Estrée-Blanche

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Estrée-Blanche
Estrée-Blanche
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Bernard Delétré
2020-2026
Code postal 62145
Code commune 62313
Démographie
Gentilé Estrée-Blanchois
Population
municipale
911 hab. (2021 en diminution de 4,61 % par rapport à 2015)
Densité 171 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 35′ 38″ nord, 2° 19′ 19″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 99 m
Superficie 5,32 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Enquin-lez-Guinegatte
(banlieue)
Aire d'attraction Aire-sur-la-Lys
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aire-sur-la-Lys
Législatives 8e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Estrée-Blanche
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Estrée-Blanche
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Estrée-Blanche
Liens
Site web Estrée-Blanche

Estrée-Blanche [etʁe blɑ̃ʃ] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Estrée-Blanchois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 276 238 habitants en 2019.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune se situe à 9 km, au sud-ouest, de la commune d'Aire-sur-la-Lys et fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys.

Carte

Les communes limitrophes sont Blessy, Enquin-lez-Guinegatte, Liettres, Ligny-lès-Aire et Rely.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Trois cours d'eau coulent à Estrée-Blanche : le ruisseau Surgeon[1], le Longhem[2] et la Laquette (affluent de la Lys), les deux premières se jetant dans la troisième[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 842 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fiefs à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 070,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés et gérés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[10].

Dans ce cadre, la commune fait partie de deux espaces protégés :

  • la prairie de Fléchinelle, d'une superficie de 655 m2, terrain acquis (ou assimilé) et géré par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[11] ;
  • les terrils de Ligny-lès-Aire, d'une superficie de 15,672 hectares, terrain géré (location, convention de gestion) par le conservatoire d'espaces naturels des Hauts-de-France[12].

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : les terrils boisés de Fléchinelle, d’une superficie de 61 hectares et d'une altitude variant de 45 à 105 mètres. Ces deux terrils de Fléchinelle sont situés à l’extrémité ouest du bassin minier d’où leur appellation de « far-west » du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais où la végétation naturelle a en partie repris ses droits[13].

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Estrée-Blanche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Enquin-lez-Guinegatte, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[17] et 2 894 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,6 %), prairies (21,1 %), zones urbanisées (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales D 159, D 186, D 186 E2 et D 341, appelée chaussée Brunehaut, et est située à 14 km, au nord-ouest, de la sortie no 5 de l'autoroute A 26, aussi appelé autoroute des Anglais, reliant Calais à Troyes[23].

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La commune se trouve à 12 km, au sud-ouest, de la Gare d'Isbergues, située sur les lignes d'Arras à Dunkerque-Locale et d'Armentières à Arques, desservie par des trains régionaux du réseau TER Hauts-de-France[24].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risque inondation[modifier | modifier le code]

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Estrées en 1157 ; Strées en 1203 ; Streis en 1223 ; Estreis en 1230 ; L’Estrée en 1295 ; Estrées en 1400 ; Estrehem vers 1512 ; Estrée la Blanche en 1528 ; Estrées-lez-Fléchinel et Estrée blanche au XVIIIe siècle[26], Etrée Blanche en 1793 ; Estrée-Blanche depuis 1801[27].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Estrée est un mot de l'ancien français, altération du latin strata[28], qui désignait une voie recouverte de pierres plates, racine adoptée par l'anglais (street), l'allemand (Straße) et le néerlandais (straat) ainsi que par la plupart des langues romanes (cf. le français estrade, battre l'estrade). Ce mot, estrée, a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il a été conservé dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[29]. Il passait effectivement à Estrée-Blanche la vingt-troisième branche de la voie militaire romaine rattachée à la cinquième chaussée[30].

Estrée-Blanche rappelle les toponymes du type Aubevoye « voie blanche » , peut-être à cause d'un empierrement de couleur blanche[31],[29].

Strate en flamand.

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune est toujours desservie par une ancienne voie romaine, dite chaussée Brunehaut, reliant Arras à Thérouanne, repérée aujourd'hui dans ces environs route départementale 341.

Avant la Révolution française, Estrée-Blanche est le siège de seigneuries dont celle de Criminil ou Créminil dont il reste le château.

Les seigneurs d'Estrée-Blanche avaient pour armes « d'argent à trois merlettes de sable »[32], armes proches de celle de la célèbre famille d'Estrées mais les membres de cette dernière semblent provenir d'un autre Estrées, nom très répandu.

Seigneurs de Créminil[modifier | modifier le code]

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la famille Le Merchier possède la seigneurie de Créminil ou Criminil, dont elle possède le château[33].

  • Antoine François Le Merchier, fils d'Antoine II seigneur de Linzeux et d'Humerœuil, chevalier, est seigneur de Créminil au XVIIIe siècle. Il épouse Caroline Vanderbeken par contrat de mariage du . Il remplit la fonction de conseiller au Conseil provincial d'Artois puis de président du même conseil. Il est également commissaire du roi aux États d'Artois depuis le retour de la province à la couronne de France
  • François Joseph Le Merchier, seigneur de Créminil, fils d'Antoine François, prend pour femme Marie Louise Cochet.
  • Jean Louis Le Merchier, fils de François Joseph, écuyer, nait le . Il bénéficie le , en même temps que son frère Louis François Joseph, seigneur de Tourillon, d'une sentence de noblesse. La même sentence le condamne à trente livres d'amende pour s'être attribué la qualité de Messire[33]. Il est seigneur de Criminil, Tourillon, Quinquempois, Wep, lieutenant d'infanterie au régiment de Monaco, actuellement Flandres, et habite Saint-Omer. Il fait l'objet en septembre 1783 de lettres données à Versailles lui accordant la chevalerie héréditaire, l'autorisation de mettre une couronne de comte sur ses armes et de prendre deux lévriers pour supports[34]. En septembre 1786, des lettres données à Versailles lui accordent le titre de comte sans qu'il soit obligé de l'affecter à une terre en particulier. Un de ses frères mort en 1742 a servi dans l'une des quatre compagnies des gardes du corps du roi[35].
  • François Valentin Le Merchier, fils aîné de Jean-Louis, a été pourvu, après preuves de noblesse faites, d'une charge de Madame, épouse du Monsieur, frère du roi[34] En 1786, il est capitaine au régiment Royal-Roussillon (cavalerie). Son frère cadet est en 1786 lieutenant au régiment de Champagne et a fait avec distinction les six dernières campagnes de la guerre d'Amérique. Le frère puîné est lieutenant au régiment Royal (infanterie)[35].

Seigneurs d'Estrée-Blanche[modifier | modifier le code]

  • Jean dit Malet de la Viesville seigneur d'Estrée-Blanche, chambellan de Philippe-le-Bon[36].
  • Pierre Isidore de Lannoy est seigneur d'Estrée-Blanche au XVIIIe siècle. Il est conseiller honoraire au conseil d'Artois en 1744 puis secrétaire du roi en la chancellerie d'Artois le . Il meurt en exercice le . Il avait épousé Antoinette Françoise Julie Le Saffre. Leurs enfants, Bonne Charlotte Françoise Joseph de Lannoy, Isidore Alexandre Joseph Xavier de Lannoy, Noël Marie Joseph de Lannoy et Pierre Antoine de Lannoy, tous frères et sœurs, sont déclarés nobles par une sentence de noblesse rendue le [33].

Guerre de Succession d'Espagne[modifier | modifier le code]

Durant la guerre de Succession d'Espagne lors du siège de Lille (1708), le 2 septembre, le prince Eugène de Savoie-Carignan porte deux colonnes de son armée vers Estrée-Blanche. Une autre colonne sous la conduite du duc de Malborough se dirige vers Divion[37].

Exploitation minière[modifier | modifier le code]

Estrée-Blanche est située à l'extrémité du bassin minier Nord - Pas-de-Calais. Une fosse a été ouverte sur la commune vers 1856[38].

Un décret impérial du 31 août 1858 accorde aux sieurs Félix Lequien, Tétin-Desgaspary, Alexandre-François Pinard, Adrien Mathieu et Benoit Furne la concession sur les communes d'Enquin et Estrée-Blanche. Dans ce décret, l'article 2 précise le nom de la concession de Fléchinelle[39]. Il ne reste de cette époque que l'habitat typique.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le , un aérodrome est implanté à Estrée-Blanche accueillant le no 56 Squadron d'aviation anglais[40].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[27].

Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane.

Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée au canton d'Aire-sur-la-Lys. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1801, rattachée au canton de Norrent-Fontes[27].

Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981 ? Charles Vandomme PS  
  1999[41] Paul Fievet   Démissionnaire
1999 2006 Gérard Traisnel   Démissionnaire
2006 En cours
(au 18 février 2022)
Bernard Delétré   Ancien employé
Réélu pour le mandat 2014-2020[42],[43]
Réélu pour le mandat 2020-2026[44],[45]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école primaire.

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

La commune administre l'école primaire de la Lacquette[46].

Justice, sécurité, secours et défense[modifier | modifier le code]

La commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Béthune et du tribunal pour enfants de Béthune[47].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Estrée-Blanchois[48].

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[50].

En 2021, la commune comptait 911 habitants[Note 4], en diminution de 4,61 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
300330359374394413424416453
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
430426440494544584570564625
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8249981 1581 4871 5071 2641 2071 3521 180
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 1641 0931 0681 005988928918911932
2014 2019 2021 - - - - - -
951917911------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 456 hommes pour 478 femmes, soit un taux de 51,18 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,6 
4,9 
75-89 ans
9,4 
14,3 
60-74 ans
15,1 
19,0 
45-59 ans
17,7 
20,1 
30-44 ans
19,0 
20,5 
15-29 ans
17,9 
21,0 
0-14 ans
20,3 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2020 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,5 
75-89 ans
8,9 
16,4 
60-74 ans
17,8 
20,3 
45-59 ans
19,3 
19,1 
30-44 ans
18,2 
18,1 
15-29 ans
16,2 
20,2 
0-14 ans
18,1 

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monument historique[modifier | modifier le code]

C'est la famille Le May qui fit construire ce château en 1443. Il fut restauré après les dégâts causés par les troupes du XVIe siècle. Les habitants de ce château sont la famille Le May, en 1540 Hugues de Buleux, en 1670 Antoine de Vignacourt et la famille Le Merchier de 1687 à la Révolution.

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Estrée-Blanche est une des rares communes du Pas-de-Calais a ne pas disposer de blason.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Les façades, toitures et douves du château, ainsi que le parc boisé qui l'entoure avec l'allée de tilleuls qui mène au château (cad. allée de tilleuls, au débouché du CD 186 : C 26, 30 ; parc boisé délimité par la rivière la Laquette : C 454, 455 ; douves : C 28, 33 ; terrain entourant le château : C 29, 34 ; bâtiments du château et cour intérieure : C 35) sont classés monument historique par arrêté du 19 avril 2005.
    Le parc du château de Créminil est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 27 septembre 1946

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références nombreuses[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau Surgeon (E3510870) » (consulté le )
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Longhem (E3510880 ) » (consulté le )
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Laquette (E3510850 ) » (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Estrée-Blanche et Fiefs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  11. « Espace protégé FR1505887 - prairie de Fléchinelle », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « Espace protégé FR4505981 - terrils de Ligny-lès-Aire », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF 310013755 - Terrils boisés de Fléchinelle », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Unité urbaine 2020 d'Enquin-lez-Guinegatte », sur insee.fr (consulté le ).
  18. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aire-sur-la-Lys », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  24. « Distance entre la commune et la Gare d'Isbergues », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  25. République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264,‎ , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
  26. Dictionnaire topographique du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
  27. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Auguste Longnon -Les noms de lieu en France: leur origine, leur signification, leurs transformations -Ayer Publishing - 1973 -
  29. a et b Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, pg 32.
  30. Pierre-Nicola Grenier, Charles Dufour, Jacques Garnier - Introduction à l'histoire générale de la Picardie - volume 3 page 490 - Duval et Herment - 1856 -- numérisé par Google Books.
  31. Joseph Déchelette, Manuel d'archéologie préhistorique celtique et gallo-romaine, vol. 6, A. Picard et fils, , p. 246.
  32. M. Cousin, « Trois voies romaines du Boulonnais », dans Mémoire de la société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Années 1858-1859, p. 404, lire en ligne.
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