Ecclésiaste

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Ecclésiaste
Titre dans le Tanakh Qohelet
Auteur traditionnel Salomon
Datation traditionnelle XIe siècle av. J.-C.
Datation historique ~IIIe siècle av. J.-C.
Nombre de chapitres 12
Classification
Tanakh Ketouvim-Meguiloth
Canon biblique Livres poétiques

L'Ecclésiaste ou le Qohélet (traduction grecque de l'hébreu קהלת Qohelet, « celui qui s'adresse à la foule ») est un livre de la Bible hébraïque et donc de l'Ancien Testament, faisant partie des Ketouvim, présent dans tous les canons bibliques.

Considéré comme une sorte de portrait autobiographique[1], ce livre est rédigé par un auteur qui se présente en tant que « Qohelet », fils de David, et ancien roi d'Israël à Jérusalem[2]. La fin du livre lui attribue également la rédaction de Proverbes. Il a été quelque temps identifié à Salomon, ce qui fut contesté par Voltaire et les exégètes modernes après lui, qui datent l'œuvre du IIIe siècle av. J.-C., pendant la période hellénistique où les Juifs furent influencés par les divers systèmes philosophiques grecs comme l'épicurisme et le stoïcisme.

Le livre se compose de réflexions générales, certaines passées dans notre langage courant (« rien de nouveau sous le soleil »), en paragraphes résignés évoquant le sens de la vie – ou l'apparente absence de sens – et débouchant sur quelques conseils pour la mener. Il proclame avec fatalisme la « futilité » et l'inanité de toute action humaine, sage comme fou connaissant le lot commun de la mort. Bien que le prêcheur place clairement la sagesse au-dessus de la folie, il ne lui reconnaît pas de valeur au-delà d'un simple agrément de l'existence. Face à cette absence de sens, l'auteur recommande de jouir des plaisirs simples de la vie quotidienne, comme le manger et le boire, la joie au travail, la compagnie de la personne qu'on aime, qui sont des dons de Dieu. Il recommande aussi de s'abstenir de maudire le roi (et Dieu), malgré la perception de l'injustice dans le monde. Enfin, il conclut que sa recherche du sens de la vie l'a amené au fait que le devoir primordial de l'humanité, et la seule chose durable, est de « craindre Dieu et garder ses commandements, car c'est là tout le devoir de l'homme » (12:13).

Il écrit selon les sentiments des habitants du monde, c'est-à-dire de ceux qui sont « sous le soleil » (Ecc 1.9). Une grande partie du livre paraît négative et pessimiste (Ecc 9.5, 10), en l'absence de toute perspective d'une vie future, puisque l'individu est soumis à un déterminisme qui restreint sa destinée au cycle éternel de vie et de mort sans véritable profit (Ecc 1.3-4).

« Qohelet » et « Ecclésiaste »[modifier | modifier le code]

Le terme hébreu קהלת (qohelet) est construit sur la racine קהל (qahal), signifiant « foule » et, comme verbe, « rassembler ». Qohelet est donc plus probablement un titre qu'un nom, référant à un « rassembleur ». Selon le contexte, il s'agit soit de foules pour les instruire dans la sagesse, soit d'aphorismes dans le même but. Qohelet peut aussi représenter la fonction d'éditeur, de compilateurs de textes (12,9) « Qohélet a pesé, examiné et corrigé beaucoup de proverbes. » L'intitulé français du livre, Ecclésiaste, vient de la traduction de la Septante de Qohelet par Εκκλησιαστής. Ce mot tire ses origines du grec Εκκλησία — à la base, un « rassemblement » sans connotation religieuse, bien que plus tard utilisé pour cet usage en priorité, d'où le rendu par « église » dans le Nouveau Testament.

La traduction française (avec un commentaire quasi exhaustif) de cette version grecque est publiée dans la collection La Bible d'Alexandrie[3].

Le terme Qohelet a également été traduit en anglais par the Preacher (le Prédicateur) dans la Bible du roi Jacques - d'après le terme latin concionator de saint Jérôme -, suivi également par der Prediger de Martin Luther. Le terme « prédicateur » ou « prêcheur » (qui est un synonyme plus ancien) impliquant une fonction religieuse, et le livre ne reflétant pas une telle fonction, cette traduction est tombée en désuétude. Une meilleure option serait « professeur » (au sens étymologique du terme), bien que cela ne restitue pas parfaitement l'idée fondamentale du titre hébreu.[Interprétation personnelle ?]

Thème[modifier | modifier le code]

Son thème est celui de la vanité (au sens de « ce qui est vain ») des choses humaines. Le livre s’ouvre sur un constat d’impuissance et de pessimisme : tout est vain, c'est-à-dire futile et insignifiant. « Il n’y a rien de nouveau sous le soleil ». La sagesse équivaut au chagrin, le savoir à la douleur. Le sage et l’insensé connaissent le même sort dans la mort et l’oubli. L'insécurité causée par la menace constante de la mort et par l'injustice régnant parmi les hommes, l'impossibilité de connaître les plans de Dieu pour le monde, rendent le destin de l'homme fragile et insaisissable.

Face à ce constat, le livre insiste sur l'importance de cette vie comme le seul champ d'activité et de réalisations importantes pour l'homme avant qu'il ne disparaisse du monde, et la nécessité de « prendre du plaisir avec la femme que l'on aime » et de « respecter les commandements ; car c'est là tout le devoir de l'homme ».

Auteur et contexte historique[modifier | modifier le code]

L'auteur[modifier | modifier le code]

Dans les deux premiers chapitres, l'auteur se décrit lui-même comme le fils de David et roi d'Israël à Jérusalem, un sage au sein d'une cour de gens brillants. Ces indices pourraient désigner le roi Salomon, puisque ses successeurs à Jérusalem ne régnèrent plus que sur Juda. En conséquence, tant la tradition rabbinique que les premiers chrétiens attribuaient l'Ecclésiaste au roi Salomon.

Cette opinion a été abandonnée par beaucoup de critiques modernes, qui pensent actuellement que Qohelet est le fruit d'une tradition pseudo-épigraphique, voulant se présenter comme propos d'un sage connu et respecté. Le point de vue est que l'Ecclésiaste fut écrit aux alentours de par un intellectuel non hellénisé appartenant à la société juive de la période du Second Temple à Jérusalem[4]. La dernière date de rédaction retenue est suggérée par le fait que Ben Sirakh le cite ou le paraphrase, de façon répétée, plutôt comme écrit canonique que contemporain.

Beaucoup d'érudits conservateurs modernes[réf. souhaitée] admettent également que Salomon est un auteur improbable. L'œuvre étant placée dans le Ketouvim, elle doit posséder un caractère poétique.

Deux voix se succèdent dans le livre : le narrateur principal (1.1-11; 12.9-14) et Qohelet (1.12-12.8). Sans pour autant impliquer qu'il y aurait deux auteurs, cela encourage le lecteur à situer dans la durée la trame du récit et à y voir la poursuite de la Sagesse depuis le temps de Salomon. L'auteur est probablement un poète hébreu utilisant la vie de Salomon comme point de vue pour illustrer la poursuite de la Sagesse par les Hébreux (Ecc 1.13, 7.25 8.16; Job 28.12). Cela placerait le livre dans les derniers jours des écrits canoniques (voir Flavius Josèphe, Contre Apion 1.38-42, qui affirme un canon fermé au début du temps post exil) lorsque la Sagesse semblait hors d'atteinte aux Hébreux (Ecc 1.17, 7.23; Pro 30.1-3).

Langage[modifier | modifier le code]

L'hébreu de l'Ecclésiaste n'était pas commun à l'époque du règne de Salomon, et contient de nombreux emprunts à des langues étrangères, notamment araméens et persans. L'influence de ces deux langages est caractéristique de l'hébreu tardif, et se serait produit lors du brassage des cultures produit par la captivité de Babylone.

L'utilisation de ces langages pourrait toutefois être une référence de l'auteur aux talents linguistiques attribués à Salomon et développés par lui dans la phase d'expansion du commerce extérieur et de l'industrie, et dans ses nombreux contacts auprès de diplomates itinérants et d'autres intervenants du monde extérieur (1 Rois 4:30, 34; 9:26-28; 10:1, 23, 24).

Date de rédaction[modifier | modifier le code]

Dominic Rudman, Determinism in the Book of Ecclesiastes (JSOTSup. 316; Sheffield: Sheffield Academic Press, 2001, p. 13) cite les commentaires modernes concernant cette datation.

  • Dominic Rudman. "A Note on Dating of Ecclesiastes". Catholic Biblical Quarterly vol. 61 no. 1 (1999) pp. 47-53 contient une discussion avec C. L. Seow, "Linguistic Evidence and the Dating of Qohelet." dans JBL vol. 115 (1996), pp. 653-54 - Seow soutient une datation au IVe siècle.

Citation originale en anglais :

Most current commentators e.g., R. N. Whybray, Ecclesiastes [NCB Commentary; Grand Rapids: Eerdmans; London: Marshall, Morgan & Scott, 1989] 4-12) argue for a mid-to-late-third-century date. Others, among them N. Lohfink (Kohelet [NEchtB; Wurzburg: Echter Verlag, 1980] 7) and C. E Whitley (Koheleth: His Language and Thought [BZAW 148; Berlin/ New York: de Gruyter, 1979] 132-46), have suggested an early- or mid-second-century background.

Traduction possible :

« La plupart des commentateurs de l'Ecclésiaste, par exemple R. N. Whybray ([NCB Commentary; Grand Rapids: Eerdmans; London: Marshall, Morgan & Scott, 1989] 4-12) plaident pour une date située entre la moitié et la fin du troisième siècle. D'autres, parmi lesquels N. Lohfink (Kohelet [NEchtB; Wurzburg: Echter Verlag, 1980] 7) et C. E Whitley (Koheleth: His Language and Thought [BZAW 148; Berlin/ New York: de Gruyter, 1979] 132-46), ont suggéré une provenance située entre le début et la moitié du deuxième siècle. »

« Vanité » dans le texte[modifier | modifier le code]

L'objectif explicite de Qohelet est de découvrir comment tirer parti de la vie, un but en accord avec les orientations générales de la littérature sapientale. Pour Qohelet, toutefois, tout avantage possible de la vie est anéanti par l'inéluctabilité de la mort. En tant que telle, Qohelet conclut que la vie (et tout le reste) est insensée. À la lumière de cette conclusion, Qohelet conseille à son auditoire de profiter au mieux de la vie, de se saisir du jour présent, car il n'y a aucun moyen de s'assurer un avenir favorable. Bien que cette dernière conclusion ait parfois été comparée à l'épicurisme, elle se présente pour Qohelet comme le résultat inévitable de son échec à donner du sens à l'existence.

Cette conclusion se reflète dans le refrain qui ouvre en même temps qu'il clôt les mots de Qohelet :

« Vanité des vanités, dit l'Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. »

Le mot traduit par « vanité », הבל (hevel), signifie littéralement « fumée, vapeur, buée, haleine, souffle léger ». C'est ce même mot évocateur de fragilité qui désigne dans la Genèse le personnage que les traductions nomment Abel. Qohelet l'utilise métaphoriquement et son sens précis est intensivement débattu[5],[6],[7]. Le mot n'a pas sa connotation française moderne de vaine gloire, d'autosatisfaction, de goût du paraître sans souci de le mériter (« Rien n'est assez grand pour l'orgueil ; un rien suffit à la vanité »). Dans l'Ecclésiaste, ce mot vanité est utilisé dans son acception plus ancienne et plus littéraire de « ce qui est vain », c'est-à-dire futile, illusoire, vide, fragile, éphémère, de peu d'impact, voire sans aucune réalité.

En fin de compte, l'auteur de l'Ecclésiaste en vient à cette conclusion, dans l'avant-dernier vers du dernier chapitre :

« Crains Dieu et observe ses commandements. C'est là ce que doit faire tout homme. »

Certains soutiennent que ce vers est un ajout au manuscrit original du fait qu'il contraste avec toutes les affirmations précédentes[8]. D'autres soutiennent qu'il complète en fait le message en affirmant que rien n'a de plus grande importance que l'œuvre de Dieu[9],[10].

Place dans le canon[modifier | modifier le code]

Le Nom de Dieu[modifier | modifier le code]

L'Ecclésiaste utilise l'expression haelohim, « le Dieu », 32 fois. L'utilisation de cette expression non-orthodoxe est compliquée à interpréter même si :

« Le terme israélite correspondant au nom de Dieu n'est utilisé nulle part, de même aucune référence spécifiquement judaïque n'est faite ; il est donc possible que ce livre soit l'adaptation d'un texte écrit dans un autre langage. »

Canonicité[modifier | modifier le code]

Orthodoxie des vues[modifier | modifier le code]

L'Ecclésiaste semble s'harmoniser avec les autres écrits bibliques partageant des thèmes communs. L'Ecclésiaste s'accorde avec la Genèse quant à la provenance de l'homme, soit un corps composé de la poussière du sol, et possédant un esprit (ou force de vie) venant de Dieu, ainsi qu'un souffle le soutenant (Ecclésiaste, 3:20, 21; 12:7; Genèse 2:7; 7:22; Isaie 42:5). L'Ecclésiaste réaffirme aussi le précepte toranique selon lequel la création de l'homme est parfaite et vertueuse, mais que ce dernier a choisi de son propre chef de désobéir à Dieu (Ecclésiaste 7:29; Genèse 1:31; 3:17; Deutéronome 32:4, 5). Finalement, l'Ecclésiaste reconnaît Dieu comme étant Créateur de l'Univers (Ecclésiaste 12:1; Genèse 1:1).

Mort et au-delà[modifier | modifier le code]

Une grande partie du livre se focalise sur la mort et les avis de l'Ecclésiaste au sujet de l'oubli du Shéol (la Tombe) sont fréquemment cités. Une vie dépourvue de sens suivie par l'oubli est conforme aux assertions de quasiment tout (si ce n'est tout) le reste du Tanakh quant à l'état de mort (Ecclésiaste 9:5, 10; Genèse 3:19; Psaumes 6:5; 115:17). Il existe cependant d'autres points de vue que l'oubli dans la philosophie juive et chrétienne concernant l'état post-mortem, la possibilité de résurrection — au moins de certains — n'étant pas la moindre. Les pharisiens et les sadducéens s'opposaient sur le sujet.

Références à l'Ecclésiaste dans des œuvres ultérieures[modifier | modifier le code]

Citations[modifier | modifier le code]

« הֲבֵל הֲבָלִים, הַכֹּל הָבֶל » (transcription en alphabet latin havel havalim, hakhol havel), lat. « vanitas vanitatum omnia vanitas », fr. « vanité des vanités, tout est vanité » (1.2)

« Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est pas remplie » (1.7) : également le titre de l'autobiographie d'Elie Wiesel

« Rien de nouveau sous le soleil » (1.9)

« Celui qui augmente sa science augmente sa douleur » (1.18)

« Il y a un temps pour tout » (3.1) : le groupe américain The Byrds en fit un standard de folk rock en 1965 : Turn! Turn! Turn! (To Everything There Is a Season) ; la chanson fut écrite par Pete Seeger à la fin des années 1950 et enregistrée pour la première fois en 1959

« Regarde l'œuvre de Dieu : qui pourra donc redresser ce qu'il fait courber ? » (7.13)

« Vae soli » (malheur à l'homme seul !) : paroles de l'Ecclésiaste (4.10) qui caractérisent la position malheureuse de l'homme isolé, abandonné à lui-même. Citations : 4.8 « Tel homme est seul, sans personne, ni fils, ni frère ; cependant il n'y a pas de fin à tout son travail et ses yeux ne sont jamais rassasiés de richesses… Pour qui donc est-ce que je travaille et prive mon âme de jouissances ? Cela aussi est vanité et occupation fâcheuse ». 4.9 « Deux valent mieux qu'un : car ils retireront un bon profit de leur labeur. » 4.10 « S'ils tombent, l'un peut relever son compagnon ; mais malheur à celui qui est seul ; s'il tombe, il n'a pas de second pour le relever ». 4.11 « De même, si deux sont couchés ensemble, ils ont chaud ; mais celui qui est seul, comment aurait-il chaud ? » 4.12 « Et si un assaillant l'emporte sur un seul, deux lui tiendront tête. Le cordon triple ne se rompt pas de sitôt ».

Autres œuvres[modifier | modifier le code]

Moby-Dick[modifier | modifier le code]

Dans son œuvre, Herman Melville cite l'Ecclésiaste pour parler de la joie et de la douleur :

Le plus vrai de tous les livres est celui de Salomon. L'Ecclésiaste est le fin acier battu de la douleur[11].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

(Classement par ordre de publication)

  • Ernest Renan, L'Ecclésiaste, 1881
  • Emmanuel Podechard[12], L'Ecclésiaste, Gabalda, 1912
  • André Neher, Notes sur Qohélét, Les Éditions de minuit,
  • Jean Bottéro Naissance de Dieu : la Bible et l’historien. L'Ecclésiaste et le problème du mal. Paris, Gallimard, 1986.
  • Jacques Ellul, La Raison d'Être. Méditation sur l'Ecclésiaste[13], Seuil, 1987. Réed. Points, 2016
  • Jean-Jacques Lavoie, La pensée du Qohélet : étude exégétique et intertextuelle, Les Editions Fides, (lire en ligne)[14]
  • Daniel Lys[15], Des Contresens du Bonheur ou l'implacable lucidité de Qohéleth, Éditions du Moulin, 1998
  • Jacques Roubaud, Sous le Soleil. Vanité des Vanités, Bayard, 2004
  • Daniel Duigou, Vanités des Vanités… Méditations au désert, Albin Michel, 2010
  • Yankel Mandel (traducteur) et Georges Nataf (introduction), L'Ecclésiaste : Qohélet, le prédicateur désenchanté, Berg International, 2011
  • Jean-Gérard Bursztein, L'Ecclésiaste. Une approche psychanalytique, Hermann, 2013
  • Jad Hatem, Un bruit d'avoir été. Sur Qohélet, Orizons, 2015
  • Jad Hatem, Empédocle, Qohélet, Bar Hebraeus, Orizons, 2015
  • Jean-Yves Leloup, L'Ecclésiaste. La sagesse de la lucidité, Presses du Châtelet, 2016

Articles sur le sujet:

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Tremper Longman, The Book of Ecclesiastes, Wm. B. Eerdmans Publishing, , p. 21.
  2. Ec 1,1, Ec 1,12, Ec 1,16, Ec 2,7 et Ec 2,9
  3. La Bible d’Alexandrie. 18. L’Ecclésiaste. Traduction du texte grec de la Septante, introduction et notes par Françoise Vinel, Paris, Les Éditions du Cerf, 2002, 186 p.
  4. Albert de Pury, Introduction à l'ancien testament, Edition Labor et Fides, 2009
  5. Jean-Jacques Lavoie (préf. Guy Couturier), La pensée du Qohélet : Étude exégétique et intertextuelle, Éditions Fides, coll. « Héritage et projet » (no 49), , 300 p. (ISBN 978-2-7621-1623-6, lire en ligne), p. 213-220
  6. (en) Daniel C. Fredericks, Coping With Transcience : Ecclesiastes on Brevity in Life, Sheffield, JSOT Press, coll. « The Biblical Seminar » (no 18), , 111 p. (ISBN 978-1-85075-358-2, lire en ligne), p. 15-24
  7. Marc Faessler, Qohélet philosophe : L'éphémère et la joie. Commentaire herméneutique de l'Ecclésiaste, Genève, Labor et Fides, coll. « Essais bibliques » (no 47), , 274 p. (ISBN 978-2-8309-1454-2), p. 18
  8. Eberhard Bons, « Le Livre de Qohélet : Les "paradigmes" de l'histoire de son interprétation chrétienne », Revue de théologie et de philosophie, vol. 49, no 2,‎ , p. 209 (ISSN 0035-1784, DOI 10.5169/seals-650499, lire en ligne, consulté le )
  9. Henri Wallon, La sainte Bible résumée dans son histoire et ses enseignements, Paris, Librairie de Firmin Didot frères, , 580 p. (ISBN 978-2-8309-1454-2), p. 274
  10. Jean-Marc Talpin, « Lire le vieillir avec l'Ecclésiaste : Le bilan de vie entre dépression et sagesse », dans Alain Montandon (dir.), Éros, blessures et folie : Détresses du vieillir, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal, coll. « Littératures », , 387 p. (ISBN 9782845163126, ISSN 1242-7888), p. 15
  11. Herman Melville (trad. Lucien Jacques, Joan Smith et Jean Giono), Moby Dick, Gallimard, (réimpr. 1941, 1980 et 2018), 741 p. (ISBN 2-07-040066-2), « Les chaudières », p. 552
  12. Ordonné prêtre en 1889 ; docteur en théologie en 1912 ; professeur d'exégèse de l'Ancien Testament à la Faculté de théologie de Lyon dont il est doyen de 1925 à 1941.
  13. Ce texte de 20 pages (format poche) analyse ce que le Qohelet dit du travail humain. Il a été republié dans un recueil de textes d'Ellul sur le travail : Jacques Ellul, Pour qui, pour quoi travaillons-nous ? , La Table Ronde, 2018, 255 p., aux pages 45-65.
  14. Jean-Jacques Lavoie enseigne les sciences des religions à l'UQAM (Université du Québec à Montréal)
  15. professeur honoraire de la faculté de théologie protestante de Montpellier