Discussion utilisateur:Basth/Vitesse supraluminique

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Une vitesse supraluminique (superluminal en anglais) désigne une vitesse supérieure à la vitesse de la lumière. On parle également de vitesse superluminale ou transluminique en Français.

Sous ce terme, on désigne aussi bien des effets physiques de nature différentes (tels que le phénomène connu dans les quasars et les microquasars ou d'autres effets de nature quantique, atomique ou ondulatoire) que des phénomènes purement théoriques autorisés ou non par la théorie de la relativité. Il est à noter que si aucun effet physique supraluminique ayant une existence concrète ne permet le déplacement dans l'espace de la moindre information ni d'aucune forme d'énergie à une vitesse supérieure à c (vitesse de la lumière = 299 792 458 m/s), jamais aucun autre aspect purement théorique qui puisse permettre une telle similitude n'a pu être observé.


Effets physiques supraluminiques[modifier le code]

Avant leur expérimentation, certains effets physiques supraluminiques ont été des phénomènes théoriques supraluminiques . C' est le cas, par exemple du paradoxe EPR qui a été expérimenté matériellement pour la première fois par Alain Aspect en 1982 tandis qu'il avait été imaginé par Einstein, Podolski et Rosen dans les années 30.

Objets définis uniquements par la pensée[modifier le code]

Des objets qui n'existent que pour l'esprit peuvent aller à une vitesse arbitraire.

  • faisceau lumineux issu d'un système en rotation : effectivement, le cas le plus simple est celui d'un tache lumineuse, créée par l'impact du faisceau lumineux (phare, faisceau laser) issu d'un système en rotation. À très longue distance, la tache qui se crée sur un écran circulaire éventuel balayera l'écran avec une vitesse qui peut aisément dépasser la vitesse de la lumière. Cependant cette tache ne peut transporter aucune information ou énergie. En fait, cette tache n'est qu'une vision de l'esprit, car le faisceau, qui lui a une réalité physique, ne se déplace pas sur l'écran mais seulement de la source à l'écran, et il n'y a pas de lien de causalité entre la tache présente sur l'écran à un instant donné et celle présente à un instant ultérieur. Pour des raisons similaires, la vitesse de phase d'une onde peut être arbitrairement grande.[1]

En astrophysique[modifier le code]

  • Jets relativistes : La vitesse supraluminique est observée parfois dans les jets des microquasars, et ne serait le résultat que d'un effet de projection. Pour le microquasar XTE J1550-564 une partie du rayonnement radio provient de jets relativistes, c'est-à-dire se déplaçant à des vitesses proches de celle de la lumière, et montrent souvent, en apparence, une vitesse superieure à "c", c'est-à-dire plus élevée que la vitesse de la lumière.[1]C' est également le cas du microquasar GRS 1915+105 d'une paire de nuages de plasma dont un nuage s'éloigne du point d'éjection avec une vitesse apparente égale à 125% de la vitesse de la lumière. Ces cartes ont été faites par le Very Large Array (NRAO). Le microquasar GRS 1915+105 se trouve à 40.000 années-lumière du Soleil, la distance qui sépare les nuages augmente chaque mois de l'équivalent de 10.000 fois le rayon de l'orbite de la Terre. [2]. Les mouvements superluminiques sont causés par la combinaison de la très faible inclinaison de l'axe d'éjection sur la ligne de visée et des vitesses relativistes d'éjection. Les microquasars sont très importants pour l'étude des jets relativistes. Ces jets sont formés à proximité du trou noir, or la durée des phénomènes se produisant à proximité des trous noirs étant proportionnelle à sa masse, les quasars mettent des siècles pour effectuer les changements que les microquasars effectuent en un jour.

En physique ondulatoire[modifier le code]

Ce que l'on appelle la propagation supraluminique a été calculée par les physiciens Léon Brillouin et Arnold Sommerfeld dans les années 1940 et 1950 [2] (la Diffusion Brillouin Stimulée, est le cadre de ce type de recherche). À l'époque, on considérait que ce genre de phénomène n'était possible que dans des milieux de dispersion anomale.

  • Optique : Les résultats de l'expérience du professeur Lijun Wang effectuée en 2000 mettent en évidence la propagation d'un signal optique à une vitesse en apparence 310 fois supérieure à celle de la lumière dans une ampoule de césium gazeux et qui parait être sorti 62 nanosecondes avant d'y être entré. Ici encore la théorie de la relativité et la causalité sont respectées: l'objet supraluminique ne transporte ni information ni énergie et il n'est pas assimilable à une particule (c'est le pic du paquet d'onde qui possède ce comportement singulier mais l'onde elle-même est un objet étendu qui n'a pas une position bien définie). Le résultat se prédit d'ailleurs parfaitement par un calcul standard dans le cadre de la théorie électrodynamique. Günter Nimtz (aujourd'hui le collaborateur de Lijun Wang) de l'université de Cologne en Allemagne a obtenu des résultats similaires en 1992. Wang explique que son experience "a été conçue, à la base, sur des calculs en utilisant des théories existantes de physique. Cependant notre expérience démontre que l'idée fausse (généralement soutenue) selon laquelle "rien peut se déplacer plus rapidement que la vitesse de la lumière" est totalement erronée."Nimtz a soutenu dans un premier temps que par de tels procèdés, une information pouvait se déplacer plus vite que c. Il a depuis publié un article démontrant que son expérience vérifie bien la causalité [3]
  • Électromagnétique =: Après l'expérience de Lijun Wang, Anedio Ranfagni, du Conseil national italien de la recherche, a mené une expérience similaire[4]. Il revendiquait avoir fait circuler des microondes à 105% de la vitesse de la lumière dans le vide. Mais d'autres chercheurs ont montré qu'en mesurant suivant la direction de propagation réelle, il n'y a pas de phénomène non-conventionnel. [5]
  • Électrocinétique : Il est à noter que le même type de considération de physique ondulatoire permet d'obtenir une vitesse de groupe supérieure à celle de la lumière pour un simple courant électrique dans un cable coaxial[2]. Alain Haché, de l'Université de Moncton, auteur de l'expérience, explique qu'aucune information ne peut être transmise plus rapidement que dans la mesure où il est nécessaire que la partie du signal qui précède le maximum (pour lequel est calculée la vitesse de groupe) ait déjà traversé le milieu dans lequel le déplacement supraluminique a lieu avant que le maximum y entre. Or le déplacement de cette partie avancée du signal ne se fait pas à vitesse supraluminique mais à une vitesse bien inférieure. Au total, le temps mis par l'ensemble du signal (queue et pic inclus), qui est le temps à considérer pour transmettre une information, pour parcourir la distance voulue est plus grand que celui que met la lumière.
  • Applications informatiques : De même, l'équipe de Luc Thévenaz a pu émettre des paquets d'onde dont le sommet se déplaçait à vitesse supraluminique dans une fibre optique. Mais comme on vient de le voir, l'information ne pourra être transmise plus vite que c pour autant. En revanche ces phénomènes pourraient être employés pour transmettre l'information à une vitesse très proche de c, la vitesse actuelle étant plutôt de 2/3 c[réf. nécessaire].
  • impulsions sonores supraluminiques : William Robertson et son équipe de la Middle Tennessee State University, sont arrivé à ce résultat grâce à un dispositif électro-acoustique.Après la séparation des impulsions sonores à l'aide d'un filtre acoustique en boucle, les mesures ont indiqué une vitesse de groupe dépassant la vitesse de la lumière. Mais la relativité d'Einstein n'est pas violée et l'on ne saurait utiliser de tels dispositifs pour communiquer plus vite qu'avec la lumière. Une onde étant une superposition d'autres ondes élémentaires possédant des déphasages les unes par rapport aux autres on agit sur ces déphasages en forçant les ondes à interférer pour obtenir ce résultat. Là encore, comme pour l'expérience de Lijun Wang, un signal sort en effet du filtre avant d'y être entré. Selon Robertson, contrairement à ce qu'on croit, ce type de phénomène n'est pas limité à la mécanique quantique mais était déjà connu avec les ondes lumineuses. Les ondes sonores, se déplaçant bien moins vite que la lumière dans les conditions normales se déplacent à une vitesse supérieure dans le cadre de cette expérience. Et d'après lui, ce phénomène pourrait être assez fréquent ( il évoque l'acoustique des constructions architecturales dans ses conclusions).
  • Métamatériaux : L'application de la la Diffusion Brillouin Stimulée donne lieu actuellement à l'étude de ce que l'on appelle les métamateriaux qui utilisent l'indice de réfraction négatif décrit plus haut pour permettre aux ondes électromagnétiques de contourner certains objets physiques plutôt que de rebondir dessus ou d'être absorbé. Le docteur David Smith et son équipe de l'université de Duke sont parvenu au résultat suivant : sur une surface en deux dimensions et avec une largeur d'onde restreinte (invisible à l'oeil nu) , contourner un cylindre fait de ce métamateriau [3]. A terme, ce genre d'expérience aurait pour effet la possibilité de créer des objets contournant la lumière elle même par indice de réfraction négatif devenant ainsi invisibles.

En physique quantique[modifier le code]

(Jean-Christophe, stp?) En mécanique quantique, il existe une collection d'effets qui explorent les limites de la notion de vitesse limite indépassable. Les expériences associées à ces effets sont plus subtiles à interpréter. (Que l'on m'explique en quoi ne serait-ce que l'effet Casimir ne contredit pas la deuxième affirmation de la version originale cette introduction concernant ce chapitre. Ce n' est pas pour autant que j'affirmerais le contraire, bien sur).

  • Le paradoxe EPR : cas spectaculaire de l'expérience de pensée d'Einstein, Podolski et Rosen (paradoxe EPR) qui a pu être réalisée expérimentalement pour la première fois par Alain Aspect en 1981 et 1982. Dans ce cas, la mesure de l'état sur un des systèmes quantiques d'une paire intriquée impose à l'autre système d'être mesuré dans l'état complémentaire. C'est ainsi que fonctionne la téléportation quantique. Parmi les avancées en la matière les plus spectaculaires aujourd'hui, on peut citer l'équipe autrichienne de Rainer Blatt (université d'Innsbruck) et américaine de David Wineland (National Institute of Standards and Technology, Boulder, Colorado), qui chacune affirment[6] qu'elles ont réalisé une téléportation quantique d'atomes complets de matière (des ions de calcium pour la première et du berylium pour la seconde). De très nombreuses applications sont en cours sur le plan de l'informatique quantique concernant le paradoxe EPR. Le prix "sciences" de la ville de Genève a par ailleurs été délivré en novembre 2006 au professeur Nicolas Gisin pour ses travaux à cet égard (il affirme avoir "dépassé" c 10 millions de fois). La causalité est encore respectée dans ce cadre, mais le phénomène pourrait se révéler d'une grande importance en cryptographie.
  • Expérience de Marlan Scully : une variante du paradoxe EPR dans lequel l'observation ou non d'une figure d'interférence après le passage d'un photon à travers une fente d'Young dépend des conditions d'observation d'un second photon corrélé au premier. La particularité de cette expérience est que l'observation du second photon peut avoir lieu dans un futur lointain par rapport à l'observation du premier photon ce qui donne l'impression que l'observation du premier photon renseigne sur un évènement qui a lieu dans le futur.
  • L'effet Casimir : c'est un effet visible à très petite échelle, mais tout de même mesurable et qui correspond à une pression[7] sur des plaques conductrices exercée par le vide quantique situé entre elles. Ainsi qu'il est décrit en théorie quantique des champs le vide quantique est le lieu de création et d'annihilation à tout instant de nombreuses particules virtuelles. L'existence de conditions au bord différentes pour le vide extérieur et intérieur aux plaques implique alors une différence d'énergie entre les deux qui est la cause de la pression mesurée sur les plaques. Les particules virtuelles sont par définition en dehors de leur couche de masse, ce qui signifie qu'elles ne satisfont pas à la relation , et sont par définition inobservables individuellement bien que leur contribution collective soit mesurable comme dans l'effet Casimir et plus généralement dans toutes les corrections quantiques aux observables classiques d'une théorie quantique des champs.
  • L'effet Hartman : Un photon ou un électron traversant par effet tunnel une barrière quantique peut manifester un délai de traversée plus court que celui mis par la lumière pour une distance équivalente, ce temps étant évalué par l'observation du sommet du paquet d'ondes correspondant, avant et après la barrière. Compte tenu de l'épaisseur de la barrière tunnel, le sommet du paquet d'onde est réduit, et semble être passé plus vite que la vitesse de la lumière. Ce phénomène est appelé effet Hartman. Les explications de ce phénomène dans le cadre de la mécanique quantique s'avèrent interdire son utilisation hypothétique pour le transport d'information ou d'énergie supraluminique.

En physique des particules[modifier le code]

Ces effets physiques ne sont supraluminiques qu'une fois que la vitesse de la lumière est ralentie mais restent inférieurs à c.

  • Effet Cerenkov : familier pour le personnel des centrales nucléaires, c'est l'effet visuel qui se produit lorsque certaines particules atomiques dépassent le mur de Cerenkov, c' est à dire, la vitesse de la lumière dans un milieu donné autre que le vide. Pour les centrales nucléaires, il s'agit de l'eau. En effet, dans un tel milieu, la vitesse de propagation de la lumière est de 230 600 km/s (contre 299 792 dans le vide), tandis que celle des électrons est de 257 370 km/s dans le même milieu. L'effet Cerenkov lors du dépassement de la lumière est alors anologue à l'effet Mach lorsqu'on dépasse le mur du son; mais « lumineux » et non « sonore » : l'onde de choc est un flash lumineux qui poursuit la particule chargée.
  • Effet STL : inspirés par l'effet Cerenkov, de nombreux scientifiques ont expérimenté les applications du ralentissement de la vitesse de la lumière. Ronald Mallett a noté que selon la relativité générale, matière et lumière peuvent l'un et l'autre courber l'espace-temps. L'étude la plus éloquente (reposant donc à la fois sur l’emploi du ralentissement de lumière et sur la courbure de l'espace-temps) est l'expérimentation d'un dispositif créant un faisceau lumineux circulaire dans un cristal photonique pliant la trajectoire de la lumière en la ralentissant. L'effet STL consiste à envoyer un neutron dans l'espace au centre du faisceau. Deux faisceaux dans ce modèle, avec la lumière voyageant dans des directions opposées tordraient l'espace-temps à l'intérieur de la boucle. Le spin du neutron serait alors affecté par cet espace-temp] ainsi déformé. Le neutron se déplaçant à une vitesse supérieure à la lumière circulaire ralentie, il en résulterait une reconstruction du neutron avant sa désintégration dans le dispositif. Mais, même si cette expérience marche à l'échelle d'un neutron, l'on peut s'attendre à un phénomène de décohérence à l'échelle macroscopique.

Aspects théoriques supraluminiques[modifier le code]

La théorie de la relativité stipule que, dans le vide, les luxons, particules de masse au repos nulle (comme les photons par exemple), se déplacent à la vitesse c, naturellement appelée vitesse de la lumière, et que cette vitesse est une limite asymptotique indépassable par les bradyons, corps de masse au repos non-nulle, ainsi que pour les tachyons, corps hypothétiques de masse au repos imaginaire. Dans le cadre de cette même théorie, on déduit que toute particule ayant une masse au repos non-nulle aurait besoin d'acquérir une quantité d'énergie infinie (ce qui est impossible) pour atteindre cette vitesse (similairement, tout tachyon aurait à acquérir une énergie infinie pour ralentir jusqu'à atteindre cette vitesse). Certaines des théories présentées ici contournent conceptuellement ce postulat de base tandis que d'autres, nettement plus marginales, y contreviennent très clairement ne pouvant avoir le crédit de la plupart des scientifiques.

Objets purement abstraits[modifier le code]

  • Plaisanterie de Gamow : Raillant l'augmentation du nombre de publications d'articles de physique de moins en moins innovants, George Gamow prédit que si on faisait une pile avec toutes les publications en physique, la vitesse de croissance de cette pile dépasserait à terme celle de la lumière, sans toutefois violer la relativité restreinte puisque les articles n'auraient alors plus aucun contenu en information.

Catégories hypothétiques de particules supraluminiques[modifier le code]

  • Tachyons : Seraient supraluminiques les éventuels tachyons, permis formellement par les équations de la relativité. Ces particules ne pourraient jamais voir leur vitesse diminuer en dessous de la vitesse limite.

L'énergie des tachyons est un nombre imaginaire.

À ce jour aucun tachyon n'a été observé. La difficulté réside effectivement dans le fait qu'ayant plus d'avoir une vitesse supérieure à "c" dans le vide, il existe des référentiels galiléens dans lesquels ils remonteraient le temps.

En physique un tachyon ne correspond jamais à une particule ayant une réalité matérielle mais est une indication que la théorie dans laquelle ils apparaissent possède une forme d'instabilité. Dans ce cas c'est un signe que la théorie a été formulée en faisant un mauvais choix de variables. Lorsqu'on formule la théorie en prenant de bonnes variables les tachyons disparaissent.

  • Autres particules théoriques supraluminiques :

-Superbradyons : À la différence des tachyons, elles auraient une valeur réelle positive concernant leur masse. La notion a été suggérée par Luis Gonzalez-Mestres comme antonyme au bradyon, pour expliquer l'énergie excessive de certains rayons cosmiques. En fait elles auraient une vitesse limite ci vérifiant ci > > c. Mais cette hypothèse, qui suppose une brisure de l'invariance de Lorentz à haute énergie, n'a fait l'objet d'aucune publication dans une revue à comité de lecture et n'a pas suscité l'intérêt de la communauté scientifique.

-Gravitophotons : Particules supraluminiques prévues par la théorie de Heim qui pourraient augmenter la vitesse de la lumière sous l'action d'un champ magnétique intense, ce qui offrirait la possibilité de se déplacer plus vite que la lumière à un photon. Cette théorie est très marginale et ne receuile que très peu de crédit de la part de la communauté scientifique.

Modèles théoriques[modifier le code]

Modèles contournant la théorie de la relativité[modifier le code]

  • Trou de ver : selon John Wheeler, deux singularités pourraient être reliées dans l’hyperespace instantanément par un trou de ver, sorte de sas entre deux régions éloignées de l’univers. Einstein et Rosen proposaient sérieusement que les singularités pouvaient mener à d'autres endroits de l'Univers, d'autres régions de l'espace et du temps. Ces connexions spatio-temporelles sont connues sous le nom de « pont d'Einstein-Rosen ». Mais ni l'un ni l'autre n'entrevoyaient une possibilité d'entretenir ces connexions en raison du caractère instable des fluctuations quantiques. Comme le disait John L. Friedman de l'université de Californie à Santa Barbara il s'agit d'une censure topologique. Mais Les solutions de l'équation d'Einstein pour le cas d'une masse ponctuelle chargée électriquement et sans rotation dans un espace vide ont été obtenues en 1918 par Hans Reissner et Gunnar Nordström, peu de temps après que Karl Schwarzschild ait trouvé la métrique qui porte son nom et qui décrit les solution pour une masse ponctuelle sans rotation et sans charge électrique.
  • Métrique d'Alcubierre : Egalement connue sous le nom de commande de chaîne, c'est un modèle mathématique imaginé par Miguel Alcubierre en 1994 montrant des dispositifs de "commande de chaîne" fictive rendant possible un voyage supraluminique dans certaines conditions. Elle est quelquefois désignée comme une solution de certaines équations dans le cadre de la relativité générale d'Einstein. C'est une méthode qui consiste à étirer l'espace dans une « vague » qui selon la théorie du tissu d'espace-temps se contracterait à l'avant d'un vaisseau spatial tandis que le tissu d'espace-temps derrière celui-ci se dilaterait.

Le vaisseau monterait sur cette « vague » à l'intérieur de ce que Alcubierre appelle « bulle de chaîne en espace plat ». Ce modèle ne contredit pas la théorie de la relativité selon laquelle aucun objet ayant une masse puisse s'accélérer à une vitesse supraluminique. Cette méthode de voyage n'implique pas réellement de se déplacer plus rapidement que la lumière dans un sens local, puisqu'un faisceau lumineux dans la bulle se déplacerait toujours plus rapidement que le vaisseau. Mais il apparaît que il est impossible de construire une «commande de chaîne» en l'absence de la matière exotique. Une théorie cohérente sur la gravité quantique résoudra peut être de telles applications.

  • Dyadosphère : Il y a beaucoup de travaux traitant les applications de l'électrodynamique non linéaire, en particulier, au sujet de son accouplement avec un champ gravitationnel. Dans ce contexte, Drumond et Hathrell (1980) a montré la possibilité de vitesses supraluminiques dans certaines configurations d'espace-temps. Effectivement, plusieurs études prouvent qu' en présence du champ électromagnétique fort, la vitesse de la propagation de la lumière dépend des états de polarisation de vide (Birula, Lorenzi, etc…) Drumond et Hatrell ont prouvé que l'effet de la polarisation de vide peut mener à la propagation de photon supraluminique. Plus récemment, Ruffini (1998) et également Preparata et autres (1998) ont attiré notre attention sur une région spéciale juste en dehors de l'horizon des trous noirs electromagnétiques (qui restent hypothétiques, soulignons le) où le champ électrique dépasse sa limite classique, impliquant une situation où l'effet des fluctuations de vide devrait être ainsi considéré. Ils ont appelé une telle région Dyadosphère [8] [4]
  • Théorie M : L'espace de Minkowski, du nom de son inventeur est défini par quatre coordonnées (x,y,z,ct), les trois dimensions d'espace et la coordonnée de temps. La théorie des cordes requiert pour sa cohérence 10, 11 ou 26 dimensions. Le conflit entre l'observation et la théorie est résolu en modélisant des dimensions compactes, ou cachées. Considérée comme la plus prometteuse des théories pour une gravité quantique., la théorie des supercordes est une tentative d'expliquer toutes les particules et forces fondamentales de la nature, en les modélisant comme les vibrations de minuscules cordes supersymétriques.

Elaborée par le professeur Edward Witten dans le but d'unifier les différentes théories des supercordes, la théorie M est la théorie de supergravité maximale à 11 dimensions. Selon sa présentation, la Theorie M, stipule effectivement que l'univers connu possède la forme d'une membrane multidimensionnelle et est inclus dans un espace d'autant plus multidimensionnel lui-même. Il n'existe pas de preuve concernant la possibilité d'utiliser ces membranes, mais cette théorie relance l'hypothèse de l'hyperespace (utilisé également dans la Science-Fiction), c'est à dire celle d'un raccourci qui donnerait un effet par lequel notre espace-temps pourrait être raccourci. Par analogie, l'idée est la suivante : Pour raccourcir la distance du pôle nord de pôle sud, on voyage à travers la terre au lieu de le faire le long de la surface. La distance à travers la terre (dans la troisième dimension) est plus courte que la distance sur la surface terrestre (sur deux dimensions).

Modèles contrevenant à la théorie de la relativité[modifier le code]

  • théorie des univers gémellaires : développée par Jean-Pierre Petit, son postulat consiste à démontrer que notre univers a un "double" qui lui est supperposé. Ceci expliquerait d'une part la masse manquante de l'univers, et d'autre part la forme spiralée des galaxies. Chaque univers a ses propres lois physiques y compris vitesse de la lumière. Dans le "double" de notre univers, la vitesse de la lumière, selon Jean-Pierre, serait de cX40 et en l'utilisant comme « métro », il serait donc possible de se déplacer selon lui plus vite que c dans « notre univers » en empruntant ce chemin. Cette théorie , comme la plupart des théories de Jean-Pierre Petit est très controversée.
  • Théorie VVL : (Vitesse Variable de la Lumière) elle est établie par Joao Magueijo docteur en physique, diplômé a l'Université de Cambridge. Magueijo imagine que des parties de l’Univers qui nous semblent non causalement liées si on considère que la vitesse de la lumière est constante auraient très bien pu être en contact dans le passé, et donc s’homogénéiser, si la vitesse de la lumière avait été tout au début de l’Univers bien supérieure à ce qu’elle est actuellement. Même si elle admet qu'il subsiste des paradoxes cosmologiques cette théorie est très controversée.

Notes et références[modifier le code]

  1. http://o.castera.free.fr/pdf/lumiere.pdf
  2. a et b Alain Haché Dépasser la vitesse de la lumière[PDF], La Recherche, no 360, P.52-55.
  3. (en) G. Nimtz, A.A. Stahlhofen, A. Haibel, From Superluminal Velocity To Time Machines ?[PDF], « physics/0009043 », texte en accès libre, sur arXiv.
  4. D Mugnai, A Ranfagni, R Ruggeri , Observation of Superluminal Behaviors in Wave Propagation, Physical Review Letters, 2000 - APS
  5. http://arxiv.org/pdf/physics/0006034
  6. dans la revue Nature datée du 17 juin 2006
  7. Cette pression sur les plaques peut être positive ou négative selon la géométrie de l'enceinte.
  8. psroc.phys.ntu.edu.tw/cjp/download.php?d=1&pid=2343

Discussions sur ce qui précède[modifier le code]

Comme il n'y a pas de "page de discussion" pour cette page de discussion, une solution serait d'ouvrir une section ici. Réverter si cela ne va pas.

Physique quantique[modifier le code]

Paradoxe EPR
Plusieurs remarques:

  • L'article ne montre pas en quoi l'effet EPR est lié a des effets superluminiques. C'est vrai dans certaines interprétations de l'expérience mais cela n'est pas expliqué, ni en quoi.
  • En revanche, il est indispensable de dire qu'il existe des interprétation qui ne mettent en jeu aucun effet superluminique (notamment les "histoires de Griffith").
  • Il est aussi indispensable de mentionner l'attitude officielle de la communauté scientifique à ce sujet, que je pourrais résumer de la manière suivante : "tout effet mesurable et formalisable mettant en jeu cette expérience est de nature infra-luminique. Toute déductions concernant des effets superluminiques concerneraient des entités physiques non formalisées de manière scientifique, et dont les effets sont inobservables. Ces conclusions sont donc également de nature non-scientifique". Il me semble que cette attitude ne concerne pas seulement la physique quantique, mais également d'autres domaines, et pourrait être citée carrément en début d'article. (Mais, pour te rassurer, "non-scientifique" ne veut pas dire nécessairement faux, mais plutôt indécidable)
  • Je ne vois absolument pas pourquoi et en quoi les effets superluminiques (supposés) ont une importante quelconque en crypto quantique.

Scully
Redondant avec la section précédente. N'apporte aucun élément nouveau. En fait il faudrait faire une seule section intitulée plus généralement "Intrication quantique"

Casimir
Je ne vois absolument aucun lien entre Casimir et le superluminique. En tout cas, ce n'est pas expliqué dans l'article. Ce que je crois comprendre en filigranne est que, les particules responsables de l'effet étant virtuelles, elles pourraient donc dépasser la vitesse de la lumière. As-tu des sources ??? Mais tout cela me semble fumeux.

Hartman
Je ne suis pas spécialiste. Cela manque également cruellement de sources.

Etant donné la nature controversée de l'article, il est important de sourcer très rigoureusement chaque paragraphe. A la limite, paragraphe non sourcé => poubelle, dans cet article en particulier.

Cela me donne envie de rédiger une version de ce paragraphe. Je vais le faire et te le soumettre.

--Jean-Christophe BENOIST 4 septembre 2007 à 17:43 (CEST)[répondre]


Merci Jean-Christophe (réponse s/discussion). Tes observations sont bien vues, je trouve. Concernenant l'effet Casimir, son aspect "supraluminique" réside dans le fait qu'une forme d'énergie apparemment sorti de nulle part semble a priori contrevenir d'un point de vue formel à "l'impossibilité" de se déplacer plus vite que la lumière (apparaître de nulle part...) mais aussi le second principe de thermodynamique (c' est un tout autre sujet) d'après ce que j'ai pu lire sur ce sujet (ce n' est pas moi ni LeYaYa qui ai mis cet effet là par hasard). Concernant la sous partie sur l'intrication quantique, c' est une excellente idée qui peut permettre, non seulement de parler à la foi d'EPR et de Scully en évoquant ce pourquoi ils peuvent également ne pas être supraluminiques, mais également de parler de l'aspect concernant la "non-localité"; ce que l'EPR implique concernant les variables cachées (violation ou non des inégalités de Bell) et également ce que Scully implique sur le plan de l'invariance de Lorrentz. Si nous arrivons à composer une sous rubrique sous le titre "Intrication quantique" qui puisse parler (élegamment) de chacun de ces aspects en les rendant clairs en compréhensibles pour n'importe qui, je crois que nous aurons déjà, là, fait un certain travail (mais hélas, juste une partie). En tout cas, c' est très sympa de ta part de participer à ce travail (que je voudrais voir collectif). Merci encore! --Basth 5 septembre 2007 à 01:13
Je ne vois toujours pas en quoi une forme d'énergie apparemment sorti de nulle part semble a priori contrevenir d'un point de vue formel à "l'impossibilité" de se déplacer plus vite que la lumière. Cela ne m'évoque absolument rien. As-tu des sources (sérieuses), que je puisse étudier cette affirmation ? Bien vu sur les aspects "invariance de Lorentz" des effets EPR, il y a a dire là dessus en effet. --Jean-Christophe BENOIST 5 septembre 2007 à 10:14 (CEST)[répondre]
A l'époque, on avait fait l'article avec LeYaYa et Bourbaki. Je ne sais plus d'ou vient l'idée de l'effet Casimir, mais je sais qu'on avait pité dans les versions anglophones de wiki certaines choses [5]. Si cela ne te convainc pas, on peut tout simplement laisser tomber l'effet Casimir dans cette section, mais c' est dommage. Enfin, on va pas pleurer non plus. Sinon, je pense que CE site conspirationniste -> [6] n' a certainement rien de scientifique mais qu'il peut se faire l'écho d'une autre cloche. --Basth 5 septembre 2007 à 11:45
Enfin, pour conclure, ces reflexions que tu apporte sont très interessantes, mais je ne peux pas me permettre d'en tenir compte pour l'instant étant donné que ce travail se doit d'être personnel. J'espère que tu les postera sur l'article définitif. Je me mets au boulot tout seul. @+! --Basth 5 septembre 2007 à 14:48