Enogia

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Enogia
logo de Enogia

Création 18 septembre 2009
Fondateurs Arthur Leroux, Antonin Pauchet et Nicolas Goubet
Forme juridique Société par actions simplifiée
Siège social Marseille
Drapeau de la France France
Direction Holding Leroux Pauchet

Arthur Leroux

Actionnaires fondateurs, Faurecia
Activité Activités spécialisées, scientifiques et techniques diverses
Produits Turbines
Effectif 25 en 2017
SIREN 514 692 045
TVA européenne FR77514692045Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web https://enogia.com

Chiffre d'affaires 1 843 500 € en 2017
Résultat net -320 700 € en 2017 (perte)

Enogia est une entreprise française qui fabrique des turbines pour transformer la chaleur fatale en électricité.

Historique[modifier | modifier le code]

Enogia[1] est fondée en 2009 par Arthur Leroux, Antonin Pauchet et Nicolas Goubet[2], tous diplômés de l'Ensam, où ils se sont connus lors de leurs études débutées au centre de Lille. Ils s'appuient sur le réseau des investisseurs liés à leur école (Arts et Métiers Business Angels) et gagnent en 2011 un concours d'innovation organisé par la région Île-de-France et Bpifrance, qui leur permet de réaliser le premier prototype[3].

En 2014, Enogia conclut un partenariat scientifique et technique avec l'IFPEN[4]. En 2017, elle reçoit le prix sectoriel Greentech du Deloitte Technology Fast 50[5]. En 2018, le groupe industriel Faurecia entre au capital d'Enogia[5].

En 2021, la société s'introduit en bourse sur le marché Euronext Growth[6].

Activités[modifier | modifier le code]

L'entreprise produit des micro-turbines à cycle organique de Rankine[5], dans une gamme de puissance allant de 10 à 180 kW électriques. Ces micro-turbines utilisent la chaleur fatale perdue par des procédés industriels, pour produire de l'électricité [3]. Elles peuvent également être utilisées pour augmenter la valorisation électrique du biogaz et en géothermie[2]. Des études sont en cours pour récupérer de l'énergie dans le secteur du transport (train, et poids lourd)[5].

En 2020, ENOGIA communique sur une déclinaison de sa technologie de micro-turbomachines à destination des marchés de l'hydrogène, plus particulièrement pour la réalisation de compresseurs pour piles à combustible[7].

L'entreprise est basée à Marseille et emploie 48 personnes en 2021, sous la direction d'Arthur Leroux (PDG) et Antonin Pauchet (DG délégué), passant à 60 personnes en 2024[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Enogia », sur www.societe.com (consulté le )
  2. a et b Carole Payrau, « Enogia, micro-centrales pour macro ambition », sur marseille.latribune.fr, (consulté le ).
  3. a et b Benjamin Janssens, «Nous voulons devenir le leader mondial de la conversion de chaleur perdue en électricité», sur capital.fr, (consulté le ).
  4. « IFPEN s'allie avec Enogia pour développer des mini-centrales électriques », sur clusters.wallonie.be, (consulté le ).
  5. a b c et d Paul Molga, « Enogia transforme en électricité la chaleur perdue des moteurs », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  6. « ENOGIA : Succès de l'introduction en Bourse d'ENOGIA sur le marché Euronext Growth(R) à Paris ».
  7. « Enogia adapte ses turbines pour l'hydrogène (latribune.fr) ».
  8. « Les hommes - Enogia ».

Articles connexes[modifier | modifier le code]