Élisabeth de Habsbourg-Lorraine (1878-1960)

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Élisabeth de Habsbourg-Lorraine
Description de l'image Archduchess Elisabeth Amalie of Austria, Princess of Liechtenstein.JPG.
Biographie
Titulature Princesse de Liechtenstein
Dynastie Maison de Habsbourg-Lorraine
Distinctions Ordre de la Croix étoilée
Ordre de Thérèse
Nom de naissance Elisabeth Amalie Eugenia Maria Theresia Karoline Luise Josepha
Naissance
Reichenau an der Rax (Autriche-Hongrie)
Décès (à 81 ans)
Vaduz (Liechtenstein)
Sépulture Cathédrale Saint-Florin de Vaduz
Père Charles-Louis d'Autriche
Mère Marie-Thérèse de Bragance
Conjoint Aloïs de Liechtenstein
Enfants François-Joseph II
Marie-Thérèse de Liechtenstein
Charles-Alfred de Liechtenstein
Georges de Liechtenstein
Ulric de Liechtenstein
Marie-Henriette de Liechtenstein
Aloïs de Liechtenstein
Henri de Liechtenstein
Religion Catholicisme romain

Élisabeth Amélie de Habsbourg-Lorraine, née archiduchesse d'Autriche, le à Reichenau an der Rax et morte à Vaduz le , est un membre de la famille de Habsbourg, devenue par mariage avec le prince Aloïs de Liechtenstein (1869-1955), princesse de Liechtenstein.

Élisabeth de Habsbourg-Lorraine, par Philip de László en 1903.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et maison[modifier | modifier le code]

Seconde fille de l'archiduc Charles-Louis d'Autriche et de sa troisième épouse Marie-Thérèse de Bragance, Élisabeth est la nièce de l'empereur François-Joseph et de l'impératrice Élisabeth de Wittelsbach, sa marraine dont elle porte le prénom. Elle est aussi la demi-sœur de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche, assassiné à Sarajevo le et la tante du futur Charles Ier d'Autriche[1].

Jusqu' à son mariage en 1903, l'archiduchesse Élisabeth, qui ne dispose pas de maison personnelle à la cour des Habsbourg, partage les services de la femme de chambre (Marie Ettmayer Edle von Adelsburg) et du laquais (Franz Frauer) de sa sœur Marie Annonciade[2].

Mariage et postérité[modifier | modifier le code]

Aloïs de Liechtenstein et sa femme Élisabeth. Sport & Salon, Vienne, 25 avril 1903.

Après des fiançailles annoncées le , au château de Laxenbourg, l'un des palais d'été de la famille impériale autrichienne[3], Élisabeth épouse le , à l'église des Augustins de Vienne, le prince Aloïs de Liechtenstein (1869-1955), second fils d'Alfred de Liechtenstein et d'Henriette de Liechtenstein, cousins germains mariés en 1865[1]. Il est seigneur fidéicommissaire de Gross-Ullersdorff (Moravie), membre héréditaire de la Chambre des seigneurs d'Autriche et lieutenant-colonel de réserve de l'armée austro-hongroise[1].

De cette union naissent huit enfants[4] :

Le couple princier a passé la majeure partie de sa vie conjugale à élever sa famille dans leurs domaines en Hongrie, en Autriche et dans ce qui est maintenant la République tchèque, notamment au château de Frauenthal, à celui de Gross-Ullersdorf et au château de Székesfehérvár.

Le , le prince Alois renonce anticipativement à ses droits à la succession au trône de la principauté de Liechtenstein, en faveur de son fils aîné, qui devient en 1938, le prince souverain François-Joseph II[5],[1].

Dernières années[modifier | modifier le code]

À partir de 1944, Aloïs et Élisabeth résident au château de Vaduz. Marie Annonciade de Habsbourg-Lorraine, abbesse séculière de l'ordre des nobles dames de Prague, la sœur célibataire d'Élisabeth, réside auprès du couple princier. À la fin de l'hiver 1955, Aloïs souffre d'influenza et, après une brève amélioration de son état, le , Aloïs de Liechtenstein meurt au château de Vaduz. Élisabeth lui survit durant cinq années et meurt, également à Vaduz, le . Le suivant, elle est inhumée auprès de son mari dans la cathédrale Saint-Florin de Vaduz[1].

Honneurs[modifier | modifier le code]

Élisabeth est[1] :

Ascendance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Énache 1999, p. 61.
  2. (de) « Österreichische Nationalbibliothek », sur ALEX.ONB, (consulté le ).
  3. (en) « Hereditary Prince Alois of Liechtenstein », sur Luxarazzi.com (consulté le ).
  4. Énache 1999, p. 61-65.
  5. Le prince régnant Jean II en informe le gouvernement par lettre manuscrite datée du  : (de) http://www.fuerstundvolk.li/fuv/fuv.do?site=421172c26f221000996d610c1957690b.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Charles Volkmann, Généalogie des rois et des princes, Éditions Jean-Paul Gisserot, , 128 p. (ISBN 978-2-87747-374-3).
  • Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8).
  • (de) Norbert Nemec, Erzherzogin Maria Annunziata (1876–1961) : Die unbekannte Nichte Kaiser Franz Josephs I, Vienne, Böhlau Verlag, , 313 p. (ISBN 978-3-20578-456-2).

Liens externes[modifier | modifier le code]