Edme-Louis Daubenton

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Edme-Louis Daubenton
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
AvonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Activités
Pierre tombale dans l'église Saint-Pierre à Avon.

Edme-Louis Daubenton, né le à Montbard et mort le à Avon (Seine-et-Marne), est un naturaliste français.

Famille[modifier | modifier le code]

Il épouse en 1770 Marie Thérèse Adélaïde Bouttevillain de la Ferté, fille d'Etienne Bouttevillain de la Ferté, huissier commissaire priseur au Châtelet et de Marie Hyacinthe Houlette Dumesnil.

En 1779, il devient le beau-frère de Vicq d'Azyr, quand celui-ci épouse Louise Françoise Lenoir, issue du remariage de Marie Hyacinthe Houlette Dumesnil avec Eugène Thibault Lenoir, audiencier au Châtelet.

Biographie[modifier | modifier le code]

C'est Buffon qui engage le cousin de Louis Jean-Marie Daubenton, Edme-Louis, pour superviser l'édition des Planches enluminées, complément illustré à son Histoire naturelle.

Elles commencent à paraître en 1765 et compteront 1 008 planches, toutes gravées par François-Nicolas Martinet (1731-vers 1790) et peintes à la main. L'éditeur parisien Panckoucke réalise entre 1765 et 1783 une version sans texte. Plus de 80 artistes participent à la réalisation des peintures originelles[1].

973 planches concernent les oiseaux, les autres illustrent surtout des papillons mais aussi d'autres insectes, des coraux... Les illustrations ne sont pas très réussies mais permettent toutefois une assez bonne détermination des espèces figurées. Certaines d'entre elles sont aujourd'hui éteintes. Comme Buffon ne suivait pas le système de nomenclature mis au point par Carl von Linné, il faut attendre 1783 pour que Pieter Boddaert (1730-1796) publie une table de correspondance avec leur binôme linéen[2].

Par ailleurs, en 1781, Daubenton acquit une maison dans le hameau de Saint-Aubin, sur le territoire d'Avon (Seine-et-Marne). Il y décède le , à l'âge de 55 ans et son corps est inhumé dans l'église Saint-Pierre d'Avon. Son épouse continue d'habiter la maison jusqu'à son décès en 1802 ; la maison est ensuite rachetée par Bouttevillain La Ferté qui meurt l'année suivante[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Stéphane Schmitt, « Les liens entre les volumes de planches de l’Encyclopédie et l’Histoire naturelle de Buffon », Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, no 57,‎ , p. 41-71
  2. (en) J. F. J. Jansen et Anthony S. Cheke, « Martinet's engravings in Buffon (1770–83): variation in their hand-colouring and its implications for defining Echo Parakeet Psittacula eques (Boddaert, 1783) », Bulletin of the British Ornithologists’ Club, vol. 140, no 3,‎ , p. 299-308 (lire en ligne Accès libre)
  3. « Faits divers », L'Abeille de Fontainebleau, no 24 de la 75e année,‎ , p. 2-3/6 (lire en ligne Accès libre, consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) J. F. J. Jansen et Anthony S. Cheke, « Martinet's engravings in Buffon (1770–83): variation in their hand-colouring and its implications for defining Echo Parakeet Psittacula eques (Boddaert, 1783) », Bulletin of the British Ornithologists’ Club, vol. 140, no 3,‎ , p. 299-308 (lire en ligne Accès libre)
  • Stéphane Schmitt, « Les liens entre les volumes de planches de l’Encyclopédie et l’Histoire naturelle de Buffon », Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, no 57,‎ , p. 41-71

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]