : Le club de Bulles est venu se joindre cette saison à l’entente entre Agnetz et Étouy. Un partenariat qui permet au nouveau club d’entrevoir l’avenir avec ambition », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. « Les associations culturelles d'Etouy », sur pays-clermontois.fr (consulté le ).
  56. Juliette Duclos, « Une épicerie, et c’est tout Étouy qui revit : Dans la ville de près de 800 habitants, la dernière boulangerie avait fermé ses portes en 2010. Il ne restait que le bar-tabac comme commerce de proximité », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  57. a et b Alice Porcher, « L’épicerie d’Etouy lance sa restauration : L’Etouysienne, petite épicerie au cœur d’Etouy, s’agrandit pour proposer des plats à emporter », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  58. Maxime Piquet, « Du pain frais à Étouy grâce à l’arrivée d’un distributeur automatique : La machine, installée au centre du village, a été mise en service ce mardi 26 juillet », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  59. Carlos Da Silva, « Le P’tit Belge se sédentarise à Étouy », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  60. Cécile Bertrand, « Etouy : une seconde récompense pour le restaurant l’Orée de la forêt ? : Lundi, le restaurant a reçu la visite du guide Michelin. Rencontre avec les propriétaires du lieu, étoilé depuis 24 ans », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. Carlos Da Silva, « Les fourneaux sont toujours allumés à L’Orée de la forêt, à Étouy : L’auberge continue à titiller les papilles des gastronomes et s’ouvre à la clientèle locale », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L’Orée de la forêt date des années 1950 et, à l’époque, c’était une pension de famille. Nicolas (Leclercq) a repris l’affaire de ses parents en 1987, pour en faire un restaurant, et a obtenu son étoile en 1994. Nous produisons beaucoup de ce qui est transformé et servi aux clients, car nous disposons d‘un verger et d’un grand potager, cultivé sur le principe du bio ».
  62. Dominique Vermand, « Etouy, église Saint-Martin », Diocèse : Beauvais, Églises de l'Oise - Art roman et gothique, (consulté le ).
  63. « Statue d'Adrien de Vignacourt », notice no PM60003414, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  64. « Statue de Louise de Saint-Périier », notice no PM60003415, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  65. « Monument funéraire d'Adrien de Vignacourt et de Louise de Saint-Périer », notice no PM60000750, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  66. « André Vantomme a sa rue - Trois inaugurations en une : Trois inaugurations en une le 19 octobre : celle des 14 logements de l’Opac, celle de la rue de la Ferme et, surtout, celle de la rue du Sénateur André Vantomme qui a vécu un vibrant hommage », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3521,‎ , p. 7 « André Vantomme, ému, a dévoilé la plaque portant son nom. Il n’est pas courant d’avoir une rue à son nom à deux mètres de chez soi ! ».