Duncan D. Hunter

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Duncan D. Hunter
Illustration.
Duncan D. Hunter en 2019.
Fonctions
Représentant des États-Unis

(11 ans et 10 jours)
Élection 4 novembre 2008
Réélection 2 novembre 2010
6 novembre 2012
4 novembre 2014
8 novembre 2016
6 novembre 2018
Circonscription 52e district de Californie (2009-2013)
50e district de Californie (2013-2020)
Législature 111e au 116e congrès
Prédécesseur Duncan Hunter
Successeur Darrell Issa
Biographie
Nom de naissance Duncan Duane Hunter
Date de naissance (47 ans)
Lieu de naissance San Diego (Californie, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Père Duncan Hunter
Diplômé de Université d'État de San Diego
Religion Baptisme

Duncan Duane Hunter, né le à San Diego, est un homme politique américain, représentant républicain de Californie à la Chambre des représentants des États-Unis de 2009 à 2020.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

En 1998, Duncan D. Hunter épouse Margaret Jankowski, rencontrée alors qu'ils étaient tous les deux volontaires sur une campagne électorale de son père[1].

Après les attentats du 11 septembre 2001, il abandonne sa carrière dans les technologies de l'information et rejoint les Marines[2]. Il quitte l'armée en 2005 et devient dès lors réserviste[3].

Représentant des États-Unis[modifier | modifier le code]

Duncan D. Hunter en commission au Congrès en 2017.

En 2008, son père Duncan Hunter est candidat à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle. Battu, il annonce qu'il quitte également le Congrès[2]. Duncan D. Hunter se présente à sa succession à la Chambre des représentants des États-Unis dans le 52e district de Californie, un bastion républicain de l'ouest du comté de San Diego[4]. Pendant la campagne, il est déployé en Afghanistan[2]. Il est élu avec 56,4 % des voix face au démocrate Mike Lumpkin (38,9 %) et au libertarien Michael Benoit (4,7 %). Il est réélu avec 63,1 % des suffrages en 2010, 67,7 % en 2012 et 71,2 % en 2014[5]. Candidat à un nouveau mandat en 2016, il arrive en tête de la primaire du 7 juin avec 56,5 % des voix[6]. Il affronte le démocrate Patrick Malloy en novembre et rassemble 64 % des voix[7].

En , Hunter et son épouse sont inculpés pour plusieurs chefs d’accusation, dont fraude et dépenses de campagne interdites. En effet, les Hunter auraient utilisé plus de 250 000 dollars des fonds de campagne du représentant pour leurs besoins personnels, dont des voyages en Italie et à SeaWorld ainsi que factures scolaires, alimentaires ou encore pour des soins dentaires[1]. En novembre, Hunter affronte le démocrate Ammar Campa-Najjar. Il crée la polémique en estimant que son adversaire, d'origine palestinienne, fait partie d'un complot de terroristes pour « infiltrer le Congrès ». Hunter est réélu représentant mais avec une marge bien plus faible que lors de ses précédentes élections, devançant Campa-Najjar de seulement 3 points[8].

Malgré sa réélection, Campa-Najjar et plusieurs républicains (dont l'ancien représentant Darrell Issa) annoncent leur intention de vouloir se présenter face à Hunter en 2020[9]. En , il finit par plaider coupable de violations des règles de financement des campagnes politiques. Il démissionne quelques jours plus tard de son poste de représentant[9]. En , il est condamné à 11 mois de prison[10]. Il est toutefois gracié par le président Donald Trump le [11].

Positions politiques[modifier | modifier le code]

À l'image de son père, Duncan D. Hunter est un républicain conservateur. Il est en faveur de la construction de barrières le long de la frontière mexicaine, du port d'armes et soutient une baisse des dépenses et des impôts. Sur les questions de société, il s'oppose à l'avortement et au mariage entre personnes de même sexe[4]. Il a également affirmé que mettre des femmes en position de combat dans l’armée américaine était « une plus grande menace pour le corps des Marines que l’État islamique »[1].

Il est, avec Chris Collins, le premier membre du Congrès à soutenir la candidature de Donald Trump pour les primaires présidentielles de 2016[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Kyle Swenson, « Rep. Duncan D. Hunter: Tequila shots, golf outings and airfare for pet alleged in indictment », sur washingtonpost.com, (consulté le ).
  2. a b et c (en) Kris Kitto, « The ‘normal’ life of Duncan D. Hunter », sur The Hill, (consulté le ).
  3. (en) « HUNTER, Duncan Duane, (1976 - ) », sur Biographical Directory of the United States Congress (consulté le ).
  4. a et b (en) Tony Perry, « Duncan D. Hunter wants to keep House seat in the family », sur The Los Angeles Times, (consulté le ).
  5. (en) « Rep. Duncan Hunter (R-Calif.) », 2014 Member Profile Page, sur Roll Call, (consulté le ).
  6. (en) « United States Representative in Congress by District » [PDF], Presidential Primary Election - Statement of Vote, June 7, 2016, sur California Secretary of State (consulté le ), p. 14.
  7. (en) « Duncan Hunter Facing Stiff Competition in Race for 50th District Seat », sur nbcsandiego.com, (consulté le ).
  8. (en) Emily Kopp, « Ammar Campa-Najjar will challenge indicted Duncan Hunter again in 2020 », sur rollcall.com, Roll Call, (consulté le ).
  9. a et b (en) Ken Stone, « Rep. Duncan Hunter to Resign ‘After the Holidays’: Special Election Unclear », sur timesofsandiego.com, Times of San Diego, (consulté le ).
  10. (en) Paul Vercammen et Devan Cole, « Former Rep. Duncan Hunter sentenced to 11 months in prison for misusing campaign funds », sur edition.cnn.com, Cable News Network, (consulté le ).
  11. « Trump distribue 15 autres grâces, notamment à de proches alliés », sur ici.radio-canada.ca, ICI Radio-Canada Télé, (consulté le ).
  12. (en) Nick Gass, « Trump lands his first congressional endorsements », sur Politico, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]