Essey-lès-Nancy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Essey-lès-Nancy
Essey-lès-Nancy
Place de la République et hôtel de ville.
Blason de Essey-lès-Nancy
Blason
Essey-lès-Nancy
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Nancy
Intercommunalité Métropole du Grand Nancy
Maire
Mandat
Michel Breuille
2020-2026
Code postal 54270
Code commune 54184
Démographie
Gentilé Ascéens, Ascéennes [1]
Population
municipale
8 782 hab. (2021 en augmentation de 0,84 % par rapport à 2015)
Densité 1 529 hab./km2
Population
agglomération
286 041 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 24″ nord, 6° 13′ 23″ est
Altitude Min. 199 m
Max. 363 m
Superficie 5,745 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nancy
(banlieue)
Aire d'attraction Nancy
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Max
Législatives 1re circonscription de Meurthe-et-Moselle
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Essey-lès-Nancy
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Essey-lès-Nancy
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Voir sur la carte topographique de Meurthe-et-Moselle
Essey-lès-Nancy
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Essey-lès-Nancy
Liens
Site web https://www.esseylesnancy.fr/

Essey-lès-Nancy est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Essey-lès-Nancy est une ville lorraine située au nord-est de la France, dans la banlieue est de Nancy.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Agincourt, Dommartemont, Dommartin-sous-Amance, Pulnoy, Saint-Max, Saulxures-lès-Nancy, Seichamps et Tomblaine.

Communes limitrophes d’Essey-lès-Nancy
Agincourt Seichamps
Dommartemont Essey-lès-Nancy Pulnoy
Saint-Max Tomblaine Saulxures-lès-Nancy

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Grémillon est le plus important ruisseau qui passe sur le territoire d'Essey[2]. Il prend sa source à Pulnoy au lieu-dit la Moissonnerie à 240 mètres d'altitude. Avant travaux d'assainissement il recevait un affluent de Seichamps. Il traverse Essey sur 3 km puis entre à Saint-Max et se jette dans la Meurthe à Tomblaine près de la piscine du Lido. Durant son parcours d'environ 6 km, il recevait les eaux de nombreux autres petits ruisseaux (la Noue de Saint-Max / Dommartemont aujourd'hui dévié, ainsi que les ruisseaux issus des coteaux d'Essey).

Plusieurs voies de communication, lieux-dits et commerces portent son nom.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 813 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records NANCY-ESSEY (54) - alt : 212m, lat : 48°41'16"N, lon : 6°13'17"E
Records établis sur la période du 01-09-1927 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,2 0 2,1 4,5 8,7 12,2 14,2 13,9 10,2 7,1 3,4 1 6,4
Température moyenne (°C) 2,6 3,5 6,9 10,2 14,2 17,9 20 19,6 15,6 11,3 6,4 3,5 11
Température maximale moyenne (°C) 5,4 7,1 11,6 15,8 19,8 23,5 25,8 25,4 20,9 15,5 9,4 6 15,5
Record de froid (°C)
date du record
−21,6
13.01.1968
−24,8
21.02.1956
−15,9
04.03.1965
−6,8
02.04.1958
−4,2
03.05.1960
1,6
05.06.1953
2
01.07.1962
2,8
26.08.1966
−1,3
24.09.1948
−7,9
27.10.1950
−12,7
23.11.1998
−21,3
30.12.1939
−24,8
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
05.01.1999
20,8
27.02.19
26
31.03.21
29,3
18.04.1949
33
28.05.17
37,2
26.06.19
40,1
24.07.19
39,3
08.08.03
34,4
15.09.20
27,6
13.10.23
22,7
02.11.20
18,5
16.12.1989
40,1
2019
Ensoleillement (h) 524 801 1 396 1 812 2 056 2 235 2 348 2 194 1 719 1 046 521 432 17 083
Précipitations (mm) 64,4 54,8 54,1 44,3 67,9 56 63 67,2 61,1 66,5 68,9 78,1 746,3
Source : « Fiche 54526001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,4
−0,2
64,4
 
 
 
7,1
0
54,8
 
 
 
11,6
2,1
54,1
 
 
 
15,8
4,5
44,3
 
 
 
19,8
8,7
67,9
 
 
 
23,5
12,2
56
 
 
 
25,8
14,2
63
 
 
 
25,4
13,9
67,2
 
 
 
20,9
10,2
61,1
 
 
 
15,5
7,1
66,5
 
 
 
9,4
3,4
68,9
 
 
 
6
1
78,1
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Essey-lès-Nancy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12].Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes[13] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (59 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (29,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (26,9 %), terres arables (25,1 %), cultures permanentes (8 %), forêts (4,6 %), prairies (3,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La ville est découpée en quatre quartiers principaux :

  • Essey-Centre ;
  • Essey-Mouzimpré (Tourterelles) ;
  • Essey-Kléber (Ozerailles) ;
  • Essey-La Fallée (Hauts d'Essey).

Logement[modifier | modifier le code]

Le nombre de logements sur la commune a été estimé à 3 415 en 2007. Ces logements se composent de 3 238 résidences principales, 10 résidences secondaires ou occasionnels ainsi que 166 logements vacants[19].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Routes nationales et départementales

La RN 74 RN 413 / RD 913 , la RD 32 et RD 83 traversaient la commune. Elles sont désormais intégrées dans le réseau de voirie métropolitaines.

Transports urbains[modifier | modifier le code]

Le TVR de Nancy, avenue Foch.

En 2001 est créé le réseau Stan (Service de transport de l'agglomération nancéienne) et avec lui la ligne 1 d'un nouveau tramway sur pneu. Cette ligne relie Essey au Centre hospitalier régional et universitaire de Nancy, situé à Vandœuvre-lès-Nancy. Trois arrêts sont situés sur le territoire de la commune : Clinique Pasteur, Essey Roosevelt et le terminus Essey Mouzimpré.

Essey-lès-Nancy est reliée au Grand Nancy grâce aux lignes du réseau de transport de l'agglomération nancéienne appelé Réseau Stan :

  • Tram 1 : Essey Mouzimpré - Vandœuvre CHU Brabois
  • Tempo 3 : Seichamps Haie Cerlin - Villers Campus Sciences
  • Ligne 15 : Essey Porte Verte - Nancy Place Carnot
  • Ligne 22 : Essey Porte Verte - Saint Max Gérard Barrois
  • Ligne 31 : Essey la Fallée - Seichamps Haie Cerlin
  • Ligne 32 : Essey la Fallée - Maxéville Jean Lamour
  • Résago 3 (service de transport à la demande)

Réseau Transport En Département (Ted) aujourd'hui de compétence Région Grand Est :

  • ligne 350 Nancy-Château Salins
  • ligne d'Amance, de Sornéville, de Brin-sur-Seille, de l'INRA

Voies cyclables[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par la voie verte du Grémillon inaugurée le 13 juillet 2019. Elle relie Nancy Port Sainte Catherine à Seichamps Martinchamps en desservant les rives de Meurthe (connexion V50 / V52) Tomblaine, Essey et Pulnoy. Le souhait est de rejoindre la Voie Verte de l'Amezule.

D'autres voies sont envisagées par la ville vers Saulxures, Saint-Max, Seichamps (direct) et Agincourt.[réf. nécessaire]

Aéroports[modifier | modifier le code]

L'Aéroport de Nancy-Essey.

L'aéroport de Nancy-Essey qui, malgré son nom, se situe majoritairement sur le territoire de la ville de Tomblaine, est composé d'une tour de contrôle, d'une aérogare et d'une piste de 1 600 mètres. L'ouverture de l'aéroport Metz-Nancy-Lorraine en 1991 a entraîné une réduction importante du trafic de celui d'Essey. C'est à partir de cette date qu'il est devenu réservé aux vols privés et commerciaux.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Inondations[modifier | modifier le code]

Le risque d’inondation existe, en cas de ruissellement trop important. Du 21 au , des pluies diluviennes ont submergé plusieurs rues et entraîné un mort par noyade et d'importants dégâts matériels[20]. À la suite de cela, la rivière qui était partiellement canalisée dans des buses souterraines sur le territoire de commune recouvre l'air libre et bénéficie à partir de 2017 d'un ouvrage de rétention des crues de 15 000 m3 dans cette commune[21].

Sismicité[modifier | modifier le code]

Commune située dans une zone 1 de sismicité faible.

Toponymie[modifier | modifier le code]

La localité a été désignée comme Acciagum in pago Calvomontense (780) ; Aciacum (960) ; Ecclesia de Aceio (1127-1168) ; Acey (1248) ; Aci que siet delez Nancei (1273) ; Ascey près de Nancey (1375) ; Escey-davant Nancey (1402) ; Assey (1525) ; Essey-devant-Nancy (1782) ; Essey (1793)[22],[23].

Plusieurs origines ont été attribuées au nom Essey-lès-Nancy. Comme c'était le cas de nombreuses cités romaines, il viendrait du nom d'un homme influent ayant une propriété dans les environs. Dans notre cas, il s'agirait d'Accius[24] ce qui donne Acciacum : propriété d'Accius.

Le nom apparait en 1263 dans un acte d'hommage de Milon au duc de Lorraine Ferry III pour la seigneurie d'Aci (Essey).

On le trouve ensuite dans l'acte de 1337 qui est à l'origine du partage de la seigneurie d'Aci (Essey), en deux maisons fortes : Bas-Château et Haut-Château (Haut-Meix).

Essey-lès-Nancy prendrait son nom actuel en 1631. À noter que la préposition lès vient du latin latus qui signifie « à côté de » ou « près de ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Les Leuques[modifier | modifier le code]

Au cours du dernier millénaire avant Jésus-Christ, les Leuques (un peuple gaulois occupant le sud de la Lorraine) s'installent sur la butte Sainte-Geneviève dans une enceinte d'environ 20 hectares. La situation de la butte est propice à une défense efficace ainsi qu'à une vie communautaire organisée et stable. Ils y développent le commerce avec d'autres tribus, comme les Médiomatriques présents aux alentours de Metz. Au cours des fouilles de 1909 et 1910, les ruines d'une trentaine de cabanes et d'un silo à grain ont été révélées. De nombreux objets, tels que des couteaux en fer ou des pièces de monnaie en argent et en bronze ont également été retrouvés. La plupart de ces objets font actuellement partie de la collection du Musée lorrain de Nancy.

Les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

Les Leuques entreprennent très tôt de commercer avec les Romains. Lors de la conquête de la Gaule par Jules César, ils ne se joignent pas aux tribus soutenant Vercingétorix. Cette neutralité favorisa l'intégration des Romains dans la tribu et donc la formation d'un nouveau peuple : les Gallo-romains. Le village gaulois devient un vicus, mais la construction d'un oppidum s'avère très vite nécessaire en raison des nombreux peuples envahisseurs cherchant à conquérir l'Empire romain.

Le meilleur exemple concernant Essey est le cas des Alains, un peuple scythique nomade, qui envahissent la Gaule en 406 apr. J.-C. Ils rencontrent sur le territoire d'Essey en 408, des troupes romaines composées d'hommes des camps d'Essey et de Ludres, et y sont entièrement mis en défaite.

Des fouilles, entreprises en 1843 et 1866, ont attesté la présence de l'oppidum. Quelques vestiges des fortifications ainsi qu'une tombe de guerrier sont encore visibles aujourd'hui.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au début du Moyen Âge, le village est partagé entre quatre communautés religieuses qui, en l'échange d'un impôt : la dîme, assurent la protection des habitants et de leurs biens. Ces communautés sont celles de Bouxières-aux-Dames, Salonnes, Flavigny et Gorze.

En 959, à la suite du partage de la Lotharingie, le village est intégré au duché de Lorraine.

Deux seigneuries se mettent en place : le Haut et le Bas-Château. Aucune source n'indique un quelconque conflit important entre ces deux seigneuries. Toutefois, du XIVe siècle au XVIe siècle, elles sont convoitées par les évêques de Metz alliés aux comtes de Baret doivent subir leurs multiples incursions. Le Haut-Château n'est jamais pris, mais des habitations de paysans sont de nombreuses fois brulées ou ravagées.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

En 1630, la peste arrive à Essey. Elle n'en part que dix ans plus tard après avoir tué près d'un tiers de la population.

Durant la guerre de Trente Ans, en 1633, Nancy et le Haut-Château sont assiégés par les troupes françaises de Louis XIII et Richelieu. Essey et ses châteaux sont ravagés par les assaillants, mais le village se reconstruit tout de même, et le Haut-Château est entièrement rebâti au style de la Renaissance française en moins de 50 ans. Il accueille d'ailleurs le Louis XIV et son épouse[25].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Essey n'est pas épargné par les guerres napoléoniennes

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Les maisons construites sur les hauteurs sont petit à petit abandonnées, et le village se développe dans la plaine.

Durant la Guerre franco-allemande de 1870, les habitants sont contraints de loger des officiers ennemis, et à verser de très lourdes indemnités de guerre. Le conseil municipal réussit à plusieurs reprises à faire baisser les sommes demandées.

Le tramway, avant la Première Guerre mondiale.

En 1876, la Compagnie générale française de tramways (CGFT) instaure une ligne reliant Préville à la Grande Rue d'Essey (actuelle avenue Foch). Le tramway sur deux rails est alors tiré par des chevaux. Les tramways électriques arrivent progressivement à partir de 1898. Cette ligne devient la ligne B de l'Ancien tramway de Nancy en 1909. La ligne 3 électrique entre Laxou et Essey est créée en 1906.

Avant 1903, le courrier est trié à Nancy et la distribution est assurée par cette ville. Mais le , un bureau des Postes, télégraphes et téléphones ouvre à l'angle de la rue du Parc (actuelle rue du Général-Leclerc) et de la Grande-Rue (avenue Foch)

En 1905, l'électricité commence à être installée. Elle fonctionne dès février 1906.

Comme toutes les communes françaises, Essey reçoit, le , l'ordre de mobilisation générale. Durant les quatre années de guerre, aucune bataille ne se déroule sur le territoire du village. Les communes voisines n'ont cependant pas toutes cette chance. Citons Dommartin-sous-Amance, Agincourt, Pulnoy et Malzéville.

Vers 1920, le village obtient le statut de commune urbaine en dépassant les 2 000 habitants.

L'eau courante est disponible à partir de 1932. Elle est alors captée dans la Moselle à Messein. La même année, le bureau de poste est déplacé rue Haute (actuelle rue Patton). Lors de la Seconde Guerre mondiale, l'aéroport de Nancy-Essey est occupé par les Allemands. Les premiers bombardements sur cette position stratégique, mais également sur la ville, commencent le . Le dimanche 17 septembre de cette même année, à h 45, les troupes américaines commandées par le général Patton entrent à Essey.

Trois habitants ont été admis parmi les 4281 Justes parmi les nations de France[26] pour avoir sauvé des personnes juives persécutées par le régime nazi et le gouvernement de Vichy :

  • François Flageollet[27].
  • Marie-Luce Grosse[28].
  • Marguerite Pagès Hugel[29].

En 1958, l'utilisation de tramways est abandonnée au profit des trolleybus.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Essey

Adhérente du district orbain de Nancy à sa création dès 1959, la commune reste membre de cette intercommunalité à son passage en 1996 en communauté urbaine du Grand Nancy, puis en 2016 en Métropole du Grand Nancy aux côtés de dix-neuf autres communes.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Nancy du département de Meurthe-et-Moselle.

Elle faisait partie de 1801 à 1879 du canton de Nancy-Est, année où elle intègre le canton de Nancy-Sud. En 1973, la commune est intégrée au canton de Saint-Max[23]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Saint-Max porté de trois à cinq communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de Meurthe-et-Moselle.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Essey-lès-Nancy intègre à sa création en 1959 le District Urbain de Nancy, un regroupement de douze communes qui devient la communauté urbaine du Grand Nancy en 1996, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Celle-ci est transformée en métropole du Grand Nancy le [30].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Elections municipales[modifier | modifier le code]

Lors du second tour des élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle, la liste PS menée par Michel Breuille obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 751 voix (50,81 %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant de 56 voix celle DVD menée par Rémy Leinster, qui a recueilli 1 695 voix (49,18 %, 7 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 41,59 % des électeurs se sont abstenus[31].

Au premier tour des élections municipales de 2020 en Meurthe-et-Moselle[32], la liste DVG menée par le maire sortant Michel Breuille obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 535 voix (64,14 %, 24 conseillers municipaux élus dont 2 métropolitains), devançant très largement celle DVD menée par Christophe Chevardé, qui a recueilli 858 voix (35,85 %, 5 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 60,36 % des électeurs se sont abstenus[33].

Autres élections[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour de l'élection française de 2017, les quatre premiers candidats sont Emmanuel Macron (25,50 % des suffrages exprimés), Marine Le Pen (20,07 %), Jean-Luc Mélenchon (19,79 %) et François Fillon (19,64 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient 2 663 voix (67,74 %) et Marine Le Pen 1 268 voix (32,26 %) lors d'un scrutin où 27,31 % des électeurs se sont abstenus[34].

Lors du premier tour de l'élection française de 2022, les quatre premiers candidats sont Emmanuel Macron (31,38 % des suffrages exprimés), Jean-Luc Mélenchon (21,45 %), Marine Le Pen (20,29 %) et Éric Zemmour (6,89 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient 2 451 voix (63,38 %) et Marine Le Pen 1 4165 voix (36,62 %) loirs d'un scrutin où 30,77 % des électeurs se sont abstenus[35].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

En 1975, après deux ans de travaux, la mairie prend la forme qu'on lui connait aujourd'hui. Elle se situe sur la place de la République, en plein cœur d'Essey.

Le premier conseil municipal dans ce nouveau bâtiment se tient le .

La mairie fait partie d'un ensemble administratif qui regroupe un bureau de poste, et la trésorerie de la ville.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[36]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1899   Pierre François Xavier Lapelier    
         
1945 1965 Félix Lallier    
1965 1977 Jean-Pierre Detourbet[37]   Chef d'entreprise
Chevalier de la Légion d'honneur et de l'Ordre national du Mérite,
Officier des Palmes académiques.
mars 1977 mars 1989 Jacques Racadot[38] DVD Agriculteur
Président de la Coopérative Agricole Lorraine (1969 → 1994)
mars 1989 mars 2001[39] Jean-Luc Riethmuller UDF-CDS Fonctionnaire au ministère de l’Agriculture
Conseiller général de Saint-Max (1982 → 2001)
Député suppléant d'André Rossinot (1978 → 1986)
mars 2001 mars 2005 Michel Stricher[40] PS Ancien directeur départemental de l'équipement
Démissionnaire
mars 2005 avril 2014[41] Jean-Paul Monin PS Ingénieur EDF retraité
Député suppléant de Chaynesse Khirouni (2012 → 2017)
avril 2014 En cours
(au 6 juin 2023)
Michel Breuille DVG Ancien cadre
Vice-président de la Métropole du Grand Nancy (2020 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[42]

Jumelages[modifier | modifier le code]

La commune d'Essey-lès-Nancy est jumelée à celle de Brigachtal (Allemagne - Land de Bade-Wurtemberg) depuis septembre 1984.

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune propose les structures d'enseignement suivantes :

Postes et télécommunications[modifier | modifier le code]

Le bureau de poste se trouve depuis 1975 dans l'ensemble administratif de la place de la République, à côté de la mairie.

Santé[modifier | modifier le code]

Essey-lès-Nancy abrite la polyclinique Louis-Pasteur, située non loin du parc municipal Maringer. Sa construction débute en 1967 au 7 rue Parmentier. Elle ouvre ses portes en 1970 sous le nom de clinique Sainte-Lucie et se compose alors de trois services : chirurgie, gynécologie et obstétrique. Elle obtient le statut de polyclinique en avril 1988 après son regroupement avec la clinique Jeanne-d'Arc de Nancy.

La crèche Pitchoum, gérée par la polyclinique, est inaugurée le au 2 rue Aristide-Briand. Elle se situe désormais sur le site des casernes Kléber.

Le , grâce à une subvention du conseil général, un projet d'aménagement du bâtiment du 74 avenue Foch en « foyer du 3e âge » est voté. Il devient alors le foyer Foch, un lieu de rassemblement pour les personnes âgées et les associations.

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

En 1942, la commune achète la propriété d'un certain Albert Maringer. Elle se compose alors de quelques bâtiments renfermant un stand de tir (une extension du stand de tir Saint-Georges de Nancy), ainsi qu'un vaste parc utilisé pour des fêtes et cérémonie en tout genre. La commune donne à cette acquisition le nom de parc municipal du Grémillon en référence au ruisseau du même nom. Mais elle se voit attribuer, le , le nom de parc municipal et salle des fêtes Albert-Maringer par décision du conseil municipal.

Depuis, le rôle de cet espace, plus communément appelé ensemble Maringer, n'a pas beaucoup changé. Il reste en effet un lieu de rassemblement et accueil de nombreuses manifestations chaque année. Il sert également d'espace de réunion pour les associations locales.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].

En 2021, la commune comptait 8 782 habitants[Note 4], en augmentation de 0,84 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
535553621585602653676714726
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
655701763900827874920930974
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 0861 2402 0382 6043 6804 1212 5772 1134 303
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
4 6607 4807 4477 3787 3107 3577 3298 4508 709
2020 2021 - - - - - - -
8 8418 782-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le faible nombre d'habitants en 1710 (78) est probablement dû au rude hiver de 1709 et à la famine qui s'est ensuivie.

La présence de Nancy à quelques kilomètres à l'ouest est un facteur important de l'évolution démographique. Dans les années 1870, la guerre franco-allemande provoque un exode en provenance des régions conquises vers les villes et villages frontaliers comme Essey. On dénombre ainsi 200 nouveaux habitants en 15 ans.

Le nombre d'habitants ne cesse alors d'augmenter jusqu'à la Seconde Guerre mondiale au cours de laquelle il chute considérablement.

Pendant les Trente Glorieuses, la commune se repeuple, pour se stabiliser aux alentours de 7 500 habitants entre 1975 et 2006.

Depuis 2006, la population augmente de nouveau significativement, avec 8 505 habitants au .

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Les deux principaux événements culturels se déroulant à Essey-lès-Nancy sont :

  • le salon du livre « Printemps Littéraire» ;
  • le festival de chanson française « Essey Chantant ».

Cultes[modifier | modifier le code]

Il existe trois églises catholiques sur le territoire d'Essey.

L'église Saint-Georges, dont la structure fait plus penser à une place forte médiévale qu'à une église, possède un autel en marbre datant du XVIIIe siècle. À droite du chœur se trouve une peinture de Demange Prot Dominique datée de 1672 : La Vierge à l'Enfant, entourée de saints et d'armoiries. Très peu de messes sont célébrées dans cette église à l'heure actuelle. Elle est toutefois utilisée pour commémorer, à leur date respective, les armistices des deux guerres mondiales.

En raison de l'accroissement démographique d'Essey-lès-Nancy, la taille de l'église Saint-Georges devint insuffisante et engendra le besoin d'une seconde église sur le territoire de la commune. La construction de l'église Saint-Pie X - Saint-Luc débute donc en 1965. Elle est consacrée le par monseigneur Émile Pirolley, évêque de Nancy et par l'abbé Paul Home, prêtre de la paroisse.

Il faut rajouter enfin la Chapelle de la Maison de retraite du Bas-Château.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[46] :

  • total des produits de fonctionnement : 6 019 000 , soit 668  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 5 352 000 , soit 594  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 1 056 000 , soit 117  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 1 235 000 , soit 137  par habitant ;
  • endettement : 4 081 000 , soit 453  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 7,95 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 25,19 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 9,15 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 22 300 [47].

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

  • Culture et élevage associés[48].
  • Élevage d'autres animaux.
  • Reproduction de plantes.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Façade Renaissance sur le parc.

Site archéologique[modifier | modifier le code]

Un site préhistorique de l'âge du fer est situé sur la butte Sainte-Geneviève. Il est entouré de falaises naturelles et de remparts. Les fouilles ont révélé la présence de caves et d'objet divers. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du [49].

Le monument aux morts sur le mur du château devant l'église.

Les châteaux[modifier | modifier le code]

Essey était découpé en deux seigneuries : le Haut-Château et le Bas-Château.

Au XIXe siècle, le Bas-Château est transformé en maison de retraite : la maison de retraite Saint-Joseph, propriété de la congrégation des sœurs de la Charité, puis d'un organisme laïc en 1875.

Comme de nombreux châteaux en France et en Lorraine, le Haut-Château est détruit vers le début du XVIIe siècle par ordre de Richelieu. Il est toutefois reconstruit une cinquantaine d'années plus tard par les habitants au style de la Renaissance.

Il est acheté en 1985 par la commune. Le conseil municipal décide alors de le réhabiliter et d'y aménager des salles de réunion et d'exposition. L'inauguration se déroula le , son jardin devenant un parc d'agrément.

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Georges.
Église Saint-Pie X.

Monuments commémoratifs[modifier | modifier le code]

Caserne Kléber[modifier | modifier le code]

Histoire de la caserne Kléber d'Essey :

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Essey dans les arts et la culture[modifier | modifier le code]

Jean-Paul Sartre, dans Le Sursis, met en scène des hommes mobilisés en 1938, à la veille des accords de Munich, notamment Maurice, qui doit prendre le train pour Essey-lès-Nancy.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Logotype de la ville.
Blason de Essey-lès-Nancy Blason
Gironné d'argent et de gueules de douze pièces, sur le tout d'azur à la tour d'argent, maçonnée et terrassée de sable.
Détails
La tour central du blason fait référence au Haut-Château, l'une des deux anciennes seigneuries d'Essey.
Ces armoiries ont été adoptées par délibération du Conseil Municipal de la ville en 1990[57].

Dans le logo, le dessin des deux « S » représente les deux axes de communication qui traversent la ville de part en part. ils symbolisent l’ouverture de la ville sur l’extérieur. Les masses de couleurs représentent la surface des deux parties de la ville ; leur gémellité est soulignée par la présence des deux « e ». Le trait de soulignement vert sert à relier « Essey » à « lès Nancy » aussi bien qu’il unifie les quartiers de la ville. Quant au tracé du « Y », qui enchâsse la surface verte (qui représente le pôle d'activités « Porte Verte »), il évoque les nouvelles voies récemment ouvertes, tout en finissant de donner à la ville son homogénéité. Les lettres tracent des arabesques en un trait vigoureux et fluide. Les masses de couleur sont vivantes, spontanées et généreuses...

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Meurthois, Meurthoises ou Meurthe-et-Mosellans, Meurthe-et-Mosellanes
  2. Ruisseau de Gremillon
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Essey-lès-Nancy et Tomblaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Nancy », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. « ESSEY-LES-NANCY - Carte plan hotel ville d'Essey-lès-Nancy 54270 - Cartes France.fr », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
  20. Pascale Braun, « Inondations - La communauté urbaine du Grand Nancy à l'heure de comptes », La Gazette, vol. 22, no 2128,‎ , p. 12 (ISSN 0769-3508).
  21. « Essey-lès-Nancy - Urbanisme. Le Grémillon retrouve sa vraie nature », sur estrepublicain.fr (consulté le ).
  22. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, 1862
  23. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 1
  25. Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, G. 722.
  26. Essey-lès-Nancy en 1939-1945
  27. François Flageollet
  28. Marie-Luce Grosse
  29. Marguerite Pagès Hugel
  30. « Grand-Nancy : Les 20 communes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur grandnancy.eu (consulté le ).
  31. Résultats officiels pour la commune Essey-lès-Nancy
  32. Yannick Vernini, « Élections municipales à Essey-lès-Nancy : un scrutin loin d’être joué : Ancien adjoint de Jean-Paul Monin et maire depuis six ans, Michel Breuille briguera bien un nouveau mandat lors des élections municipales de mars prochains. Face à lui, Christophe Chevardé entend bien ferrailler dur avec une campagne lancée très tôt… Derrière son triporteur », L'Est Républicain,‎ 7/2/2020 mis à jour le 13/2/2020 (lire en ligne, consulté le ).
  33. « Résultats du 1er tour pour Essey-lès-Nancy », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  34. « Commune de Essey-lès-Nancy », Résultats de l'élection présidentielle 2017, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  35. « Commune de Essey-lès-Nancy », Résultats de l'élection présidentielle 2022, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  36. « Les maires de Essey-lès-Nancy », sur francegenweb.org (consulté le ).
  37. « Faire part : Jean-Pierre Detourbet », sur carnetdujour.lefigaro.fr, (consulté le ).
  38. « Avis de décès : Monsieur Jacques Racadot (1928 - 2019) », sur libramemoria.com, (consulté le ).
  39. « Résultats électoraux : Meurthe-et-Moselle », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ) « Surprise également à Essey-lès-Nancy, où le maire sortant, Jean-Luc Riethmuller (UDF), que l'on croyait solidement installé, perd le même soir sa mairie, au profit du socialiste Michel Stricher, et son siège au conseil général ».
  40. « Avis de décès : Monsieur Michel Stricher », sur libramemoria.com, (consulté le ).
  41. Christophe Gobin, « Le maire d’Essey jette l’éponge : https://www.estrepublicain.fr/meurthe-et-moselle/2013/03/14/le-maire-d-essey-jette-l-eponge », L'Est Républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il est devenu maire en 2005, en cours de mandature, après la défection pour raison de santé de son prédécesseur Michel Stricher, dont il était l’adjoint à l’urbanisme ».
  42. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. Les comptes de la commune
  47. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  48. Annuaires
  49. « Site archéologique de hauteur fortifié préhistorique », notice no PA54000014, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. « Église Saint-Georges », notice no PA00106444, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  51. « 2 verrières abstraites », notice no IM54002458, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  52. Monument aux morts
  53. Pierre Ginet, « Les restructurations militaires en Lorraine : enjeux d’aménagement à différentes échelles », Revue Géographique de l'Est, vol. 51,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. « Bulletin des Ascéens n°93 » (consulté le ).
  55. Mairie d’Essey-lès-Nancy, « Travaux de déconstruction sur le site Kléber », sur esseylesnancy.fr (consulté le ).
  56. « Grand Nancy : le ministre de l’Intérieur attendu pour l'inauguration du nouvel état-major du SDIS 54 », article ici-c-nancy du 17 janvier 2019.
  57. U.C.G.L. (Union des Cercles Généalogiques Lorrains)