Échillais

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Échillais
Échillais
Une rue du centre-ville d'Échillais.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité Communauté d'agglomération Rochefort Océan
Maire
Mandat
Claude Maugan
2020-2026
Code postal 17620
Code commune 17146
Démographie
Gentilé Échillaisiens
Population
municipale
3 567 hab. (2021 en augmentation de 1,86 % par rapport à 2015)
Densité 242 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 54″ nord, 0° 57′ 06″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 18 m
Superficie 14,72 km2
Unité urbaine Rochefort
(commune rurale)
Aire d'attraction Rochefort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tonnay-Charente
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Échillais
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Échillais
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Échillais
Liens
Site web ville-echillais.fr

Échillais [eʃilɛ][1] est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Échillaisiens[2].

Petit centre résidentiel de la banlieue sud de Rochefort dont elle est séparée par le fleuve Charente, elle est la troisième ville de l'unité urbaine de Rochefort.

Géographie[modifier | modifier le code]

La ville d’Échillais est située dans la partie sud-ouest de la France[Note 1], au centre de la côte atlantique dont elle est distante d'une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau, faisant partie du « Midi atlantique »[3].

Ville fluviale et estuarienne, elle est longée uniquement sur sa rive gauche par la Charente. Échillais est relié à Rochefort par un viaduc qui est le dernier pont franchissant le fleuve avant son embouchure.

La commune, qui appartient à la couronne urbaine de l'agglomération de Rochefort, formant de fait sa banlieue sud, est située juste au sud-est d'un méandre de la Charente, pour partie dans le lit majeur du cours d'eau.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes d’Échillais[4]
Rochefort Saint-Hippolyte
Soubise Échillais[4] Trizay
Saint-Agnant

Environnement[modifier | modifier le code]

La commune bénéficie de la proximité du fleuve (corridor de migration pour les oiseaux et pour divers poissons migrateurs). Elle bénéficie aussi d'une ceinture verte constituée d'un réseau de bois en forme de fer à cheval situé au sud-ouest de la commune, au nord d'un vaste complexe de zones humides, très artificialisés, mais à fort potentiel de biodiversité dans le cadre de la Trame verte promue par le Grenelle de l'environnement.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Échillais est une commune rurale[Note 2],[5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rochefort, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[8] et 38 599 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rochefort, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

La commune, bordée par l'estuaire de la Charente, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,7 %), zones urbanisées (14,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,7 %), forêts (7,7 %), prairies (4,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), eaux continentales[Note 4] (2,4 %), mines, décharges et chantiers (2,1 %), zones humides intérieures (1,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Échillais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) du littoral charentais-maritime, regroupant 40 communes concernées par un risque de submersion marine de la zone côtière, un des 21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne et confirmé en 2018 lors du second cycle de la Directive inondation, mais annulé en 2020[19]. Les submersions marines les plus marquantes des XXe et XXIe siècles antérieures à 2019 sont celles liées à la tempête du , à la tempête du , aux tempêtes Lothar et Martin des 26 et et à la tempête Xynthia des 27 et . D’une violence exceptionnelle, la tempête Xynthia a fortement endommagé le littoral de la Charente Maritime : douze personnes ont perdu la vie (essentiellement par noyade), des centaines de familles ont dû être relogées, et, sur un linéaire de l’ordre de 400 km de côte et de 225 km de défenses contre la mer, environ la moitié de ces ouvrages a subi des dommages plus ou moins importants. C’est environ 5 000 à 6 000 bâtiments qui ont été submergés et 40 000 ha de terres agricoles[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[21],[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Échillais.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[22]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 71 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 597 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 784 sont en aléa moyen ou fort, soit 49 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005, 2011, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[17].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie d'Échillais.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1789 1790 François-Dominique Aymer de la Chevalerie   Président du Comité d'Echillais
1790 1791 Pierre Tremblé    
1791 1792 Antoine Lagarosse    
1792 1794 Jean Guérineau    
1794 1798 Jean Barraud    
1798 1806 Jean Guérineau    
1806 1807 Pierre-Etienne de Condemine    
1807 1810 Antoine Lagarosse    
1810 1819 Jean-Pierre Legardeur de Tilly    
1819 1822 Pierre-Etienne de Condemine    
1822 1843 Antoine Drablier    
1843 1847 Ferdinand Goulard    
1847 1848 Jacques Guilbon    
1848 1871 Pierre Emon    
1871 1871 François Garlopeau    
1871 1876 Henri Duplaix    
1876 1879 Etienne Boulzat    
1879 1881 Victorin Catrou    
1881 1890 Robert Paul    
1890 1896 Louis Coudin    
1896 1919 Henri de Montalembert    
1919 1925 Louis Duplais    
1925 1940 Eugène Lagarde    
1940 1960 René Turque    
1960 1965 Henri Michaud    
1965 1977 Henri Nadeau    
1977 1989 Claude Favre[26]    
1989 2001 Robert Héronneau[26]    
2001 2014 Henri Sanna PS Conseiller prud'homal
2014 2020 Michel Gaillot DVG Retraité de l'enseignement
2020 En cours Claude Maugan DVG Professeur de technologie, ancien électronicien
9e vice-président de la CA Rochefort Océan (2020 → )

Région[modifier | modifier le code]

À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Canton[modifier | modifier le code]

La commune d'Echillais fait partie du canton de Tonnay-Charente, elle en est la commune la plus peuplée. Elle appartient à l'arrondissement de Rochefort.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Echillais fait partie de la communauté d'agglomération du Pays Rochefortais dont le siège administratif est fixé à Rochefort. Elle en est la quatrième ville par sa population après Rochefort, Tonnay-Charente et Fouras.

Démographie[modifier | modifier le code]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

En 2021, la commune comptait 3 567 habitants[Note 5], en augmentation de 1,86 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
996312368492523581647742769
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7658258608921 0191 0971 1991 3781 339
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 4631 4531 3781 1731 1291 1011 1591 1271 279
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 2971 4761 8472 5752 6722 8212 8752 8943 314
2015 2020 2021 - - - - - -
3 5023 5483 567------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église d'Échillais[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame, bâtie au XIIe siècle, est une des plus belles créations romanes de la Saintonge. Elle a été classée aux Monuments Historiques en 1840[31].

Pont transbordeur[modifier | modifier le code]

Ce pont, dont le système fut proposé par l'ingénieur Ferdinand Arnodin (1845 - 1924), a été inauguré le , après 27 mois de construction.

Ce pont repose sur deux pylônes métalliques hauts de 66 mètres et situés de part et d'autre de la Charente. Un tablier de 175 mètres de long, culminant à 50 mètres au-dessus des plus hautes eaux, relie ces deux pylônes entre eux. Une nacelle suspendue à ce tablier permet alors aux passagers de passer d'une rive à l'autre.

Lors de son ouverture, ce pont qui avait coûté 586 500 francs de l'époque, pouvait contenir à chaque traversée, 9 voitures à 2 attelages et 50 personnes ou 200 personnes. Sa capacité était de 26 tonnes. La traversée durait, temps d'embarquement et débarquement compris, 3 minutes.[réf. nécessaire]

Mais l'augmentation continue du trafic eut raison du transbordeur, et en 1967, il fut remplacé par un pont à travée levante et en 1975, un budget de 1,4 million de francs fut alloué à sa démolition. Le pont sera finalement classé aux monuments historiques et 1993, 7 millions de francs seront utilisés à la rénovation globale. Aujourd'hui, le pont est de nouveau en activité de manière touristique. Il est ouvert aux piétons et aux vélos.

Le transbordeur est apparu dans le film de Jacques Demy, Les Demoiselles de Rochefort.

Viaduc de Martrou[modifier | modifier le code]

Le viaduc de Martrou derrière le pont transbordeur.

Ce pont construit en 1991 est situé en aval du pont transbordeur. Il y eut donc un temps trois ponts alignés sur la Charente à ce niveau, mais le pont central levant de 1967 a finalement été démoli. Après avoir été payant pour les véhicules non immatriculés en Charente-Maritime, le viaduc est gratuit pour tous les véhicules depuis le . Ainsi, le trafic routier a plus que doublé en deux ans et les ralentissements entre le viaduc et la sortie de l'autoroute venant de La Rochelle sont presque quotidiens.

Le viaduc permet le franchissement de la Charente en deux minutes pour se rendre vers Royan ou l'île d'Oléron dans un sens et vers Rochefort et La Rochelle de l'autre.

Un projet de contournement de Rochefort, par l'est, est à l'étude. Il pourrait permettre un désengorgement du trafic automobile du viaduc de Martrou ainsi qu'une liaison directe entre La Rochelle et le futur aéroport départemental de Saint-Agnant d'une part et Royan de l'autre. Le projet est contesté par une association de riverains et des élus écologistes locaux qui lui préféreraient un prolongement de la liaison ferrée cadencée existant déjà entre Rochefort et La Rochelle[32].

Château de la Bristière[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pierre Gautier, dit Saguingoira (1629-1703) est natif d'Échillais (voir aussi Jean Gaultier dit Larouche, 1655-1690). Il quitte le pays pour la Nouvelle-France en 1667 ou 1668. Il y épouse Charlotte Roussel, originaire d'Évreux, en Normandie, puis s'établit à Lachine, sur l'île de Montréal. Il aura huit enfants. Lui et ses enfants portent depuis 1671 le surnom de Saguingoira, dont l'origine et la signication sont inconnues. Ce surnom disparaît avec la génération de ses petits-enfants[33]. Lors du recensement de 1681, il déclare posséder « deux fusils, cinq bêtes à cornes et vingt-six arpents de terre en valeur », ce qui en fait un colon relativement prospère.

Pierre Gautier Saguingoira et Charlotte Roussel comptent parmi les victimes du massacre de Lachine de 1689. Enlevés par les Iroquois, lors de ce raid à grande échelle, ils sont longtemps donnés pour morts. Un document de décrit Pierre Gauthier comme « captif chez les Iroquois nos ennemis ». Nous ignorons la date exacte de sa libération, mais il signe comme témoin au mariage de son fils Joseph en . Charlotte Roussel meurt en captivité le [34]. Pierre Gautier Saguinoira meurt à Montréal le [35],[36].

Le patronyme Gauthier est actuellement le 6e plus fréquent au Québec ; environ 39 500 Québécois portent ce nom[37]. Pierre Gautier Saguingoira n'est pas le seul fondateur de la famille - plusieurs autres colons appelés Gautier ont aussi eu une descendance - mais c'est certainement le plus pittoresque et l'un des plus prolifiques. Ses descendants actuels se comptent par milliers au Canada et aux États-Unis. Une rue de Lachine rappelle aujourd'hui sa mémoire.

Les deux musées de la ville[modifier | modifier le code]

Maison du Transbordeur[modifier | modifier le code]

La maison du transbordeur.

Ce petit musée, géré directement par la communauté d'agglomération du Pays Rochefortais, s'inscrit dans un ensemble muséographique original autour du pont transbordeur du Martrou.

Au pied du pont transbordeur, un ancien hangar de bac a été recyclé en lieu d'interprétation dédié aux ponts du Monde.

La Maison du transbordeur est située sur la rive gauche de la Charente, à Échillais, et sur un sentier de découverte[38].

Musée du jouet ancien[modifier | modifier le code]

Échillais dispose également d'un musée ludique renfermant des collections privées d'environ 15 000 jouets anciens. Ce musée se situe dans le site agréable d'un petit logis dans le quartier de la Limoise où avait demeuré le célèbre romancier Pierre Loti[39].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Certains y voient une appartenance géographique au Midi de la France — en référence au « Midi atlantique » cher au géographe Louis Papy - ainsi Échillais comme l'ensemble de la Charente-Maritime peuvent être rattachés à deux grands ensembles géographiques, le Grand Sud-Ouest français et parfois le Grand Ouest français.
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Echillais, une commune en développement qui franchit le cap des 3500 habitants », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
  2. Les gentilés de Charente-Maritime
  3. Louis Papy, Le Midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984, p.21
  4. Carte IGN sous Géoportail
  5. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  7. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Unité urbaine 2020 de Rochefort », sur insee.fr (consulté le ).
  9. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  14. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Échillais », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Un approfondissement des connaissances sur ces priorités : la cartographie des risques sur les TRI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  20. « cartographie des risques d'inondations du TRI du littoral charentais-maritime », sur webissimo.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  23. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Échillais », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  26. a et b Les maires d’Échillais, sur ville-echillais.fr
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Échillais,d'après Charles Connouë
  32. in journal Sud-Ouest du 10 février 2009
  33. « Pierre Saguingoira Gauthier et de Charlotte Roussel » (archivé sur Internet Archive)
  34. Fiche généalogique de Pierre Gauthier et Marie-Charlotte Roussel http://www.nosorigines.org/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Pierre_Gauthier&pid=22230&lng=fr&partID=22231
  35. « Pierre Gautier dit Saguingoira - Un tout premier pionnier de Lachine » (archivé sur Internet Archive)
  36. Voir aussi Abbé Cyprien Tanguay, Dictionnaire Généalogique des Familles Canadiennes, 1975.
  37. Selon les données de l'État civil du Québec, 2006. http://www.stat.gouv.qc.ca/donstat/societe/demographie/noms_famille/stock_1000.htm
  38. Sentier de découverte du Martrou
  39. / La Limoise, demeure de Pierre Loti à Échillais