Discussion:Saint-Avold

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Jumelages[modifier le code]

Pas Włocławek en Pologne qui montre Saint-Avold... Alors?

Compléments[modifier le code]

Satchmo777 propose la version ci-dessous [1]. Au lieu de ne pas prendre en compte le travail déjà réalisé, il faudrait intégrer petit à petit les informations pertinentes, tout en respectant les règles de typographies et wikifier le tout.

Histoire[modifier le code]

« Saint-Avold a joué un rôle de premier plan dans l’histoire lorraine, écrivit au XVIIIe siècle l’érudit bénédictin D. CALMET. Elle abritait dans ses murs des ducs de Lorraine, des rois de France et des empereurs d’Allemagne. »

De la fondation de la ville au Saint-Avold épiscopal[modifier le code]

Selon la tradition, un moine irlandais du nom de Fridolin venant de Poitiers en 509 crée un oratoire du nom d’Hilariacum sur l’emplacement de Saint-Avold avant de fonder le monastère de Sickingen en Allemagne. Chrodegang (712-766), évêque de Metz ministre de Charles Martel et Pépin le Bref y introduit la règle bénédictine de saint Benoît. Lors d’un voyage à Rome, il rapporte les reliques de Saint Nabor, officier martyrisé sous Dioclétien, le 24 août 765 donnant alors le nom à l'abbaye et à la localité qui s'y développera. Une bourgade se développe à l’ombre du monastère réputé pour son scriptorium. Le monastère est placé sous la protection des évêques de Metz. Angelram 36ème évêque de Metz de 766 à 791 est issu de cette abbaye. Il s'y fera enterrer.

Saint Nabor

Au XIe siècle, les habitants de la bourgade Saint Nabor se placent sous la protection d’un seigneur laïc appelé avoué, chargé de les protéger. Les avoués héréditaires des évêques de Metz sont d’abord les comtes épiscopaux de Metz. L'évêque Etienne de Bar (1120-1162) confie vers 1160 l'avouerie de Hombourg-Saint-Avold, c’est-à-dire la ville et une vingtaine de villages, à ses seigneurs avoués les comtes de Sarrebruck et de Créhange qui lui rendent hommage. Sous la protection de l’évêque de Metz, Saint-Avold se développe au 14ème siècle. Elle est une ville affranchie par les évêques avant 1302, chef lieu économique de l'avouerie, siège d’une justice particulière, la mère-cour et de l'administration communale. Un droit de bourgeoisie est institué avec possibilité pour les habitants d’élire un conseil de ville et de prélever des impôts. La ville se dote d’un coutumier ou "Stadtrecht" définitivement codifié en 1580, qui précise le fonctionnement de l’institution municipale. Un premier hôpital est fondé en 1313 par l’abbé Jean de Saint Nabor. Une deuxième institution est créée en 1426 par le couple Elkine van der Linden et Anselm, greffier. En 1534, son administration est municipalisée.

La ville est un centre commercial actif, servant de relais pour les marchands français et lorrains qui se rendent vers le Rhin, Nancy et Vaudrevange, capitale du bailliage d’Allemagne. De grandes corporations se créent dès la fin du XVème siècle, tels les tanneurs, tisserands et bouchers. Elles exportent leurs produits dans tout le monde rhénan. Trois foires animent chaque année l’économie locale au XVIe siècle. Elles attirent des marchands hollandais, allemands, français et lorrains. On y échange du cuir, du chanvre et de la laine. Ce développement attire la convoitise d’autres seigneurs territoriaux. Les évêques décident alors de fortifier leur ville en 1327. L’entretien des remparts se fait grâce à un impôt sur les marchandises, l’octroi accordé par l’évêque de Metz, Ademar de Monteil en 1360.

La ville est une paroisse unique de langue allemande. Elle possède une église dont les fondations sont carolingiennes, dédiée aux saints Pierre et Paul agrandie en 1492 - 1500 par l’abbé collateur de la cure, Adam de Roupeldange. Cette église sert au culte paroissial jusqu’en 1792, date à laquelle elle est désaffectée et remplacée par l’église abbatiale après la suppression du monastère des bénédictins. Elle est vendue en 1798 à un particulier qui la transforme en maison d'habitation.


Du duché de Lorraine au royaume de France : 1581-1789[modifier le code]

Le 16 mai 1572, le cardinal Charles Ier de Lorraine, évêque de Metz, cède l'avouerie de Hombourg-Saint-Nabor à son neveu Henri Ier, duc de Guise, qui lui avance 18 000 florins d’or. A son tour, celui-ci cède par traité le nouveau fief au roi de France, puis revenant sur la décision, il le vend le 24 novembre 1581 pour 96 000 écus à son cousin Charles III, duc de Lorraine. La ville est alors intégrée dans le duché de Lorraine, état indépendant qui connaît son âge d’or. Elle forme une seigneurie d’une trentaine de localités, gérée par un bailli ducal établi au château de Hombourg. Son lieutenant s’installe à Saint-Avold, capitale économique de la seigneurie. Les comtes de Nassau désormais protestants sont évincés de la seigneurie de Hombourg Saint-Avold.

La ville participe au développement du Duché. Elle connaît une expansion économique et démographique remarquable. Le duc de Lorraine Henri II cède ses terres en cadeau de mariage en 1621 à Henriette de Lorraine et à Louis de Guise qui stimule le commerce et l’économie de la seigneurie. La ville crée un faubourg, elle développe l'industrie du verre au lieu-dit Ambach. La princesse Henriette fonde en 1631 le couvent des bénédictines malgré les menaces de la guerre de Trente Ans. Celles-ci créent la première école bilingue de jeunes filles de la région.

Ancien Hôtel de Ville

Pendant la guerre de Trente Ans, la ville est plusieurs fois occupée et pillée par les français, suédois, impériaux et lorrains. Epidémies, famines et guerres font disparaître une grande partie de la population. Beaucoup fuient vers les pays rhénans. La ville ne compte plus que dix huit habitants en 1656 contre 2000 en 1621. Les traités de Ryswick et de Paris, de 1697 et 1718 voient la paix s’installer. La démographie naborienne est rétablie en 1750-60, fortifiée par l’apport tyrolien des années 1700-1720. Les mesures prises par le duc Léopold après 1698 dans les domaines économiques et administratifs favorisent la reconstruction de Saint-Avold, alors désigné comme chef-lieu d’une prévôté de vingt trois villages dans un bailliage d’Allemagne reconstitué. Le duc attribue à la ville pour la remercier de sa fidélité ses armoiries qui sont les armes pleines de Lorraine. La reprise économique des années 1715-1730 voit la construction de plus de deux cents nouvelles maisons, le rétablissement de ses foires. Un nouvel Hôtel de Ville est construit en 1735 ; le paysage urbain de la ville change.

Un ensemble de belles fontaines construites en 1714 par le maître maçon Melchior Spinga venu d'Italie, aidé par les tyroliens, agrémentent le centre ville. Un nouvel Hôtel des postes est construit en 1723. De belles demeures bourgeoises, aux portes sculptées et fenêtres mansardées, témoignent de la richesse de la bourgeoisie commerçante.

Orgue de l'abbatiale

Le « beau XVIIIe siècle » laisse son empreinte au centre ville. Plusieurs dynasties d’artistes s’implantent à Saint-Avold lors de la reconstruction de l'abbaye en 1720-1790 tels les Valentin Metzinger et la dynastie des Melling, ces derniers originaires sont du pays de Thionville. Les remparts de la ville disparaissent du paysage urbain entre 1710 et 1720. La ville retrouve son rôle de ville étape entre le monde Germanique et la France.Un certain nombre de familles naboriennes choisissent d'ailleurs de servir les Habsbourg et accompagnent le duc de Lorraine François III en Autriche (1708-1765) tels les familles Avrange, Kaiser et Hennin. Elles y feront de belles carrières dans l'administration et l'armée. Le règne du roi polonais Stanislas (1677-1766) devenu duc de Lorraine n’est que nominal. Son intendant français, François Chaumont de la Galaizière introduit le système français très impopulaire de la corvée et de la milice. En 1751, la prévôté est supprimée. La ville est incluse malgré elle dans le bailliage de Boulay qui comprend plus de soixante dix bourgs et villages. L’église abbatiale est reconstruite de 1754 à 1769 dans le style classique, selon les plans de Dom Léopold Durand (1660-1749) bénédictin séjournant a Saint-Avold, également architecte à Echternach et Moyenmoutier. Les orgues sont construites par le facteur Barthelemy Chevreux en 1770-71 tandis que Jacques Gounin, sculpteur très connu dans le comté de Nassau-Sarrebruck et à Deux-Ponts, façonne le nouveau buffet d’orgues en 1769, ainsi que les boiseries du cœur.

De la révolution a l’annexion : 1789-1870[modifier le code]

Commencée et acceptée dans l’allégresse générale, la Constitution civile du clergé en 1791 va partager les opinions de surcroît déjà irritées après la dissolution des ordres monastiques. La terreur provoque l’émigration de soixante trois personnes en 1793. Saint-Nabor devient Rosselgène. Le culte de l’Etre Suprême est institué. Les prêtres réfractaires bénéficient de la vaste complicité d’une partie croissante de la population. Le nouveau magistrat élu tente de s’adapter à la situation de crise. Il affronte une situation financière dégradée et des passages de troupes continuels. De plus en plus souvent, la ville est nommée Saint-Avold en référence au moyen haut allemand "Santerfor", elle est chef lieu de canton et s’intègre difficilement dans le nouveau département créé en 1790, malgré l’aide de son premier député, Joseph Becker (1743-1812) le seul des députés mosellans à avoir voté contre l'exécution de Louis XVI. Le Consulat puis l’Empire ramènent le calme dans les esprits et la paix religieuse grâce à la modération de Jean Nicolas Houllé (1750-1841), archiprêtre de Saint-Avold. Une certaine prospérité économique se développe jusqu’en 1813. L'Empire bénéficie d'une large popularité grâce à l'action du général baron Georges Kister (1755-1832), maire de la ville, de 1812 à 1814 puis de 1817 à 1824 qui en en tant que gouverneur de Salzbourg et de Dantzig fait une belle carrière au service de Napoléon Ier.

En janvier 1814, le général Gebhard Leberecht von Blücher établit son quartier général à Saint-Avold. L’occupation bavaroise se poursuit jusqu’en 1814-1818 : la cité compte en garnison un régiment de cavalerie. Au niveau politique, la ville légitimiste accompagne tous les changements de régime sans aucune résistance. Napoléon III y est très populaire.

L’industrialisation se développe au cours de la première moitié du XIXe siècle. Fabrique de creusets, fonderie, fabrique de flanelles, tuilerie, brasserie, fabrique de bleu de Prusse, faïencerie, quinze tanneries, assurent du travail à de nombreux naboriens ainsi qu’aux habitants du canton. Néanmoins beaucoup d'habitants fuyant la dureté des conditions de vie, les disettes de 1817-1818, et les épidémies de choléra de 1833 et 1866, la crise économique de 1845 et 1846, émigrent vers les Etats-Unis. Certaines familles comme les Collin et Risse font fortune dans le Nouveau Monde. La situation va lentement évoluer à partir de 1851. L’ouverture de la voie de chemin de fer Metz-Saint-Avold en 1851, puis Saint-Avold-Forbach-Sarrebruck (1852) ainsi que la découverte du charbon à Carling avec l’ouverture du puits Max en 1862, va asseoir la prospérité de la ville. La ville, bien intégrée dans la communauté nationale, voit la naissance de vingt trois généraux, dont Auguste Edouard Hirschauer (1857-1943), futur sénateur de la Moselle, très engagé dans le développement de l’aéronautique française à partir de 1910. Elle est le lieu de naissance du père Pierre Victor Braun (1825-1882), fondateur de la congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus établie en France, en Angleterre et en Autriche et dont la maison mère est à Versailles.

Le deuxième Reich : 1870-1918[modifier le code]

Après 1870, l'intégration économique de la ville incluse dans le Kreis ou cercle de Forbach se fait de manière lente jusqu'en 1885. A partir des années 1885-1890, sur demande pressante des commerçants et artisans, la ville devient une ville de garnison avec l'arrivée massive de militaires et de leur famille, dans une conjecture dynamique propre à l'Empire allemand. La ville se développe au nord sur un axe reliant le centre aux nouvelles casernes De Brack, ancienne Jäger Kaserne construite construite en 1911-1913, Lahitolle, ancienne Artillerie Kaserne, érigée de 1880 à 1890, Mahon (Ketzerrat-Kaserne) et Hamon, (Berg-Kaserne), occupées par le 14ème régiment des Uhlans du Hanovre depuis 1886. Le protestantisme connaît un développement fulgurant et voit la construction en 1887-1889, de l'église protestante luthérienne devenue église de garnison, inaugurée le 22 avril 1889. En 1900, la ville atteint les 5000 habitants, elle passe à 6400 en 1940, dont 2500 militaires. Elle participe à la prospérité générale de l'Empire et se dote d'infrastructures nouvelles (tramway inauguré en 1940, eau, gaz et électricité grâce aux très dynamiques maires de carrière dont le plus célèbre est Joseph Koestel. (1872-1960) Pour se souvenir de l'écrivain, la ville crée en 2004, un prix, attribué à des étudiants méritants qui réalisent des travaux universitaires sur Saint-Avold.

Les garnisons introduisent des activités de service pour l’approvisionnement du commerce. Les taverniers profitent des activités militaires et de l’animation en ville. Les constructions nouvelles portent l’empreinte du néo-gothique et néorenaissance. Le tribunal et l’hôpital sont réalisés par l'architecte Weissdorf dans un style néoclassique. La fin du XIXe siècle voit s’établir définitivement l’organisation spatiale de la ville. Les rues commerçantes sont celles de Poincaré et Hirschauer et la place de la Victoire, celles des services et finances dans les rues des Américains et de Gaulle. La noblesse militaire occupe la nouvelle rue Houllé, l’avenue Clemenceau et la rue de la Carrière, les artisans et ouvriers les rues des Tanneurs, de la Montagne, de l’Hôpital et de la Mertzelle alors que les casernes sont construites en périphérie. Cette période voit la naissance d’Adrienne Thomas (1897-1980) écrivain de langue allemande, auteur en 1933 d’un best-seller : « Catherine soldat », livre antimilitariste condamné par les nazis. Elle meurt à Vienne en Autriche, en 1980. Elle sera réhabilitée par sa ville natale grâce à la création d'un prix attribué par la municipalité depuis février 2004, à de jeunes historiens méritants, travaillant sur Saint-Avold et délivré aux journées Européennes du Patrimoine.

Après 1918, la ville conserve son aspect de ville de garnison grâce à la perspicacité de Théodore Paqué, député-maire de Saint-Avold de 1918 à 1934. De nombreux régiments s'installent tels le 18ème régiment de chasseurs à cheval. Le développement charbonnier fait de Saint-Avold une ville de résidence. En 1928-1930, la Société Houillère Sarre-et-Moselle construit ex nihilo pour son personnel une cité de six cent cinquante logements, la cité Jeanne d’Arc, située à proximité du puits Sainte-Fontaine. Les nouveaux arrivants sont surtout d’origine polonaise et transitent par la Westphalie pour travailler dans les mines de charbon lorraines. 1205 polonais vivent à Saint-Avold en 1931, dont 1032 à la nouvelle cité Jeanne d’Arc. La ville souffre de la proximité de la ligne Maginot construite à partir de 1928. Beaucoup d’industriels répugnent à s’installer si près d’un front potentiel. En 1940-44 la ville, comme le reste de la Moselle intégrée dans le Gau Westmark, paye un lourd tribut à la guerre avec l’évacuation de la population à Sommières-du-Clain, Couhé-Vérac, Gençay le pillage du patrimoine, la dictature nazie, la persécution de la communauté juive, les privations et les bombardements, dont celui, dévastateur, du 9 novembre 1944. Le cimetière US, le plus grand d’Europe avec ses 10 489 tombes témoigne des sacrifices consentis lors de la Libération de la ville, le 27 novembre 1944 par la 80ème division d'infanterie américaine commandée par la général Mc Bride, et des durs combats en Allemagne durant l'hiver 1944-45.

Le Saint-Avold industriel de l’après guerre : charbon et chimie, moteurs de la croissance et du développement économique : 1945-1980[modifier le code]

Grâce à son site agréable, à sa situation de carrefour et à son éloignement de la zone industrielle, la ville devient un centre résidentiel du bassin. De 1945 à 1966, les Houillères y construisent plus de 1 300 logements et la population augmente de 7 054 à 18 000 habitants répartis dans les cités du Wenheck, La Carrière, Emile Huchet et Arcadia. Le développement de la centrale thermique Emile Huchet prend une ampleur exceptionnelle entre 1949 et 1960. La cokerie de Carling voit le jour avec le développement du procédé de carbonisation. Cette plate-forme donne naissance après 1954 à diverses usines et installations dont l’ensemble représente l’une des plus importantes plates-formes chimiques de France. Dès les années 1960, la ville poursuit son expansion vers le nord et l’est, accélérée par la construction de l’autoroute Metz-Sarrebruck en 1969-1970. La ville poursuit une politique de diversification industrielle avec la création de la ZIL du Gros-Hêtre, zone artisanale et industrielle, en 1968-69, ainsi qu’une zone industrielle au Hollerloch en 1975, sur un espace de 46 ha occupé par 47 entreprises. Dans les années 1960-1970, la ville se dote d’infrastructures modernes : deux lycées, trois collèges et une piscine avec complexe sportif dignes d’une ville chef-lieu de canton. Elle connaît une croissance démographique annuelle de 1,42% entre 1968 et 1975, supérieure à la moyenne française. La ville marque la réconciliation franco-allemande par le jumelage avec Dudweiler en Sarre, le premier du genre, le 28 juin 1964. Depuis 1994 elle est jumelée avec la ville de Fayetteville en Caroline du Nord.

Une ville confiante en l’avenir : diversification industrielle et qualité de vie[modifier le code]

A l’orée du nouveau siècle qui débute, l’après-charbon et l’industrie pétrochimique favorisent un nouveau développement économique. Avec 18 000 habitants, la ville connaît une croissance moyenne supérieure aux autres villes du bassin houiller. Après avoir misé sur les aspects quantitatifs et immédiats dans la stratégie du développement, il semble que l’on s’oriente dorénavant vers la diversification industrielle et les aspects qualitatifs. Les années 1990 voient la création d’un centre régional d’essais et d’applications en plasturgie inauguré le 29 juin 1990, agrandi devant son succès croissant en 1998 pour atteindre une superficie de 740 m2, avec plus de 1200 m2 de locaux techniques et 540 m2 de surface pour les bureaux. Plus de 150 entreprises font appel à son service dans les domaines de la chimie lourde. Le 5 novembre 1994, l’université de Metz inaugure un I.U.T. de chimie fine. En partenariat avec Sarrebruck est créé aussi, dans le cadre du S.I.V.O.M., l’Europort spécialisé dans la logistique et les transports, sur une surface totale de 100 ha.

Cette diversification industrielle ne va pas sans une certaine recherche de qualité de vie. La ville possède un potentiel forestier important. Sur la colline du Felsberg, la ville a aménagé à partir de 1983, dans le cadre d’un contrat ville-relais, un centre de rencontre international formé d’un ensemble de chambres, d’un restaurant associatif et d’un terrain de camping. Le Felsberg est un lieu fréquenté par les touristes néerlandais et allemands. Le massif boisé de la forêt de Saint-Avold permet l’aménagement d’un centre aéré dès 1965 et d’un centre équestre avec parcours de santé. Des études sont envisagées pour la réhabilitation de l’étang d’Oderfang lieu de villégiature très populaire dans les années 1920-1950, qui disparait en 1957 suite au pompage de la nappe phréatique par la centrale de Carling. La ville développe aussi ses infrastructures culturelles. Le 25 janvier 1986, elle inaugure le Centre d’Action Culturelle. Depuis 2003 elle organise des expositions à caractère international dans le cadre de "Plastica Naboria". Elle a dans ses mur une trentaine d'artistes (Peintres, sculpteurs, maîtres verriers) de renommée régionale, voire internationale, citons les peintres Walaster(1927-2000), Bouffay, Davo, le sculpteur sur bois Helmut Muller, le maître verrier Arthur Schouler(1927-1984) qui contribuent à la renommée culturelle de la cité naborienne…

Celle-ci se tourne vers des défis du futur et se dotent de structures industrielles capables de faire face à la mondialisation.

Depuis le 1er septembre 2004 Saint-Avold crée la Communauté de Communes du Pays Naborien qui rassemble les 10 communes de l'ex SIVOM (Altviller-Carling-Diesen-Folschviller-Lachambre-L'Hôpital-Macheren-Porcelette-Saint-Avold et Valmont) d'une population totale de 43 076 habitants. La création de cet Etablissement Public Intercommunal situé au cœur d'un espace transfrontalier de plus de 1.000.000 habitants, offre de réelles perspectives d'avenir pour le citoyen du Pays naborien. Relever le défi du développement économique est un des axes prioritaires de ce territoire d'une superficie de 10.880 hectares. Plus d'une centaine d'entreprises se répartissent sur quatre zones d'activités gérées et valorisées par la Communauté de Communes du Pays Naborien, à savoir: la zone Europort de Saint-Avold, la zone Actival de Valmont, la zone Furst à Folschviller et la zone du Grunhof de Porcelette.

--~Pyb 15 novembre 2007 à 11:03 (CET)[répondre]

Similitude avec le site de la mairie[modifier le code]

Le texte de la partie histoire est très semblable à celui présent sur le site de la mairie. Voir un explication sur [Discussion Utilisateur:Satchmo777#Saint-Avold|cette page]. --Aroche (d) 8 novembre 2008 à 18:10 (CET)[répondre]

Prononciation[modifier le code]

Bonjour, par ce diff, une IP a ajouté « ld » à la prononciation du nom de la commune, c'est effectivement aussi comme ça que je prononce et que j'ai toujours entendu prononcer ce nom. Cependant, ça va à l'encontre de la source citée. D'autres sources sur l'un ou l'autre des cas ? Cdlt,--Cyrilb1881 (d) 6 décembre 2012 à 21:57 (CET)[répondre]