Euclidia glyphica
| Règne | Animalia |
|---|---|
| Embranchement | Arthropoda |
| Classe | Insecta |
| Ordre | Lepidoptera |
| Sous-ordre | Noctuoidea |
| Famille | Erebidae |
| Sous-famille | Erebinae |
| Tribu | Euclidiini |
| Genre | Euclidia |
Euclidia glyphica, la Doublure jaune, est une espèce de lépidoptères (papillons) de la famille des Erebidae, répandue en Europe.
Systématique[modifier | modifier le code]
Noms vernaculaires[modifier | modifier le code]
La Doublure jaune prend les noms vernaculaires de Braune Tageule en Allemagne, de Burnet Companion au Royaume-Uni et en Irlande et de Bruine daguil aux Pays-Bas.
Classification traditionnelle[modifier | modifier le code]
Bien qu'elle soit active en journée, on la classe traditionnellement parmi les papillons de nuit (hétérocère) car ses antennes sont filiformes et non pas en forme de massue[1].
Synonymes (noms scientifiques)[modifier | modifier le code]
Ectypa glyphica (Linnaeus, 1758) et Phalaena glyphica (Linnaeus, 1758) sont des synonymes pour cette même espèce[2].
Description[modifier | modifier le code]
- Imago : les ailes antérieures de l’adulte sont de couleur brune et ornées de trois bandes transversales. Les ailes postérieures sont jaunes ou jaune orangé rehaussées de bandes brunes. Au verso, les ailes sont jaune orangé. Pas de dimorphisme entre mâles et femelles. Envergure: de 25 à 30 mm[1].
- Nymphe : brune, elle est posée à même le sol.
- Chenille : la chenille de couleur brune mesure jusqu’à 40 mm de long, elle est grêle et totalement glabre. Le tégument est crème avec des bandes longitudinales brunes. On peut la confondre avec celle du M noir (Euclidia mi)[3].
- Œufs : vert clair, ils sont pondus sur les plantes hôtes.
Biologie[modifier | modifier le code]
Période de vol et hivernation[modifier | modifier le code]
La doublure jaune produit deux générations par an (vol de fin avril à juillet, puis de fin juillet à fin août). Les chenilles éclosent en juin, puis en septembre-octobre. La nymphe hiverne à même le sol. La noctuelle adulte est active durant la journée et cesse toute activité à la tombée de la nuit.
Plantes hôtes et biotope[modifier | modifier le code]
La chenille est essentiellement présente sur les fabacées (lotiers, trèfles, luzernes…)[4],[5].
Écologie et distribution[modifier | modifier le code]
Ce papillon est présent en Afrique du Nord, en Europe et dans tout le nord de l'Asie, notamment en Sibérie[4]. Présent dans les prairies des zones tempérées européennes, il est également signalé dans le nord de l'Italie, en Scandinavie, en Suisse, en Belgique et en Europe de l'Est (Moldavie et Roumanie).
Références[modifier | modifier le code]
- Odile Koening, Hétérocères diurnes, dl 2020 (ISBN 978-2-603-02683-0 et 2-603-02683-6, OCLC 1160203765, lire en ligne)
- « Euclidia glyphica (Linnaeus, 1758) - Doublure jaune (La) », sur Inventaire National du Patrimoine Naturel (consulté le )
- Brian Hargreaves, Guide des chenilles d'Europe les chenilles de plus de 500 espèces de papillons sur 165 plantes hôtes, Delachaux et Niestlé, dl 2005 (ISBN 2-603-01444-7 et 978-2-603-01444-8, OCLC 690009562, lire en ligne)
- funet
- Moths and Butterflies of Europe and North Africa
Annexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Lépi'Net
- Papillons de Poitou-Charentes
- (en) En Belgique
- (en) Référence UKmoths Euclidia glyphica
- (en) Moths and Butterflies of Europe and North Africa.
- (en) Référence FUNET Tree of Life : Euclidia glyphica
- (fr + en) Référence EOL : Euclidia glyphica
- (en) Référence Fauna Europaea : Euclidia (Euclidia) glyphica (Linnaeus, 1758) (consulté le )
- (fr) Référence INPN : Euclidia glyphica (TAXREF)
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Collectif d'entomologistes amateurs, Guide des papillons nocturnes de France : plus de 1620 espèces décrites et illustrées, Paris, Delachaux et Niestlé, , 288 p. (ISBN 978-2-603-01429-5), p. 101 n° 902.
- D.J. Carter et Brian Hargreaves, Guide des chenilles d'Europe : les chenilles de plus de 500 espèces de papillons sur 165 plantes hôtes, Paris, Delachaux et Niestlé, , 311 p. (ISBN 978-2-603-01444-8), p. 241
