Démographie du Loiret

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En janvier 2007, le département français du Loiret comptait officiellement 647 727 habitants, se situant en 35e position au niveau national.

En huit ans, de 1999 à 2007, sa population s'est accrue de près de 30 000 unités, c'est-à-dire de plus ou moins 3 700 personnes par an. Mais cette variation est différenciée selon les différentes communes. Ainsi sur les 25 communes de plus de 5 000 habitants, 13 voient leur population augmenter, 8 stagner et 5 diminuer.

Carte des densités de population des départements métropolitains de France en 2007. Avec 95,6 hab./km2, le Loiret est dans la moyenne nationale qui est de 100,5, toutefois graphiquement il se situe dans la tranche 50-100 hab./km².

La densité de population du Loiret, 95,6 habitants par km² en 2007, est du même ordre de grandeur que celle de la France entière qui est de 100,5 pour la même année.

Peuplement du territoire du Loiret

Carte des régions naturelles du Loiret.

Neuf régions naturelles différentes

Le territoire du Loiret peut être décomposé en neuf régions naturelles de faible relief. Dans le nord du département, à l’ouest du Loing, la Beauce (Petite Beauce et Grande Beauce) et le Gâtinais beauceron sont formés de sols calcaires et de limons favorables à l’activité agricole. À l’est et au sud-est du Loing, les terrains du Gâtinais et de la Puisaye sont moins fertiles, du fait de la présence de grès et d’argile à silex. L’Orléanais au centre, la Sologne au sud et l'extrémité du Berry au sud-est offrent un territoire pauvre et peu perméable, composés d’argiles et de sable. Entre les deux, la zone alluvionnaire du Val de Loire, aux terres fertiles et irriguées est propice aux cultures spécialisées[A 1].

Dès la Préhistoire et jusqu’à la période contemporaine, cette structuration du territoire va conditionner l’implantation des hommes.

Des hameaux néolithiques

Vers -5000, les populations se sédentarisent et l’habitat permanent se développe. Lorsque les premiers agriculteurs s'installent vers cette époque dans la région, ils n'occupent d'abord que les bords de rivière en terrasses, fertiles et aisés à cultiver. Puis les rebords de plateaux sont à leur tour investis, comme à Échilleuses, à la frontière de la Beauce et du Gâtinais, où six maisons longues d'environ 35 mètres étaient regroupées sur un terrain limoneux favorable aux cultures et à proximité immédiate de sources. Des outils en silex destinés au défrichement et aux travaux agricoles ont été retrouvés aux abords des habitats[A 2].

On peut estimer que la colonisation de l’ensemble de la région est totalement achevée par les populations néolithiques vers -4500. À cette époque, des enceintes palissadées sont édifiées aux bords même des rivières ; leur fonction (protection de jardins, de troupeaux, lieu de marché pour plusieurs villages ?) n'a pas encore été clairement déterminée[A 2].

L’habitat isolé de la période gauloise

Carte de répartition des villae recensées à la période gallo-romaine.
Carte de répartition des villae recensées à la période gallo-romaine.

Pour l'âge du bronze, qui s’étend de -2300 à -800 et le premier âge du fer, ou période de Hallstatt, qui court de -800 à -500, les données concernant l'organisation de l'habitat dans le Loiret sont encore très fragmentaires. Le second âge du fer, appelé période de La Tène, de -500 à -125, est en revanche assez bien documenté[A 3].

Du Ve au IIIe siècle av. J.-C., comme dans le reste de la Gaule, l'habitat est avant tout composé de fermes isolées. Le début du IIe siècle av. J.-C. voit se développer des agglomérations non fortifiées, où dominent les activités artisanales. Vers la fin de ce même siècle, les premières villes fortifiées (oppida) apparaissent au nord des Alpes. Le site d'Orléans-Cenabum, habitat ouvert important du peuple gaulois des Carnutes, devient probablement oppidum au Ier siècle av. J.-C., mentionné comme tel par César[A 3].

Pendant toute la période gauloise, le type d'implantation qui prédomine reste l'habitat rural isolé, de qualité et de richesse variables, des simples fermes aux véritables résidences aristocratiques. Les sites de « La Pièce de Chameul » à Chevilly et des « Pierrières » à Batilly-en-Gâtinais, fouillés sur l'autoroute A19, illustrent cette diversité[A 3].

Période romaine

Carte de l'occupation du sol à la période romain.e

À l'époque romaine, des agglomérations secondaires, qui peuvent atteindre 70 hectares, se multiplient et s'intercalent entre les chefs-lieux de cité (Chartres pour les Carnutes, Sens pour les Sénons) et les fermes et villae. Certaines sont d'origine gauloise (Orléans, Pithiviers-le-Vieil ou Chilleurs-aux-Bois). Ce sont d'abord des lieux de commerce. Les plus importantes remplissent également des fonctions culturelles et religieuses et sont dotées d'édifices publics monumentaux, thermes, lieux de spectacle, grands sanctuaires, fréquentés par les habitants de l'agglomération, des campagnes environnantes, ainsi que par les voyageurs et les pèlerins. Les nécropoles s'implantent à la sortie des agglomérations, le long des routes[A 4].

À la fin du IIIe siècle, les structures administratives changent. Le territoire de l'ancienne cité des Carnutes se trouve divisé en deux : Chartres ne garde que le nord, tandis qu'Orléans devient chef-lieu des Aureliani, nouvelle cité correspondant à la partie sud. Parallèlement, aux Ille et IVe siècles, plusieurs agglomérations du nord du Loiret disparaissent comme Crottes-en-Pithiverais, Sceaux-du-Gâtinais et Beaune-la-Rolande[A 4].

Ruralité au Moyen Âge

Durant les mille ans que dure le Moyen Âge, près de 90 % de la population vit dans les campagnes ; les établissements ruraux offrent une grande variété de tailles et de formes, de la simple bâtisse isolée aux ensembles semi-groupés ou hameaux[A 5].

Au cours de la période mérovingienne s'étalant des VIe au VIIIe siècles, bien des anciens domaines agricoles gallo-romains sont soit exploités dans la continuité de l'occupation précédente, comme à Mareau-aux-Bois, soit réinvestis après une période d'abandon, comme à Saran (près d'Orléans). Les exploitations, qui atteignent fréquemment l'hectare, se composent de nombreuses constructions de petite taille dépassant rarement une dizaine de mètres carrés. Les bâtiments s'installent en général le long ou à proximité des chemins[A 5].

À partir du IXe siècle av. J.-C., la mise en place des paroisses s'accompagne de la constitution de bourgs autour de l'église ou d'une abbaye (Saint-Benoît-sur-Loire ou Micy), d'un prieuré ou d'une résidence seigneuriale (Montargis, Beaugency, Sully-sur-Loire). Des villages-rue se constituent alors le long des axes routiers principaux, comme à Ingré ou Saran, où le découpage en zones d'activités spécialisées s'affirme de plus en plus[A 5].

XVIIe et XVIIIe siècles

Le XVIIe et le début du XVIIIe constituent une période critique pour la France sur le plan démographique. La faim, la peste et la guerre sont des fléaux qui contribuent à ralentir l’évolution démographique. À partir de 1740 va s’ouvrir une période d’essor exceptionnel[1]. Dans le Loiret, les hivers glaciaux se succèdent. Une épidémie de peste fait des ravages dans l’Orléanais, le Giennois et Montargis, en 1626.

Évolution démographique du département du Loiret

Le département du Loiret est créé par décret du . Le premier recensement sera réalisé en 1801 et ce dénombrement, reconduit tous les cinq ans à partir de 1821, permettra de connaître plus précisément l’évolution des territoires.

Avec 305 276 habitants en 1831 (repère A), le département représente 0,94 % de la population française, qui est alors de 32 569 000 habitants. De 1831 à 1866, il va gagner 51 834 habitants, soit une augmentation de 0,49 % moyen par an, identique au taux d’accroissement national sur cette même période (repère A à B).

L’évolution démographique entre la Guerre franco-prussienne de 1870 et la Première Guerre mondiale est beaucoup plus faible qu’au niveau national. Sur cette période, la population ne s’accroît que de 11 040 habitants (repères C à D), bien qu'elle ait atteint un pic de 377 718 âmes en 1891, soit un accroissement de 3,1 % alors qu’il est de 10 % au niveau national. Il en est de même pour la période de l’entre-deux-guerres courant de 1921 à 1936 où l’accroissement n’est que de2 % alors qu’il est de 6,9 %pour la France entière (repères E à F).

L’essor démographique du Loiret va en fait intervenir après la Deuxième Guerre mondiale. Le taux d’accroissement entre 1946 et 2007 est de 87 % alors qu’il n’est de 57 % au niveau national (repères G à H).

1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846 1851
286 050285 315291 294304 228305 276316 189318 452331 633341 029
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
345 115352 757357 110353 021360 903368 526374 875377 718371 019
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
366 660364 999364 061337 224341 225342 679343 865346 918360 523
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
389 854430 629490 189535 669580 612618 126645 324647 727-
(Sources : SPLAF[2] et INSEE pour les années 2006[3] et 2007[4])
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Population par divisions administratives

Arrondissements

Le département du Loiret comporte trois arrondissements. La population se concentre principalement sur l'arrondissement d'Orléans puisqu'on y recense en 2007 65 % de la population totale du département, avec une densité de 143 habitants/km², contre 64 habitants/km² pour l'arrondissement de Montargis et 50 habitants/km² pour celui de Pithiviers.

Carte Arrondissement Population
2007
Population
1999
variation
2007/1999
Superficie
Densité
hab./km²
Montargis 167 455 158 433 en augmentation 5,7 % 2631 64
Orléans 420 033 402 551 en augmentation 4,3 % 2946 143
Pithiviers 60 239 57 102 en augmentation 5,5 % 1198 50

Zones d’emploi

La zone d'emploi illustre un espace géographique à l’intérieur duquel la plupart des actifs résident et travaillent[5]. Il s'agit d'une aire d'étude qui caractérise mieux la répartition des populations que les arrondissements, division administrative qui résulte de l'histoire.

Le département du Loiret comprend quatre zones d'emploi. La zone d'emploi d'Orléans regroupe près de 60 % de la population pour 36 % du territoire, avec une densité de 164 habitants au km². Cet indicateur est à rapprocher à la densité au niveau national qui est de 100,5 en 2007.

Carte Zone d'emploi Population
2007
Population
1999
variation
2007/1999
Superficie
Densité
hab./km²
Orléans 398 591 382 281 en augmentation 4,3 % 2430 164
Montargis 122 669 114 620 en augmentation 7 % 1726 71
Pithiviers 60 239 57 102 en augmentation 5,5 % 1198 50
Gien 66 229 64 083 en augmentation 3,3 % 1421 47
Source : Insee[6]

Cantons

Carte des cantons du Loiret avec représentation de la densité de population.

Le département du Loiret comprend 41 cantons dont cinq sont des fractions cantonales de la ville d'Orléans : Orléans-Bannier, Orléans-Bourgogne, Orléans-Carmes, Orléans-La Source, Orléans-Saint-Marc-Argonne, Orléans-Saint-Marceau.

La population de 31 cantons croît, dont certaines dans des proportions importantes ; 10 voient par contre leur population stagner, les cantons d'Orléans étant regroupés en une seule entité. Les quatre cantons dont le taux de croissance dépasse 10 % sur huit ans sont : Lorris, Bellegarde, Châteauneuf-sur-Loire, Cléry-Saint-André, Beaune-la-Rolande et Ferrières-en-Gâtinais. Il convient bien entendu de relativiser ces indicateurs en considérant aussi les augmentations en nombre d'habitants, qui sont relativement faibles, puisqu'il s'agit de cantons ruraux.

Douze cantons ont une densité de population supérieure à la moyenne nationale qui est de 100,5 habitants par kilomètre-carrés en 2007. Les sept cantons de l'agglomération orléanaise ont une densité supérieure à 500. Les cinq autres cantons sont : Beaugency, Amilly, Chécy, Saint-Jean-le-Blanc et Châlette-sur-Loing.

Canton Pop.
2007
var.
/1999
Commune Pop.
2007
var.
/1999
cantons d'Orléans (tous cantons) 113 234 ==  0,1 % Neuville-aux-Bois 14 714 en augmentation  10,7 %
Ingré 36 000 en augmentation  5,1 % La Ferté-Saint-Aubin 13 494 en augmentation  7,5 %
Olivet 28 124 en augmentation  3,5 % Sully-sur-Loire 11 972 en augmentation  3,1 %
Gien 26 023 en augmentation  3,7 % Briare 11 638 ==  -0,9 %
Pithiviers 22 956 en augmentation  3,2 % Malesherbes 11 532 en augmentation  2,6 %
Fleury-les-Aubrais 22 603 en augmentation  3,5 % Château-Renard 10 432 en augmentation  7,6 %
Amilly 22 570 en augmentation  5,1 % Châtillon-Coligny 10 421 en augmentation  5,2 %
Châlette-sur-Loing 22 185 ==  0,3 % Beaune-la-Rolande 10 059 en augmentation  10,9 %
Saint-Jean-de-Braye 21 552 en augmentation  4,4 % Ouzouer-sur-Loire 9 472 en augmentation  9,5 %
Châteauneuf-sur-Loire 20 839 en augmentation  12,2 % Courtenay 9 460 en augmentation  16 %
Saint-Jean-le-Blanc 18 675 ==  -1,4 % Lorris 9 443 en augmentation  15,5 %
Meung-sur-Loire 18 590 en augmentation  6,1 % Outarville 8 759 en augmentation  7,4 %
Jargeau 17 683 en augmentation  10 % Artenay 8 515 en augmentation  3,2 %
Chécy 17 520 en augmentation  9,9 % Cléry-Saint-André 7 756 en augmentation  11,1 %
Saint-Jean-de-la-Ruelle 16 406 ==  -0,9 % Châtillon-sur-Loire 7 127 en augmentation  2,1 %
Beaugency 16 215 en augmentation  8,7 % Bellegarde 6 943 en augmentation  14,2 %
Montargis 15 755 en augmentation  4,9 % Puiseaux 6 935 en augmentation  8,7 %
Ferrières-en-Gâtinais 15 462 en augmentation  10,6 % Patay 6 669 en augmentation  17 %
Source : Insee[6]

Communes de plus de 5 000 habitants

Localisation des 10 communes du Loiret de plus de 10 000 habitants.

Sur les 334 communes que comprend le département du Loiret, 31 ont en 2007 une population municipale supérieure à 2 000 habitants[Note 1], 25 communes de plus de 5 000 habitants, 10 de plus de 10 000 habitants, deux de plus de 20 000 et Orléans qui se situe au-delà de 110 000 habitants.

L’évolution démographique de ces différentes communes entre 1999 et 2007 est variable. Ainsi quatre communes sont en progression relative notable : Châteauneuf-sur-Loire, Chécy et Villemandeur voient leur population augmenter de plus de 10 % par rapport à celle de 1999, et Beaugency de plus de 5 %[Note 2]. Cinq voient leur population diminuer : Chalette-sur-Loing, Sully-sur-Loire, Briare, Pithiviers et Saint-Pryvé-Saint-Mesmin.

Les évolutions respectives des 25 communes de plus de 5 000 habitants sont présentées dans le tableau ci-après.

Commune Pop.
2007
var.
/1999
Commune Pop.
2007
var.
/1999
Orléans 113 234[B 1] ==  0,1 % Ingré 7 969[B 2] en augmentation  7 %
Fleury-les-Aubrais 21 359[B 3] en augmentation  3,2 % Chécy 7 953[B 4] en augmentation  10,1 %
Olivet 20 143[B 5] en augmentation  4,9 % Châteauneuf-sur-Loire 7 800[B 6] en augmentation  10,9 %
Saint-Jean-de-Braye 18 625[B 7] en augmentation  4,9 % Beaugency 7 648[B 8] en augmentation  7,5 %
Saint-Jean-de-la-Ruelle 16 406[B 9] ==  -0,9 % Saint-Denis-en-Val 7 184[B 10] ==  -0,3 %
Montargis 15 754[B 11] en augmentation  4,9 % La Ferté-Saint-Aubin 7 010[B 12] en augmentation  3,4 %
Gien 15 441[B 13] ==  0,8 % Villemandeur 6 243[B 14] en augmentation  10,2 %
Saran 15 333[B 15] en augmentation  3,6 % Meung-sur-Loire 6 136[B 16] ==  -1,9 %
Châlette-sur-Loing 13 196[B 17] en diminution  -5,5 % Malesherbes 6 015[B 18] ==  0,5 %
Amilly 11 634[B 19] ==  1,2 % Sully-sur-Loire 5 781[B 20] en diminution  -2,1 %
La Chapelle-Saint-Mesmin 9 354[B 21] en augmentation  4,6 % Briare 5 660[B 22] en diminution  -5,5 %
Pithiviers 8 779[B 23] en diminution  -4,9 % Saint-Pryvé-Saint-Mesmin 5 318[B 24] en diminution  -5,2 %
Saint-Jean-le-Blanc 8 318[B 25] ==  -2 %
Source : Insee[6]

Structures des variations de population

Soldes naturels et migratoires sur la période 1968-2007

L'augmentation moyenne annuelle s'est relativement tassée depuis les années 1970. De 1,9 % sur la période 1968-1975, elle est passée à 0,6 % sur la période 1999-2007. Le solde naturel annuel qui est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une même année, reste relativement stable, puisque la variation annuelle due au solde naturel passe seulement de 0,6 à 0,4. La baisse du taux de natalité, qui passe de 17,1 % à 13 %, est en fait relativement compensée par la baisse du taux de mortalité, qui parallèlement passe de 10,9 à 8,6[4].

C'est essentiellement le flux migratoire qui s'est ralenti, le taux annuel lié passant de 1,3 à 0,1 %, traduisant une baisse importante des implantations nouvelles dans le département, comparativement à l'importante migration vers le département (60 000 habitants de plus entre 1968 et 1975) due à une décentralisation de grands comptes en dehors de la région parisienne[4]

Variation de la population par périodes.
1968 à 1975 1975 à 1982 1982 à 1990 1990 à 1999 1999 à 2007
Variation annuelle moyenne de la population en % 1,9 1,3 1 0,7 0,6
- due au solde naturel en % 0,6 0,5 0,5 0,4 0,4
- due au solde apparent des entrées sorties en % 1,3 0,8 0,5 0,3 0,1
Taux de natalité en ‰ 17,1 14,6 14,1 12,8 13
Taux de mortalité en ‰ 10,9 10 9,2 8,6 8,6
Source : Insee[7]

Mouvements naturels sur la période 1999-2007

En 1999, 7 694 naissances ont été dénombrées contre 5 459 décès. Le nombre annuel des naissances a augmenté depuis cette date, passant à 8 524 en 2007, alors que le nombre de décès est resté constant, avec 5 480 en 2007. Le solde naturel passe ainsi de 2 235 à 3 358. Rapporté à la population correspondante, le taux lié au mouvement naturel annuel est ainsi passé de 0,4 % à 0,5 %[4].

Naissances
Décès

Densité de population

La densité de population est en constante augmentation depuis 1968, en cohérence avec l'augmentation de la population. En 2007, la densité était de 95,6 habitants/km².

1968
 
63.6
 
1975
 
72.4
 
1982
 
79.1
 
1990
 
85.7
 
1999
 
91.2
 
2007
 
95.6
 

Répartition par sexes et tranches d'âges

En 2007, le département comptait 316 362 hommes pour 331 365 femmes, soit un taux de 48,8 % d'hommes, similaire au taux national (48,4 %).

Pyramide des âges du Loiret en 1990[8] en pourcentage.
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
Av. 1895
0,2 
5,5 
1896-1915
8,6 
11,8 
1916–1930
13,1 
15,4 
1931-1945
14,6 
23,8 
1946-1960
22,7 
23,0 
1961-1975
21,6 
20,5 
1976-1990
19,2 
Pyramide des âges du Loiret en 2006[4] en pourcentage.
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 et +
1,2 
6,1 
75 à 89
8,9 
12,4 
60 à 74
13,1 
20,5 
45 à 59
20,2 
21,0 
30 à 44
20,4 
19,8 
15 à 29
18,2 
19,8 
0 à 14
18,1 

Répartition par catégories socioprofessionnelles

Les deux catégories socioprofessionnelles surreprésentées par rapport au niveau national sont celles des ouvriers d’une part et des professions intermédiaires d’autre part. Avec 16,2 %, la catégorie des ouvriers est 2,4 % au-dessus de la moyenne nationale. Celle des professions intermédiaires, avec 14,6 %, est 1 point au-dessus.

Population de 15 ans ou plus par sexe, âge et catégorie socioprofessionnelle
Catégorie socioprofessionnelle 2007 1999 Détails de l'année 2007
Nb % nb % Hommes Femmes Part en % de la population âgée de
15 à 24 ans 25 à 54 ans 55 ans ou +
Ensemble 524 915 100 497 100 100 253 509 271 406 100 100 100
Agriculteurs exploitants 4 313 0,8 5 533 1,1 3 366 947 0,1 1,2 0,7
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 14 407 2,7 14 814 3 10 361 4 046 0,5 4,2 1,6
Cadres et professions intellectuelles supérieures 40 658 7,7 31 989 6,4 25 602 15 055 1,2 12,7 3,6
Professions intermédiaires 76 429 14,6 63 456 12,8 37 879 38 550 8,2 24,1 3,8
Employés 87 215 16,6 82 661 16,6 19 833 67 382 17,4 24,7 4,7
Ouvriers 84 811 16,2 85 757 17,3 64 087 20 724 18,1 24,1 4
Retraités 137 773 26,2 117 043 23,5 62 788 74 984 0 0,5 74,7
Autres personnes sans activité professionnelle 79 309 15,1 95 847 19,3 29 592 49 717 54,4 8,5 6,8
Source : Insee[9]

Notes et références

Notes

  1. Une ville est caractérisée par une population agglomérée supérieure à 2 000 habitants, à savoir une population d’un ensemble d'une ou plusieurs communes présentant une continuité du tissu bâti (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions). L’indicateur pris en compte est ici la population municipale. Celle-ci comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune, dans un logement ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans-abri recensées sur le territoire de la commune et les personnes résidant habituellement dans une habitation mobile recensée sur le territoire de la commune. Ainsi le seuil de 2 000 habitants ne caractérise pas ici la notion de ville.
  2. Il s’agit là de taux d’accroissement. En valeur absolue les augmentations de ces communes sont respectivement de 765, 728, 578 et 536 habitants. Ces données sont à comparer aux 934 habitants de plus sur Olivet ou 869 sur Saint-Jean-de-Braye qui ont pourtant des taux d’accroissement inférieurs à 5 %, mais sur des bases supérieures à 17 000 habitants

Références

  1. Marcel Reinhard, « La population française au XVIIIe siècle », Population, no 13,‎ . Article, pp. 619-630. Consulté le 13 août 2010.
  2. « Fiche historique du département », sur Site sur la population et les limites administratives de la France (SPLAF) (consulté le )
  3. « Recensement de la population au 1er janvier 2006 », sur Insee (consulté le )
  4. a b c d et e « Évolution et structure de la population du département (de 1968 à 2007) », sur Insee (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « struct » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  5. « Les zones d'emploi », sur Insee (consulté le )
  6. a b et c « Résultats du recensement de la population - 2007 - Bases de chiffres clés (évolution et structure de la population) », sur INSEE (consulté le )
  7. « Recensement de 1999 - Fiche profil - Evolutions démo 1962 - 1999 », sur Insee (consulté le )
  8. « Pyramide des âges, recensement 1990 », sur Insee (consulté le )
  9. « Résultats du recensement de la population 2007 pour le Loiret », sur Insee (consulté le )
  1. p. 7
  2. a et b p. 11
  3. a b et c p. 12
  4. a et b p. 16
  5. a b et c p. 18
  • Recensements de la population au 1er janvier 2007 sur le site de l'Insee pour les communes de : (consultations : 14 août 2010)

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Collectif, sous la direction de Jean-Michel Morin et Thibaud Guiot, Aux origines du Loiret – de la Préhistoire à l’A19, Orléans, Coédition Conseil général du Loiret, Etat - Ministère de la Culture, Institut national de recherches archéologiques préventives et ARCOUR, , 60 p. (ISBN 978-2-9503428-4-3)
  • Roger Dion, Le Val De Loire. Etude de géographie régionale, Paris, Laffitte Reprints., , 451 p.

Liens externes