Eikichi Itoh

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Eikichi Itoh
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 100 ans)
OsakaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
伊藤英吉 ou 伊藤 英吉Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Junkichi Ito (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Sport

Eikichi Itoh, né le à Osaka et mort le dans la même ville, est un homme d'affaires japonais[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Eikichi Itoh est l'arrière-petit-fils de Chubei Itoh, fondateur de la sōgō shōsha C. Itoh & Co., Ltd., désormais connue sous le nom d'Itochu, l'une des principales société de commerce et d'investissement au Japon.

Dans sa jeunesse, il pratique le tennis à haut niveau. Il prend notamment part à une tournée de l'équipe japonaise en Europe et en Amérique en 1933 et se distingue en étant huitième de finaliste des Internationaux de France (défait par Henri Cochet). Lors du tournoi de Wimbledon, il dispute le match d'ouverture du championnat sur le Centre Court contre Cliff Sutter. Il ne joue toutefois aucun match lors de la campagne de Coupe Davis. En 1936, il atteint le 3e tour à Wimbledon (battu par Adrian Quist) et les quarts de finale en double (contre Borotra et Brugnon).

En 1934, il sort diplômé de l'Université de Kobe puis étudie pendant deux ans l'économie au Pembroke College à Cambridge[2].

Il occupe dans les années 1960 le poste de président de la American Machine and Foundry Itoh Bowling Company, Ltd. après avoir été directeur de la branche américaine de la société AMF entre 1954 et 1959[3].

Ayant un temps occupé le poste de président d'Itochu, Itoh était connu pour avoir tissé des relations commerciales étroites entre le Japon et le Royaume-Uni. Il a été élevé à ce titre au rang de chevalier commandeur honoraire dans l'Ordre de l'Empire britannique (KBE) en 1973[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Eikichi Itoh », sur The Times, .
  2. (en) Keiko Itoh, The Japanese Community in Pre-War Britain: From Integration to Disintegration, Routledge, , 230 p. (ISBN 0700714871, lire en ligne), p. 49.
  3. « Japanese Is Proposed As a Director of A.M.F. », The New York Times,‎ (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]