DreamWorks SKG
DreamWorks SKG | |
Création | 1994 |
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Fondateurs | David Geffen Jeffrey Katzenberg Steven Spielberg |
Siège social | Glendale, États-Unis |
Direction | Jeff Small (en) |
Actionnaires | Reliance Entertainment |
Activité | Cinéma |
Produits | Cinéma programmes télévisés |
Société mère | Reliance ADA Group (50%) Steven Spielberg (50%) |
Filiales | DreamWorks Interactive (d) (- Go Fish Pictures (en) |
Effectif | 1 940 |
Site web | dreamworks.com |
Chiffre d'affaires | 17,3 milliard de dollars (2010) |
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DreamWorks SKG est une société de production et de distribution américaine spécialisée dans le cinéma, la musique et les programmes télévisés.
Spielberg, Katzenberg et Geffen ne sont pas parvenus à créer le grand studio multimédia dont ils rêvaient, les activités musique et télévision de DreamWorks n'ayant que rarement rencontré le succès escompté. Par contre, la branche cinéma du studio est particulièrement active. Parmi ses productions, on peut citer Gladiator, American Beauty ainsi que tous les films de Spielberg depuis Amistad.
Histoire
La compagnie est créée en par Steven Spielberg, Jeffrey Katzenberg (l'ancien responsable de Walt Disney Feature Animation) et David Geffen (le fondateur de Geffen Records). Le mot SKG dans DreamWorks SKG est un acronyme qui signifie Spielberg, Katzenberg et Geffen. DreamWorks installe ses studios à Glendale, juste à côté des studios de ABC à Los Angeles et du campus de Walt Disney Imagineering. Le 5 mars 1996, DreamWorks achète 40 % du studio d'animation numérique Pacific Data Images et projète un film d'animation commun pour 1998[1].
En 1998, DreamWorks SKG crée une nouvelle division, DreamWorks Animation, pour la production de films d'animation au cinéma. Cette société devient indépendante en 2004.
Le , Paramount Pictures rachète DreamWorks SKG pour 1,6 milliard de dollars.
En 2008, la société redevient indépendante, puis passe peu de temps après dans le giron du conglomérat indien Reliance Anil Dhirubhai Ambani Group.
Le , Steven Spielberg annonce achever la signature d'un contrat de 6 ans pour accorder à Disney la distribution de 30 films de DreamWorks SKG[2],[3]. La distribution des productions du studio désormais indépendant sera assurée par Walt Disney Studios Distribution.
Le 15 juillet 2009, la société indienne Reliance ADA Group annonce que DreamWorks pourrait recevoir un refinancement de 825 millions de $ dont 175 de Disney et 325 de Reliance, les 325 millions restant provenant de banques[4].
Le , DreamWorks achète Classic Media pour 155 millions de $[5]. Classic Media est une société créée en 2000 pour regrouper les droits sur plusieurs séries dont Casper le gentil fantôme, Lassie, Rocky and Bullwinkle et The Lone Ranger[5]. , DreamWorks ne renouvelle pas son contrat de distribution international avec Disney au profit de Mister Smith Entertainment une nouvelle société fondée par David Garrett, cofondateur de Summit Entertainment[6].
En février 2013, Dreamworks annonce être déficitaire pour la première fois en 9 ans. Suite à ces mauvaises performances, le groupe va devoir supprimer des postes. Le journal The Hollywood Reporter évoque le licenciement de 400 personnes des studios basés à Glendale en Californie[7].
Identité visuelle
Steven Spielberg voulait comme logo un pêcheur assis sur la Lune et a réalisé que le meilleur moyen de le réaliser serait en peinture. Il demande donc cela à Robert Hunt, qui prend son fils William Comme modèle.Le logo animée a été créée Dans Le Pacificateur en 1997.
Dans la version animée du logo, cela commence sur le reflet de la Lune et de nuages dans l'eau, puis, un flotteur tombe et la caméra monte et traverse les nuages jusqu'à un jeune garçon assis sur le bord de la Lune. Peu à peu, celle-ci forme la lettre D puis d'autres lettre apparaissent (R, E ,A , M et W) et un nuage se déplace, les lettre écrivant alors « DreamWorks SKG » dans la nuit.
Filmographie
Production
Par première date de sortie en salle
Cette liste ne comprend pas les films d'animation de DreamWorks Animation, qui est une société indépendante de DreamWorks SKG depuis 2004.
1997
- Amistad, de Steven Spielberg
- Le Pacificateur (The Peacemaker), de Mimi Leder
- La Souris (Mousehunt), de Gore Verbinski
1998
- Deep Impact, de Mimi Leder
- Il faut sauver le soldat Ryan (Saving Private Ryan), de Steven Spielberg
- Paulie, le perroquet qui parlait trop (Paulie), de John Roberts
- Small Soldiers (au Canada : Petits soldats), de Joe Dante
- Strange Parallel, de Steve Hanft (en) (Court-métrage)
1999
- Destinataire inconnu (The Love Letter), de Peter Chan
- Galaxy Quest (au Canada : En quête d'une galaxie), de Dean Parisot
- Hantise (The Haunting), de Jan de Bont
- Prémonitions (In Dreams), de Neil Jordan
- Un vent de folie (Forces of Nature), de Bronwen Hughes
- American Beauty de Sam Mendes
2000
- Apparences (What Lies Beneath), de Robert Zemeckis
- Le Bon Numéro (Lucky Numbers) (au Canada : Combinaison gagnante), de Nora Ephron
- Escrocs mais pas trop (Small Time Crooks), de Woody Allen
- An Everlasting Piece (au Canada : Pile poil), de Barry Levinson
- Gladiator (au Canada : Gladiateur), de Ridley Scott
- La Légende de Bagger Vance (The Legend of Bagger Vance), de Robert Redford
- Manipulations (The Contender), de Rod Lurie
- Mon beau-père et moi (Meet the Parents) (au Canada : La Belle-famille), de Jay Roach
- Presque célèbre (Almost Famous), de Cameron Crowe
- Road Trip (au Canada : La virée), de Todd Phillips
- Seul au monde (Cast Away), de Robert Zemeckis
- Walk the Talk (en), de Shirley Barrett (en)
2001
- A.I. intelligence artificielle (Artificial Intelligence: AI), de Steven Spielberg
- Le Dernier château (The Last Castle), de Rod Lurie
- Evolution, 2001, film, de Ivan Reitman
- Un homme d'exception (A Beautiful Mind), de Ron Howard
- Le Mexicain (The Mexican), de Gore Verbinski
- Le Sortilège du scorpion de jade (The Curse of the Jade Scorpion) de Woody Allen
2002
- Arrête-moi si tu peux (Catch Me If You Can), de Steven Spielberg
- Le Cercle (The Ring), de Gore Verbinski
- Hollywood Ending, de Woody Allen
- La Machine à explorer le temps (The Time Machine), de Simon Wells
- Minority Report, de Steven Spielberg
- Les Sentiers de la perdition (Road to Perdition) (au Canada : La Voie de la perdition), de Sam Mendes
- Le Smoking (The Tuxedo), de Kevin Donovan
2003
- The Actors, de Conor McPherson
- Retour à la fac (Old School), de Todd Phillips
- Biker Boyz, de Reggie Rock Bythewood (en)
- Le Chat chapeauté (The Cat in the Hat), de Bo Welch
- Président par accident (Head of State) (au Canada : Chef de l'état), de Chris Rock
- House of Sand and Fog (au Canada : Maison de sable et de brume), de Vadim Perelman
- Paycheck (au Canada : La Paye), de John Woo
- Pur Sang, la légende de Seabiscuit (Seabiscuit), de Gary Ross
- Anything Else, de Woody Allen
2004
- Collatéral (Collateral), de Michael Mann
- Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire (Lemony Snicket's A Series of Unfortunate Events) (au Canada : Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire d'après Lemony Snicket), de Brad Silberling
- Eurotrip, de Jeff Schaffer
- Envy, de Barry Levinson
- Et l'homme créa la femme (The Stepford Wives), de Frank Oz
- Famille à louer (Surviving Christmas) (au Canada : Affreux Noël), de Mike Mitchell
- Mon beau-père, mes parents et moi (Meet the Fockers) (au Canada : L'Autre belle-famille), de Jay Roach
- Présentateur vedette : La Légende de Ron Burgundy (Anchorman: The Legend of Ron Burgundy), de Adam McKay
- Rendez-vous avec une star (Win a Date with Tad Hamilton!), de Robert Luketic
- Le Terminal (The Terminal), de Steven Spielberg
2005
- Le Cercle - The ring 2 (The Ring Two) (au Canada : Le Cercle 2), de Hideo Nakata
- Dreamer, de John Gatins
- Et si c'était vrai… (Just Like Heaven), de Mark Waters
- La Guerre des mondes (War of the Worlds), de Steven Spielberg
- The Island, de Michael Bay
- Match Point, de Woody Allen
- Mémoires d'une geisha (Memoirs of a Geisha), de Rob Marshall
- Munich, de Steven Spielberg
- The Prize Winner of Defiance, Ohio, de Jane Anderson
- Red Eye : Sous haute pression (Red Eye) (au Canada : Vol sous haute pression), de Wes Craven
2006
- Dreamgirls, de Bill Condon.
- Mémoires de nos pères (Flags of our Fathers), de Clint Eastwood.
- Lettres d'Iwo Jima (Letters from Iwo Jima), de Clint Eastwood.
- L'homme c'est elle (She’s the Man), de Andy Fickman.
2007
- Les Cerfs-volants de Kaboul (The Kite Runner), de Marc Forster
- Les Femmes de ses rêves (The Heartbreak Kid), de Peter et Bobby Farrelly
- Norbit, de Brian Robbins
- Nos souvenirs brûlés (Things We Lost in the Fire), de Susane Bier
- Paranoïak (Disturbia), de D. J. Caruso
- Les rois du patin (Blades of Glory) de Will Speck
- Sweeney Todd : Le Diabolique Barbier de Fleet Street (Sweeney Todd : The Demon Barber of Fleet Street), de Tim Burton
- Transformers, de Michael Bay
2008
- Les Noces rebelles (Revolutionary Road) de Sam Mendes
- L'Œil du mal (Eagle Eye), de D. J. Caruso.
- Les Ruines (The Ruins), de Carter Smith.
- Tonnerre sous les tropiques (Tropic Thunder), de Ben Stiller.
- La Ville fantôme (Ghost Town), de David Koepp.
2009
- I Love You, Man, de John Hamburg
- Les Intrus (The Uninvited), de Charles Guard et Thomas Guard.
- Palace pour chiens (Hotel for Dogs), de Thor Freudenthal.
- Paranormal Activity, de Oren Peli
- Transformers 2 : la Revanche (Transformers : Revenge of the Fallen), de Michael Bay.
- Le Soliste (The Soloist), de Joe Wright.
2010
- The Dinner (Dinner for Schmucks), de Jay Roach
- Lovely Bones (The Lovely Bones), de Peter Jackson
- Trop belle ! (She's Out of My League), de Jim Field Smith
2011
- Cheval de guerre (War horse), de Steven Spielberg
- La Couleur des sentiments (The Help), de Tate Taylor
- Cowboys et Envahisseurs (Cowboys & Aliens), de Jon Favreau
- Fright Night, de Craig Gillespie
- Numéro 4 (I Am Number Four), de D. J. Caruso.
- Real Steel, de Shawn Levy.
2012
- Des gens comme nous (People Like Us), de Alex Kurtzman
- Mille mots (A Thousand Words), de Brian Robbins
2013
- Le Cinquième Pouvoir (The Fifth Estate), de Bill Condon
- Delivery Man, de Ken Scott
- Lincoln, de Steven Spielberg.
2014
- Need for Speed, de Scott Waugh
- Les Recettes du bonheur (The Hundred-Foot Journey), de Lasse Hallström
Architecture informatique
DreamWorks utilisait jusqu'en juillet 2008 des processeurs AMD, remplacés par des Intel, pour ses serveurs de calculs[8].
Notes et références
- DREAMWORKS BUYS DIGITAL ANIMATION FIRM
- AP Sources: DreamWorks, Disney talk distribution
- Spielberg Deal With Disney for 6 Years, 30 Films, FT Reports
- (en) DreamWorks could get 825 million $ film financing
- DreamWorks buys Classic Media for 155 million $
- DreamWorks replaces Disney with new international partner
- (en)DreamWorks Animation confirms Layoff Plans
- DreamWorks bascule de AMD à Intel
Voir aussi
- DreamWorks Records
- DreamWorks Animation
- DICE Los Angeles (anciennement DreamWorks Interactive LLC)
- DreamWorks (jeu)
Liens externes
- (en) Site officiel