Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption d'Urbino

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Cathédrale basilique Notre-Dame-de-l'Assomption d'Urbino
Image illustrative de l’article Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption d'Urbino
Présentation
Nom local Cattedrale di Santa Maria Assunta
Culte Catholicisme
Dédicataire Vierge Marie (Assomption)
Type Cathédrale
Début de la construction XIe siècle
Fin des travaux 1604
Style dominant Néoclassicisme
Géographie
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Marches
Ville Urbino
Coordonnées 43° 43′ 30″ nord, 12° 38′ 11″ est[1]
Géolocalisation sur la carte : Italie
(Voir situation sur carte : Italie)
Cathédrale basilique Notre-Dame-de-l'Assomption d'Urbino
Géolocalisation sur la carte : Marches
(Voir situation sur carte : Marches)
Cathédrale basilique Notre-Dame-de-l'Assomption d'Urbino

La cathédrale d'Urbino ou cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption (en italien : Cattedrale Metropolitana Basilica minore di Santa Maria Assunta) est le duomo de la ville d'Urbino, dans la province de Pesaro et Urbino (Marches) dédiée à l'Assomption de Marie. C'est la cathédrale de l'archidiocèse d'Urbino-Urbania-Sant'Angelo in Vado. L'édifice néoclassique actuel a été construit sur l'emplacement de la précédente cathédrale de style renaissance. Ses dimensions sont : longueur 64,5 m, largeur 36,8 m, hauteur 50 m. En novembre 1950, le pape Pie XII l'a élevée à la dignité de basilique mineure.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le premier édifice de l'an 1021 était de taille inférieure à l'actuel duomo. Au XVe siècle, sur l'initiative de Federico da Montefeltro, le duomo di Urbino fut édifié, selon un projet attribué au Siennois Francesco di Giorgio Martini qui était l'architecte attitré du duc, et terminé en 1604. Le projet simple nu comportait simplement trois nefs soutenues par des colonnades blanches. Comme souvent à cette époque, le duc poursuivant un mouvement d'appropriation urbaine de la cathédrale, la fabrique de celle-ci était intimement liée à la construction du palais seigneurial sur les plans administratif, financier et architectural[2].

Le tremblement de terre du provoqua l'effondrement de la coupole et nécessita la reconstruction de la cathédrale d'après un projet de l'architecte romain Giuseppe Valadier (1762-1839), qui acheva l'édifice en 1801.

Extérieur[modifier | modifier le code]

La façade en pierre provenant du creusement du tunnel romain du Furlo, réalisée en 1782, est de Camillo Morigia (it) (1743-1795). Réalisée sur commission de l'archevêque Domenico Monti, elle est ornée de cinq statues. Sur le fronton figurent les Vertus théologales (Foi, Espérance et Charité avec en contrebas à gauche saint Augustin d'Hippone et à droite saint Jean Chrysostome.

L'inscription figurant sous le fronton « STUDIORUM UNIVERSITATI FASTIGIUM », est un remerciement envers l'Université d'Urbino qui a financé les travaux concernant la toiture.

L'escalier monumental a été aménagé sous la forme actuelle en 1859 d'après un dessin de l'archevêque Alessandro Angeloni. Il fut complété par une élégante balustrade avec sur la gauche la statue du saint patron saint Crescentino et sur la droite celle du copatron le bienheureux Mainardo, évêque d'Urbino.

Intérieur[modifier | modifier le code]

L'intérieur, œuvre de Valadier, est un ensemble en style néoclassique à croix latine à trois nefs blanches couvertes par des voûtes en berceau couronnée au croisement du transept par une coupole à caissons.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Nef de droite :
  • Saint Sébastien (1557), nef de droite dans la Cappella del Sacramento,
  • Dernière cène (1603-1608) de Federico Barocci, cappella del Sacramento,
  • Assomption (vers 1707) de Carlo Maratta
  • Nativité de la Vierge (1708) de Carlo Cignani.

Dans les panaches de la coupole, les tondi avec les évangélistes, sont dus à des artistes de l'école romaine du XVIIIe siècle dont Domenico Corvi et Giuseppe Cades.

Le retable du maître-autel de l'abside, de la Vierge avec le saint protecteur d'Urbino, est de Cristoforo Unterperger.

Galerie[modifier | modifier le code]

Source[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Google Earth
  2. Patrick Boucheron, De l'éloquence architecturale, Milan, Mantoue, Urbino (1450-1520), B2, , 70 p. (ISBN 978-2-36509-037-7)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • F. Negroni, Il Duomo di Urbino, Urbino, 1993

Articles liés[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]