Éric Lamaze

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Éric Lamaze
Image illustrative de l’article Éric Lamaze
Éric Lamaze lors des Jeux olympiques 2008.
Discipline Saut d'obstacles (CSO)
Nationalité Drapeau du Canada Canada
Naissance
Lieu Montréal, Drapeau du Canada Canada
Taille 1,73 m (5 8)
Poids 65 kg (143 lb)
Monture
Millcreek Raphael, Hickstead, Coriana van Klapscheut, Fine Lady 5
Palmarès
Compétition Or Arg. Bro.
Jeux olympiques 2008 (individuel) 2008 (équipe) 2016 (individuel)
Championnat du monde 2010 (individuel)
Finale de la Coupe du monde 2011
Jeux panaméricains 2007 (équipe) 1999 (équipe) 2007 (individuel)

Éric Lamaze, né le à Montréal, est un cavalier canadien et champion olympique de saut d'obstacles. Il est jusqu'à présent le seul cavalier canadien à avoir gagné une médaille d'or dans cette discipline aux Jeux Olympiques.

Lamaze est demeuré premier cavalier du classement FEI pendant trois ans après les Jeux olympiques de Pékin[réf. nécessaire]. En 2016, Lamaze est 10e au classement mondial[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et adolescence[modifier | modifier le code]

Éric Lamaze excellait au tennis avant de délaisser cette discipline pour l'équitation. Diane Dubuc, instructeur émérite, l'initie à ce sport et découvre le potentiel du jeune garçon d'à peine 10 ans. Elle conseille à sa mère d'acquérir un cheval qui permettra à son fils d'acquérir de l'expérience. Éric monte alors Aborigen, un cheval très grand pour lui et ils gagnent dans la catégorie hunter. Le « petit » cavalier se fait ensuite remarquer en montant d'autres chevaux de chasse. Suivront de nombreuses victoires en saut d'obstacles, à la suite de quoi le jeune Éric se rend aux États-Unis pour se perfectionner, avant de revenir au Canada.

Ascension dans le milieu équestre[modifier | modifier le code]

Il devient membre de l'équipe canadienne de saut d'obstacles en 1993, et participe à 5 éditions des Championnats du monde en 1994, 1998, 2002, 2006 et 2010.

À l'occasion de sa qualification aux Jeux olympiques d'Atlanta, il est contrôlé positif à la cocaïne et est suspendu pour 4 ans. Sa peine est ensuite diminuée à 7 mois grâce à l'intervention d'un juge canadien du Centre pour l'éthique et le sport en raison de ses antécédents familiaux. Éric Lamaze est cependant contrôlé à nouveau positif en 2000 à l'éphédrine. Banni à vie des compétitions, il replonge dans la drogue avant d'être une fois de plus contrôlé positif à la cocaïne. Le même juge qu'en 1996 lui permet de retourner à la compétition en invoquant des circonstances atténuantes[2].

En 2005, en Belgique, il achète son étalon Hickstead, un [KWPN] d'1,60 m au garrot[2], avec lequel il remporte en 2007 le Grand Prix le plus doté (1 million de dollars) des compétitions de saut d'obstacles au monde, dans le cadre du Masters de Spruce Meadows à Calgary (en Alberta, Canada).

Éric Lamaze est élu cavalier de l'année 2007 au Canada[3]. 2008 est l'année de la consécration : il devient avec Hickstead champion olympique en individuel à Pékin (Chine) et obtient la médaille d'argent par équipe. En 2010, il obtient avec son étalon KWPN la médaille de bronze en individuel aux Jeux équestres mondiaux à Lexington (États-Unis) durant l'épreuve tournante traditionnelle, à l'issue de laquelle son cheval obtient le titre de meilleur cheval de la compétition et de meilleur cheval du monde. Éric est à la tête d'une écurie de concours, la Torrey Pines Stable, à Schomberg et aussi propriétaire de Ashland Stables a Montréal, où il coache plusieurs cavaliers, entraîne des chevaux pour le plus haut niveau et pratique le commerce de chevaux de sport. Ses autres occupations sportives sont le squash. le tennis et le golf[4].

Décès de Hickstead[modifier | modifier le code]

Victime d'une rupture de l'aorte[5], Hickstead, âgé de 15 ans, décède le lors de la 4e étape du Grand Prix Coupe du monde de Vérone (Italie) au terme d'un parcours avec 4 points de pénalité. Le cheval s'écroule au moment de sortir de la piste, l'épreuve est interrompue puis annulée avec l'accord du public choqué et des cavaliers. Un hommage est alors rendu à l'équidé, qualifié comme « le meilleur du monde » de son vivant.

Durement affecté par la perte de sa meilleure monture, Éric Lamaze songe à se retirer définitivement de la compétition[6].

Après Hickstead[modifier | modifier le code]

Les 2, 3 et au Gucci Masters, Éric Lamaze fait son retour en Europe et dispute notamment la finale Rolex IJRC Top ten avec Coriana Van Klapscheut, avec qui il termine second, derrière Billy Twomey, ainsi que le barrage du Grand Prix, au cours duquel il fait tomber une barre. Le week-end suivant à Genève il monte Hérald (monture d'un de ses élèves) avec qui il termine deuxième du défi des champions.

Pour participer aux Jeux olympiques de Londres, il cherche un ou plusieurs chevaux ayant le niveau international et qui lui permettraient de pouvoir défendre son titre. Il se voit confier un jeune étalon hanovrien, Scendix, dont il se sépare finalement en [7]. Il acquiert au cours du mois de , Verdi, un hongre gris KWPN (Heartbreaker x M. Blue) et Luikka (Luidam x Renville) jument baie AES, tous âgés de 9 ans[8].

Palmarès mondial[modifier | modifier le code]

Sources : site du Grand Prix de Calgary [1], Jump Canada [2], Biographie d’Éric Lamaze sur Jump Canada [3], Classement de la finale Top RIDE de Deauville [4]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Eric Lamaze / Ranking » (consulté le )
  2. a et b Eric Lamaze a su sauter tous les obstacles, article de Julie Conti, tiré du quotidien suisse Le Temps, daté du 8 avril 2009, sur le site courrierinternational.com. Consulté le 19 novembre 2010.
  3. En selle vers de nouveaux sommets, article de Julien Larivière, publié le 27 juin 2008 sur canoe.ca
  4. (en) Éric Lamaze sur le site justworldinternational.org.
  5. Rupture de l'aorte pour Hickstead sur le site lequipe.fr.
  6. Hickstead mort, Eric Lamaze songe à se retirer sur le site rtbf.be.
  7. Hunter's Scendix quitte Eric Lamaze.
  8. Verdi et Luikka pour Eric Lamaze.

Annexes[modifier | modifier le code]

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