Discussion:Scepticisme (philosophie)

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== Scepticisme "falsifier" = terme impropre, anglicisme, pour "montrer qu'une affirmation est fausse"

le "mot juste" est important pour une définition daans Wikipedia : "Falsifier" en bon français veut dire "fabriquer délibérément de faux documents, de faux objets, des données inexactes" : idée de fraude. le sens de "montrer qu'une affirmation n'est pas exacte" est un ANGLICISME, apparu notemment avec les traductions en français des oeuvres de Karl Popper. en Français corrrect on dirait plutôt "Réfuter". .... ici dans la première phrase de l'article on trouve : "...cette expression (car elle se falsifie d'elle-même)." je dirais plutôt "...car elle se réfute d'elle-même"

Cordialement à vous tous / DB

Si Nagarjuna est un sceptique, pourquoi affirme-t-il la vacuité intégrale et la compatibilité des conventions avec le vide de nature propre ? Vue du côté sceptique, Nagarjuna serait certainement considéré comme un dogmatique.

je suis d'accord avec toi, on a tendance à classer de tout et n'importe quoi dans le scepticisme. Est considéré comme sceptique celui qui émet un doute, mais qui n'en émet jamais? En fait, je crois qu'il y a le même problème avec le mot sceptique qu'avec le mot cynique: il y a un usage courant bien différent de l'usage philosophique (enfin heureusement, il n'est pas aussi différent, ici, que dans le cas du cynisme). Toutefois, si on s'en tient à la définition du wiktionnaire, un sceptique au sens courant doute de tout ce qui n'est pas prouvé. L'abus de langage à propos de l'adjectif sceptique semblerait alors relever du langage familier... OlivierEM 26 mars 2007 à 16:19 (CEST)[répondre]

Contresens[modifier le code]

selon laquelle la pensée humaine ne peut se déterminer sur la possibilité de la découverte d'une vérité.

Non, ça c'est du dogmatisme pour les sceptiques (voir Sextus). 86.219.157.219 26 avril 2007 à 18:29 (CEST)[répondre]

ne peut se déterminer sur la possibilité de la découverte d'une vérité ne signifie pas ne peut découvrir une vérité. Cela signifie qu'on ne peut justement savoir si la vérité est accessible ou non. Bien sûr, cette affirmation se met en doute elle-même, en même tant que tout ce qui pourrait faire objet de vérité. OlivierEM 26 avril 2007 à 22:40 (CEST)[répondre]
Sextus : « Ceux qui cherchent une chose, ou doivent la trouver ; ou doivent dire qu'ils ne peuvent pas la trouver, & reconaitre qu'elle est incompréhensible pour eux ; ou enfin, incertains s'ils peuvent la trouver ou ne pas la trouver, ils doivent continuer dans leur recherche. » La formulation ne peut se déterminer sur la possibilité de la découverte d'une vérité. est donc fausse, car « ceux qui la cherchent toujours, ce sont les Sceptiques. » Il n'exclut pas que l'on puisse savoir si la vérité est accessible ou non (il continue de chercher), il dit qu'il n'en sait rien maintenant. Il ne dit pas non plus qu'il sait que la recherche ne doit jamais cessée. Il n'exclut pas non plus que cette détermination soit possible. Le fait que cette détermination soit impossible relève de la Nouvelle Académie. Quant à la définition du scepticisme, ce n'est pas celle qui est en tête, mais celle de Sextus : « Le scepticisme est la faculté de mettre face à face les choses qui apparaissent aussi bien que celles qui sont pensées, de quelque manière que ce soit, capacité par laquelle, du fait de la force égale qu'il y a dans les objets et les raisonnements opposés, nous arriverons d'abord à la suspension de l'assentiment, et après cela à la tranquillité» » 86.197.98.52 27 avril 2007 à 01:42 (CEST)[répondre]

Ce que vous dites est entendu, et il ne semble pas que ce soit différent de ce qui est déjà dit. Si vous préféreez, nous pouvons mettre ne peut se déterminer, pour l'instant, sur la possibilité d'une découverte. Nous pouvons aussi insister sur le fait que, comme je le disais dans la note précédente, cette affirmation est auto-modérante: « le sceptique énonce ses expressions de manière qu'elles portent elles-mêmes en puissance leur propre limitation » (esquisses, I, 8). N'est-ce pas ce qui est fait précisément ici? ne peut se déterminer sur la possibilité de découverte d'une vérité, et ne peut donc déterminer si cette affirmation est vraie.

Ceci dit, il ne faut pas se leurrer: Sextus n'est pas dans l'attente d'un dogme qui le convaincra, il s'agit de suspendre son jugement pour parvenir à la tranquillité. C'est parce que le jugement est ainsi suspendu que, par précaution logique, il est nécessaire d'ajouter que le jugement selon lequel il faut suspendre son jugement doit être suspendu. L'enjeu n'est pourtant ni logique, ni épistémologique, mais éthique (bien que la méthode soit logique).

Enfin, cette présentation générale du scepticisme est déjà trop proche de Sextus sans qu'on en rajoute encore, à mon avis. Il est vrai que Sextus est l'auteur sceptique dont nous possédons le texte le plus complet et il tente de faire une synthèse de ce qu'il appelle le pyhrronisme. Pourtant, il semble qu'il ne soit pas tant dans la lignée directe de Pyrrhon qu'il le prétend. Agrippa et Ænésidème ne prenait pas autant de précautions, selon les témoignages que nous avons sur eux, et affirmaient clairement que la vérité n'est pas accessible, ce qui les rapprocheraient de la nouvelle académie d'Arcesilas. Les modes rapportés par Sextus et qui leur sont attribués sont assez clair là-dessus: on voit mal comment on pourrait s'attendre à trouver une vérité lorsqu'on les applique. En ce qui concerne Pyrhhon, le cas est encore plus critique, et Brochard a même pu dire qu'il s'agissait peut-être plus d'un moraliste que d'un sceptique et qu'il n'avait probablement rien à voir avec la philosophie que Sextus lui attribue ( pyrrhon et le scepticisme primitif ).

Bien à vous,

OlivierEM 27 avril 2007 à 13:16 (CEST)[répondre]

Erreur de datation ?[modifier le code]

Les deux premières lignes du paragraphe concernant l'histoire du scepticisme antique sont :

"Cette philosophie ne semble prendre une forme systématique qu'au Ier siècle apr. J.-C. (ou quelques décennies av. J.-C.), avec Arcésilas de Pitane, Carnéade, Énésidème, Agrippa puis Sextus Empiricus." Or les dates d'Arcésilas sont -315 à -241, donc antérieures de 4 siècles, et de même pour Carnéade -219 à -128, antérieures d'un peu plus de deux siècles.

Un historien qualifié concernant le scepticisme pourrait-il s'en occuper ?

Merci.

Hpa (discuter) 4 avril 2017 à 20:47 (CEST)[répondre]

Nabil Belahcen[modifier le code]

Cette personne n'est pas connue. Aucune référence n'est faite. Je propose de supprimer cette mention Wwdredwood (discuter) 8 avril 2020 à 19:44 (CEST)[répondre]

@Wwdredwood : c'était un vandalisme. C'est retiré. Merci. --—d—n—f (discuter) 8 avril 2020 à 20:06 (CEST)[répondre]