Ernst Stueckelberg

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Ernst Stueckelberg
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
GenèveVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Johann Melchior Ernst Karl Gerlach StückelbergVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Famille
Breidenbach zu Breidenstein (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Ernst Stückelberg (en) (grand-père)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
August Hagenbach (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Archives conservées par
Bibliothèque de Genève (CH BGE Non catalogué (1985/16, 2013/3))Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Stueckelberg action (d), Feynman-Stueckelberg interpretation (d), Formule de Landau-ZenerVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Ernst Carl Gerlach Stückelberg v. Breidenbach (né le , à Bâle - mort le , à Genève) est un physicien suisse[1]. Il est le petit-fils du peintre suisse Ernst Stückelberg (1831-1903).

Biographie[modifier | modifier le code]

Stueckelberg soutient sa thèse de doctorat en 1927 à l'Université de Bâle sous la direction d'August Hagenbach (en). Il devient d'abord professeur assistant à l'Université de Princeton de 1928 à 1932 avant de revenir à Zürich puis à l'Université de Genève.

Indépendamment de Hideki Yukawa, il donne en 1935 comme explication théorique de la force d'interaction forte un échange de boson vectoriel.

En 1938, il formule une version affine de ce qui devient ensuite le Mécanisme de Brout-Englert-Higgs-Hagen-Guralnik-Kibble[2].

En 1941, il propose, avant Richard Feynman, l'interprétation du positron comme un électron d'énergie positive qui se propage en sens inverse du temps[3].

En 1953, il découvre avec le mathématicien André Petermann le groupe de renormalisation en théorie quantique des champs[4].

Il reçoit la médaille Max-Planck en 1976.

Il a parmi ses anciens élèves à Genève Constantin Piron.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Jan Lacki, Gérard Wanders et Henri Ruegg, E. C. G. Stueckelberg, an unconventional figure in twentieth century physics, Basel, London, Birkhäuser Verlag AG, Springer distributor, (ISBN 978-3-7643-8877-5 et 3-764-38877-3, OCLC 502257080, lire en ligne)
  2. Stueckelberg, Helvetica Physica Acta Vol.11, 1938, p. 299, 312
  3. Stueckelberg, Helvetica Physica Acta, Vol.14, 1941, p. 51-80
  4. Stueckelberg, Petermann La normalisation des constantes dans la théorie des quanta, Helvetica Physica Acta, Vol.26, 1953, p. 499, « Abstract »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ), Vorarbeiten dazu Stueckelberg, T. A. Green Helvetica Physica Acta Vol.24, 1951, p. 153

Sources[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]