Environnement aux États-Unis
La diversité de l'environnement américain
Les États-Unis disposent de milieux naturels et de paysages d'une grande variété. Cette diversité s'explique par divers facteurs comme la taille du pays (9,4 millions de km²), son relief ou son extension en latitude. Les 48 États continentaux sont compris dans la zone climatique tempérée. Le nord de l'Alaska est dans la zone polaire alors qu'Hawaii est au sud du tropique du Cancer. La grande majorité du territoire américain se trouve dans l'écozone néarctique. L'archipel d'Hawaii appartient à l'écozone océanienne et l'extrémité sud de la Floride à l'écozone néotropique.
Les États-Unis sont le cinquième pays par la superficie des récifs coralliens (3 770 km2)[1]. Certains écosystèmes sont uniques au monde, comme les forêts de séquoias géants en Californie et dans l'Oregon. 33 % du territoire américain est couvert par la forêt[2]. Avec 3,03 millions de km² de forêt, le pays est le quatrième du monde[3]. On trouve des forêts tempérées de conifères (littoral atlantique et montagnes de l'ouest), de feuillus et mixtes (intérieur oriental) ; des forêts subtropicales de conifères (sud de la Floride), tropicales (Hawaii) ; des forêts méditerranéennes et des broussailles dans le sud de la Californie) ; des forêts boréales et de la toundra (Alaska) ; de la prairie et de la savane tempérée au centre ; des zones désertiques ou arbustives xérites (Sud-Ouest)[4].
La diversité des milieux naturels américains en images
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Cocotiers en Floride
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Forêt tempérée de conifères (Californie)
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Désert de la Vallée de la Mort (Californie)
On recense 428 espèces de mammifères (4e rang mondial)[5] et 287 espèces de reptiles (2e rang mondial)[6].
Les États-Unis possèdent les plus importantes réserves de charbon de la planète, estimées à 491 milliards de tonnes, soit 27 % du total mondial[7].
L'environnement américain est fragilisé par les actions et les aménagements anthropiques. Il présente à la fois des richesses (hydrocarbures, minerais, bois, etc.) et de nombreux risques pour l'Homme : séismes et volcanisme à l'ouest et en Alaska, ouragans au sud-est, inondations dans le bassin du Mississippi, tornades dans les hautes plaines, etc.
Lire les articles :
Cartes pour comprendre l'environnement des États-Unis :
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Relief
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Sols
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Précipitations
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Forêts
Dégradation de l'environnement
Historique (rôle des Amérindiens)
La recherche historique actuelle tend à montrer que les Amérindiens eurent un impact sur leur environnement. Il semble que les Haudenosaunees pratiquaient des brûlis sur la côte est[8]. Ils utilisaient le feu pour traquer les animaux qu'ils chassaient[9]. Ils essartaient les forêts orientales pour favoriser l'essor de la faune[9]. Certains spécialistes pensent que la Grande Prairie où se nourrisaient les bisons est une création des Amérindiens par brûlage de la forêt[9].
Pour chasser, les Amérindiens utilisaient des précipices à bisons, en conduisant une partie d'un troupeau à se précipiter du haut d'une falaise. Cette technique provoquait la mort inutile de centaines d'animaux alors qu'une dizaine seulement étaient nécessaires[10]. L’historien Dan Flores, de l'université du Montana, démontre que les Amérindiens ont joué un rôle décisif dans l’extermination des bisons par la surchasse[11]. L'anthropologue américain Shepard Krech III publie The Ecological Indian : Myth and History en 1999 dans lequel il conteste le stéréotype de l'Amérindien écologiste avant l'heure[12].
Exploitation des ressources et impacts
Les États-Unis ont été le premier pays producteur mondial de pétrole pendant plus d'un siècle (jusque 1974), avec un impact sur les paysages et milieux écologiques, sur terre comme sur mer (marées noires dont celle causée par l'Explosion de Deepwater Horizon), et un impact majeur de sa consommation sur l'air (pollution) et le climat (émissions de dioxyde de carbone).
L'exploitation du gaz de schiste a un impact croissant sur l'environnement et les paysages aux États-Unis : environ 500 000 forages et des milliers de puits en 2011 entrainant une artificialisation des sols et une fragmentation écologique, consommation d'eau, émissions et fuites de gaz à effet de serre, contamination d'eaux souterraines[13]...
À la suite de cette exploitation, les États-Unis devraient redevenir premier pays producteur de pétrole en 2014 et restent le premier pays consommateur de pétrole (19,8 % de la consommation mondiale en 2012)[14].
Changement climatique et pollution de l'air
En 2006, avec plus de 5 700 millions de tonnes par an, les États-Unis sont le deuxième pays émetteur de dioxyde de carbone du monde derrière la Chine[15]. Rapporté au nombre d'habitants, les émissions américaines sont de 19,1 tonnes/hab., soit le huitième taux le plus fort du monde[15].
Milieux aquatiques
Erosion des sols
Menaces sur la biocénose
Problèmes régionaux
- Désertification et pénurie d'eau dans le Sud-Ouest
- La Californie doit faire face à plusieurs défis environnementaux : incendies, sécheresse, pénurie en eau[16]
Problèmes urbains
- Congestion
- Pollution atmosphérique
- Gestion des déchets
Développement durable et protection de l'environnement
Statistiques
En 2009, le pays compte 58 parcs nationaux[17] dans des milieux naturels très variés. Il existe par ailleurs 380 parcs et monuments nationaux qui accueillent au total 380 millions de visiteurs par an[18]. Avec 229 aires marines protégées[19], les États-Unis occupent le premier rang mondial dans ce domaine.
Selon American Solar Energy, il y aurait 8,5 millions d'emplois verts aux États-Unis en 2008[20].
Historique
XIXe siècle
C'est au XIXe siècle qu'apparaît la préoccupation environnementaliste aux États-Unis.Plusieurs personnalités américaines réfléchissent sur la nécessité de protéger la Nature : les essayistes et poètes Ralph Waldo Emerson et Henry David Thoreau, défendent l'idée que la Nature a une raison d'être, au-delà des gains économiques. La Nature est un temple où l'Homme peut communier et communiquer avec Dieu. Cette conception s'inscrit dans le courant littéraire et philosophique du transcendantalisme. Un autre Américain, John Muir (1838-1914) défend l'éthique préservationniste, selon laquelle la beauté de la Nature stimule les sentiments religieux et favorise les expériences spirituelles. Il voit également dans les communautés biologiques, des ensembles d'espèces évoluant ensemble et dépendant les unes des autres. Ces communautés, superorganismes, annoncent l'hypothèse Gaia développée plus tard par Lovelock (1988). En 1892, Muir et ses disciples créent le Sierra Club destiné dans un premier temps à protéger le Yosemite. Il encourage la création d’autres réserves naturelles aux États-Unis si bien qu'il est aujourd'hui reconnu comme le « Père du système des parcs nationaux ». L'Américain Gifford Pinchot (1865-1846), au début du XXe siècle développe une éthique de la conservation des ressources qui repose sur la philosophie utilitaire. Pour lui, la Nature est un assortiment de choses définies par leur utilité ou leur caractère nuisible. Il défend la répartition des ressources entre tous les utilisateurs, actuels et futurs (une première approche du développement durable) en évitant le gaspillage. Cependant, il ne prend pas en compte les coûts des dégradations de l'environnement et de l'érosion des ressources.
En 1872 le Yellowstone devient le premier parc national naturel du monde[21]. En 1887, le gouvernement crée le Forest Bureau au sein du département de l'Agriculture[22]. Plus tard, John Muir convainc le congrès américain de créer le parc national de Yosemite. En 1891, sept millions d'hectares sont déjà préservés et le président peut classer des zones en forest reserve qui deviendront plus tard les national forest. En 1890, la « Frontière » est officiellement fermée et le Yosemite Act reconnaît le besoin de protéger les espaces naturels, en particulier à l'Ouest. Le 14 mars 1903, le président américain Theodore Roosevelt créa la première réserve naturelle ornithologique sur Pelican Island en Floride. Le United States Forest Service est créée en 1905 et emploie aujourd'hui près de 30 000 personnes[23]. Dès 1909, plus de 170 000 km² de forêts, 53 réserves naturelles et 18 zones d’intérêt particulier, notamment le Grand Canyon du Colorado, avaient été ainsi placés sous la tutelle des pouvoirs publics.
XXe siècle
Theodore Roosevelt est le premier président réellement préoccupé par la préservation des espaces naturels et de la faune. Il crée les bases du système de parcs nationaux, de monuments nationaux et de forêts nationales ainsi que les réserves naturelles en faisant passer les terrains sous contrôle fédéral. De même, en 1902, le National Reclamation Act (ou Newlands Act) donne au gouvernement fédéral l'autorité suprême pour la construction de barrages ou pour les projets d’irrigation. Une nouvelle agence fédérale, le Reclamation Service, est créée et collabore avec les scientifiques. La gestion de l’eau passe sous contrôle fédéral, notamment dans la partie ouest du territoire. Sous ses mandats présidentiels sont créés les parcs de Crater Lake, Wind Cave et Mesa Verde. Mais il faut attendre 1916 pour voir la fondation officielle du National Park Service (NPS).
Le Civilian Conservation Corps est un programme du New Deal (1933) décidé par le président des États-Unis Franklin D. Roosevelt. Grâce à des travaux de reboisement, de lutte contre l'érosion et les inondations, ce programme financé par des bons du Trésor[24] permit l'embauche de milliers de jeunes chômeurs dans tout le pays. L'United States Fish and Wildlife Service est fondé en 1940.
Les années 1970 marquent un tournant dans la prise de conscience en faveur de la protection de l'environnement aux États-Unis. Dès 1970, l’Agence de protection de l'environnement des États-Unis est fondée et le jour de la Terre est institué[N 1]. En 1971, une publicité de la compagnie Keep America Beautiful Inc. expose sur d'immenses affiches le visage d'un Amérindien qui pleure, accompagné du slogan : Pollution : it's a crying shame (La pollution : c'est honteux à pleurer)[12]. En 1972, une équipe du Massachusetts Institute of Technology dirigée par Dennis H. Meadows remet au Club de Rome un rapport alarmant intitulé The Limits to Growth (titre en français : Halte à la croissance ? ou « rapport Meadows »). Ce rapport évoque la croissance zéro comme remède à l'épuisement des ressources naturelles[25].
Dès les années 1980, la Californie a été pionnière dans la protection de l'environnement avec plusieurs parcs éoliens (Altamont Pass, Tehachapi Pass, comté de Solano[26]) et la centrale solaire de Daggett. En 1998 est mis en place le Leadership in Energy and Environmental Design, un système nord-américain de standardisation de bâtiments à haute qualité environnementale créé par le US Green Building Council (en).
XXIe siècle
Depuis plusieurs années, les projets de restauration des milieux naturels sont en cours : c'est le cas pour les milieux humides des Everglades, du Colorado, de la Columbia, des baies de Chesapeake et de San Francisco[27].
Le 17 avril 2009, l'agence américaine de l'environnement (EPA) reconnaît publiquement le caractère dangereux de six gaz à effet de serre[28]. Selon une étude de sociologues publiée en mai 2009[29], 71 % des sondés estiment que le changement climatique est en train de se produire, 55 % pensent que la cause en est humaine, et les trois quarts déclarent qu'il représente une menace sérieuse[30]. Le 26 juin 2009, le Congrès américain vote le Clean energy and Security Act qui prévoit une réduction des gaz à effet de serre[31].
Acteurs
Les États-Unis sont un pays fédéral, ce qui signifie que les pouvoirs locaux ont d'importantes compétences politiques. Ainsi, de nombreux maires américains s'engagent à atteindre voir dépasser les objectifs du protocole de Kyoto, bien que le gouvernement fédéral ne l'ait pas ratifié[32]. D'autre part, dans une nation où l'iniative individuelle est essentielle, la préservation du cadre de vie est prise en charge par les particuliers et les associations locales.
Au niveau national
- État fédéral, commissions du Congrès
- L’Agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA) est une agence indépendante du gouvernement américain chargée d'étudier et de protéger la nature et la santé des citoyens des États-Unis. Aujourd’hui, elle emploie environ 17 000 personnes[33], elle compte dix bureaux régionaux[34] et 17 centres de recherche. En 2008, ses ressources budgétaires sont de 7,472 milliards de dollars[35].
- Le National Park Service (NPS) est une agence fédérale qui gère les 58 parcs nationaux et d'autres sites de préservation. Il emploie plus de 20 000 personnes aux États-Unis et fait appel à quelque 154 000 bénévoles[17]. Le NPS administre 391 sites[17]. Il est responsable d'un ensemble qui englobe environ 342 000 km², soit 3,6 % de la superficie des États-Unis[17]. Le plus grand parc national est le Parc national de Wrangell-St. Elias en Alaska qui mesure 53 000 km²[17]. En 2007, l'ensemble des sites du NPS a attiré quelque 272 millions de visiteurs[17].
À l'échelon local et des États
- municipalités,
- associations, ONG : la mobilisation pour la protection de la nature et des ressources naturelles existe depuis les années 1960 aux États-Unis[36].
- universités, laboratoires et chercheurs
- entreprises : plusieurs entreprises américaines soignent leur image en se préoccupant de leur empreinte écologique[32].
- particuliers
Politiques
Actions individuelles
- Manifestations, pétitions, investissements dans les technologies propres
- Opinion publique
En 2008, le milliardaire texan T. Boone Pickens, magnat du pétrole, a commandé auprès de General Electric 667 turbines éoliennes pour deux milliards de dollars[43].
Les notions de protection de l'environnement et de lutte contre l'effet de serre sont devenues des objets de discussion aux États-Unis : les médias s'en sont emparées, les publications d'universitaires et de scientifiques sont nombreuses. Des personnalités de la sphère publique militent pour la réduction des GES :
- Hommes et femmes politiques :
- Le sénateur républicain John McCain
- L'ex vice-président Al Gore : il intervient dans un film réalisé par David Guggenheim, An Inconvenient Truth (Une vérité qui dérange). Présenté au Festival du film de Sundance et au Festival de Cannes de 2006, ce film montre les effets dramatiques du réchauffement climatique sur la planète Terre. Il rencontre un grand succès public aux États-Unis pendant l'été 2006 et est sorti en France le 11 octobre 2006. Le livre de Gore publié en 1992, Earth in the Balance, traitait déjà d'un certain nombre de sujets touchant l'environnement, et se classa dans la liste des bestsellers du New York Times. Plus tard, quand Gore entra au congrès, il initia la première audition du congrès, y emmena des climatologues et commença à débattre de ce sujet avec les représentants élus[44]. Il pensait qu'une fois les législateurs au courant de l'incontestable évidence, ils seraient conduits à l'action ; pourtant finalement, le processus fut lent voire laborieux.
- Nancy Pelosi affirme son soutien au Protocole de Kyoto[45].
- L'ancien président des États-Unis Bill Clinton a fondé la Clinton Climate Initiative en 2006 afin de lutter contre le réchauffement climatique
- Steven Chu, secrétaire à l'énergie de Barack Obama
- Lisa Jackson, administratrice de l'EPA
- Henry Waxman, président de la commission de l'énergie et du commerce à la Chambre des Représentants
- Autres personnalités américaines qui s'engagent pour le développement durable et la protection de l’environnement :
- Angela Lindvall
- Joan Baez
- Bruce Kershner
- Wallace Stegner
- Leo Drey
- Ed Sanders
- Steven Seagal
- En 2006, le patron de Virgin, Richard Branson, a promis d'investir trois milliards de dollars pour développer des carburants alternatifs[46].
- Thomas Friedman, chroniqueur
- Les acteurs américains Cameron Diaz et Leonardo DiCaprio s'engagent pour promouvoir la voiture hybride Toyota Prius[47]. Ce dernier a produit le film documentaire La 11e heure, le dernier virage.
- Bill Gates investit dans l'entreprise de raffineries bio Pacific Ethanol.
- Shai Agassi
- Kevin Conrad
- James Hansen, climatologue de la NASA
- Eric Lombardi, directeur d'Eco-Cycle
- Susan Solomon chercheuse à la NOAA
- Renée Vellvé, confondatrice de GRAIN
Développement durable par secteur d'activité
- agriculture biologique
- pêche
- industrie
- écotourisme
- transports : depuis 2008, Washington puis Boston et New-York ont mis en place des Vélos en libre-service.
- écoconstruction et villes durables.
Énergie
La Californie est le troisième état pour l'énergie éolienne : la production se concentre sur trois sites. Le premier, Altamont Pass, compte aujourd'hui plus de 4 800 éoliennes d'une capacité totale de 5,76 MW[48]. Il s'agit de la plus grande concentration d'éoliennes du monde[49]. Le deuxième, San Gorgonio Pass près de Palm Springs possède plus de 3 500 éoliennes[50] d'une capacité supérieure à 615 MW[26]. Le troisième, Tehachapi Pass dans le comté de Kern (sud de la Californie) produit l'électricité nécessaire à 500 000 personnes[51]. Le 27 octobre 2009, le président Barack Obama a inauguré la plus grande centrale solaire des États-Unis à Miami. Équipée de plus de 9 000 panneaux, celle-ci va permettre d'éclairer plus de 3 000 foyers[52]. Une autre centrale solaire solaire se trouve sur la base aérienne Nellis dans l'État du Nevada[53]. Fin octobre 2010, le gouvernement américain a donné son autorisation pour construire la plus grande installation solaire du monde en Californie près de Blythe[54]. Composée de quatre centrales solaires de 250 mégawatts chacune, elle pourra produire jusqu'à 1 000 mégawatts d’électricité. Le projet de la firme Solar Millennium LLC couvrira quelque 2 842 hectares.
Les principales centrales solaires aux États-Unis :
Nom de la centrale | Localisation | État | Date de mise en service |
Superficie en m² |
Puissance en MW |
Nombre de panneaux |
---|---|---|---|---|---|---|
Alamosa photovoltaic power plant | San Luis Valley | Nouveau-Mexique | 2007 | 340 000 | 8,22 | ? |
Kimberlina Solar Thermal Energy Plant | Bakersfield | Californie | ? | ? | 5,5 | ? |
Nellis Solar Power Plant | Nellis Air Force Base | Nevada | 2007 | 570 000 | 14 | 70 000 |
Nevada Solar One | Boulder City | Nevada | 1991 | ? | 64 | 180 000 |
Solar Energy Generating Systems | Kramer Junction | Californie | 1984-1991 | 6 500 000 | 354 | 936 384 |
DeSoto Next Generation Solar Energy Center | Comté de DeSoto | Floride | 2009 | 700 000 | 25 | 90 000 |
-
Les États-Unis sont devenus les leaders de l'énergie éolienne en 2008
-
Émissions de CO2 par habitant dans quelques pays
-
Les dix premiers pays émetteurs de CO2 dans le monde
Tri des déchets et recyclage
Aux États-Unis, l’industrie du recyclage représente 236 milliards de dollars, 1,1 million de salariés et 56 000 entreprises[55]. Barack Obama instaure une journée du recyclage (America Recycles Day) le 15 novembre 2009[55].
Notes
- Le jour de la Terre a lieu chaque année le 22 avril.
Références
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- (en) « Forest area > % of land area (most recent) by country », Nation master, (consulté le )
- (en) « Forest area > sq. km (most recent) by country », Nation master, (consulté le )
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- Charles C. Mann, 1491, Paris, Albin Michel, (ISBN 978-2-226-17592-2), p. 287 Erreur de référence : Balise
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incorrecte : le nom « Mann287 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - Anne Garrait-Bourrier, « Spiritualité et fois amérindiennes : Résurgence d’une identité perdue », Cercles, vol. 15, (lire en ligne), p. 90
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incorrecte : le nom « NPS_Quick_Facts » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - Pierre Gouyou Beauchamps, « Au cœur des parcs américains », dans Terre sauvage (ISSN 0981-4140), no 223, (décembre 2006-janvier 2007), p. 18
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- (fr) « Un gigantesque complexe d'énergie solaire verra le jour en Californie », Le Monde,
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Voir aussi
- Politique environnementale des États-Unis
- Géographie des États-Unis
- Agence de protection de l'environnement des États-Unis
- Environnement en Californie
- Environnement à New York
Liens externes
Bibliographie
- (fr) Collectif, « L'écologie aux États-Unis », dans Revue française d'études américaines no 70, octobre 1996.
- (fr) Michel Goussot, Espaces et territoires aux États-Unis, Paris, Belin, 2004, ISBN 2-7011-3204-5 : Des milieux à protéger, pages 101-113
- (fr) Yves Boquet, Ville et environnement aux États-Unis, in G. Wackermann, éd. Ville et environnement, Ellipses, Paris, 2005, ISBN 2-7298-2450-2, p. 247-262
- (fr) Armelle Vincent, « Californie, la passion de l'écologie », dans Géo no 356, octobre 2008, p. 52-64