Discussion:Théorie moderne du portefeuille

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Je me demande s'il ne serait pas préférable de l'appeler "Gestion de portefeuille de Markowitz". En effet :

- D'une part elle n'est pas si "moderne" que ça (on travaillait déjà avec en 1970

- D'autre part le moderne d'un jour est destiné à devenir soit le classique soit le périmé du lendemain. Que de liens alors à aller changer partout quand on renommera la page.

- Enfin, le mot "moderne" connote un éventuel phénomènes de mode, qui ne joue de toute évidence aucun rôle ici.

François-Dominique2 9 oct 2004 à 21:13 (CEST)

Certes, cette théorie est devenue un peu ringarde et remise en cause par la finance comportementale. Toutefois on appelle bien "art moderne" un art tout autant dépassé par l'art dit "post-moderne" (=contemporain). Et je ne parle pas de "l'art nouveau", encore plus ancien. Ma foi, tant que ses tenants continueront à l'appeler théorie moderne pour défendre leur fond de commerce académique contre le vrai modernisme, laissons leur ce petit plaisir ;-) --Pgreenfinch 9 oct 2004 à 22:15 (CEST)


Je me permets de rajouter: ne dit-on pas "efficace" plutôt qu'"efficient", qui m'a tout l'air d'un anglicisme comme il y en a à foison ces derniers temps? En réponse : Le terme "efficient" est un anglicisme (efficiency) qui signifie "efficacité au moindre coût". Le mot efficace est donc inadapté puisque les développements en finance reposent sur l'analyse du couple rentabilité/risque des titres lequelle est évalué en pourcentage des ressources investies. De fait, n'en déplaise au défenseur de la langue française, on évalue en finance un point optimum et non une simple "efficacité" du modèle.


_En réponse à François Dominique_

Je précise que le modèle de Markovitz reste très utilisé pour l'optimisation de porteufeuille, et qu'on continue de travailler sur des sujets mathématiques connexes actuellement.



Exact, il est encore enseigné dans toutes les grandes universités en France ...et comme dans le reste du monde!! un étudiant.


J'ai remplacé "peu ou pas corrélés" par "peu ou pas positivement corrélés" dans la section sur la diversification. C'est quand deux actifs sont parfaitement corrélés négativement, donc quand , que la diversification est la plus efficace. --ABelgodere 30 octobre 2006 à 14:33 (CET)[répondre]

il ne faut pas oublier l'hypothese fondamentale du modèle: la normalité et l'indépendance des rentabilités! Sinon les 2 premiers moments n'ont plus aucune signification


Quelques remarques en vrac :

  • L'emplacement et le contenu de la section "Critiques" me semblent fort... critiquables. 1° En règle générale, ne place-t-on pas les critiques plutôt à la fin d'un article ? 2° Au lieu de s'en référer à Mandelbrot et Taleb qui ont certes reçu un fort intérêt médiatique mais en termes pratiques n'ont pas proposé grand-chose d'applicable, il serait sans doute plus constructif de présenter les critiques académiques de ces modèles (critique de Roll, instabilité du bêta, énigme de la prime de risque et celle du taux sans risque...).
  • N'en déplaise à ceux qui affirment le contraire, les hypothèses de normalité et d'indépendance des rentabilités ne font pas partie de ces modèles.
    • Markowitz dit simplement qu'au lieu de ne regarder que la rentabilité attendue d'un actif, il vaut mieux regarder sa rentabilité ET le risque associé (donc le couple espérance-variance du rendement), ce qui constitue le fondement de l'intérêt de la diversification de portefeuille. Ensuite, libre à l'investisseur de prendre en compte également d'autres moments de la distribution de rentabilité...
    • Concernant le Medaf, les hypothèses de départ sont certes plus fortes puisqu'on présume que les investisseurs ne regardent que le couple espérance-variance des rentabilités. Néanmoins, en toute rigueur, les hypothèses de normalité et d'indépendance ne sont pas nécessaires pour cela. 1° Passe encore pour l'hypothèse de normalité qui est implicite sauf à vouloir admettre que les investisseurs aient une fonction d'utilité quadratique... 2° Mais l'indépendance des rentabilités, vous la tirez de quel chapeau ? Indépendance par rapport à quoi ? Je rappelle que le modèle de base (celui qui est enseigné partout) n'a qu'une période donc il n'est nullement question d'indépendance sur des périodes successives (puisqu'il n'y en a pas)... et quant à l'indépendance mutuelle des rentabilités des différents actifs, l'intérêt du modèle c'est justement de prendre en compte le fait que les rentabilités des actifs sont (partiellement) corrélées entre elles et pas mutuellement indépendantes. Tchesko (d) 17 février 2012 à 09:48 (CET)[répondre]