Discussion:Révolution de Février

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Le second article est une copie avec des modifications mineures de la section Octobre 1917 du premier article. Mig 8 novembre 2007 à 04:47 (CET)[répondre]

Actuellement on a l'air d'être plusieurs à retravialler l'article en général, et j'ai justement des modifs non négligeables à apporter à la section Octobre. Je pense qu'il faut supprimer l'article indépendant, qui est un simple détachement sans intro ni conclusion du premier, et se contenter du grand. Ca t'ennuie si j'enlève le bandeau bientôt, j'aimerais pouvoir mettre mes modifs assez vite ? --RS1981 8 novembre 2007 à 11:19 (CET)[répondre]
La « Révolution russe » inclut la « révolution de Février » puis la « révolution d'Octobre », non ? Il me semble qu’il y a largement matière à faire trois articles, le premier renvoyant vers les deux autres. C’est d’ailleurs ce que font nos collègues dans d’autres langues : voyez en:Russian Revolution (1917), en:February Revolution et ses interwikis, et en:October Revolution. Il faudrait simplement créditer les auteurs du texte d’origine pour Octobre. keriluamox reloaded (d · c) 8 novembre 2007 à 12:51 (CET)[répondre]
J'approuve la demande de fusion. Il vaut mieux avoir un tout cohérent plutôt que des informations éclatées - du moins pour l'instant. La guerre civile russe va déjà faire l'objet d'un article séparé. Galoric - 8 novembre 2007 à 18:51 (CET)[répondre]
Mais l’article sur la Révolution russe est déjà très long, il est naturel de créer des articles annexes, ce sont des sujets riches et des thèmes propres. Et pourtant je suis moi aussi « mergiste », comme dite GL (d · c · b)… Il faudra simplement veiller à la bonne répartition du contenu. keriluamox reloaded (d · c) 8 novembre 2007 à 19:14 (CET)[répondre]
C'est vrai que c'est très long, même une fois écarté la partie sur la guerre civile, l'article tournera autour de 100 000 octets, et on peut encore s'attendre à ce qu'il s'étoffe. La sous partie 4.1 L'insurrection (d'Octobre 1917) pourrait rejoindre l'article détaillé révolution d'Octobre, en conservant seulement un résumé dans Révolution russe. Galoric - 9 novembre 2007 à 07:23 (CET)[répondre]

Bonjour,

je viens de terminer hier (j'espère) un certain nb de modifs et d'ajouts qui me paraissaient indispensables: déroulement précis de la journée d'Octobre, guerre russo-polonaise, communisme de guerre, révoltes paysanes, Cronstadt, réévaluation de certaines figures comme Kerenski et Kornilov, nuancer l'idée que seuls les Blancs étaient partis prenantes de la lutte anti-bolchevik... C'est sûr que l'article est très long, mais 1917-1921 (en fait 1914-1921) a une telle unité que je sais mal comment scinder ça en plusieurs articles - peut-être comme à l'article "URSS" : on met les grandes lignes sur toute la période et une série d'articles détaillés ? La solution de Galoric me paraît une bonne piste. On pourrait avoir la vue d'ensemble, et une série de plus petits où on pourrait faire basculer des détails qui alourdissent l'article actuel (p ex on met pas mal de temps pour aller d'Octobre à B-Litovsk, ou pour arriver enfin à la guerre civile stricto sensu).. Enfin, je vous laisse juges. A bientôt, --RS1981 9 novembre 2007 à 12:52 (CET)[répondre]

C’est exactement à ça que je pensais. keriluamox reloaded (d · c) 9 novembre 2007 à 13:00 (CET)[répondre]
Je viens de rédiger un article sur la révolution de Février, je pense que la demande de fusion ne se justifie plus maintenant que nous avons trois articles conséquents. Galoric - 21 novembre 2007 à 16:54 (CET)[répondre]
D'accord pour avoir trois articles distincts, un principal Révolution russe et deux détaillés Révolution d'Octobre et Révolution de Février, mais il faut que les paragraphes correspondant dans l'article principal soient beaucoup plus résumés. C'est à peu près le cas pour "février" mais pas dutout pour "octobre" pour lequel, le paragraphe dans l'article principal est plus détaillé, que l'article détaillé. Jerome66|me parler 22 novembre 2007 à 10:50 (CET)[répondre]

Février/Mars[modifier le code]

Ne serait-il pas intéressant d'indiquer clairement dans le début de l'article la date de la révolution de février, en précisant bien la correspondance avec le calendrier grégorien (= utilisé en France)? Kostia (d) 13 décembre 2007 à 22:21 (CET)[répondre]

Tu as bien raison, je vais préciser ça dès l'intro. Galoric - 14 décembre 2007 à 18:18 (CET)[répondre]
✔️ Fait, je pense que cela est maintenant plus clair. Galoric - 14 décembre 2007 à 18:26 (CET)[répondre]

Long développement sur les causes[modifier le code]

Je déplace ici un passage sur les causes de la révolution ; certains éléments pourraient être récupérés, mais un aussi long développement déséquilibre l'article. De plus, aucune source n'est citée, et le style est très universitaire (annonce du plan, conclusion...). Galoric - 4 février 2009 à 08:10 (CET)[répondre]

1 La révolution populaire de Petrograd en 1917 En 1917 est survenue la révolution populaire, aussi nommée la révolution de février. Cette révolution, menée par le prolétariat ouvrier, les étudiants, la classe moyenne et l’armée mettra fin une fois pour toute au tsarisme en Russie. Avant d’expliquer pourquoi la situation socioéconomique et politique de la Russie de 1917 est devenue tant misérable que le peuple a choisi de se révolter contre l’autocratie tsariste, nous croyons qu’il est important de d’abord tracer le portrait de la Révolution de février et ses causes immédiates. 1.1 La Révolution de février et l’abolition du tsarisme La Russie était en crise depuis très longtemps. Il ne faut pas penser que le mois de février 1917 est celui où les révoltes anti-tsaristes ont commencé. En fait, le premier soulèvement majeur du peuple russe s’est déroulé en 1905, lors du «Dimanche Rouge » suite à la défaite du tsar dans la guerre russo-japonaise de 1905. «La crise naît alors en Russie ». Cependant, c’est en février que la grève va avoir l’effet escompté depuis longtemps. C’est le soulèvement de février qui va abolir le tsarisme une fois pour toute. Tout commence le 16 février 1917, lorsqu’on annonce, dans la ville de Petrograd, «la mise en place d’un système de rationnement » et qu’il ne reste de la farine que pour une dizaine de jours. Les tensions montent de plus en plus. Partout on fait la file pour l’ouverture des boulangeries et des boutiques de nourriture. Les magasins de comestible se vident en quelques heures, laissant des gens qui faisaient la file depuis des heures sans une once de pain. La formule se répétât les jours suivants et on commençait à défoncer la porte de certains magasins, suite à une attente interminable dehors à 20° C sous zéro . Le peuple est à bout. «Le 20 février, la plus grande usine de Petrograd, l’usine d’armement Poutilov, en rupture d’approvisionnement, met à la rue des milliers d’ouvriers. L’effervescence gagne. » Cet événement est considéré comme l’élément déclencheur de la manifestation qui aura lieu le 23 février. On veut du pain. Ce congédiement de masse mit beaucoup de famille dans un pétrin incommensurable. En plus, le fait que beaucoup d’ouvriers soient maintenant à la rue a permit une montée des tensions sociales, car ces ouvriers n’avaient plus d’argent et n’avaient plus rien à perdre, donc ils étaient plus réceptifs aux idées révolutionnaires. La douma essaye donc d’interpeller les ministres, qu’ils jugent d’incapables, à faire quelque-chose pour aider tout ces gens. Malheureusement, les ministres ne démontrent qu’un mépris et s’abstiennent d’aller siéger au gouvernement. C’est pourquoi les syndicats ainsi que les divers partis politiques décidèrent d’organiser une manifestation pour le 23 février . On nomma cette manifestation «La journée des ouvrières». Ce 23 février sera la première journée des cinq jours de la révolution de février, révolution qui mettra fin une fois pour toute au tsarisme en Russie. On estime que 90 000 ouvriers environ, hommes et femmes, se mirent en grève le 23[février]. Les grévistes déployaient leur vitalité dans des manifestations, des meetings monstres et quelques heurts avec la police. […] Une foule, composée de femmes défila en direction de l’Hôtel de Ville, réclamant du pain. Cette revendication, certes, était parfaitement vaine. Quelques drapeaux rouges flottaient çà et là, portant des inscriptions hostiles à l’autocratie et à la guerre et exigeant du pain. […] Le lendemain, le mouvement reprenait avec une force redoublée. La moitié environ des ouvriers de la ville [Petrograd] «débrayaient». […] Les slogans «À bas l’autocratie !» «À bas la guerre !» couvraient le «Du pain ! Du pain !» de la veille .

À la foule de femme s’est rajouté les ouvriers de l’usine Poutilov, ainsi que plusieurs autres milliers de travailleurs congédiés ou en grève. Une telle foule n’a pas prit beaucoup de temps à rassembler des curieux ou des étudiants qui eux aussi embarquèrent dans la manifestation. Bientôt, ce ne fut plus seulement un regroupement de prolétaires, mais la ville de Petrograd en général qui manifestait. Même la classe moyenne, ayant des reproches à faire contre le tsarisme s’est introduit dans la manifestation. Cette manifestation n’était pas très violente. «L’humeur était assez joyeuse, on aurait dit un jours de fête, rapporte un témoin ». L’armée circulait et s’assurait que tout se passe bien, mais restait très passive. C’est de cette façon qu’une petite manifestation pour avoir du pain et du travail s’est transformée en une grosse manifestation pour s’opposer au tsar. Le jour suivant, la manifestation continuait de plus belle et un nouveau but s’ajouta : Celui de rassembler le plus de monde possible. Malheureusement, cette fois ci, la police «était en place pour empêcher les manifestants ». Une manifestation supposée être pacifiste tourne alors au drame. La police montée se décide à tirer dans la foule et il y eu des morts et des blessés. Les jours suivants, les manifestants gagnent en importance, malgré les répressions de la police. Le tsar avait ordonné de tirer dans la foule, alors le 25 février, il eu plus de 150 morts et un tas de blessés . Les manifestants étaient impossibles à arrêter. Ils en avaient marre de l’autocratie tsariste. Il fallu donc que l’armée s’en mêle. Se produit ensuite l’événement qui donnera Petrograd au peuple : L’armée se joint à la grève, refusant de tirer dans la foule. «Ayant complètement perdu le contrôle de la capitale, la classe dirigeante n’a d’autre choix que de sacrifier le Tsar – avec l’intention de le ramener au pouvoir plus tard. [Le tsar Nicolas II] abdique le 2 mars. » À partir de ce moment, le tsarisme prend fin en Russie pour toujours. Cette révolution a été menée par des gens complètement écœurés des conditions dans laquelle ils vivaient. La fermeture de l’usine de Poutilov et l’annonce qu’il ne reste du pain que pour 10 jours ont étés les éléments déclencheurs des grèves, mais la dégradation de la situation socioéconomique et politique de la Russie fût, à force d’accumulation, la cause de ce soulèvement majeur.

2 Dégradation de la situation socioéconomique et politique de la Russie Pour revenir à notre hypothèse, nous pensons que la situation socioéconomique et politique est devenue tellement lamentable qu’elle a poussé le peuple russe à la révolte. La dégradation de la situation socioéconomique et politique de la Russie s’explique grâce à cinq grands points qui contribuent au mécanisme de dégradation des autres. 2.1 Les problèmes du monde paysan Les paysans n’ont pas eu un grand rôle dans la révolution de février. Le rôle qu’ils ont eux a cependant une importance qu’il faut relater. Les paysans n’ont même pas fait parti des manifestations populaires de février. Le rôle qu’ont joué les paysans se mesure du côté de leur influence sur le moral du prolétariat ouvrier. Avant 1861, les paysans étaient la propriété des nobles et des riches. On les appelait les «serfs». Ces serfs cultivaient donc des terres qui appartenaient aux nobles. Les serfs ne possédaient absolument rien. Les propriétaires des serfs avaient même «le droit de vie ou de mort sur ceux-ci; ils avaient le droit de les déporter en Sibérie ».

La situation des paysans était donc lamentable. En 1861, le tsar Alexandre II, par peur d’un soulèvement désastreux de la part des paysans, décide d’abolir le servage, c'est-à-dire la pratique de l’esclavage des serfs. «Du jours au lendemain, le serf devenait homme libre. Il avait désormais la faculté de se marier librement, de posséder une propriété, d’ester en justice, de se livrer, pour son propre compte, à l’agriculture et au commerce. ». On pourrait croire que c’était une bonne chose pour les paysans, mais non. Le petit paysan s’est retrouvé dans une situation encore plus misérable. Il se retrouvait sans terre, sans maison et sans un sous. Les terres n’ont pas été partagées. Le paysan devait, pour s’adonner librement à l’agriculture, s’acheter une terre, de laquelle il n’avait que l’usufruit. De plus, le prix moyen des terres était exagéré.

Les paysans étaient donc dans l’impossibilité de s’en acheter une, alors ils avaient le choix entre subir l’exploitation des bourgeois ruraux, s’enrôler dans l’armée ou partir vers la ville pour essayer de recommencer à zéro . L’armée était donc en grande partie constituée d’anciens paysans dont la famille vivait souvent encore de cette façon misérable. On peut donc comprendre que cette armée ait pu développer une haine envers la bourgeoisie et envers l’incompétence des tsars à subvenir aux besoins de la population rurale. C’est un des facteurs qui explique pourquoi l’armée, sensée maintenir la foule des manifestants de la révolution de février, se joindra à la grève. Elle aussi en avait marre du tsarisme et ressentait un sentiment de fraternité à l’égard de tout ces gens vivants dans la misère. Il en est exactement de même pour les ouvriers, qui devaient aider leur famille paysanne. «Les ouvriers étaient proches des paysans. Leur salaire servait d’un autre revenu pour la famille paysanne. »

       2.2 La condition des ouvriers suite à la révolution industrielle

Suite à la révolution industrielle, les petites entreprises ont laissés leur place à de gros complexes industriels pouvant contenant des centaines de personnes ayant tous les mêmes problèmes, les mêmes conditions de travail, les mêmes frustrations . Cette situation a permit au prolétariat de prendre conscience qu’ils n’étaient pas seuls dans cette lutte, mais qu’au contraire, ils leur grand nombre donnait l’espoir qu’en se mobilisant, il était possible d’obtenir des changements. La condition ouvrière de la Russie est très lamentable depuis le début de la révolution industrielle. On parle de salaires minables, de conditions de travail pittoresques et d’une vie sociale presque impossible.

«L’entièreté des revenus était consacrée à la satisfaction des besoins essentiels et élémentaires de la vie. ». C’est le cas de le dire, on satisfaisait les besoins essentiels, sans plus. Dans beaucoup d’usine, on dormait entassés dans des casernes dégueulasses avec toute la famille, car beaucoup n’avaient pas les moyens de défrayer le coût d’un petit logement. Encore pire, dans certaines usines, il arrivait qu’on dorme directement sur le sol de son poste de travail ou qu’on dormait sur les machines. Ne pensons pas que ces situations étaient extrêmement rares. À Moscou, 60% des travailleurs vivaient dans des conditions similaires . «Pour l’ouvrier Russe, vivre, c’était ne pas mourir. ».

Les salaires aussi étaient lamentables. À l’usine d’Ekaterinodar, pour une journée de 10 heures, on gagnait la valeur de deux pains de 4 lbs . De plus, les conditions de travail étaient terribles. Les employés vivent des fouilles, il n’y a souvent pas de lavabos ni d’eau chaude, les employés doivent fournir les outils, ils peuvent payer des amendes s’ils brisent quelque chose, il fait parfois très froid dans l’usine, il n’y a pas de ventilation, etc.  Ces conditions pitoyables dans lesquelles vivent les ouvriers, en rajoutant la crise économique qu’ils vivent, le rationnement de guerre, le froid et la haine du tsar font des ouvriers la masse la plus importante mobilisée lors de la révolution de février. Ils sont à bout du rouleau.

2.2 Importance de la Première Guerre mondiale sur la situation socioéconomique Comme le disais si bien Lénine: «la guerre est le plus beau cadeau fait à la révolution. ». Pour appuyer notre hypothèse, nous démontrerons les impacts directs de la Première Guerre mondiale sur la Révolution de février et comment elle a contribué à la dégradation des conditions de vie à l’intérieur de la Russie. Ce conflit va aider grandement la à la révolution. Pour commencer, un des éléments déclencheur de la révolution russe est le mécontentement du peuple qui meure de faim et se voit privé de toute aide extérieure à la Russie. Cela est dû totalement à la Première Guerre Mondiale, car la Russie était ennemie de l’Empire ottoman, pays du côté de l’Allemagne lors du conflit. La position de l'Empire ottoman lui donnait le total contrôle des détroits de Bosphore et des Dardanelles qui formaient la route d'approvisionnement la plus vitale de la Russie. Durant toute la guerre, la Russie a été privée d’approvisionnement que se soit en vivre ou en matériel nécessaire pour le quotidien. «Coupé du marché européen, son fournisseur principal et monopolisée par la production de guerre, l’économie russe ne peut plus fournir en quantité suffisante les biens de consommation  ». Ainsi, les pays alliés à la Russie ne pouvaient plus l’aider. Ce problème ne pourra être résolu au cours de la guerre. En plus, les déboires militaires de la Russie face à l’Allemagne vont priver la Russie d’un autre partie de territoire important, la Pologne et une grosse partie de l’Ukraine, terres parmi les plus fertiles de toute la Russie et qui renfermait une grande partie des réserves de charbon de la Russie. En plus, la guerre va créer une grande crise économique, car 80% des usines vont désormais servir à la production de guerre , ce qui va nuire au peuple qui se verra ainsi privé de la majeure partie de la production. De plus, les défaites de l’armée russe sur le front va donner de grands coups sur le moral russe, car les pertes sont énormes. Dès l’ouverture des hostilités, il devint manifeste que les six armées russes étaient inférieures à l’ennemi, sauf en nombre. La Russie était aussi mal préparée pour la Grande Guerre qu’elle l’avait été pour toutes guerres de son histoire ; ses pertes furent prodigieuses, supérieures et de loin à celles des autres puissances belligérantes : Six à huit millions de morts, blessés ou prisonniers, estimait-on. La guerre eut également des effets dévastateurs sur le moral de la nation, cela même à l’échelon du haut commandement.

La Première Guerre mondiale va donc être un point tournant dans la Révolution de février, de par son impact qu’elle va avoir non seulement sur les soldats, mais surtout sur la population qui verra son niveau de vie, déjà médiocre, régresser.

                2.4 Climat de haine envers le tsarisme

Pour que le peuple russe ait voulu l’abolition du tsarisme il fait se questionner à propos de la politique d’autocratie de leur tsar, Nicolas II, qui ne s’est pas précipité à régler les problèmes urgents de la classe inférieure. On peut mentionner aussi qu’il prenait de très mauvaises décisions concernant les graves conflits qui allaient se produire durant son règne. Un climat de haine s’est développé chez le peuple envers lui, car le tsar a contribué aux mauvaises conditions de vie que le peuple a vécue au cours de son règne. Tout commence lorsque les Japonais lancent une attaque surprise contre la flotte de Port-Arthur, dans le cadre de la Guerre russo-japonaise. Incapable de prendre la ville, ils l’assiégèrent. En octobre, le tsar envoya une flotte de la baltique vers le pacifique pour délivrer les assiégés. Cependant, la tentative d’aller sauver la ville sera un échec, à cause de l’incompétence des officiers sur les navires, qui prenait des embarcations de pêche britanniques pour des torpilleurs Japonais. Ils ont ouvert le feu alors que leur ennemi se trouvait deux océans plus loin. La flotte russe avait, par ailleurs, perdu d’avance, car les japonais, qui se sont rapprochés du Port-Arthur avant Noël, l’ont tenu sous le feu de l’artillerie. Les Russes n’ont pas pu passer le cap de Bonne-Espérance. «Le peuple était contre cette guerre, car il la jugeait inutile, périphérique et pas indispensable à la puissance nationale et à la sécurité russe. » C’est la première fois qu’un peuple blanc perd contre un peuple de couleur, c’est une véritable honte. On se demande comment quelqu’un qui n’est pas capable de gagner une petite guerre facile contre les jaunes peut-il gouverner le pays .

«La série de défaites entraînera une pénible déception chez le peuple. » La révolution de 1905 allait être déclenchée. Dans les usines d’armement, à Petrograd, les ouvriers se mirent en grève. Des centaines de millier d’ouvrier signèrent une pétition contre le tsar Nicolas II. Le lendemain, une foule de 100 000 individus sont dirigés vers le palais d’Hiver. Le tsar Nicolas II ordonnera donc que l’on tire dans la foule. On nommera cette tuerie «Dimanche rouge». «Le drame a soulevé l’indignation et a montré l’incapacité de l’administration impériale » Une grande masse de la population, va se détacher du souverain cruel. Suite au massacre du «Dimanche rouge», 4000 personnes seront tuées par des terroristes, dont un homme politique nommé Stolypine. Du côté de l’armée, on assassine plusieurs officiers par désaccord avec leurs décisions. Ce brouhaha démontre bien qu’un commence à dénoncer l’incapacité du tsar à gouverner . La Première Guerre mondiale allait apporter un coup final pour l’abolition du tsarisme. En voulant «soutenir une Serbie, accusée à juste titre d’être la base arrière des terroristes qui ont assassiné l’archiduc François-Ferdinand à Sarajevo », la Russie va intervenir dans la guerre de 1914. Il était clair que le tsar envoyait son armée à la mort. Durant les premiers jours, des officiés furent tués. On envoyait aussi des paysans sur le front, sans entrainement. En plus de tout, l’armée russe était très mal organisée et en manque de fournitures militaires. L’armée était désespérée. Le tsar Nicolas II décide donc de prendre le contrôle de l’armée, en laissant la gouverne du pays à sa femme, la tsarine Alexandra II. Cette femme ne connaissait rien en politique et en économie. Le peuple le savait et trouvait cela inacceptable. On trouvait cette décision du tsar complètement irresponsable . Tous ces points font de l’autocratie tsariste un régime critiqué de beaucoup. On veut des changements un peu partout en Russie, mais surtout dans les villes. La haine du tsar explique donc en partie la Révolution de février, étant donné qu’on y accusait le tsar d’être responsable des problèmes socioéconomiques et politiques.


2.5 Jeu de l’hiver très rigoureux de 1917 sur le moral du peuple et sur l’économie À tous ces problèmes s’ajoute un petit problème qui combiné avec les autres, contribuera à la crise. «Les froids sont terribles », se plaignent des employés de l’usine Sysestroj, une grande usine de Petrograd. Cet hiver est le plus froid que la Russie ait connu depuis un bon moment. La température est même tombée autours de 40° à Moscou et à Petrograd. «La misère du peuple était devenue criante et les rigueurs de l’hiver achevait de la rendre insupportable ». La situation était très tendue chez le peuple russe de l’époque et ce n’était vraiment pas le temps qu’un hiver aussi terrible survienne. Non seulement, cela affectait les récoltes, mais il n’y avait plus de charbon . La perte de l’Ukraine, qui contenait 75 % du charbon du pays, donne un coup dur. Le charbon constitue à l’époque la plus grande source de chauffage. En plus, il est difficile d’en importer, étant donner le blocus du détroit de Bosphore et des Dardanelles par l’Empire ottoman, ennemie de la Russie durant la Première Guerre mondiale. Ceci dit, on peut comprendre qu’on a de la difficulté à se chauffer. C’était loin d’être la majeure partie de la population qui avait un endroit chaud ou se loger, certains vivaient dans la rue ou devaient se loger avec leur famille sur les lieux de leur travail .Ce souci fait monter la tension chez le peuple russe. En conclusion, si on combine ces cinq éléments, on peut comprendre à quel point la situation socioéconomique et politique de l’époque était lamentable. Si on porte attention aux revendications des grévistes de la Révolution de février, on remarque qu’elles coïncident très bien avec les problèmes énumérés dans les cinq derniers éléments.


Conclusion_________________________________________________

Finalement, on pense avoir bien répondu à notre question de recherche. La situation socioéconomique et politique est devenue tellement misérable que le peuple n’a pas eu d’autre choix que de se révolter. La Révolution de février a été menée par un peuple tanné du tsarisme, réclamant de meilleures conditions de vie et des réformes sociales. Cinq facteurs expliquent le dévouement du peuple durant les grèves de la Révolution de février. Le fait que les prolétaires aient pris conscience de leur situation commune, ainsi qu’il y avait une possibilité de mobilisation pour avoir des réformes, suite à la Révolution industrielle. Le facteur de fraternité envers la paysannerie laissée dans un état ridicule à cause de l’incapacité de l’administration impériale à résoudre les problèmes du monde paysan. On ajoute à ça le fait que la Première Guerre mondiale a contribué grandement à dégrader la situation socioéconomique et politique du pays. Le peuple vie alors dans une misère totale. On ajoute à cela tous les éléments qui font qu’on se met à détester le régime tsariste et à vouloir des réformes. Finalement, ajoutez un hiver rigoureux et ça donne un peuple prêt à exploser. C’est l’accumulation de ces éléments qui ont fait que le peuple russe s’est retrouvé dans une situation de vie ou de mort. C’est pourquoi le 23 février 1917, Petrograd a explosé.

Cette révolution aura de nombreuses conséquences et jouera un rôle crucial dans la Révolution russe en général, car elle a non seulement changé l’allure de la politique en Russie, mais elle va être le présage d’un autre révolution : celle d’octobre. Cette révolution, couramment appelée la Révolution bolchevique aura pour ultime conséquence la création de l’URSS.

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