Dolorès Laga

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Dolorès Laga
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Biographie
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AnderlechtVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités

Dolorès Laga (née le à Ayora et morte le à Anderlecht[1]) est une danseuse belge.

Danseuse de premier plan au Théâtre de la Monnaie et au Ballet du XXe siècle, elle fut l'épouse du comédien belge Jean-Pierre Loriot.

Biographie[modifier | modifier le code]

Élève de Raymond Heux, Dolorès Laga fut engagée comme 2e coryphée au Théâtre de la Monnaie pour la saison 1949-1950 et devint première danseuse dès la saison suivante, gardant ce grade jusqu'à la formation, lors de la saison 1960-1961, du Ballet du XXe siècle où elle fut nommée soliste au même titre que sa rivale Andrée Marlière et que les meilleures danseuses de la troupe.

De petite taille[2], d'un caractère affirmé, Dolorès Laga possédait une technique de virtuose[3]. Ses rôles les plus marquants furent :

À partir de la saison 1966-1967, tout en gardant sa place de soliste, elle a donné cours au Conservatoire de la danse (l'école de danse du Théâtre de la Monnaie, rue de la Fourche) ; à partir de 1968-1969, elle n'exerce plus que comme professeur dans cette même école dont elle finit par assumer la direction[4]. Elle enseigne ensuite à l'École Mudra.

Dolorès Laga s'est produite en artiste invitée dans d'autres compagnies[5] et a réglé différentes chorégraphies notamment pour La Jument du roi de Jean Canolle au Théâtre royal des Galeries[6].

Sa classe au Conservatoire de la danse a servi de modèle à Marcel Marlier, illustrateur de Martine petit rat de l'opéra en 1972[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice nécrologique parue dans Le Soir du 21 août 2017
  2. Antoine Livio, Béjart, L'Âge d'homme et Ex Libris, Lausanne, 2004, p. 83
  3. Marcel Lobet, Gala du ballet belge dans Le Soir, quotidien belge, 25 mai 1958.
  4. Témoignage en ligne
  5. Exemple aux Ballets de Wallonie
  6. Voir les Archives et musée de la littérature, base de données Aspasia.
  7. Anne-France Somers, Les drôles de fantômes de Martine dans La Dernière heure, quotidien belge, 14 octobre 2005 En ligne

Sources[modifier | modifier le code]

  • Jules Salès, Théâtre royal de la Monnaie. 1856-1970. Précédé d'un résumé historique de 1700 à 1855, Havaux, Nivelles, 1971, 462 p., notamment p. 293, 302, 361.

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