Emmanuel-Jean-Népomucène De Ghendt
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autrichienne ( - États belgiques unis ( - Première République française (à partir de ) |
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Emmanuel-Jean-Népomucène De Ghendt, né le à Saint-Nicolas, en Flandre-Orientale[1] et mort le à Paris, est un dessinateur, graveur et marchand d'estampes français d'origine flamande, considéré comme l'un des plus prolifiques du XVIIIe siècle.
Biographie[modifier | modifier le code]
De Ghendt a été formé à Paris, d'abord dans l'atelier de Jacques-Philippe Le Bas[2] où il est pris comme apprenti par Jacques Aliamet dont il devient l'assistant et montre très tôt sa maîtrise de l'eau-forte.
Son activité de graveur s'affirme en 1765 et continue jusqu'en 1815. Il se spécialise d'abord en vignettes et culs-de-lampe, petites pièces destinées à l'ornement de toutes sortes de publications, ainsi que des ex-libris.
Interprète de Charles Eisen et plus rarement de Moreau le Jeune et Pierre Antoine Baudouin (Les quatre heures du jour), il devient, au fil du temps, le graveur attitré de Marillier, son contemporain ; leurs noms sont par exemple associés à l'édition illustrée (1783) de La Nouvelle Héloïse de Rousseau.
Il a laissé plus de 400 pièces.
Il apprécia les représentations de "têtes" à la manière de Rembrandt par Fragonard (Rosenberg, op. cit).
En 1778, il tient boutique, comme marchand d'estampes et de miniatures[3] avec un certain Desmarest, à Paris, rue de Bourbon-Villeneuve.
En 1806, il fréquente les fêtes organisées par Charles Van Hulthem, alors député français[4].
Le Cabinet des estampes (Paris, BnF) conserve un fonds très complet de son œuvre.
« Les quatre heures du jour »[modifier | modifier le code]
Gravés à l'eau-forte en 1765 d'après quatre gouaches de Pierre Antoine Baudouin exécutées en 1754 (Fonds : Williamstown, The Clark Art Institute) :
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Le Matin -
Le Midi -
Le Soir -
La Nuit
« Histoire de Pygmalion et Galatée»[modifier | modifier le code]
Cette série de six gravures à l'eau forte racontant l'histoire de Pygmalion et Galathée a été réalisée d'après des dessins de Charles Eisen.
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Pygmalion fait une statue de femme
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Pygmalion montre la statue à ses amis
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La statue s'anime
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Pymalion voit Vénus en rêve
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Pygmalion parle à galatée
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Pygmalion et Galatée à table
Notes et références[modifier | modifier le code]
- À l'époque, en Pays-Bas autrichiens (Saint-Empire).
- Biographie de Jacques Philippe Lebas (1707-1783), sur Ad Litteram.
- Notice du Catalogue général, BnF.
- Bibliotheca Hulthemiana par Jean-Paul Fontaine.
Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Roger Portalis et Henri Beraldi, Les Graveurs du dix-huitième siècle, vol. 2, Paris, D. Morgand et C. Fatout, , 300-313 p. (lire en ligne).
- (en) « Emmanuel-Jean-Népomucène De Ghendt », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit , sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
- Pierre Rosenberg, « Les mystères d'une fête », dans L'Objet d'art, n°1, novembre 1987, p. 65.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :