Eric Rudolph

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Eric Rudolph
Terroriste
Image illustrative de l’article Eric Rudolph
Eric Rudolph en octobre 1997, sur l'avis de recherche du FBI.
Information
Nom de naissance Eric Robert Rudolph
Naissance (57 ans)
Merritt Island (Floride), États-Unis
Surnom Bob Randolph
Robert Randolph
Bob Rudolph
Eric R. Rudolph
Jerry Wilson
Condamnation puis
Sentence prison à perpétuité
Actions criminelles attentats à la bombe
Affaires Attentat du parc du Centenaire
Attentat contre deux cliniques d'avortements
Attentat contre une discothèque
Victimes au moins 2 morts et 120 blessés
Période 1996-1998
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Régions Géorgie
Ville Atlanta
Arrestation

Eric Robert Rudolph, aussi connu sous le nom de Olympic Park Bomber, né le à Merritt Island (Floride), est un terroriste responsable d'une série d'attentats à la bombe à travers le Sud des États-Unis entre 1996 et 1998. Il est notamment connu pour l'attentat du parc du Centenaire perpétré à Atlanta pendant les Jeux olympiques d'été de 1996 et qui fait 2 morts et 111 blessés.

Son nom figure cinq ans sur la liste des dix fugitifs les plus recherchés du FBI jusqu'à son arrestation le . Il confirme ses motivations religieuses mais nie une quelconque motivation raciale pour ses crimes. En 2005, à la suite de négociations, Rudolph plaide coupable de nombreux crimes fédéraux et accepte quatre condamnations consécutives de réclusion à perpétuité afin d'éviter un procès et une potentielle condamnation à mort. Il est détenu dans la prison supermax ADX Florence.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Eric Rudolph naît à Merritt Island en Floride[1]. Son père Robert meurt d'un cancer en 1981 après que les autorités fédérales lui eurent refusé un traitement expérimental[2]. Eric Rudolph se tourne contre le gouvernement après ce décès et déménage à Nantahala, dans le comté de Macon, dans le nord-ouest de la Caroline du Nord, avec deux de ses frères[2]. Sa mère reste en Floride avec trois autres enfants de la famille, Eric est élevé par son frère aîné Daniel[2]. Il fait sa 3e à l'École de Nantahala mais abandonne à la fin de l'année et commence à travailler comme menuisier avec son frère. Trois ans plus tard, à 18 ans, il part avec ses frères pour vivre avec sa mère à Schell City dans le Missouri où il passe du temps avec sa mère auprès de l'Identité chrétienne[2],[3].

Une fois que Rudolph a eu son GED (équivalent du baccalauréat), il entre à la Western Carolina University à Cullowhee pour deux semestres (en 1985 et 1986). En , Rudolph s'enrôle dans l'U.S. Army dans le but de suivre la formation de base à Fort Benning en Géorgie. Il en est expulsé en , alors qu'il sert dans la 101e division aéroportée à Fort Campbell au Kentucky, pour cause de consommation de marijuana[4]. En 1988, Rudolph entre à la United States Army Air Assault School où il atteint le grade de spécialiste/E-4.

En 1996, Eric Rudolph vend la maison familiale pour 66 000 dollars[5]. Il n'a ni compte bancaire, ni carte bancaire et paie ses différentes locations avec de l'argent liquide[5]. Il dort régulièrement dans son pick-up de 1989[5].

Attentats[modifier | modifier le code]

Bâtons de dynamite cachés par Eric Rudolph et retrouvés en avril 2005 (FBI).

Eric Rudolph est principalement connu pour être l'auteur de l'attentat du parc du Centenaire[6] pendant les Jeux olympiques d'été de 1996 à Atlanta. Il téléphona à la police pour avertir qu'il avait placé une bombe. L'explosion tua Alice Hawthorne et blessa 111 autres personnes. Melih Uzunyol, un cadreur turc qui accourut sur les lieux peu après l'explosion, décéda sur place d'une crise cardiaque. Dans sa déclaration du , Rudolph déclara que sa motivation était politique :

« In the summer of 1996, the world converged upon Atlanta for the Olympic Games. Under the protection and auspices of the regime in Washington millions of people came to celebrate the ideals of global socialism. Multinational corporations spent billions of dollars, and Washington organized an army of security to protect these best of all games. Even though the conception and the purpose of the so-called Olympic movement is to promote the values of global socialism as perfectly expressed in the song "Imagine" by John Lennon, which was the theme of the 1996 Games—even though the purpose of the Olympics is to promote these ideals, the purpose of the attack on July 27 was to confound, anger and embarrass the Washington government in the eyes of the world for its abominable sanctioning of abortion on demand. The plan was to force the cancellation of the games, or at least create a state of insecurity in order to empty the streets around the venues and thereby eat into the vast amounts of money that had been invested in them. »

« À l'été 1996, le monde avait les yeux rivés sur Atlanta pour les Jeux Olympiques. Sous la protection et les auspices du régime de Washington, des millions de personnes sont venues pour célébrer les idéaux du socialisme global. Les multinationales ont dépensé des milliards de dollars, et Washington mit en place une armée de sécurité pour protéger le meilleur de ces jeux. Même si la conception et la finalité de ce soi-disant « mouvement olympique » est la promotion des valeurs du socialisme mondial tel qu'il est parfaitement exprimé dans la chanson Imagine de John Lennon, qui était par ailleurs la musique officielle des jeux de 1996 - même si le but des Jeux Olympiques est de promouvoir ces idéaux, l'objectif de l'attaque du 27 juillet était de confondre, de mettre en colère et dans l'embarras le gouvernement de Washington aux yeux du monde pour son abominable autorisation de l'avortement à la demande. Le plan était de forcer l'annulation des Jeux, ou au moins de créer un état d'insécurité pour vider les rues autour des lieux et ainsi rendre inutile les vastes sommes d'argent investies[7]. »

La déclaration de Rudolph blanchit Richard Jewell, un agent de sécurité, de toute implication dans l'attentat. Quelques jours après l'incident, celui-ci avait en effet été soupçonné d'y avoir participé après avoir été auparavant considéré comme un héros pour avoir été le premier à repérer la bombe et avoir aidé à sécuriser la zone. Dès le début de l'enquête du FBI, Jewell était devenu le principal suspect.

Rudolph revendiqua également l'attentat du contre une clinique d'avortement de la banlieue d'Atlanta. Il avoua aussi l'attentat du Otherside Lounge, un bar lesbien, le , qui blessa cinq personnes. Enfin, il reconnut un dernier attentat du contre une clinique d'avortement en Alabama, dans lequel le garde de sécurité Robert Sanderson trouva la mort et dans lequel l'infirmière Emily Lyons fut très grièvement blessée. Rudolph confectionnait ses bombes en utilisant de la dynamite qu'il entourait de clous dans le but d'accroître les dégâts. Emily Lyons fut atteinte par de nombreux clous mais elle survécut miraculeusement.

Vie de fugitif[modifier | modifier le code]

Avis de recherche du FBI contre Eric Rudolph.

Rudolph est d'abord identifié comme suspect dans l'attentat des Jeux olympiques par le département de la Justice le .

Le , Rudolph devient la 454e personne à être inscrite sur la liste des dix fugitifs les plus recherchés du FBI. Le FBI le considère comme armé et extrêmement dangereux, et offre une récompense d'un million de dollars pour toute information menant directement à son arrestation. Il passe plus de cinq ans dans les Appalaches en tant que fugitif, au cours de laquelle des équipes de recherche fédérales et amateurs parcourent la région, sans succès.

Il est possible que Rudolph ait bénéficié de l'aide de sympathisants pour éviter de se faire capturer. Certaines personnes de la région n'ont pas hésité à dire qu'elles l'aideraient. Deux chansons de country sont écrites sur lui et un tee-shirt est fabriqué avec la mention: Run Rudolph Run (« Cours Rudolph, Cours »)[8]. L'Anti-Defamation League remarque que des extrémistes, dialoguant sur internet, font l'éloge de Rudolph et souhaitent que d'autres actes de violence similaires aux attentats aient lieu[9].

La famille de Rudolph le soutient et pense qu'il est innocent de toutes les charges dont il est accusé[10]. Ils sont en conséquence soumis à un long interrogatoire et mis sous surveillance[11]. Le , Daniel, le frère aîné d'Eric se filme lui-même se coupant une main avec une scie circulaire afin, selon ses propres termes, « d'envoyer un message au FBI et aux médias »[12]. La main a pu être remise en place avec succès[13].

Selon les propres écrits de Rudolph, il survit au cours de ses années comme fugitif en campant dans les bois, se nourrissant de glands et de salamandres, volant des légumes dans les jardins et des céréales dans les silos, et en fouillant dans les bennes d'ordures d'une ville voisine[14],[15].

Arrestation[modifier | modifier le code]

Prison supermax ADX Florence où Eric Rudolph est incarcéré

Rudolph est arrêté à Murphy en Caroline du Nord, le , par l'officier de police Jeffrey Scott Postell derrière un magasin Save-A-Lot vers 4 heures du matin. Postell, qui faisait une patrouille de routine, est intervenu parce qu'il y avait un cambriolage en cours[16].

Rudolph n'était pas armé et n'a pas résisté à l'arrestation. À ce moment, il est rasé de près, avec une moustache taillée et porte des baskets neuves, ce qui laisse supposer qu'il a été aidé. Les autorités fédérales l'ont mis en accusation le . Eric Rudolph a été défendu par l'avocat Richard S. Jaffe.

Le , le ministère de la Justice annonce que Rudolph a accepté de négocier un plaidoyer en vertu duquel il plaidait coupable de toutes les accusations qui lui étaient reprochés afin d'éviter la peine de mort. L'accord fut confirmé une fois que le FBI retrouva les 250 lb (114 kg) de dynamite qu'il avait caché dans les forêts de Caroline du Nord. Cette révélation était une condition sine qua non de l'accord. Il publie également une déclaration dans laquelle il expliquait qu'il avait commis ses actions au nom de l'anti-avortement et de l'homophobie.

Les termes de l'accord étaient que Rudolph serait condamné à quatre peines consécutives de prison à vie. Il fut officiellement condamné le à deux peines de prison à vie sans possibilité de libération pour le meurtre d'un officier de police en 1998[17]. Il fut ensuite condamné à trois peines de réclusion à perpétuité pour plusieurs attentats commis à Atlanta. Ce même jour, Rudolph fut envoyé à la prison fédérale supermax ADX Florence (numéro de prisonnier 18282-058). Comme tous les autres détenus, il passe 22 heures et demie par jour seul dans sa cellule en béton de 7 m2[18],[19].

Motivations[modifier | modifier le code]

Eric Rudolph est homophobe et croit qu'il existe une « idéologie homosexuelle ». De plus, il a fait savoir, dans une déclaration écrite, que le but des attentats est principalement de combattre l'avortement. Il considère que l'avortement est un meurtre et par conséquent, il estime que ses auteurs méritent la mort et que le gouvernement des États-Unis a perdu sa légitimité en ne le sanctionnant pas. Il estime qu'il est essentiel de résister par la force à « l'effort concerté de légitimer la pratique de l'homosexualité » afin de protéger « l'intégrité de la société américaine » et « l'existence même de la culture américaine », dont les fondations sont « les valeurs familiales »[20].

Après son arrestation pour les attentats à la bombe, The Washington Post écrivit que le FBI savait que Rudolph était en contact depuis longtemps avec le mouvement radical Identité chrétienne, qui affirme que les Européens du Nord sont les descendants directs des tribus perdues d'Israël, le peuple élu de Dieu[21]. Identité chrétienne est une secte liée au nationalisme blanc qui prône que ceux qui ne sont pas des chrétiens blancs seront condamnés à aller en Enfer[22]. Dans le même article, le Post indiqua que certains enquêteurs du FBI pensaient que Rudolph pouvait être l'auteur de lettres qui revendiquaient les attentats contre une discothèque et contre une clinique d'avortement au nom de l'Army of God. Cette organisation terroriste, proche de l'Identité chrétienne, n'hésite pas à faire usage de la force pour lutter contre les avortements[23].

Dans un communiqué publié après qu'il eut plaidé coupable, Rudolph nia être un partisan du mouvement « Identité chrétienne », affirmant que sa participation consistait juste en une brève liaison avec la fille d'un adhérent, identifié plus tard comme étant le pasteur Daniel Gayman. Quand on l'interroge sur sa religion, il dit : « Je suis né catholique, et avec le pardon, j'espère mourir en tant que tel. »[24] Dans d'autres déclarations écrites, Rudolph cita des passages de la Bible et expliqua son opposition à l'avortement par des raisons religieuses[20].

Certains livres et médias ont dépeint Rudolph comme étant un extrémiste appartenant à l'Identité chrétienne. Le Harper's Magazine utilisa l'expression « terroriste chrétien » pour parler de lui[25]. Le programme On Point de la radio NPR utilisa quant à elle l'expression « extrémiste de l'Identité chrétienne[26] ». Le service Voice of America a estimé que les actions d'Eric Rudolph étaient « une tentative d'utiliser la foi chrétienne dans le but d'essayer de définir une pureté raciale et sociale[27] ». Dans un livre écrit en 2004, les auteurs Michael Shermer et Dennis McFarland ont vu l'histoire de Rudolph comme un exemple de « l'extrémisme religieux en Amérique », avertissant que le phénomène qu'il représente est « particulièrement puissant lorsqu'il est réuni sous l'égide de groupuscules »[28], dont ils pensent qu'ils ont protégé Rudolph alors qu'il était un fugitif.

Dans une lettre à ses parents écrite en prison, Rudolph dit : « Beaucoup de bonnes gens continuent à m'envoyer de l'argent et des livres. La plupart d'entre eux ont, bien sûr, une idéologie. La plupart du temps, ce sont des chrétiens né de nouveau qui cherchent à sauver mon âme. Je suppose qu'ils pensent que, parce que je suis en prison, je dois être un « pécheur » qui a besoin du salut, et ils seraient heureux de me vendre un billet pour le paradis. J'apprécie vraiment leur charité, mais je peux me passer de leur condescendance. Ils ont été si gentils que je ne voudrais pas les démotiver en leur apprenant que je préfère Nietzsche à la Bible »[29].

Le militant anti-criminalité et animateur de télévision John Walsh a déclaré que, pour lui, Rudolph était un psychopathe, tandis que pour l'ancienne belle-sœur de Rudolph, ses motivations principales étaient la suprématie blanche et l'anti-avortement[30].

Essais écrits en prison[modifier | modifier le code]

Le règlement du Bureau fédéral des prisons donne le droit aux gardiens de restreindre ou d'interdire la correspondance d'un détenu pour « la protection du public » ou si « elle peut faciliter les activités criminelles », y compris à tout ce « qui peut conduire à l'utilisation de la violence physique ». Néanmoins, Eric Rudolph, qui est incarcéré dans la partie la plus sécurisée de l'ADX Florence, écrit des essais qui prônent la violence et l'action militante et ceux-ci sont publiés sur Internet par un militant de l'organisation anti-avortement Army of God[31]. Les victimes des attentats affirment, elles, que les messages de Rudolph sont une forme de persécution et peuvent inciter à la violence. Alice Martin, la procureur (en) de la cour du district Nord de l'Alabama, a répliqué que la prison ne peut pas faire restreindre les publications des détenus car « un détenu ne perd pas sa liberté d'expression »[32]. Cependant, en 2006, le Département de la Justice a critiqué cette même prison car elle ne retransmettait pas correctement les courriers de trois détenus reconnus coupables dans l'attentat du World Trade Center de 1993 après avoir remarqué que les hommes envoyaient des lettres à des terroristes présumés.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Denise Noe, « Eric Rudolph: Serial Bomber », TruTV (consulté le )
  2. a b c et d (en) Jeffrey Gettleman, « Bomb Suspect's Picture Of His Life in the Woods Draws Some Skepticism », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  3. (en) « Rudolph's mother: Son not a 'monster' », CNN, (consulté le )
  4. (en) Jeffrey Gettleman et David M. Halbfinger, « Suspect in '96 Olympic Bombing And 3 Other Attacks Is Caught », sur query.nytimes.com, (consulté le ).
  5. a b et c (en) Kevin Sack, « Suspect in Southern Bombings Is Enigma », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  6. (en) « Eric Rudolph charged in Centennial Olympic Park bombing », Usdoj.gov (consulté le )
  7. Full text of Eric Rudolph's written statement Army of God website.
  8. « L'auteur présumé de l'attentat des Jeux olympiques d'Atlanta a été arrêté », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. Anti-Defamation League, "Extremist Chatter Praises Eric Rudolph as 'Hero.'", 3 juin 2003. Retrieved November 26, 2006.
  10. Henry Schuster, CNN, "Why did Rudolph do it?", April 15, 2005. Retrieved November 26, 2006.
  11. Jeff Stein, Salon.com, "A twisted tale of two brothers", 29 janvier 1999. Retrieved November 26, 2006.
  12. CNN, "Bombing suspect's brother cuts hand off with saw", he's 9, 1998. Retrieved November 26, 2006.
  13. (en) « Bomb Suspect's Brother Mutilates Himself », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  14. (en) « Eric Rudolph Lick the Floor », sur www.armyofgod.com, (consulté le )
  15. (en) « Lil », Armyofgod.com (consulté le )
  16. « Atlanta Olympic bombing suspect arrested. » CNN, le 31 mai 2003.
  17. Associated Press, "Eric Rudolph Gets Life Without Parole", July 18, 2005. Retrieved November 26, 2006.
  18. Rappold, R. Scott. « Olympic bomber Rudolph calls Supermax home »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) Colorado Springs Gazette. 14 septembre 2005. Consulté le 26 novembre 2006.
  19. Bureau fédéral des prisons, « Eric Robert Rudolph », sur bop.gov (consulté le ).
  20. a et b « Eric Rudolph's Full Written Statement On Attacks », sur www.armyofgod.com (consulté le )
  21. (en) Alan Cooperman, « Is Terrorism Tied To Christian Sect », sur washingtonpost.com, (consulté le ).
  22. (en) Chester L. Quarles, Christian Identity : The Aryan American Bloodline Religion, McFarland & Company, , 214 p. (ISBN 978-0-7864-1892-3, lire en ligne), p. 68
  23. (en) « The Second Defensive Action Statement » (consulté le )
  24. Morrison, Blake. "Special report: Eric Rudolph writes home." USA Today. 6 juillet 2005. Retrieved November 26, 2006.
  25. (en) « Harpers Magazine Terrorism », Harpers.org (consulté le )
  26. Most Wanted Extremist, Eric Rudolph, Caught June 3, 2003
  27. Arrest of Accused Olympic Park Bomber Sparks Debate on 'Christian Terrorism', Jun 5, 2003, VOANews
  28. The Science of Good and Evil
  29. (en) « Special report: Eric Rudolph writes home », sur usatoday.com, .
  30. (en) « CNN Live Saturday - Rudolph Caught », Transcripts.cnn.com (consulté le )
  31. (en) « Eric Rudolph Homepage », Army of God,
  32. [(en) The Associated Press, « Extremist Taunts His Victims From Prison », The Washington Post,‎ (lire en ligne)