Dominique Magnant

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Dominique Magnant
Dominique Magnant en octobre 1994
Biographie
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SceauxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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Conflit
Distinctions

Dominique Magnant, né le à Loches et mort le à Sceaux[1], est un ingénieur français, ancien résistant.

Études[modifier | modifier le code]

D. Magnant est ancien élève de l'École polytechnique (X1934), de l'École polytechnique fédérale de Zurich (1939); il est docteur de l'École normale supérieure.

Résistance dans le Midi[modifier | modifier le code]

Fait prisonnier pendant la campagne de France, il s'évade en juillet 1940. Il reprend en 1943 son travail d'ingénieur à l"usine Pechiney de Salindres (Gard). Il entretient un mouvement de résistance dans les Cévennes, qui entre en combat contre la Milice après le débarquement du 6 juin 1944. Après le débarquement en Provence d'août 1944, il est nommé à la tête des CFL du Gard (Corps Francs de Libération). Il mène avec ses troupes la libération d'Alès (3 septembre) et de Nîmes (4 septembre).

Engagement associatif[modifier | modifier le code]

Proche de Marc Sangnier (polytechnicien lui aussi), D. Magnant a été actif toute sa vie, avant-guerre, pendant la guerre mais aussi après sa retraite professionnelle, dans le mouvement français des Auberges de Jeunesse. Il a présidé la Ligue française des Auberges de jeunesse de 1978 à 1985.

Décorations[modifier | modifier le code]

  • Officier de la Légion d'Honneur
  • Croix de guerre 1939-1945
  • Médaille de la Résistance
  • Médaille des Évadés
  • Médaille pour héroïsme (La République tchèque, 2003)[2]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Monique Vézilier, « Magnant Dominique dit Bombyx », dans La Résistance dans le Gard (DVD-ROM), Paris, Association pour des études sur la résistance intérieure, (ISBN 978-2-915742-23-7) — notice individuelle non paginée.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Annonce familiale dans Le Monde des 19-20 décembre, reprise dans des journaux, JDD, Paris-Match, Le Progrès
  2. (cs) « Knihovna Václava Havla », sur vaclavhavel.cz (consulté le ).