Discussion:Traité de Paris (1763)

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1763 ou 1815[modifier le code]

moi, je trouve que cela n'explique pas très bien. d'ailleurs, je croyais que le traité de Paris avait été signé en 1815 voir : Traité de Paris Kelson 29 janvier 2007 à 18:36 (CET)[répondre]

Le traité à bien eu lieu en 1763, il mit fin à la guerre de Sept ans. En 1815, c'est la guerre impériale qui se termine

Récupération de texte HS de l'article Pierre André de Suffren[modifier le code]

Ci-dessous deux passages HS de l'article Suffren qui pourraient être réutilisés dans cet article.

La paix revient en 1763. Le traité de Paris (10 février 1763) entérine la liquidation politique et militaire de la présence française en Amérique du Nord et en Inde. On s’estime plus qu’heureux à Versailles d’avoir pu récupérer la Guadeloupe et la Martinique, plusieurs comptoirs sur la côte africaine, et cinq comptoirs sans fortifications sur les côtes indiennes, l’objectif étant de conserver ce qui a le plus d’intérêt économique[1].

Suffren rentre d’Angleterre en 1760, libéré sur parole lors d’un échange d’officier. Il était revenu de sa première captivité avec un vif sentiment anti-anglais. Ce deuxième séjour n'a rien arrangé, mais cette fois il n’est plus seul, toutes les façades maritimes françaises réclamant vengeance contre l’Angleterre. Les méthodes de ratissage de la Royal Navy ont fortement contribué à sa victoire. Elles ont aussi rempli les prisons anglaises de milliers de marins capturés. Pour faire des économies, l’amirauté anglaise a enfermé les captifs dans d’anciens vaisseaux déclassés dont les sabords ont été grillagés : les pontons. Les conditions de détention y sont absolument épouvantables. Sur les 60 000 marins enfermés, 8 500 sont morts, (dont 5 800 de 1756 à 1758), au point que même l’opinion publique anglaise s’en est émue. Les survivants, qui rentrent après la paix « en garderont une haine extraordinaire vis-à-vis des Anglais, haine qui perdurera pendant les guerres d’Amérique, de la Révolution et de l’Empire[2] ». Une haine qui irrigue tous les ports français, mais pas seulement. L'opinion publique, marquée par cette guerre ruineuse et humiliante connaît un fort sursaut patriotique et réclame elle aussi la revanche. La question ne laisse pas indifférent non plus les milieux philosophiques : « Philosophes de tous les pays, amis des hommes, pardonnez à un écrivain français d’exciter sa patrie à élever une marine formidable » s’écrie l’abbé Raynal[3].

--Alaspada (discuter) 13 novembre 2013 à 04:24 (CET)[répondre]

Quid de la Floride ...[modifier le code]

Article Traité de Paris 1763: " L'Espagne cède, quant à elle, la Floride à la Grande-Bretagne. "

Article Vente de la Louisiane / Conflit avec l'Espagne (https://fr.wikipedia.org/wiki/Vente_de_la_Louisiane#Le_conflit_avec_l.27Espagne): "En 1819, par le traité d'Adams-Onís, l'Espagne cède aux États-Unis la totalité de la Floride et reconnaît comme frontières de la Louisiane la Sabine, la Rivière Rouge, l'Arkansas et le 42e parallèle."

Article Floride: "https://fr.wikipedia.org/wiki/Floride#Colonisation_europ.C3.A9enne" "Le traité de Paris (1763) met fin à la guerre de Sept Ans et modifie considérablement la carte des colonies d'Amérique du Nord : l'Espagne doit céder la Floride aux Anglais. La plupart des habitants, qu'ils soient colons ou Amérindiens, quittent la régionW 3. La métropole britannique divise le territoire en deux entités : la Floride Orientale, avec pour capitale Saint Augustine (première colonie européenne établie de manière durable en Floride) et la Floride Occidentale avec pour principale ville PensacolaW 4 ; elle encourage l'installation de nouveaux colons, en particulier dans la partie orientale, en leur offrant des privilèges commerciaux et des terres. Durant cette période, les Amérindiens creeks immigrent en Floride pour former le peuple SéminoleW 7.

La Floride est un enjeu de la guerre d'indépendance américaine (1775-1783). Contrairement aux Treize colonies, elle reste fidèle à la couronne anglaise et accueille même des réfugiés loyalistesW 4. Les Espagnols s'emparent de Pensacola en 1781 et d'une grande partie de la Floride Occidentale. Le traité de Paris (1783) redonne la Floride à l'Espagne, sans en préciser les frontières. Les États-Unis souhaitent que l'ancienne limite d'avant 1767 soit reprise. Le traité de San Lorenzo entérine ce choix en 1795."

Donc si je comprend bien pour résumer: Avant 1763: Floride = Espagnol Traité de Paris 1763: Floride donnée aux Britanniques 1783: Floride ne désire pas devenir indépendante et reste fidèle aux Britanniques. Au terme du traité de Paris 1783, Floride redonnée aux Espagnols. Grosse confusion sur la délimitation des frontières... Traité d'Adam-Onis 1819: Espagnol rend la Floride aux EU.

C'est ça ? Je ne serais pas surpris que ce soit encore plus compliqué ... Impressionnant ces disputes de territoires ............ Tao

  1. Sur l’instant, c’est ce qui paraît le plus important : conserver les bases de la prospérité commerciale, qui de fait, va repartir rapidement avec la paix. La compagnie des Indes peut relancer ses activités depuis les Mascareignes, tout comme les négriers et négociants de Bordeaux et Nantes avec les Antilles (et surtout Saint-Domingue, l’île la plus prospère). Le Canada, qui coûtait très cher à défendre avant la guerre et ne rapportait pas assez avec le modeste commerce des fourrures n’est guère regretté, d’autant que les droits de pêche à l’entrée du Saint-Laurent restent maintenus. À Versailles, on a su profiter de la chute du gouvernement Pitt en 1761 — que le nouveau roi ne supporte pas et qui est devenu impopulaire à cause de son autoritarisme et des impôts de guerre — pour négocier habilement avec le peu d’atout dont on disposait. Les objectifs de Pitt en 1757 – la destruction totale de l’Empire français – ne sont donc qu’à moitié réalisés. L’opinion publique anglaise ne s’y trompe pas et critique fortement le traité. Louis XV, très généreux, (et qui tient à conserver le Pacte de famille) a cependant cédé la Louisiane aux Espagnols pour les indemniser de la perte de la Floride que Londres a conservé contre la restitution de Cuba et des Philippines. Villiers, Duteil et Muchembled 1997, p. 112-113, Zysberg 2002, p. 278-280.
  2. Villiers, Duteil et Muchembled 1997, p. 103.
  3. Cité par Zysberg 2002, p. 280.