Discussion:Peuls

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--197.231.19.60 (discuter) 17 février 2014 à 19:25 (CET)pulaagu 17/02/2014'Texte en gras'[répondre]

Peuls et Toucouleurs : une même ethnie ?[modifier le code]

voir page de discussion de l'article Toucouleurs Gael (Discuter) 8 septembre 2006 à 01:19 (CEST)[répondre]

Discussion transférée depuis Wikipédia:Pages à fusionner

Les waaldé (ou ton pour un nom plus générique) ([1]) sont une composante caractéristique de l’organisation sociale des Peuls au Mali. Il me semblerait donc plus pertinent de développer ce concept dans la section Peuls#Organisation politique et intégration spatiale (qui n’en parle actuellement pas) et de faire une redirection. La page Waaldé a été créée par un contributeur banni pour vandalisme et est actuellement orpheline et mal définie ; il y a bien eu une PàS, mais elle a rassemblé peu d’avis, majoritairement pour la suppression (Discussion:Waaldé/Suppression) ; personne n’a semblé y émettre d’objections sur la mention d’une éventuelle fusion.

schlum =^.^= 4 décembre 2014 à 11:13 (CET)[répondre]

 Neutre : waaldé est un nom peul mais la référence ci-dessus semble indiquer que ce concept existe chez d'autres peuples sous le nom de ton (il y est question du Mali sans plus de précisions). Ici il est question de kèri (classe d'âge) chez les Malinkés, qui semble analogue au waaldé chez les Peuls. Le sujet de l'article pourrait être élargi. --Benoit21 (discuter) 4 décembre 2014 à 17:41 (CET)[répondre]
Notification Benoit21 : Effectivement, mais si on élargit, ça serait carrément un article Classe d'âge (système qui existe également en Côte d'Ivoire chez les M'Batto par exemple, ou plus généralement en Afrique de l’Ouest ; il y a notamment ce travail universitaire sur le sujet). En attendant, vu que l’article s’appelle « Waaldé » qui est un nom spécifiquement Peul, et que le contenu est spécifique aussi, une fusion / redirection ne peut pas vraiment faire de mal, quitte à éventuellement avoir en plus un article plus général sur les classes d’âge en Afrique de l’Ouest. schlum =^.^= 4 décembre 2014 à 18:05 (CET)[répondre]
Notification schlum : oui, je suis d'accord et je passe en Pour. --Benoit21 (discuter) 4 décembre 2014 à 18:51 (CET)[répondre]

✔️ Au vu du débat combiné aux avis de la PàS ayant précédé. schlum =^.^= 14 janvier 2015 à 19:47 (CET)[répondre]

Appel aux connaisseurs[modifier le code]

le pluriel, "Pulla" ou "Pullo" (deux infos différentes à quelques lignes d'intervalles)?Azzopardi (d) 29 janvier 2008 à 23:09 (CET)[répondre]

Patronymes[modifier le code]

"les patronymes peulh les plus courants sont : ba, ly, barry, barro, baldé, bocoum, dia, diallo,diakité,sangaré, diamanka, sow, sall, sidibé,ka ." d'après l'article; certains ne me semblent pas si courants... En Guinée, il y a beaucoup de Diallo, Bah, Sow, Barry,Balde. Et dans d'autres régions?Azzopardi (d) 29 janvier 2008 à 23:09 (CET)[répondre]

Langue et Histoire[modifier le code]

"Entrée massive" de populations venues de l'Est, sachant que de tous temps il y a eu des entrées populationnelles dans un sens et dans l'autre ( allée et retours) dans la partie Afrique du Nord, le long de la méditérranée et du Rift, jusqu'à la pointe sud du continent.Pélerins ( oracles en Libye), refugiés de tous bords, esclaves fuyant le joug, déportés, prisonniers de guerres, échanges d'artisans, de techniques, introductions d'espèces animales ou végétales,les allers-venues n'ont jamais céssé, même par temps de guerre, le commerce fut toujours roi." Les souverains échangeaient des ambassadeurs, et les marchands indiens convoyaient à travers déserts et océans de nombreux biens de consommations jusqu'en Égypte, ausi bien du bétail que des chiens, ou même des femmes, lesquelles étaient, au dire d'Atheneus, fort appréciées à la cours de Ptolémée Philadelphe { -225/-246 }. " p.150 " l'expansion culturelle" in Histoire de l'Inde et des Indiens . La thèse officielle sur les rapports d'étude de monsieur Delafosse attribue au Pulaar une place avec les autres langues africaines du Soudan-occidental.Ces études portant sur un lexique partiel et régional exclusivement centrées dans la région soudanaise n'ont pas permis à ce jour la création de dictionnaires et de préçis étymologiques pas plus que de livres pédagogiques ou d'Histoire. Note sur Maurice Delafosse : " Dans sa synthèse en trois volumes Haut-Sénégal-Niger, il met en correspondance la classification linguistique et la série emboîtée des groupes ethniques : famille linguistique /ethnique, groupe linguistique /ethnique, langue / peuple, dialecte / tribu et sous-dialecte / sous-tribus...Depuis, les linguistes ont remis en cause l'impénétrabilité réciproque des grammaires qui était au principe de la séparation et donc de la généalogie des langues." ( Schmitz 1998, p110)-" L'individu est historique" a dit Jung. Le nouvel alphabet ( hors étymologie encore) élaboré pour raisons pratiques par l'I.R.L.A, Institut de Recherche Appliquée, n'apporte rien quant à la carence historique flagrante, qu'il ne peut résoudre.( La science occidentale est compartimentée) Le Soudan-occidental, ce n'est pas le reste du monde et une étude comparative sans recherches historiques plus avançées que le XIIIe s. ne peut constituer un programme certifiant l'origine d'une langue.On ne verrait pas le français sans son latin ou son gallo-romain! C'est une évidence que quiconque serait capable de comprendre...Si l'individu est "historique" il est aussi "psychique", avec un âge "psychique" relié à son histoire et bien sûr, il ne saurait être "compartimenté". Le premier lexique complet ( c'est à dire avec les racines verbales) du pulaar ne date que de 1994.( Mme Christiane Seydou, directeur de recherches au CNRS) C'est cette base qui a fait l'objet d'études comparatives avec le monde iranophone, ( encore en cours à ce jour). Depuis ces vingt dernières années on trouve un nombre considérable de mots d'origine "non-africaine" dans le lexique.( sur l'ensemble des mots rendus à leur étymologie de base.( ionien / iranien occ. / drav et autres ) Cela pourrait s'expliquer par l'apport des sociétés nubiennes des Koushites { -750 / -300 } et méroïtique {-300 / 340}, trés tôt en contact avec des puissance étrangères de langues grecque et indusienne ( Carthaginois ) C'est ce que l'ont cru longtemps, le logement des Peuls s'étant situé sur une longue période en Moyenne-Égypte ( Nubie du Nord ). Mais les études actuelles portent sur une période allant du | IVe s. av. J.C. au |Ier s. av. J.C à l'extérieur de l'Afrique, soit, sur une période bien antérieure à la pénétration de ces populations en Égypte. Comment se classe une langue? Une langue lorsqu'elle est découverte, est désignée par sa localisation géographique pour ne pas avoir à l'appeler A; ou B; ou autre. Ceci, bien avant des recherches plus complètes. Ainsi, sa classification ou déclassification dépend entièrement des études qui peuvent être menées sur elle. Il faut parfois quarante ans pour qu'un tel travail soit entrepris. Ce fut le cas réçemment d'une population du Tchad dont la langue fut longtemps classée "africaine" puis à la suite d'études, reclassée comme langue "arabe". La théorie du Pulaar en tant que langue d'origine dravidienne et tout réçemment iranienne, a toujours été défendu par des spécialistes de l'Inde et de l'Orient en général ; JOSHI, A. ANSELIN; A. DANIELOU; E. SENART ( fondateur de la société asiatique)... par l'ethnologue G.KHANE ( étude sur les traces de pratique du yoga chez les Peuls comme l'un " des maillons de la culture indo-africaine"), enfin par les chercheurs Russes ayant déjà depuis longtemps constater l'extrème mobilité des groupes iranophones de l'antiquité: GIMBUTAS ( spécialiste des langues indo-européennes; RUDENKO (créateur du seul dictionnaire Pullo-Russe / Russo-Peul à ce jour)- ( hors étymologie); ROSTOVTZIEV (spécialiste des peuples iraniens de la Russie du sud ); Chercheur Turque, GÖTZE (spécialiste de l'Anatolie) et enfin Hongrois , LASZLO, (spécialiste des Alains et des Huns). Or, même les études sur les langues indo-européennes n'auraient pas été ce qu'elles ont été, sans l'aide flamboyante des Orientalistes. Les Peuls eux-mêmes ont toujours affirmé que leurs ancêtres étaient "des blancs venus d'Orient" ( à priori il n'y a pas de raisons valables pour ne pas les croire). Les études comparatives sur les mythes,les rites Peuls ont confirmé la présence d'anciens rites shivaïtes. Joshi qui a étudié les zébus dont s'occupaient les Peuls et qui a fait procéder à des recherches génétiques a confirmé qu'il n'éxistait qu'un seul lieu au monde d'où pouvait venir la race sirii dont s'occupe exclusivement les Peuls; le Pakistan. Enfin, le musée de l'Orient et de la Méditerranée, s'attache a comprendre les différents liens qui existaient entre le monde Grec, l'Inde et Carthage à travers notamment la diffusion du mythe de Dyonisos sur tout le pourtour méditerranéen et sa relation avec les rites shivaïtes shivaïsme dont certaines traces ont été retrouvé en Nubie, à Carthage et en Crète. L'étude et les recherches sur l'immigration du {IIe millénaire }, se mènent depuis la Syrie et établissent une corrélations d'évènements dont la convergence ne fait pas de doute quant à la réalité historique des faits.(traces archéologiques en Égypte,(Tablettes d'El Amarna) relations épigraphiques entre l'Égypte et des royaumes d'Anatolie et de Syrie, exploitation des mines de lapis-Lazuli à Shortugaï en Afghanistan dès l'âge du bronze). Les recherches concernant les Peuls et les autres populations soupçonnées d'origines " anatoliennes" ne portent pas seulement sur la langue.Toute observation vaut pour mesures, y compris génétiques. Les Peuls appartiennent au filum Berbères mais ils ont un troisième élément " asiatique" qui leur est unique et originaire du sous-continent Indien d'une part et de la Sibérie méridionale de l'autre part.( Organisation HUGO Program)


Humaine (d) 16 août 2008 à 18:32 (CEST)humaine[répondre]

Un peuple venu d'Orient[modifier le code]

On trouve souvent dans des ouvrages consacrés aux Peuls, deux assertions que le profane ne saura guère distinguer. Tantôt, l'on parle d'une langue Nigéro-Congolaise, soudano-atlantique ou nigéro-cordofanienne sans autre forme d'explication, dans d'autres ouvrages au contraire, on parle de branche "Hamitique" sans autre forme d'explication non plus. Or, ces deux propositions de logement linguistique sont diamétralement opposées,(dans le registre officiel tout du moins). La première concerne l'ensemble des langues du Soudan et leur prolongement sur la côte atlantique , celle-ci entérine la thèse chère à Maurice Delafosse et Greenberg sur les parentés linguistiques ( les classes nominales notamment), la deuxième rattache les Peuls au grand rameau des Ham, dont le logement linguistique se situe au Soudan oriental, au Tchad, en Nubie, Éthiopie, Somalie. Cette deuxième proposition relève de l'Afro-Asiatique nilo-saharien ou nigéro-kordofanien ( proposé par l'Ecole anglo-saxone) qui comprend l'ensemble des langues sémites et arabiques ( y compris le nubien et le swahéli).Les Peuls des bords de l'atlantique et ceux du Tchad et du Soudan sont de la même souche initiale, parlent la même langue, mais avec des "parentés" linguistiques de leurs régions respectives. De fait, les uns, seraient classés dans l'ensemble des langues nigéro-congolaises, les autres dans l'ensemble des langues nigero-kordofaniennes. Ce dernier ensemble est considéré ( et de plus en plus) comme une sous-branche à part car de nombreux lemmes, la distingue de l'ensemble niger-congo.Longtemps la question fut pour les chercheurs de pouvoir accumuler des preuves, confirmant leur hypothèse. En effet compte tenu de la perméabilité des langues, de la profondeur de champ historique qui s'ouvrait à eux, il était difficile de dégager ces langues du vaste ensemble qui les recouvrait. Si l'on observe une carte officielle, démarquant les langues soudanaises ouest-atlantique et le nilo-saharien ( région nord-sahel) elles sont d'une part conjointes, d'autres part bien trop délimitées pour ne pas pouvoir s'appliquer également sur le terrain.Ce sont là les fameux écueil des " contacts" ou de la "sociologie de contacts" que la linguistique seule, ne peut aborder en l'absence de référence chronologiques et historiques. Pour les Peuls en tout cas l'on remarquera que le non moins bien nommé "Hama le rouge" semble venir contrebalancer la contemporanéité du logement historique à l'ouest, en objectant le passif oriental de ce peuple.Les recherches qui se mènent actuellement en Nubie, région qui je le rappelle, pour des raisons de concurrence avec l'Égypte, fut "courtisée" très tôt par des états étrangers dont Carthage, la Crète, l'empire romain, Phénicie... devraient donner des ébauches d'éclaircissement pour la période entre le |Ier| s. av. J.C et {XIIIe apr.J.C.} ( seule période étudiée jusqu'à présent; INaLCO ) Note in Atlas Historique,p.67 : Economie: " L'Orient et le monde méditerannéen forment un seul domaine commercial dont les centres sont Alexandrie et Séleucie, avec unité de prix. Commerce avec l'Inde, la Chine, l'Arabie et l'intérieur de l'Afrique. A partir de | 200 av. J.C |, augmentation des prix et troubles sociaux. "- Note in " Les Royaumes Africains" par Basil DAVIDSON, p 180 " Dans la grande mosquée de Kiloua, Arabes et Hindous, tant commerçants que colons, venaient prier aux côtés des Africains de langue swahéli aux visages décorés d'étranges marques caractéristiques (scarifications). D'origine africaine, beaucoup de ces marchands enrichis s'octroyaient un surcroît de prestige en se prétendant des descendants de quelque grande famille perse ou arabe. " Voir, les ruines de Kiloua, première Mosquée d'Afrique établit au XIIe s. de notre ère.p.180.( "Les Royaumes Africains") Les fenêtres des églises ethiopiennes arborant côtes à côtes, swastika, croix grecques, maltaises, chrétiennes et Romaines.p. 134-135.( " Les Royaumes Africains" ) Ces routes commerciales qui passent par le Palmyre et par Pétra ( Syrie) deviendront plus tard, celles de la Soie ( jusqu'au {XIe s.apr.J.C.} pour l'Afrique de l'Est) puis celles de l'Islam ( {XIe -XIIe s.apr.J.C.} ) " Le principal comptoir indien du Proche-Orient était celui de Batné, près d'Edesse, les Arabes servaient d'intermédiaires et de nombreux indiens étaient installés à Alexandrie" ( p.151. Histoire de l'Inde et des Indiens).

On sait que des familles perses originaires d'Asie Centrale ( quatre grandes familles ) auraient été amenée en Éthiopie pour organiser le commerce avec l'ocean indien. La Perse avait pour politique l'extension et le maillage éfficace de son territoire. Dans le nord du Yémen, se trouvaient nombre de "dépendances", "cités forteresses", "avants-postes" souvent confondu avec l'ensemble des empires Sabéens.( { - Ve siècle /+ 300 }) car, en ce temps-là comme aujourd'hui avoir accés aux routes commerciales tant terrestres que maritimes étaient indispensable ( nombreux ports du Yémen occupés par des colonies indiennes);. On peut penser aussi qu'il y eut des "alliances", d'Etats à Etats ( unions? Enfants élevés par des nourrices étrangères ou à la cour de rois étrangers, etc. pratiques Perse. ) Les Peuls appèlent la reine de Saba, Bilqis comme les Yéménites et la considèrent comme leur "tante" dans leur arbre généalogique. Voici ce qu'en dit Hérodote d'Halicarnasse contemporain de l'époque à propos des satrapies: " A la tête des provinces ainsi délimitées,il ( Darius Ier | -522 / -486 av.J.C.| ) mit un gouverneur, puis il fixa le tribut que devait lui verser chaque nation, en rattachant à une nation donnée les populations limitrophes, ou encore, sans tenir compte de la proximité, en groupant certains peuples avec d'autres plus éloignés. " p.318-319 .Livre III. (Hérodote L'Enquête ) Trés tôt dans leur histoire, les africains ont su maintenir des courants actifs d'échanges avec l'interland, mais aussi avec des pays lointains, Inde, Chine, Ceylan, Indonésie. On ne sait jusqu'où les marchands indiens ont pénétré en Afrique, au moins jusqu'au sud du Sahara, ( découvertes de poteries Tamoule prés du lac Victoria, or et cuivre du Ghana ). C'est la grande période des cauris ( coquillages qui servait de monnaie; cori mot tamil). Cette période est la moins connue des spécialistes, elle entérine des relations entre; le Soudan, la Nubie, le Tchad, l'Éthiopie, la Somalie, approximativement aux {Ie - XVe s. apr.J.C.}- Autre remarque: " Dans l'île de Socotra, à la corne de l'Afrique orientale, s'étaient établis des marchands de souches mélangées, arabe, grecque et vraisemblablement Scythe , qui servaient d'intermédiaires. " P 107 Histoire de l'Inde et des Indiens (L. FREDERIC,1996) Songeons également que des délégations Ethiopiennes se rendaient fréquemment à la cour du roi Perse Darius Ier! {-522/-436 av.J.C.} ( photo p.63 " Bas-relief de l'escalier est de la salle d'honneur de Persépolis" in L'Histoire N°208 )Hérodote ne les appelaient-ils pas " Les Indiens aux cheveux crêpus" ? HERODOTE, Livre II à III( Hérodote a d'ailleurs du mal à distinguer les Dravidiens, des habitants d'Oman, et les Ethiopiens, chacun versant un tribut à la Perse. Cependant, il dote ces derniers, d'" une taille, d'une beauté et d'une longévité exceptionnelles.") P. 330 Livre III. L'Empire tentaculaire de la Perse s'étendait de l'Asie Mineure à l'Indus en passant par la Syrie, la Palestine, l'Irak, l'Égypte et la Nubie d'aujourd'hui.


Humaine (d) 16 août 2008 à 18:33 (CEST)humaine[répondre]

Les Peuls, des Hyksos ?[modifier le code]

( Reprise de la thèse de C.A. DIOP p. 401 Nations Nègres et Cultures )

Il n'y a à ce jour aucuns résultats de comparaisons positives concernant les noms de souverains, dont des inscriptions ont été retrouvé en Égypte et en Urartu ( Arménie), ni concernant la théologie, les rites ou les pratiques.Les Hyksos étaient un conglomérat de "sémites" dont seuls les dirigeants étaient probablement iraniens. En revanche résultats positifs et encourageants pour: Les Scythes occidentaux des bords de la mer Noire, hellénisés et indianisés (Cappadoce), Sarmates, Saces ( Scythes d'Asie) ou Saka,( Kirghizistan, Kazakhstan, Ouzbékistan, Chorasmie, Bactriane) appelés aussi "Sarauques" ( Hindou-Kouch, Pamir);" Voir Photo d'un Sace à grand chapeau sur le relief perse de Béhistoun (Iran) p.81- IAROSLAV LEBEDYNSKY ,p 48 à 120. On estime la grande époque des Saces ou Scythes entre le { Ve S av.J.C.} et le { Ier s. av.J.C.} Date comme on le voit bien postérieure aux préoccupations d'Henri Lhotte. Néanmoins, cela correspond à l'Ere Ptoléméenne.On peut seulement évoquer à propos des peintures rupestres du Tassili Des Ajjer un ensemble culturel commun déjà anciennement établit. Les religions du boeuf sont légion à cette époque en Orient.( Voir. Mithraïsme; Bouphonie; Civilisation Mycénienne; Minotaure; corridas; Apis en Égypte; etc.) HERODOTE, L'Enquête , Livre IV et note p. 527.

à noter à propos des chapeaux pointus des Scythes:

Les Peuls de la Région de Mopti, arborent un petit chapeau pointu à quatre faces plates que leurs femmes confectionnent dans de la peau de mouton ou de chêvre retournée,ils sont teints en violet, et agrémentés de cauris.(Fête annuelle et Danseurs Seguedji)-

En Asie Centrale, les Kazakhs et les Kirghizes arborent des chapeaux de confection identique, mais plus grands, décorés de frises, d'oiseaux, de feuillages d'inspiration scythique, de couleur blanche ou noir ( dessins dorés, bleu ciel, noir ou rouge),également à quatre faces plates.

Au Yémen, en Pays Qatan, en Arabie verte vivent des minorités ethniques islamisées que leurs voisins disent ne pas être "arabes" et dont les femmes portent des chapeaux pointus en paille tréssée, recouverts de clous, de boutons; ces grands chapeaux, sont les répliques locales et contemporaines des anciens couvre-chefs Scythes.(T.MAUGER).Ces parures loin d'être anodines, en dehors de désigner immanquablement sur le plan ethnique leurs proprétaires, sont trés bien connus des ethnopsychanalystes et traduisent un stade fondamental de la pensée orientale. Ne dit-on pas " Saces à chapeaux pointus "? ( Voir " bonnets Phrygiens Phrygie "; Bigouden; couvre-chefs oblongues des Serbo-Croates; des Derviches en Turquie; ainsi que l'imagerie esthétique et collective des "grands chapeaux de sorcières" chez les Celtes ) Enfin, les Scythes employaient des population mixtes (indo-scythes) exclusivement pour le bétail dont la couleur ( de fonction) était le bleu-indigo.( Voir Georges DUMEZIL " Tribus fonctionnelles " p.105 " Les trois fonctions sociales et cosmiques" in Mythes et Dieux des Indo-Européens .) Couleur emblèmatique de nombreux clans Peuls ( fabrication de vêtements à l'Indigo au Fuuta Djalon, Guinée; la Perse fut le plus grand exportateur d'Indigo de l'Antiquité; plante originaire d'Inde) et culture visible çà et là sur une large bande allant de l'Arabie verte au Râjastan, Gujarât, Afghanistan.

  • ATLAS HISTORIQUE , 1992, Des Origines de l'Humanité à nos Jours , ed, PERRIN
  • DAVIDSON, B.,1969, Les Royaumes Africains ,collect. TIME-LIFE
  • HERODOTE, H.,1985, L'Enquête Livre I à IV, ed. Andrée Braguet chez FOLIO classique,GALLIMARD
  • FREDERIC, L., Histoire de l'Inde et des Indiens , ed.CRITERION,1996, ISBN.2-7413-0076-3
  • REVUE "L'Histoire";Mars 1997 Fastes et splendeurs de la cours de Perse n°208.
  • LEBEDYNSKY, I. 2007, Les Nomades Civilisations et cultures, ed. ERRANCE,

ISBN.978-2-87772-346-6

  • MAUGER, T., 1988, Hommes-Fleurs et Verte Arabie , ed. SOUFFLES.
  • Le Râmâyana, Conté selon la tradition orale , 2006, ed. ALBIN MICHEL ( parfait exemple des tentatives d'annexion des provinces du Sud possédant de nombreux ports, par les empires du nord,notamment passage de Râma à Ceylan au moyen de la magie dravidienne considérée par les indo-Iraniens comme mystérieuse mais capable de prouesses!)
  • RENFREW C.,1994, L'Enigme Indo-Européenne ; Archéologie et Langage, ed. FLAMMARION.
  • DIOP.C.A., 1979, Nations Nègres et Cultures II , ed. PRESENCE AFRICAINE
Human Genome Organisation, 1994.

Note à propos des recherches anthropologiques::" Statistiquement ont sait depuis longtemps que la variation génétique au sein des groupes humains peut être bien supérieure à celle que l'on trouve entre les groupes.Toutes les populations ou groupes de populations se chevauchent quand on étudie la répartition des gènes individuels. Aucuns gènes ne suffit donc à classer les populations humaines en catégories systématiques." Alberto Piazza in "La Recherche" ,p 66 -Concernant la région s'étendant entre l'Égypte et le Pakistan, Afghanistan actuels; " Les tombes prédynastiques de l'Égypte révèlent des squelettes de type gangétiques apparentés aussi à certaines populations d'Afrique occidentale ou éthiopiques. " Alain Daniélou, in La Civilisation des différences p.152. Autrement dit, il s'agit du type dit "méditerranéen" qui s'applique aux différents intermédiaires entre l'Afrique et l'Asie.On peut donc penser, que tout échantillon, toute recherche sur le patrimoine génétique d'une population, peut être prise en "amont" comme en "aval" et doit avoir comme protocole de recherche "l'occurence", c'est à dire l'"évènement", chronologiquement établit, des "contacts" inter-ethniques ou métissages et les différents "caractères" transmissibles héréditairement ;phénotypes et/ ou "psychologiques". Ainsi, s'il y a convergence de "caractères" entre les Peuls et certaines populations de Russie Méridionale ( Asie Centrale) c'est surtout sur le plan psychologique et "somatique" que nous pouvons l'entendre.

  • LEWONTIN R,1972, The apportionnent of human diversity , Evolutionary biology, 6, 381, Appleton-Century-Croft, New York. ( calcul comparatif de la diversité humaine)
  • DELAFOSSE M.1912 Haut-Sénégal-Niger ( Soudan Français). Le Pays, les peuples, les langues, l'histoire des civilisations , Paris, Larose. vol.1, 428p ( réed. 1972)
  • KHANE: Note dans la Revue l'"Afrique Nouvelle", 1984, pp 53 à 58. Sur les comparaisons culturelles des anciens égyptiens et des habitants de la vallée de l'Indus.
  • RUDENKO,S.I., Dictionnaire Russe/Peul-Peul/Russe édition Karthala (1958)/ La Culture des peuples de l'Altaï central à la période scythe MOSCOU. ( russe)1960.
  • ROSTOVTZEV, M., Iranians end Greeks in South Russia, Princeton, 1929
  • LASZLO, G., The signifiance of the Hun Empire , Acta Archaeologica Academiae Scientiarum Hungaricae, (1951)
  • GIMBUTAS, M.,1980, The kurgan wave migration ( c. 3400-3200 B.C)
  • GÖTZE, A., Kleinasien , 2e éd. Berlin,1957

Voir +

  • PISANI V., 1949, La question indo-hittite et le concept de la parenté linguistique , Archiv Orientalni
  • HAZARD, Benoît., 1998, La construction de l'aire socio-culturelle voltaïque dans l'oeuvre de Maurice Delafosse , in, J-L. Amselle & E. Sibeud, eds, Maurice Delafosse.
  • Bulletins N°109-111/ 1966 par Dawson de la société linguistique de Paris: Parlers Berbères, le Peul et les langues nilotiques, Rapport préhistoriques du Grec et du Latin Indo-Européen, Indo-Iranien, langues celtiques Vol.37
  • DIGART J. P., Les Relations nomades-sédentaires au Moyen-Orient. Eléments d'une polémique , in H.P. Francfort, ed., Nomades et sédentaires en Asie Centrale. Apports de l'Archéologie et de l'ethnologie, Paris,Ed. du CNRS.

Humaine (d) 16 août 2008 à 18:37 (CEST)humaine[répondre]

Les Peuls un peuple frontière?[modifier le code]

La construction nationale identitaire des différents peuples de l'Afrique coloniale, aconstitué et constitue encore une stratégie cognitive, tant du côté du colonisateur que du côté des africains fraîchement décolonisés. Cette stratégie vise à mesurer l'altérité, à la réduire ou au contraire, à l'agrandir pour la rendre manipulable. Nous pourrions nommer cette stratégie cognitive, la stratégie du "modèle berbère" tant elle recouvre un certain nombre de parallèles à travers l'histoire coloniale. En opposition idéologique à cette stratégie, une autre lecture de l'histoire proposée par Diop consiste à effectuer une translation entre "méditerranéens" et "nègres" selon le principe que le type absolu (noir) étant impossible à rencontrer, tous les sous-types qui ne seraient pas immédiatement apparentables à un autre type absolu ( blanc) peuvent être considéré comme relevant du premier type. Ceci pose le problème des "races" intermédiaires ou " races frontières" dont on sait bien qu'elles se sont mélanisées selon les enjeux idéologiques ou politiques du moment. Pourtant ce débat, n'est pas clos et différentes recherches en paléoanthropologie continuent sur ce thème ( Keita 1992). L'origine de la population égyptienne demeure l'objet d'un débat extra-scientifique prenant toutefois la " science à témoin". Ce débat présente une évidente profondeur historique. Récemment Ortiz de Montellano ( 1993) a entrepris de réfuter les hypothèses émises par l'école de pensée américaine afrocentrique. L'erreur sans doute serait de prendre des " objets sociaux" ( sujets), pour des "objets biologiques", travers tant Européen qu'Africain et même (dans une moindre mesure) arabe. Les études sur les Peuls vieilles de 300 ans sont internationales ( SHIMADA, 1993; OGAWA,1993-1994).Nous pouvons objecter qu'il n'y aurait pas autant d'études encore en cours à travers le monde sur ce seul peuple, s'il n'y avait là, quelques questions fondamentales intérrogeant la science sur les migrations intercontinentales, de la période néolithique et post-néolithique. Il reste que la culture,ne peut-être réduite à une lecture biologique des phénomènes de variabilité génétique, de migrations continentale à une haute époque. Elles sont ce que l'idéologie, ne peut guère atteindre; la survivance des mythes, des rites, des pratiques, la mémoire, la généalogie,la filiation, les contacts, les expressions, ce que Jung appella les " Archétypes", l'"inconscient collectif", et relève si ce n'est de l'historiographie et linguistique complètes, de l'ethnopsychanalyse ou psychogénéalogie.

  • Keita.S.O.Y 1992, Further studies of crania from ancient northern Africa. An analysis of crania from first dynasty Egyptian tombs, using multiple discriminat functions , American Journal of Physical Antrhopology.
  • SHIMADA, Yoshihito, 1993, Jihad as dialectical movement and formation of Islamic identity among the fulbe , in P. K. Egushi & V.Azarya, eds, Unity and diversity.
  • OGAWA Ryo, 1993 ethnic identity and social interaction. A reflection on Fulbe identity in, P. Egushi & V. Azarya, eds, Unity and diversity of a people/ 1994 Gaabgol et Kuumeen: cohésion sociale et disparités économiques, in R. Botte & J. Schmitz, eds, L'archipel Peul.
  • ORTIZ DE MONTELLANO, B., 1993, Melanin, afrocentrism, and pseudoscience , Yearbook of Physical Anthropology.


Le coin des linguistes

Le "cas" problématique de l'Eurasiatique. L.Cavalli- Sforza & Piazza.

Quel rapport peut-il bien y avoir entre la TABITI Scythe et la TABITI Peule, L'ADITI iranienne et l'ADITI Peule, Le Taureau sacré iranien GO-LOKA et le GO Peul,le TIERNO Peul et le TEYRNON TWRYN VLIANT Irlandais tous deux le "Maître du Foyer" et le Grand Maître du bruit des flots éleveur de l' Homme aux Cheveux d'Or qui avait pris la forme d'un poulain , L'UDDO du vieux haut allemand et l'UDDO Peul ? Quel lien, si ce n'est celui d'une culture ancienne, s'étalant approximativement des Carpates au Turkestan chinois, et parlant une langue du néolithique appelée l'Eurasiatique.( Civilisation des Kurgans, proto-indo-Européen , " survivance du basque et de l'étrusque comme langues pré-celtiques , migration indo-européenne à l'ouest, au {III° millénaire av. J.C.} et le parler Celte insulaire : l'irlandais " ; GIMBUTAS) En 1988, un équipe de généticiens ont tenté de créer un arbre génétique et un arbre linguistique, appelé " arbre phylogénétique" à partir de l'analyse génétique proposé par le programme UGO. Ce programme mondial, envisageait de pouvoir synthétiser les relations anciennes, les migrations et les échanges linguistiques sur tous les continents. Ce programme brusquement arrêté en 1994 sur la pression de lobby " autochtones " internationaux,(Indigenous Peoples Council on Biocolonialism) n'a pas permit l'établissement d'arbres sur lesquels nous pourrions nous appuyer et pour ce qui nous intéresse le classement du "nigéro-Kordofanien" dans une branche linguistique que ce soit " africain" ou "eurasiatique". En effet à l'observation ( P.66 in "La RECHERCHE " ) l'on constate que si dans l'arbre génétique,le " nilo-saharien" se trouve sur la branche conjointe mais néanmoins éloignée de l'Ethiopien, sur l'arbre linguistique, le "nigero-Kordofanien", se trouve à part, lui-même curieusement séparé du "nilo-saharien", mais il n'est relié à aucun tronc linguistique commun, aucune branche ou famille ou super-famille, que ce soit l'"afro-asiatique" ou une branche dévolue aux langues africaines seules. Tout semble indiquer que Cavalli-Sforza et Piazza ont voulu traiter les langues africaines totalement à part, rattachées à aucun tronc commun.(+ quelques langues amérindes et austronésiennes).Il s'agissait sans doute là de prudence car seuls le nigero-kordofanien et le nilo-saharien ainsi que le khoisan semblent représenter le continent africain. Cela souligne le déficit d'études concernant les langues de l'ensemble du continent. En plaçant l'afro-asiatique sur la branche du nostratique qui elle-même est une sous-branche de l'eurasatique, Cavalli-Sforza et Piazza ont voulu bien sûr distinguer les langues sémites ( berbère, arabe). Jusqu'à la naissance relativement récente de la sociolinguistique, la vision des linguistes était souvent monolithique. La frontière entre les langues était trés nette, comme celle des territoires où on les parlait.Aujourd'hui on met plus l'accent sur les variations internes synchroniques - Très tôt, on a compris comment les régularités phonologiques et les changements progressifs de prononciation finissaient par transformer les mots apparentés de langues voisines au point qu'ils apparaissaient totalement différents. Dès le début, on se rendit compte de la stabilité de certaines corrélations phonétiques,et de la régularité des règles permettant de passer d'une langue à l'autre. Par exemple, la consonne p, dans la plupart des langues indo-européennes est corrélée au f des langues germaniques, dont l'anglais-latin: pes ( pied)- anglais: foot ; latin : pater ( père)- anglais: father. La structure des variations phonétiques entre langues de la même famille peut ainsi être mise en formules, qui font ressortir les relations sous-jacentes. Les langues du nord de l'Inde sont toutes d'origine indo-européenne. Elles montrent néanmoins des signes de développement commun avec des langues de la même zone géographique mais d'origine différente, les langues dravidiennes.(V.Arbre des langues indo-iraniennes p.65. RENFREW) Ce fut pour palier ce fait que l'on avança "l'hypothèse de la vague." Les changements linguistiques se propageraient alors comme des vagues dans une aire langagière, chacun pouvant affecter une partie de l'aire sans toucher à celle où a eu lieu le changement précédent.La localisation des mots ou formes lexicales devient ici nécéssaire. elle se traduit en pratique par le traçage de lignes ( isoglosses )sur une carte.Le problème important généré par ces isoglosses, c'est que l'on ne peut plus voir les langues comme des ensembles définis et concrets, mais comme un réseau d'isoglosses qui délimitent une aire, une ligne de suivie que l'on considérera comme une frontière linguistique.La notion de vague est désormais combattue, au profit d'une conception plus "sociologique " et "chronologique" de la linguistique, la "vague" en question, n'aurait pas été aussi importante qu'on le disait et ne concernerait pas toutes les régions du monde avec la même régularité.( voir.modèle de l'arbre généalogique des langues indo-européennes P. 127 in L'Enigme Indo-Européenne de RENFREW) Toutes les langues aprés avoir constitué un bloc plus ou moins unitaire, mais comportant souvent des "poches" de langues isolées ou isola, comme le proto-indo-européen, et ne peuvent être étudiée sans recherches autres ( historiques, archéologiques) à grande échelle, mondiale même...Ces dernières années les recherches sur le lexique Peul a été abordé de toutes les manières possibles, en prenant modèle sur les recherches concernant l'indo-européen, (DELAFOSSSE; SZULMAJSTER-CELNIKIER,1998); en s'en détournant au contraire ( GREFUL); par classification aréale ( TROUBETSKOY, 1920) ; par bilinguisme et contacts le Suédois ( MALMBERG, 1930); ethnosociologique ( DUPIRE, 1962-1970...le russe KHAZANOV ( 1984) démontra cependant qu'aucune société pastorale n'était autarcique, les plus mobiles étant dépendantes des sédentaires.Enfin,la quête des "invariants" de l'archipel sembla assez décevant et l'anthropologie culturelle anglo-saxonne critiqua la discipline à un double niveau: celui des instruments de pratiques d'investigations-le fieldwork- mais également celui des cadres analytiques- la notion de modèle privilégié.( RICHARD FARDON, 1990; CLIFFORD 1994, 1997.Dernierement GUPTA & FERGUSON (1997), ont privilégié la notion de "voyage" et de "rencontre" comme technique d'observation localisée.

  • SZULMAJSTER-CELNIKIER, A., Eloge de la prudence méthodologique. La complexité des données décrédibilise la quête d'une langue originelle , LA RECHERCHE, 306, p. 76-81
  • KHAZANOV, Anatoli M.,1984, Nomads and outside world , Cambridge University Press, XXVIII.
  • FARDON,R.,1990 Localizing strategies. Regional traditions of ethnographic writing , Edimbourg, Scottish Academic Press / Washington, Smithsonian Institution Press.
  • CLIFFORD,James, 1994, Diasporas Cultural Anthropologie, 9 / 1997 Spatial practices Fieldwork, travel and the disciplining of anthropology, in A. Gupta & J. Fergusson, eds, Anthropological locations. Bounderies and grounds of a field science, Berkeley, University of California Press
  • REVUES : " LA RECHERCHE ", Dossier spécial La science et la notion de Race; Un concept sans fondement biologique ALBERTO PIAZZA, n°302, Octobre 1997.

" L'EXPRESS ", Tout savoir sur nos origines n°2867, juin 2006.

  • wikipedia [ Portail l'Iran ancien ]


Humaine (d) 16 août 2008 à 18:38 (CEST)humaine[répondre]

Je pense que les Peuls sont d'origine africaine, et je suis persuadé qu'ils sont soit venus d'Afrique du Nord (l'hypothèse la plus probable) soit d'Afrique de l'Est (notamment du fait de leur ressemblance avec les Éthiopiens). On doit arrêter de les considérer comme des étrangers venus d'Asie, c'est insensé ! Moddakar (discuter) 18 octobre 2021 à 15:37 (CEST)[répondre]

Les intellectuels Peuls face à la question des origines[modifier le code]

Les Peuls se considèrent eux-mêmes comme un peuple " oriental". Après le racisme triomphant du |XIXe s.| et ses taxinomies rigides, vint l'ère de la récupération "islamiste" de certains intellectuels Peuls puis " hamitique" ( SIRE ABBAÂS SOH " Chroniques du Fouta sénégalais") attribuant aux futanke une origine égytienne. YORO DYÂO qui affirmait que les Wolofs tout comme les Peuls étaient venu d'Égypte, aurait quant à lui puisé dans les articles anthropologiques de FAIDHERBE ( PONDOPOULO 1996) stéréotypant ainsi l'ethnicité Peule.Les intellectuels Peuls pour la plupart, privilégient la thèse Yéménite sans que l'on puisse évoquer une influence musulmane,( comme l'affirment les tenants du pan-fulanisme culturel basé uniquement sur la communauté de la langue pulaar), les recherches concernants la période pré-islamique étant encore succintes.Les témoignages tant en langue arabe que perse et l'étude surtout des relations politiques entre les nomades d'Asie-Centrale et le nationalisme Perse, devraient donner de bons résultats. Néanmoins, que le "stéréotype " de l'ethnicité Peule, soit articulé autour de l'origine égyptienne ou nilotique ( LAM 1993) dans une perspéctive de culturalisme racial, ou de l'Afrocentrisme Diopien, puisqu'il ne peut complètement rejeter ( même s'il le juge négatif) l'introduction en Égypte, d'un élément "Leucoderme", ou europoïde modifiant durablement l'hérédité et la culture de ce groupe qu'il dit "initialement autochtone".La critique et le mépris des cultures autres qu'africaines, ont affirmé chez certains, le refus,( l'aveuglement? )de chercher à l'extérieur du continent l'origine du corpus Peul. Que sont ces Afrocentrismes, élaborés dans des contextes difficiles ( la lutte contre la colonisation ou la situation marginale des Afro-Américains)? La création de l'Union des Peuls en 1947 ( BA; 1986) et la création de l'ANARO en 1960, pas plus que le séminaire linguistique du Bénin en 1987, organisé par des intellectuels Peuls en langue Peule, n'ont entériné ou rejeté les recherches entamées depuis trois cent ans par des chercheurs internationaux, de toutes écoles et de toutes générations.

  • PONDOPOULO, Anna, 1996, La construction de l'altérité ethnique peule dans l'oeuvre de Faidherbe , Cahier d'études Africaines, 143, 36.
  • LAM,Aboubakry Moussa, 1993, De l'Origine Egyptienne des Peuls , Paris, ed. PRESENCE AFRICAINE/ KHEPERA.
  • BA,Cheikh., 1986, Les Peuls du Sénégal, Etudes géographiques , Dakar-Abidjan-Lomé, ed.NEA

-ANARO ( réseau de clientèle et de solidarité entre les Fulbe Aynaabe, les courants pan-arabistes et le pouvoir politique) -PAN-FULANISME élaboré par Kibbel Aali Jallo, 1960 -UNION DES PEULS 1947( Revendications formulées au congrés de 1957 mêlant modernité et attachement au passé) : lutte contre l'envahissement des cultivateurs et dénonciation de leurs ambitions d'occuper les forages, incrimination des responsabilités du FIDES( fond d'investissement pour le développement économique et social)dans la substitution de l'agriculture à l'élevage, nécessaire convertion des mentalités ( scolariser les enfants pour effacer les " retards des Peuls", commercialiser le bétail, laisser les jeunes entrer dans l'armée) et nécéssité de "reconsidérer nos coutumes bafouées" en revalorisant le vieil ordre coutumier de commandement et le très ancien titre d'ardo. -GREFUL 1989. Groupe d'Etudes comparatives des Sociétés peules se réunissant dans le cadre d'un séminaire consacré à la diaspora des fulbe, au rythme de deux ou trois exposés par séance.(1°lundi de chaque mois / 1999) Chercheurs ou doctorants, ils représentent différentes disciplines des sciences sociales et appartiennent à diverses institutions françaises ( CNRS, EHESS, IRD, INaLCO, Université Paris-X...) ou étrangères.

  • notons,de nombreuses conférences et réunions se tiennent régulièrement au Sénégal,en Guinée, au Mali où les Peuls ont constitué de nombreuses sociétés et associations civiles ( chercheurs, professeurs, médecins, éducateurs de rues, psychologues, avocats, syndicalistes, etc.) ainsi qu'une disapora très active, discutant des grands problèmes et enjeux qui traversent leurs sociétés.Pour la France le TABITAL PULAAKU FRANCE(TPF)- maison des Associations. Métro Daumesnil.PARIS


Humaine (d) 16 août 2008 à 18:39 (CEST)humaine[répondre]

Un immense besoin de reconnaissance et d'identité[modifier le code]

" Les Peuls sont, un peuple Oriental, non arabe, mais de Culture et d'Histoire Orientale, et qui pour, ou a cause de cela, ne sauraient être transposés dans d'autres milieux pour des raisons idéologiques, politiques ou autres..." *

La transversalité...

Puisqu'il y a là, au point fantomatique, la persistance d'une origine indo-européenne,il faudrait traiter la chose par la transversalité, considérer que cela fut un instant T de l'histoire mouvementée des Peuls et reconstruire cette histoire, c'est à dire suivre les "pas", remonter le fil, par séparations et par contacts, comme l'est l'ethnicité Peule elle-même par adoption et rejet dans la marginalité. Peut-être faudra-t-il considérer le pulaar comme une langue à part,n'appartenant à aucun tronc commun, parce que disparu ou morcelé,(p.315; RENFREW ) une langue ni africaine, ni eurasiatique ou comme une version locale, régionale et toute spéciale du caucasique. Travailler par applanissement de toutes les langues de l'Afrique Orientale, étudiées une par une, isolément, associées à la recherche historique, la plus rigoriste, puis par recoupement, association.Des langues indo-Européennes archaïques ont disparu, les parlers iraniens étaient nombreux et évolutifs suivant leurs positions régionales, (Le Khotanais par exemple a donné plusieurs des langues de l'Afghanistan, du Kazakhstan et du Kirghizstan actuels).Certaines ont disparu, d'autres nous sont inconnues parce que non écrites. Songeons également, que si les Scythes ont emmené en Afrique leurs querelles claniques intestines, il a pu y avoir alliances, sur la côte orientale elle-même, de peuples à peuples, eux-mêmes ou bien leur descendants, par affinités, sans savoir probablement que leurs origines étaient communes.Les entrées étaient nombreuses, par terre et par mer, " ...des colonies indiennes se trouvaient d'un côté et de l'autre de la mer Rouge" (A. DANIELOU p.151 " Cultures Dravidiennes et Africaines " in " La Civilisation des Différences" )Les transmissions orales des Peuls ne parlent-elles pas de " plusieurs passages succéssifs d'un côté et de l'autre de la mer Rouge " ?; enfin, travailler d'une façon internationale, systémique et traiter la période pré-islamique du monde Moyen-Oriental,le Caucase,l'Eurasie et l'Inde au même titre que l'Europe elle-même (échanges / recouvrement/ pidginisation / survie).

'*'SCHMITZ in AMSELLE, J.L.& E.SIBEUD., L' Afrique par défaud ou l'oubli de l'Orientalisme , ed. MAURICE DELAFOSSE. Entre Orientalisme et ethnographie, Paris, MAISONNEUVE& LAROSE.

Quelques écrivains:

Koumanthio Zeïnab Diallo ( agro-sociologue,chercheuse et écrivain; présidente de l'association des femmes poètes et ecrivaines de Guinée)

Les Humiliées (prix de la meilleure pièce de théâtre en pulaar) 2003

Les Epines de l'Amour (roman) ED; L'HARMATTAN, 1997

nombreuses pièces de théâtre, nouvelles et contes pour enfants:

Pellun Gondhi (conte), Ed. GANDAL, Conakry, 1996

Comme une Colombe en furie ( contes), Ed. LINDA, 1999

N'Gottê, Le Génie de la chasse ,(conte), ED. L'HARMATTAN, 2007

site officiel : http://www.e-monsite.com/Koumanthio/rubrique

texte en ligne : Comme des Pétales du Crépuscule , (poésie) ED. SEMEUSE, 1994

- http://www.arts.uwa.edu.au/AFLIT/DialloZeinab.html

Nadine Bari, Guinée, les Cailloux de la mémoire , collect.TROPIQUES, 2003 ed.KARTHALA, 264p.ISBN. 2-84586-452-3

Amadou Diallo, La mort de Diallo Telli , collect.LES AFRIQUES, 1983, 160p.ed.KARTHALA, ISBN.2-86537-0720

Thierno Bah, Mon Combat pour la Guinée , collect. TROPIQUES, 1996, 464p. ed.KARTHALA, ISBN. 2-86537-687-7

Tierno Monénembo, Le Roi de Kahel, 2008, ed. Présence Africaine; Peuls, 2004, ed. Présence Africaine.


Humaine (d) 16 août 2008 à 18:40 (CEST)humaine[répondre]

"règles morales et sociales régissant les Peuls":

Le Pulaaku désigne cette chose complexe: le fait d'être Peul. Suffixe -aaku abstaction désignant un statut social et les qualités ou les comportements ( sukanaaku " jeunesse"; dimaaku, " noblesse") . "Le pulaaku se retrouve chez tous les groupes Peuls, dans toutes les régions. C'est une preuve de stabilité de la catégorie et une première indication sur sa signification et sa fonction qui, manifestement ne relève pas seulement du besoin d'identification liés à des contextes historiques particuliers. Dans cette acception très générale, on peut parler de la "pulanité" en tant que conscience d'une identité durable, conscience unissant les Peuls, indépendamment de toute explicitation au niveau du contenu". ( E.Boesen, p.83, in " Figure peules" Roger Botte...)

La " suavité" ( beldum ): Qui n'existe dit-on que chez les fulbe ( bele sey to Pullo) se concrétise non seulement dans leur hospitalité et leur générosité mais dans tout leur comportement.

Ne jamais dire " non " ( e woodi ): Un Peul ne dira jamais un "non" ferme, il dira "e woodi" ( c'est bien). or, quand un Peul donne gentiment son accord, cela ne veut souvent pas dire grand-chose. D'eux-mêmes les Peuls disent qu'ils sont tous des "hypocrites" ou bien que c'était "pour faire semblant" ( Pullo fuu munaafitiijo nun). Les Peuls décrivent systématiquement leur comportement comme étant forcé. Le sentiment de honte, leur pudeur ( semteende ) ne leur laisse pas le choix.Il ne nous appartient pas de trancher sur cette question, mais elle signale comme un fait récurent, la difficulté d'(ap)-paraître aux yeux des autres, le contexte environnemental pouvant être une source de stress (en Occident chez les Peuls immigrés, jeunes filles particulièrement, période de claustrations volontaires ou légère agoraphobie)

Le comportement Peul n'a en quelque sorte, aucun rapport avec autrui, mais avant tout avec lui-même.

Les " yeux " ( yitèrè ) Les Peuls n'aiment pas être confronté à leur image, ni même que l'on en discute.C'est un trait caractéristique, déjà noté et que l'on peut voir dans des données variables dans les civilisations "orientales", de l'Égypte pharaonique à l'Afghanistan. (voir "Ingcel le borgne" dans la mythologie celte; Gwiawn Llygat Cath; la triple pupille de Feldem; Meldb; Odin; sorcières; le monde prophétique de Tirésias ou poétique d'Homère; l'oeil "coulant" représenté en Égypte; l'oeil dans la mythologie de l'Antiquité.)

"L'altérité" : Les Peuls réagissent à l'altérité suivant où ils se situent sur le plan phénotypique ( "Blanc" europoïde à noir fortement mélanisé)*. Mais ils savent qui est Peul ou non. On peut d'ailleurs penser que les transmissions orales ne sont pas les mêmes chez les "Peuls rouges", les Peuls détenant la mémoire ( Barî notamment) et les autres.Développement d'un langage avec des énigmes culturellement élaborées pour "piéger" l'assimilé ( Haal Pularen).

  • A savoir: Les africains mélanodermes appellent "rouges " toutes les populations à peaux claires ;les occidentaux,les berbères,les asiatiques, les Peuls non métissés et les arabes...



Humaine (d) 16 août 2008 à 18:40 (CEST)humaine[répondre]

Patronymes[modifier le code]

Il s'agit de noms " claniques" et non "totémiques" comme l'affirmait C.A.DIOP à propos des noms des Peuls dans son livre " Nations Nègres et Culture" p. 391. ( La chose ne s'appliquant pas pour les cultures de l'Inde, de l'Asie centrale et les indo-européens ) Le totémisme est un stade fameux de la psychologie des peuples et ne concerne pas le nom des gens. Les tribus qui se sont présentées en Égypte ( ou ailleurs) sont venues avec leurs animaux totems, le Lion à la langue tirée (Perse) Aigle ( Phénix), Taureau, etc. Totem ( stade de symbolisation ). A l'origine, il n'y aurait eu que deux noms claniques voire même un seul [BRH] ou [BHR]-"saw " de la racine iranienne [sau] s'entend par euphémisme désigner des personnes de double origine " doubler"; " partager en deux" et à distinguer absolument du groupe initial. La notion de "métissage" n'était pas bien compris des Indo-iraniens, le métis n'était ni un esclave, ni un étranger, de fait ils ne le rentrent tout simplement pas dans leur vocabulaire, on ne le trouve que sous cette forme ambiguë (on le retrouve dans "Sau-romates" peuple issu d'un métissage).Cette racine a été transmise comme telle en Inde ou par glissement sémantique ultérieur elle est devenue [su]/ [su(r)]/[su(d)]/[ svah ]/[svahr] même groupe de racines ayant trait à la troisième fonction ou caste, celle des artisans et des agriculteurs." génies de l'agriculture". Reliée au feu , sûrya " disciples du feu" et à l'aide apportée aux deux autres castes. Relatif aux "libations" et orientation géographique ( sud-ouest) région où "le soleil décline" à l'horizon. En Inde, ce sont les "métis" irano-indiens ou irano-dravidiens qui occupaient ce type de fonctions. Dire "sau" ou "suud" ou "svahr" revenait au même( avec notion catégorielle à l'intérieur de ce troisième groupe où les sûrya sont mieux vu que les sudra, en bas de l'échelle) Ce qu'il faut retenir, c'est que l'existence de cette racine est antérieure à l'entrée des Peuls en Afrique. "Barî" nom brahmanique (iranien)- ( actuellement, nombreuses familles au nord de l'Inde, lignée de poètes et de "lettrés"). "", dérivé du nom Barî lui-même dérivé de Bhâratî " l'Eloquence". Possibilité d'un jeu de mot avec Bâbhravî " fauves " ( "ceux-qui-sautent-sur-leurs-ennemis-comme-des-fauves" )-( autres noms ? voir, métissage avec d'autres groupes iraniens dans la zone du Soudan Oriental av. le IX° s?).


Humaine (d) 16 août 2008 à 18:44 (CEST)humaine[répondre]



Les patronymes peuls les plus courants de nos jours sont : Ba, Barry, Barro, Ka, Diallo, Sall, Saw, Dia, Baldé.

Les patronymes peuls, varient aussi en fonction des régions, les noms : Thiello, Diaw, Seydi, Dioum, Thiam, Mbow, Niane, Bocoum, Déme, ( Sénégal, Mali, Mauritanie ). Au senegal un bon nombre ont intégré l'ethnie wolofs. Les Diamanka du groupe Fulbe Firdou ( dans la région de Kolda où était situé historiquement L'État du Fouladou, entre le sud du Sénégal et le nord de la Guinée-Bissau).

Les Dicko (branche connexe des Peuls) et Bello, présents dans tous les pays où les Peuls sont installés, particulièrement, au ( Niger, Nigeria ), ou beaucoup ont intégrer la culture Haoussas.

Les noms changent parfois de forme en fonction des régions, les Sow deviennent Sidibé au ( Mali, Guinée, Burkina Faso ). Les Sangaré du Mali, deviennent Sankara au Burkina-Faso, qui devient Shagari au Nigeria.

Les assimilations ethniques ont été très importantes au fil des siècles, le système de la Parenté à plaisanterie, les cohabitations et les voisinages ethniques, les alliances entre communautés, ont favorisé l'absorption d'individus d'origines étrangères, chez les Peuls et vice et versa. Ceci explique par exemple que l'on observe parfois peuls des individu ayant des patronymes Mandingues, wolofs, ect... Gamadji


pour ma part, il convient de retracer le contexte de départ avant d'affirmer l'origine de

tel ou tel nom ou terme.Comme nous avons une profondeur historique conséquente et que les différentes relations inter-ethniques ne sont pas clairement établies à une si haute époque ( + de 2000 ans ), nous n'avons que cette solution.Ici,deux champs d'explorations s'offrent à nous : le champ du social et le champ de la linguistique. Entre les deux se trouve un flou que nous appelons la "sociologie de contact" et donc des pénétrations inter-culturelles.Il convient de relever sur le plan linguistique, le regard sans cesse porté vers l'Est et la région de la Haute Égypte et son prolongement vers l'extérieur du continent africain relevé à certaines époques par d'autres moyens d'expertises que la linguistique ou la sociologie. C'est le cas, pour Sakho et Sylla.

Sur le plan de la sociologie on sait pour l'avoir étudié au XVIIIe et XIXe siècle le fonctionnement des Etats africains, et le règlement pacifique des conflits dans la région des frottements ethniques entre l'Afrique du nord et l'Afrique subsaharienne, c'est à dire le Sahel, a montré un comportement tout à fait particulier que les éthnologues ont appelé : phénomène d'"imitation sociale".Ce comportement propre aux sociétés d'Afriques noires auraient pour but d'apaiser les conflits en imitant par divers procédés les modes de vie du dominant. Ce fut le cas vis-à-vis des Touaregs,des Haoussas, mais aussi vis-à-vis des Peuls. Lorsque ces Etats s'éffondrent, c'est à dire lorsque le dominant cesse d'éxercer une pression sur les sociétés annexes, mais néanmoins triburaires de leur fonctionnement, les groupes s'étalent en périphérie en petits groupes plus ou moins indépendants, mais gardant leur anciennes marques d'imitation sociale ( langues, religion, vêtements, métiers, structure sociale, patronymes)- (Ceci du reste, n'exclut en rien des comportements contradictoires de dénie et de réafirmation culturelle pour les descendants ignorants du fait précédant et revenus à leur "jouissance" identitaire de plein droit) - il n'y a donc rien d'affirmé sur le plan social, pas plus que Sakho ne serait Peul que Mandingue, mais que Sakkaï furent deux princes guerriers Peuls des XVIe et XIXe siècles ( ts les deux considérés comme Peuls par les Peuls eux-mêmes).( c'est une chose que l'on peut trouver bien expliquée chez Colin Renfrew à propos des sociétés anciennes dans L'énigme indo-européenne, 1990, Flammarion)


Nous pouvons le remarquer néanmoins, que nous avons deux instances ; d'un côté des populations apaisant les conflits par imitation sociale et à l'autre bout de la chaîne des populations moins souples qui s'en défendent...par la guerre.Plutôt que de stigmatiser les fonctionnements des uns par rapport aux autres, il conviendrait de se demander ce que c'est que cette capacité à apaiser les conflits de cette manière là ( car c'est une vraie capacité humaine originale, qui ne se trouve à ce point développée, que dans les sociétés d'Afrique noire) ; il semble que nous en ayons tous hérité à divers degrés mais que observons-le, à l'autre bout, les populations les moins souples aux contacts inter-ethniques, sont...les Indo-européens.Il serait à tout le moins curieux que les Peuls par leurs origines eussent fonctionné plus par imitation que par la guerre si cela leur fut possible ou par le retrait dans le cas contraire, sauf la 3e voie : la diplomatie, les "mariages spéciaux" exogamiques, ou "parentés à plaisanteries". L'imitation n'est pas du tout une habitude Peul, ce qui lui semble "étranger", lui semble un indépassable, qu'il le dise ou préfère tourner les talons.

Je n'affirmerai, ni n'infirmerai rien quant à la question sociologique qui serait à étudier de prés, mais Sylla sur le plan linguistique n'est pas Peul, ni Thiam, Niane, Cissé, Mbow, Dioum, Thiello ( issu du Wolof)- association Diamanka, idem Diamanteka ( construction tarabiscotée de deux patronymes en un)- Sidibé de [seed~]et [see-d~] " se séparer, se désunir", Sangaré " ceux qui gardent les chevaux" , Bocum de [bocc~] " s'échapper de" , Seydou /Seydi ( issu de Ceddo) sont Peuls. Quant au patronyme Dicko, "en deux" le terme viendrait du pulaar car jusqu'à preuve du contraire, il n'a pas été trouvé de Grec dans la langue Mandingue - (en balance) Dem " fouetter, flageller " - La plupart de ces patronymes sont apparus au Moyen âge.


On ne peut pas tout affirmer, le jour où il sera apporté des preuves scientifiques, des autres groupes Mandingue [Mand] "ceux qui se souviennent", et Soninké (dialecte du Maasina ) " ceux qui se lamentent", comme groupes distincts identitairement parlant à l'extérieur de l'Afrique avant le Xe siècle av.J.C., et non pas issu de séparations claniques à la période pré-islamique au Soudan oriental, nous en reparlerons.En attendant, c'est l'étymologie qui nous guide.

Aléna (d) 16 septembre 2008 à 11:09 (CEST)Aléna[répondre]

Catégories sociales et "assimilés", sujet polémique...[modifier le code]

" Les Peuls "rouges" ( pasteurs) sont monogames parce que leurs ancêtres l'étaient tous. Le divorce est permis des deux côtés. La polygamie étant surtout apparue ches les peuls sédentarisés, particulièrement chez les chefs ou les gens fortunés, puis avec l'Islam, lequel n'autorise que quatre femmes. " p. 392. AMADOU HAMPÂTE BÂ

Les catégories sociales sont...

- RimBé : Nobles ( libres, appartiennent à la 1ère caste, prétendent descendre de guerriers nobles ou de sages venus d'Orient), se disent parfois d'aucune caste, car c'est à partir d'eux, que les autres ont été créé au fur et à mesure des métissages - [rim ] "engendrer; engendrer; produire; noble de sang; pur"

-jaawondo ou jaawando ( " jay + wond porteur ( lanceur) de flêches " ) Nobles, guerriers - 2° caste. ( ces deux ensembles contractent des mariages et des lignages transversaux ou "cousinages" )

-Dimo : femme noble de [deem] " ne rien faire; rester tranquille; être au repos"

- Kordo : Peul d'origine servile (métis). 3° caste.

- maccuBé [ macc ] " esclave, serviteur" : travailleur manuel, restés attachés à leurs anciens seigneurs. Artisans, forgeron.3° caste à l'intérieur de ce troisième groupe on distingue:

Les torodo de [tor] " prier, demander, solliciter "(griots,marabouts )

Les nyenyo de [nyeny] " pyrograver, orner, décorer" ( orphèvres )


Les "hors castes", les WodaaBé, (Bororos) " bannis", les artistes ou maaBuBé " Devenus grands par eux-mêmes" de [maa] " grand ; fameux; pers. importante ", et les groupes transhumants du Soudan et du Tchad.


Le mot "assimilé" ne s'entend pas dans toutes les sociétés de la même manière. Nous sommes ici sur une définition qui s'applique aux "chefferies" du sahel et du sud-sahel. L'histoire ayant produit des Empires, les personnes rattachées à ces Empires, de gré ou de forces, constituent une population souvent "noire", dont l'identité se trouve "perdue" soit parce que perçue comme négative ou génante, soit parce que rappelant l'origine servile. Cette identité, de nos jours est souvent "niée", c'est à dire volontairement oubliée, parce que trop ancienne, trop éloignée (géographiquement /razzia) et qu'en l'absence de registres, elle ne peut pas toujours être retrouvée.Autrefois porter le nom de son " maître ou seigneur" permettait d'être sous sa protection.Ceci s'applique donc aux Peuls, aux Maures, aux Sarahoui, aux Touareg.
Chez les castes "nobles", la peau claire étant appréçiée, un Peul d'origine servile ou Kordo aura beaucoup de mal à se marier avec une Dimo. Cette tranche sociale préférera garder dans le meilleur des cas sa particularité, quitte à contracter des mariages avec des populations voisines à peaux claires comme les Maures, Sarahoui ou Touareg ( Mali, Mauritanie).
Ce qui distingue les uns des autres est au-delà de la position sociale ou de la lignée familiale; l'aspect,le phénotype et en deuxième observation,le comportement( moral, social, verbal)- Ainsi cette apparente " rigidité sociale" peut-elle être dépassée( mariages spéciaux et "articulation" inter-castes).La plupart des mariages inter-ethniques sont généralement le fait des hommes.
On observe un comportement social similaire chez les Touaregs mais cela semble moins déranger.Mais sur le plan du signifiant, cela relève d'une même sphère culturelle d'origine.D'après Amadou Hampâté Bâ " il n'y a pas de raisons raciales au non métissage ",mais des raisons culturelles, de maintien de la culture, de la mémoire, des pratiques, et pour ne pas mélanger "les forces" ( métiers).(s'observe également en Inde)

Néanmoins, nous dirons: " Est Peul, celui qui se sent Peul et qui est reconnu par les autres Peuls comme étant un Peul."

  • AMADOU HAMPÂTE BÂ; Contes initiatiques peuls ,1997,ED; STOCK.


Humaine (d) 16 août 2008 à 18:45 (CEST)humaine[répondre]

Bibliographie[modifier le code]

Hérodote L'Enquête retrace la vie en Orient et au bord de la mer Noire à l'Antiquité.Des études comparatives ont été éffectué ( entre des peuples d'Asie-Centrale et les Peuls et sont donc intéressantes à connaître par rapport à notre page et aux intérrogations de chacun.)

Le Royaume du Mitanni / est l'ancien royaume Indo-Iranien de la Syrie ( par lequel tous les peuples ayant pénétré en Égypte sont passés).

La Perse / la Perse fit de l'Égypte sa VI° satrapie et favorisa l'installation de colonies indiennes en Égypte et en Ethiopie.

Le Mahâbhârata, la Bhagavad-Gîtha, le Râmayana / peuvent être vu comme des livres de transmission orale d'idéologie politique ( autrefois ils étaient lu en public à des enfants et des adultes)ils constituent des ouvrages de références pour les légendes et mythes Peuls.

"G. Dumézil" & "Renfrew" / intéressants pour mieux connaître les études sur les indo-Iraniens et les études linguistiques concernant cette branche dite "orientale".


" M.Alain Daniélou" / plus grand indianiste moderne.

" M. Iaroslav Lebedynsky" / chercheur à l'Ecole des Langues Orientales de Paris.Spécialiste des peuples nomades d'Asie Centrale.


Partie " articles" :

La " TIA " ( Théorie de l'invasion... )c'est sur l'introduction de la culture védique en Inde.

Les langues indo-Européennes/ une petite révision de base...

Scythes & shamanisme / peuple et pratique de référence pour l'étude comparative sur les Peuls et de diverses populations d'Asie Centrale.

Les Ptolémées / période cruciale de l'histoire Egyptienne.

Civilisation de l'Indus / révision de base essentielle et trés instructive pour la problématique Peule.


Humaine (d) 16 août 2008 à 18:46 (CEST)humaine[répondre]

Sites utiles[modifier le code]

-hafrique@univ-paris1.fr (bibliothèque de recherches africaines; le CEMAF; revue " Afrique et Histoire" en diverses langues européennes, sur la préhistoire et l'antiquité africaine; Histoire du Monde Oriental)


-www.mr.refer.org/criaa ( Centre Régional Inter-Africain d'archéologie; ouvrages et recherches sur sites rares Ethiopie,Somalie, Soudan ) site Bilingue angl / fran


-http://www. adeanet.org ( Centre de Recherche rattaché à l'INALCO ( bibliographie ethno. et archéo. d'Afrique, de la Méditerranée et d'Orient)site trilingue angl/esp /fran

-http://www.mae.u-paris10.fr ( site réunissant toutes les recherches, colloques, bibliographies sur les langues africaines; voir en particu. Groupe de Recherche sur l'afro-asiatique et le Nilo-saharien ( décryptage du Méroïtique O. R. 2.1b & O. R.2.1a)


-http://www.grioo.com ( recense tous les livres, revues concernant l'Afrique, même les introuvables, par pays; éditions africaines; sites des sociétés africanistes, etc.)




Humaine (d) 1 février 2008 à 15:02 (CET)humaine[répondre]

Escalade ?[modifier le code]

Bonjour, je remarque depuis peu une succession de suppressions de paragraphes entiers sans explication, ce serait vraiment dommage que nous en arrivions à ce qu'on appelle ici une guerre d'édition, tout à fait contraire aux principes de l'encyclopédie, notamment le deuxième : la nécessité de faire cohabiter des points de vue différents, sans en privilégier un en particulier. Nous devrions pouvoir y arriver.

Sauf objection, je vais essayer ces jours-ci de rétablir une bonne partie de ce qui a été effacé par les uns ou les autres, en articulant le tout et en ajoutant aussi quelques références pour équilibrer. Mais ce sera bien sûr à compléter. Pour les sources, la tradition orale ne constitue pas forcément un problème, car beaucoup de choses ont déjà été retranscrites, des étudiants font des mémoires ou des thèses sur leur village natal ou les traditions de leur région, etc. Donc, même si ce n'est pas facile, on peut trouver des références pour appuyer les arguments des uns et des autres, par exemple sur Google Books [2] (recherche à l'intérieur des livres) ou Google Scholar [3] (recherche dans les travaux scientifiques), si on n'a pas soi-même les livres.

Peuls est probablement un article assez souvent consulté, essayons de faire pour le mieux.

Bien cordialement à tous, Ji-Elle (d) 13 février 2008 à 22:40 (CET)[répondre]

(A propos, Wikipédia existe aussi en fulfulde, mais l’article Fulɓe n’est pas encore créé. )

pour l'instant, je fais de la correction ortho/grammaire...--Patricia.fidi 28 mai 2008 à 14:54 (CEST)[répondre]

Patronymes[modifier le code]

Je ne suis jamais intervenue sur ce paragraphe, mais je regroupe ici (ordre alphabétique) les noms cités par les uns et les autres : ba, baldé, barro, bello, barry, bocoum, dia, diallo, diamanka, ka, ly, sall, sangaré, seydi, sidibé, sow. Nous pourrons ainsi tenter de trouver des références avant de rédiger le texte complet.

Par exemple j'ai trouvé quelque chose pour Dikko (dans Bintou Sanankoua, Un empire peul au XIXe siècle : la Diina du Maasina, Paris, Karthala, 1990, p. 16) : "En fait, Bari et Dikko sont les patronymes de deux clans différents. C'est le clan Dikko, premier arrivé au Maasina sous la direction d'un ar'do, qui a fourni les premiers rois de la région, portant le titre d'ar'do. En 1818, le clan Bari renverse celui des Dikko et instaure la Diina".

Ca vous paraît acceptable ?

Bonne soirée, Ji-Elle (d) 14 février 2008 à 21:02 (CET)[répondre]

Je confirme par rapport à mes origines peules par ma mère que les sidibé, seydi sont des cousins d'afrique de l'ouest. Mais comme il faut des références, en voici une pour ceux qui ont du temps : page 113, Les ethnies ont une histoire, Jean-Pierre Chrétien, Gérard Prunier, ed. Karthala--Patricia.fidi 28 mai 2008 à 15:13 (CEST)[répondre]
peut-être pour mieux expliquer : en afrique de l'ouest, il y a des brassages ethniques. Les peuls sédentarisés se sont mélangés à des ethnies locales. Donc il devient difficile de dire qu'une ethnie est à 100% d'origine même si cela ne plait pas à certains dans les villes qui essayent de revendiquer des origines peuls « pures » tant les grandes villes sont des lieux de déculturation. Pour exemple cette référence sur le brassage ethnique, les échanges/transferts de noms : page 56, Sénégal, les ethnies et la nationles ethnies et la nation, Makhtar Diouf--Patricia.fidi 28 mai 2008 à 15:13 (CEST)[répondre]

Bonjour, Combien il est difficile de collationner les informations historiques dès qu'il s'agit de l'Afrique, continent de tradition orale. Alors je me permets d'apporter ma petite pierre à ce grand édifice. Concernant l'empire peul du Maacina, il ne s'agit pas du clan Dikko ( Nigéria Haoussa ?) mais du clan Diallo (Jallo) animiste qui fut effectivement renversé au début du 19ème siècle par le clan Bari islamisé pour des questions religieuses Cf. Généalogie des Diallo tiré de : Le Pays, les Peuples, les Langues, l'Histoire, les Civilisations par Maurice Delafosse Tome II l'Histoire. Les données ont été recueillies auprès des griots du clan Diallo du Maacina et comporte des faits historiques vérifiés (ce qui n'est pas négligeable). Cette généalogie a été attesté de son vivant par mon père interprète peul (né à Bandiagara en 1919 et décédé en 1997 au Mali) descendant de l'Ardo Maghan, guerrier peul originaire du fouta Toro né fin du XIVème siècle. Ce clan Diallo compte parmi ses membres Amadou Hampaté Baâ (Amkoullel l'enfant peul ) qui était un Diallo par sa Mère Kadidja (tante de ma Grand-mère Djeneba. Anne-Marie Diallo.

Si j'ai bien compris, les Bororos sont des autochtones du Brésil, alors que les fulbés sont parfois surnommés M'bororos de façon méprisante puisque c'est en fait le nom des zébus (M'bororo (race bovine) ? --Anne (d) 17 février 2008 à 19:47 (CET)[répondre]

Bororo ou Mbororo, sont les peuls animistes du Niger, Tchad. Ce n'est pas particulirement méprisant sauf pour ceux qui sont des racistes ethniques...--Patricia.fidi 28 mai 2008 à 14:51 (CEST)[répondre]
Simple homonymie entre les amérindiens Bororo ou Boé du Mato Grosso et les Peuls Wodaabe, Woɗaaɓe, Mbororo ou Bororo du sahel africain. Il semble que l'endonyme soit bien Mbororo, qui n'est péjoratif que pour certains de leurs voisins à cause de cette homophonie avec le zébu bororo. --Dgreusard (discuter) 28 janvier 2019 à 02:43 (CET)[répondre]

Pour information, il existe en Afrique 5 grands "filum"

1. Filum Libyen ou libyque

2. Filum bantu

3. Filum nilote ou nilotique

4. Filum pygmoïde

5. Filum san ( bushmens )

Chaque filum, à sa propre histoire, son propre développement, sa chronologie, sa branche, sa sous-branche, section, sous-section etc.

Suivant votre histoire personnelle vous pouvez être du filum 1 et du filum 2 ou 3, ou bien les 3 en même temps ( libyen, bantu, nilote )

Il est rare que les personnes d'A.O.F soient du filum san ou pygmoïde. ( cependant la célèbre animatrice américaine Oprah Winfrey s'est découvert des ancêtres zoulous ( bantu + san )

Les particuliers peuvent faire des tests en ligne. Ces tests connaissent un grand succés dans les pays anglo-saxons où les descendants d'esclaves veulent connaître leurs origines. En France, la loi interdit, la publicité des produits qui font commerce de données personnelles.

Les tests se font par la branche maternelle ( l'A.D.N mitochondrial ne se transmet que par la mère)

Humaine (d) 12 juin 2008 à 09:23 (CEST)humaine[répondre]

Heureusement, ceci n'a pas atterri dans l'article... Pour commencer, il y a confusion entre filum et phyllum. La référence à l'AOF, unité d'origine coloniale, jette le trouble dans un post d'ordre biologique. Et sur cette succession d'éléments disparates et sans ordre, on n'a rien à quoi se raccrocher, et notamment pas une source... Si un biologiste a un savoir là-dessus, il sera le bienvenu pour enrichir l'article... concerné. --Dgreusard (discuter) 28 janvier 2019 à 02:34 (CET)[répondre]

Photo de l'article[modifier le code]

Bonjour, Dans la partie sur l'artisanat, des photos tres representatives du sujet ont étaient enlever. Je vois pas de raisons pour les enlever. Si il y'a des raisons valables j'aimerais savoir lesquelles ?

Illustrations de l'article[modifier le code]

Je me suis étonnée également de la disparition de ces deux photos. Ne trouvant aucune explication sur la page de discussion ou ailleurs, je suppose qu'il s'agit d'un incident technique, et je vais donc les réinsérer dans le texte. Heureusement, elles restent toujours disponibles dans le lien vers Commons au bas de cet article.

C'est tellement difficile de trouver des photos actuelles, libres de droits, et donc une grande chance que le photographe n'ait pas mis de copyright sur ces images d'excellente qualité et illustrant fort bien ce paragraphe.

Cet article commence à prendre tournure – merci tout particulièrement à Humaine/Aléna et à Gamadji (et leurs IP), pour leurs apports respectifs ! –, il va sans doute encore se développer, et de nouvelles images illustrant d'autres points seront certainement trouvées.

Bonne continuation et à bientôt (je m'absente qqs jours), Ji-Elle (d) 2 septembre 2008 à 17:54 (CEST)[répondre]


sujets politiques[modifier le code]

Pour les gens qui se sentent "sujets politiques" plutôt que "sujets" tout court, sachez que :

1. "blanc" n'est pas une insulte, ce n'est pas non plus un gros mot, ni une unité politique, ni historique, c'est au moins une réalité anthropologique qui a droit elle aussi d'être représentée puisqu'elle existe.

2.Si certains d'entre vous ont assez de "bagages", pour s'opposer aux travaux des éminents chercheurs mondiaux qui s'attèlent toute leur vie durant à leur rude tâche, libres à ceux-là. Cavalli-Sforza, est généticien, il travaille actuellement à l'université de Turin.(ah! oui, mais j'oubliai c'est un blanc, il faut ce soit un "africain", et "noir" surtout, un gars du cru quoi! Un honnête savant! Désolée, mais moi j'aime bien les Italiens, surtout ceux qui bossent et qui sont reconnus internationalement, ah! oui, mais est-ce que dans "international" il y a "Afrique" ou bien est-ce que ce continent est situé sur une autre planète, très loin dans l'univers?)...

3. Qu'Alèna refusera désormais de commenter tout "sujet politique" avec qui que ce soit, puisqu'elle considère que c'est "hors sujet", et parce que ça la rase!

Aléna (d) 13 septembre 2008 à 11:46 (CEST)Alèna[répondre]

Je compte enlever la partie " musique" ds l'article pour alléger.( Quoi que cela allège visuellement)...

Est-ce que cela intéresse qlqn la musique?

Est-ce que qlqn est contre?


Aléna (d) 13 septembre 2008 à 11:50 (CEST)Alèna[répondre]

Images, Page de discussion et lien vers Commons[modifier le code]

Après quelques jours d'absence, je prends connaissance des écrits des uns et des autres, et j'essaie de faire le point...

En ce qui me concerne, les images incriminées ne me semblaient ni laides ni choquantes, surtout parmi d’autres, montrant bien les multiples facettes d’un sujet aussi riche. Mais naturellement chacun a sa sensibilité propre et je peux fort bien l’entendre. L’article lui-même suggère d’ailleurs une piste : « les Peuls n'aiment pas être confrontés à leur image, ni même que l'on en discute ». A supposer que cela soit généralement vrai (mais nombre de mannequins et de stylistes semblent faire exception), cette Page de discussion est mal partie :-), si vous me permettez de faire un peu d’humour pour détendre l’atmosphère...

Dans le cadre de cette encyclopédie qui a ses règles propres, je suis davantage heurtée lorsque des éléments importants (images, paragraphes entiers, citations dûment sourcées) sont retirés d’un article sans commentaire ni discussion préalable, ou que des passages de la Page de discussion soient effacés, ce qui n’est absolument pas l’usage (voir Aide:Discussion). Sauf cas très exceptionnels, tout ce qui a été écrit doit demeurer, chacun ajoute simplement ses arguments à la suite, et tout le monde a connaissance de l’ensemble. Simplement, lorsque la Page de discussion devient trop lourde, on peut archiver le début.

Ces règles sont contraignantes (mais personne n’est obligé de participer à Wikipédia), elles préservent cependant de l’escalade et de toute forme de domination, toujours à craindre.

Pour en revenir aux femmes peules, je n’en fais pas une affaire, on peut fort bien renoncer à la photo montrant le tatouage des gencives, mais je ne vois vraiment pas ce que l’on pourrait reprocher à l’autre image, bien au contraire. Je souhaite donc qu’elle réintègre l’article, mais ne me battrai pas pour cela.

Je préfère également que l’on rétablisse le lien antérieur vers Commons (Category:Fula people), car actuellement il renvoie en priorité vers les groupes ethniques du Niger, ce qui est inappropié. Si problème il y a, il faut le résoudre directement dans l’arborescence sur Commons, pour que l’on ait accès aux photos concernant les Wodaabe, lorsqu’on consulte celles concernant les Peuls.

Il y a beaucoup d’autres choses à faire sur Wikipédia, je ne m’obstinerai donc pas sur tous ces points, mais je tenais à faire connaître mon point de vue. En toute amitié, Ji-Elle (d) 16 septembre 2008 à 17:34 (CEST)[répondre]

Les Peuls de castes[modifier le code]

Par peuls de castes, ont entend tout peuls étant: Tisserands (MabuBe), Bijoutiers (WayilBe), boisseliers (LawBe), Coordonniers (SakkeBe), Griots Guitaristes (Bammbaado), Griots (Gawlo).

Dans la société peuls traditionnels, le casté, toujours de condition libre comme les nobles (RimBe) et a la fois craint, respecté, et méprisé. Craint a cause des pouvoir qu'ont prête a chaque castes d'artisans, liés au métier. Ont craignaient le forgeron par exemple a cause de la haute maitrise qu'il avait du feu, ainsi de suite. Ont redoutaient le griot, qui pouvaient détruire la réputation d'un noble avec la parole. L'initiation, l'ésotérisme, les secrets liés aux métiers des castes, sont a l'origine de la crainte qu'ont avaient d'eux. Cette crainte, forcer le respect, car aux cas ou l'ont ne respectait pas un Nyenyo (Artisant), ont craignaient le sort qu'il pouvait réserver, liés au technique secrète de son métier.

Pour toutes ces raisons, les castés devaient pratiqué l'endogamie, le secret du métier devant restés dans les clans castés. Car l'initiation se faisait par des liens héréditaires.

Les origines des peuls de caste, diffère selon les clans, certains clan sont peuls, d'autre sont d'origine étrangère. Chez les forgerons les clans Mbow, Thiam, clans des forgerons peuls, puis les bijoutier Sy, Massinanké, peuls également. Les kanté et Gakou, clan forgerons qu'ont retrouvent chez les peuls, mais d'origine Malinkés.

Le clan ancestral des boisseliers les Sow, puis les Dioum familles peuls artisans. Aux clans Boisseliers les Kebe et Gadiaga, d'origine mandingue.

Les clans tisserands Guissé, Kassé, Saré, Sanghott, d'origine Malinkés. Les tisserands sont aussi griot.

Les clans cordonniers Gakou, Yattara, Mandingues.

Les Griots Guitaristes, clans peuls pour la majorités Ba et Dioum, puis les Kouyaté qui sont mandingues.

Le patronymes n'est pas toujours un indice de caste, car ces noms se retrouvent chez les nobles aussi.

L'artisanat peuls, et typiquement peuls, sans influence extérieur. Mais l'ont peut trouver par endroit des fusions de styles, notamment avec les mandingues. Les outils agricoles sont typiquement peuls, les bâton de nobles ou de berger, la vannerie, ect. La stratification social peuls, tel quelle est présenter ici, es typique des sociétés peuls sédentarisé. Observables aux Sénégal et Mali. Le travail de tisserand chez les peuls, mise a part la caste des tisserand, est souvent aussi des serviles Kordo. Selon les pays, d'autre clans d'artisans venant d'autres peuple, se sont ajouté aux artisans peuls. Car tout repose sur le métiers, plus que l'origine ethnique. Deux familles peuls d'origine diverses, mais de même castes peuvent contracter un mariage. Le lien du Jongu systèmes de cousinages est aussi très fort, et transcende l'ethnie.

Dans les sociétés peuls et Halpulaar'en, est qualifier de FulBe ou Pullo, tout homme pratiquant le métier de berger, qu'ils soient peuls ou non. Par exemple, un Tisserand (Mabo) qui devient berger, sera de lors qualifier de FulBe. Un berger FulBe, qui deviens marabout dans l'islam sera désormais un TorooDo, ect. Le métier est plus pris en compte.

Gamadji (d) 30 mai 2009 à 05:22 (CEST)[répondre]

L'Egypte Ptolémaïque[modifier le code]

Phul & Ful...Il n'existe cependant aucune observation écrite de populations désignées sous ce vocable en Afrique avant la période sus-citée.Les observations d'Henri Lhote sont essentiellement d'ordre ethnologiques et vaguement rituelles. Or, les cultes du boeuf ont débuté en Orient vers 3900 avant notre ère, et ont été introduit en un culte généralisé en Libye vers 2000 avant notre ère.Cette économie engage des gestes et des pratiques qui sont communs à nombre de " peuples du boeuf " sans qu'il n'y ait de lien entre eux.Ces Egéens, sont arrivés en Libye par bateaux. Les peuples antiques avaient des " savoir-faire ". Si quelques mots relatifs à la marine, peuvent être Grecs dans le lexique peul, il n'existe aucune tradition de la marine chez les Peuls.De plus, on ne sait rien des relations entre les populations égéennes installées sur la côte de Libye 5000 ans avant notre ère ( Libye antique ) et les populations négroïdes de l'intérieur. Pour la Libye, des peintures murales, des fresques ne témoignent de " contacts " entre populations blanches et populations noires qu'à la période romaine soit ~300 apr. J.-C.En Égypte , les textes font mentions de Nubiens.À Alexandrie se croisent dans les rues, Juifs, Indiens, Nubiens, Soudanais, Lybiens, Syriens et Grecs ( voir scupture chamitique en schiste vert trouvée en Egypte et conservée au British Museum surnommée l' Africain . ( Le monde hellénistique : 176-177 ) et l'art mixte gréco-égyptien présentant un mélange de motifs hélléniques et indigènes.Si les rite civiques Grecs sont réservés aux seuls Grecs de naissance, dans les confréries tout le monde se côtoie, sans distinction d'origine, ni de classe sociale, ni d'âge...Enfin, on n'omettra pas dans les campagnes et dans l'élevage, l'utilisation d'une main d'oeuvre importée les Clérouques ( venus en majorité d'Asie Mineure ).On sait également que les Grecs faisaient commerce avec le monde couchitique,( empires gréco-couchites ~ 800 Éthiopie ), la capitale en était Méroé et même plus à l'ouest avec l'Afrique noire.note cit. p.255  : " Vallée du Nil blanc, du Nil bleu, de l'Atbara, réseaux de pistes menant vers l'Afrique centrale par le Kordofan et le Darfour, vers les hauts plateaux abyssins et la côte des Somalis, vers l'Egypte, Napata et Kerma, vers la mer rouge [..] Il existait certainement une grande route commerciale traversant le Sahara, parcourue de caravanes escortées par des chars légers, dont on a trouvé les représentations sur les peintures rupestres du Tassili [...] on sait qu'il existait aussi une route du fer,( l'axe Méroé-Gao ), le long du Tchad. " L'Hellénisme en Ethiopie ", inLe monde hellénistique , Pierre Levêque, ed. Armand Colin ). Cependant en phylogénétique, aucun des marqueurs génétiques spécifiques du groupe " Nilotes ", n'a été retrouvé dans le prélèvement Burkinabe. Les Peuls peuvent tenir leur grande taille d'un autre élément, peut-être Scythe. Dans cette population de guerriers-pasteurs, les femmes d'après des trouvailles archologiques mesuraient facilement 1 m 85, les hommes 1 m 90, certains sujets dépassant fréquemment les 2 m ( Iaroslav Lebedynsky : 49 ).Il y a nombres de facteurs entrant dans la taille des individus, pas seulement le climat ( " désert " thèse d'H. Lhote ). Enfin , dans le cas d'une complexion inédite des ancêtres des Peuls ou proto-peuls ( notamment dernière période ) avec une population d'origine gréco-macédonienne en provenance de cette aire culturelle et par la suite en prolongement en Perse, puis vers l' Égypte, Éthiopie ; Il faut signaler également la découverte en Grèce d'un marbre datant de ~500 av. J.-.C, montrant six jeunes gens jouant au jeu de la balle avec des crosses assez semblable au télé peul. p.106-107 fresque in La vie des Grecs au temps de Périclès, Larousse, 2003.


Aléna (d) 17 juillet 2009 à 11:31 (CEST)Aléna[répondre]

L'article dit: "La femme n'est pas voilée et il n'y a pas de lévirat", pourtant je lis dans una rticle il est vrai ancien ("L'endogamie des Peul du Fouta-Djallon", Pierre Cantrelle et Marguerite Dupire, Population (French Edition), 19e Année, No. 3 (Jun. - Jul., 1964), pp. 529-558: "Le lévirat, non seulement recommandé mais consideré comme un droit d'heritage des veuves du frere aine, presente egalement l'avantage de conserver les femmes dans le lignage. Le sororat, tres rarement pratiqué aujourd'hui, etait d'usage autrefois." Apokrif (d) 2 avril 2010 à 18:05 (CEST)[répondre]

Regroupement des parties sur les origines extra-africaines des peuls dans un article à part[modifier le code]

Pour beaucoup de personnes dont moi, les parties de l'article parlant des origines extra-africaines semblent fantasmagoriques : sur les Indoeuropéens, les Dravidiens, les Gaulois, les peuples de la mer, etc... Trop de gens y tiennent, mais tout ceci n'est vraiment pas suffisamment fondé et je suis persuadé que la majorité des personnes connaissant quelque peu ces questions, n'y croient pas.

On sait combien les rapprochements linguistiques sont choses très délicates et donnent lieu souvent à des théories très artificielles, non acceptés par les meilleurs spécialistes.

L'argumentation par la génétique est un trompe-l'oeil. Depuis 2002, les travaux de Fulvio Cruciani et d'autres ont mis en évidence que les haplogroupes qui pourraient paraitre extra-africains sont R1b-V88 et T. 1) R1b-V88: présent chez quelques rares groupes peuls, mais loin d'être répandu dans la majorité des Peuls. il est beaucoup plus nombreux dans des peuples non-peuls comme les Haoussas et trés fréquents chez les peuples de langues du groupe chadique avec un maximum dans le Nord-Cameroun. La venue de cet haplogroupe précède les temps historiques de certainement de plusieurs millénaires et ne peut servir de marqueurs pour une venue des ancêtres des Peuls en Afrique. Il n'y pas de présence de l'haplogroupe R1b-V88 en Europe ou Asie, si ce n'est quelques rares traces probablement importés d'Afrique et le rattachement de R1b-V88 aux branches R1b asiatiques et européennes est très ancien. 2) T est très abondant en Somalie, moins mais notable en Ethiopie, Nubie et Haute Egypte, rare en Basse Egypte et au Proche Orient. Ne peut donc non plus servir de marqueurs extra-africains.

L'absence chez les Peuls des haplogroupes J et G est rédhibitoire pour prétendre à une migration des Peuls dans des temps historiques depuis le Moyen-orient et l'Iran.

Je vous ferais marquer que dans l'article "Fulas' qui est son équivalent dans le wikipedia anglais, on s'est complètement abstenu de mentionner toutes ses spéculations et tout ce qui n'était pas sérieusement fondé.

On peut, peut-être garder dans l'article tout ce qui se rapporte à des croyances anciennes des Peuls eux-même, mais tout ce qui est spéculations des érudits modernes devrait en être absolument écarté et simplement faire l'objet d'un article à part qui mettent bien en exergue leur caractère spéculatif et minoritaire.--FJP (d) 8 octobre 2011 à 18:28 (CEST)[répondre]

(à propos, merci de penser à signer) J'ai lu avec intérêt ce point de vue, mais ce ne sera sans doute pas facile à faire passer. L'essentiel de cet article est constitué des contributions de la même personne très impliquée, d'abord sous pseudonyme(s), puis sous IP successives, donc le dialogue souhaitable est difficile à mettre en place. Avec toute ma sympathie pour ladite contributrice et la communauté peule, mais nous sommes dans une impasse depuis un moment pour cet article très important. Je reste néanmoins à l'écoute, Ji-Elle (d) 4 octobre 2011 à 08:41 (CEST)[répondre]

Trop long[modifier le code]

S'il vous plaît pardonnez mon pauvre français, j'ai l'habitude d'écrire en anglais. Cet article est trop long. N'oubliez pas que vous voulez que les gens à lire l'article n'est pas les effrayer loin. Rappelez-vous aussi des gens utilisent les téléphones mobiles d'accéder à Wikipédia. L'article est également trop détaillés, ce qui ne peut intéresser un spécialiste. Certaines informations contenues dans cet article semble plutôt douteux, mais c'est une autre question. Mon conseil: diviser l'article. Creat deux articles distincts:

  • Peuls l'histoire ancienne
  • Peuls histoire médiévale.

Aussi éviter les problèmes de POV. Tamsier (d) 7 décembre 2011 à 03:04 (CET)[répondre]

Comment avez atteint cet article de classe B?[modifier le code]

J'allais faire un peu drastique nettoyer jusqu'à ce que je réalise que l'article a reçu le statut de catégorie B. C'est une bonne chose je n'ai pas commencé. Depuis l'article a reçu le statut de catégorie B, je suppose que le consensus a été atteint. Je ne peux pas faire un travail important sur cet article parce que je ne veux pas mettre en péril son statut.

Tamsier (d) 17 décembre 2011 à 01:29 (CET)[répondre]

Pour ce faire[modifier le code]

Pardonnez ma grammaire pauvre. Je n'écris pas en français. Les principaux problèmes dans cet article est son origine et la section histoire. Il semble avoir fait le tour du monde. Une minute, il est l'Egypte, la prochaine c'est la Libye, l'Inde, etc etc. Peu de référence est donnée à la tradition orale Peul. La tradition orale doit être accordée respect et voir comment il se compare à des sources écrites. Sources archéologiques sont également utiles. Au lieu de l'ensemble de l'origine et l'histoire de la section poursuit cette hypothèse ridicule. Les gens vont savoir ce qui est faux. Sans doute il ya beaucoup de matériel et d'enthousiasme.

Pour ce faire:

Forcus sur l'origine et l'histoire

1.Retirez le contenu douteux (hypothèse) et utiliser les sources où il ya consensus. Si l'hypothèse doivent être utilisés, ils ne devraient pas être donné trop de poids.

2. Réduire l'origine et la section histoire. Il est trop long. Créer deux articles (éviter POV):

(a) Peul l'histoire ancienne

(b) Peul histoire médiévale de présenter

Si nécessaire, créez un troisième article appelé hypothèse d'origine peul.

3. Retirez la vantardise et la mauvaise langue, par exemple appeler la famille Thiam, les intouchables. Il n'est pas nécessaire. Vous pouvez facilement décrire le système des castes dans les Peul sans utiliser de telles grossièretés. Ce ne sont que quelques-uns des nombreux problèmes. Les gens ne devraient pas connaître le côté de la barrière de l'auteur d'un article est assis. Balance. Je tiens à nettoyer cet article mais j'aimerais savoir ce que pensent d'autres éditeurs. Tamsier (d) 21 décembre 2011 à 04:56 (CET)[répondre]

Ce que j'ai fait[modifier le code]

Excusez ma pauvre mon français. J'ai l'habitude d'écrire en anglais. Aux fins de transparence, j'ai enlevé le contenu suivant de l'article principal (voir ci-dessous). De nombreuses parties de cet article est plein de théories, théories qui n'ont pas encore été réglée par le monde académique. Je n'ai pas touché l'origine et la section historique encore (à part la suppression du mot «origine» et juste en laissant le mot «histoire»). Je serai de retour pour résoudre ces un autre jour. J'ai changé quelques phrases à des fins de neutralité et d'éviter de POV. Des phrases comme celle-ci doit être retiré:

« "Leur système de castes est très proche de celui des indiens avec des intouchables comme les bijoutiers (nom de famille THIAM) et les cordonniers." »

Assurément, aucun membre de la famille Thiam a écrit cet article. Si vous voulez écrire sur la stratification sociale des Peuls, écrire dans une section différente dans sa généralité et ne pas cibler une famille particulière. Les forgerons sont également un groupe minoritaire. Je vais avoir besoin d'aide avec ma grammaire, après que j'ai fini de nettoyer cet article. Mais cela prendra du temps compte tenu des nombreux problèmes. Ce qui suit est ce que j'ai retiré:Tamsier (d) 20 janvier 2012 à 05:04 (CET)[répondre]

La section de plomb

– une implantation géographique liée aux besoins des troupeaux de zébus et de chevaux, que la plupart élevaient à l'origine.

Dénomination

D'après Lam, l'égyptien prr « sortir », aurait donné « Pullo », c'est-à-dire celui qui sort le lait de la vache, mais aussi, celui qui émigre[1]. Les Fellans, Fellani sont les Peuls du Soudan et de l'Égypte. Attention à ne pas confondre avec Fellahs, Fellatahs (paysan, agriculteur en arabe).[2].

Étymologie

En langue peule, la racine pul (« se réaliser » et non pas « être ») désignant la fonction - essentiellement la "transhumance du bétail" -[3],[4]. D'après Jean-Marie Mathieu : cit. " Le radical peul ful peut être rapproché de l'indo-européen fla qui a donné " flou " , " flan "…le latin follis désignait un " soufflet de forge "[5]. D'après René Vallette, le radical prr (racine non vocalisée) signifie « blanc », « clair », à l'origine du mot Pullo. La racine est attestée en indo-européen. On la retrouve ainsi, aussi bien à travers les Pel-esets Libye antique, que les Poulasti (un « peuple de la Mer ») qui deviendront les Philistins et donneront leur nom à la Palestine de même racine[6], ou encore les Pel-asges Pelasges (pel-h|2-g + sto ), du nom Pélé-kos[7], ou encore en Dorien (autre branche de l'indo-européen) Phulè " tribu "  ; Phulai " Tribus"[8] ; allophulos, allophuloi, allophulismos (allo + Phulè) " non-grecs "[9]. En pular, fud désigne à la fois la graine et l'origine de [fu] (du grec ancien fûo « faire naître ») et ancêtre éponyme des Peuls[10].

Population

Le terme de wodaado et wodaabés au pluriel signifie simplement les "élus" car les peuls disent après avoir été chassés par phiraon(pharaon) ils ont été choisis par Dieu pour se propager partout; d'où le terme wodaabés qui désignent l'ensemble des peuls et non un seul groupe. Les Peuls sont traditionnellement des nomades, essentiellement des éleveurs transhumants de vaches zébus et de chevaux (boucle du Niger).Les peuls ne sont pas des nomades, ils le sont devenus. C'étaient surtout des guerriers. Ils n'hésitaient pas à faire des "razzias". Leur système de castes est très proche de celui des indiens avec des intouchables comme les bijoutiers (nom de famille THIAM) et les cordonniers. Les ethnies assimilées qui parlent le peul sont appelées Haal Pulaaren. Ceci concerne, entre autres, les Toucouleurs, métis de peuls et de sérères ou autres, les Haoussa, les Soninkés, Mandingues, Wolofs. Certains Peuls se sont mélangés à d'autres populations donnant ainsi naissance à de nombreuses ethnies : les Kourteï (Peuls-Sonrhaïs), les khassonkés (Peuls-Malinkés), les Ouassoulounkés (Peuls-Bambaras). Les Toucouleurs (Tékrouri), à l’origine une ethnie distincte, ayant par la suite fusionné avec les Serères et les Peuls.

Tamsier (d) 20 janvier 2012 à 05:04 (CET)[répondre]

  1. Lam Aboubacry Moussa, De l'origine égyptienne des Peuls, ed. Présence africaine, Paris khepera, 1993 p.347
  2. Linguistique. - Pour l'origine du nom Fulani. voir Jeffreys M.D.W in « L'origine du nom " Fulani" » dans le bulletin de la société d'État camerounaise, Douala, n°5, mars, 1944 & Joshi, 1955, p.20 à 24 & p.14 in Parlons Pular de Anne Leroy et Alpha oumar Kona Balde, éd. L'Harmattan, 2002
  3. Société- renvoyant au comportement individuel, à la moralité (pulaaku). Notons qu'en (i.e) per est l'idée de traverser, et, secondairement d' épreuve. Il s'agit de traverser des lieux mais aussi des situations. p.153 Dictionnaire des racines des langues européennes de R. Grandsaignes d'Hauterive, Larousse, 1994
  4. Cette racine probablement indo-européenne apparaît également dans l'Inde iranisée aux alentours du XIe siècle av. J.-C., dans les Veda (voir TIA) : pul « peuple » ; « tribu » ; « mélangé » ; « qui voyage » ; « qui vient de loin ». Elle est toujours bien représentée de nos jours dans les parlers de l'Inde du Nord-Ouest, où elle apparaît sous sa forme classique peule Pullo, en patronymes et toponymes, avec nombreuses variantes -Linguistique - À l'époque védique Pulastya « Sage aux cheveux lisses », Pulaha « Poil-Hérissé » (figures mythologiques de l'Inde ancienne), ne concernerait pas seulement des personnes mais une « catégorie » de personnes. Possibilité de commerce ancien avec Sumer, car la racine [pul] en Inde est une référence au trafic de fruits secs entre les royaumes indusiens du Balouchistan, du Pakistan, du Pendjab et Sumériens Sumer ~3000 av. J.-C.) On compte plusieurs rois : Pulu (roi para-indien de Syrie) / Pulakesha ~550 av. J.-C / Pulumâyi ou Pulomâ ~128 / ~156 av. J.-C. de la dynastie Scythe des Shâtavâhana ; Puloman est un personnage célèbre du Rig Veda, dépeint comme un génie opposé aux dieux aryens, etc. Inde ancienne. Elle est toujours bien représentée de nos jours dans l'Inde du nord-ouest, où elle apparaît sous sa forme classique peule Pullo, en patronymes et toponymes, avec nombreuses variantes,(Présence de la racine, qui peut être rapprochée d'autres études, semblant désigner l'Inde du Nord-Ouest comme zone d'origine de cette population, ainsi que de son bétail (zébus). Doutresoulle, G, in L'Élevage en Afrique occidentale française, éd. Larose, Paris, 1947, (p.113-114) & Joshi, étude n°37, 1957, groupe II (p.45-119) et IV (p.149) pour les races Siri et Kankrej, Borodji. Richard-Molard, J, in Afrique occidentale française, coll. L'Union française, Paris, 1949, (p.53) & Gates, G.M, 1952, (p.20)& Pillips R.W. in Les Bovins d'Afrique, types et races. F.A.O. Rome, via Caracalla, ou Paris, 1957, éd. A. Pedone, n°37
  5. Linguistique - J.Marie Mathieu, p. 66 in Les Bergers du Soleil ; l'Or Peuls, éd. DESIRIS, 1998, Paris
  6. Les collections de l'histoire, revue n°46, janvier-mars 2010
  7. Archéologie - Pélékos: p.60 "auteur du graffite dorien sur la jambe gauche du colosse de Ramsès II à Abou Simbel en Égypte (593 av. J.-C). D'après certains chercheurs, il pourrait être d'origine rhodienne Rhodes ou gréco-carienne (Carie ville d'Asie Mineure) (Hauben : 74-75)" p.60-63, in Revue d'Études Grecques, tome 120, éd. Les Belles Lettres, 2007.
  8. Étymologie -À l'antiquité cette racine se trouvait sur plusieurs continents, l'Inde du Nord-Ouest, l'Anatolie, la Grèce et l'Égypte. (gr.) Phulè " Tribu ", est un "ethnique ". Il désigne dans la Grèce ancienne, une subdivision du corps civique qui servait de cadre à la répartition des charges publiques. À l'époque hellénistique, les noms des tribus sont souvent ceux des souverains ou des membres de leurs familles " lexique p.66 -L'Anatolie, la Syrie, l'Égypte de la mort d'Alexandre au règlement par Rome des affaires d'Orient, éd. Bréal, de Michel Kaplan, professeur à l'Université Paris I, Alain Davesne, professeur d'histoire ancienne à l'Université d'Orléans, et Georges Miroux Maître de conférence à l'université d'Orléans, 2004 (ISBN 2-74950-1733)
  9. Linguistique - p.50-63 - termes employés à l'âge classique et trouvés dans des papyrus documentaires grecs d'époque hellénistique en Égypte Ptolémaïque Ptolémée…in Revue d'études grecques, tome 120, ed. Les Belles Lettres, 2007 - La racine peule est construite sur pel-h|2 , on le retrouve dans la plupart des langues indo-européennes anciennes tant " occidentales " , qu' " orientales " - Partie occi., " Pélasges " anthroponyme Pelagon et le toponyme Pelagonia, région de Pella au Nord-ouest de la Macédoine et patrie d' Alexandre le Grand ; hittite. palha + sti ou Palasti-dios " léger et plat " <pel-h|2-g +sto ou plh|2-sti> ; nom d'un mur d'Athènes réputé fondé par les Étrusques et portant le nom de " Pelasges " , Pelargikon ou Pelastikon (pelh|2(g) +sti-ko). Le nom Pélasges est fait sur la racine " errer " de Planaomai (Strabon 5, 2, 4 221) soit pl-h|2 qui a une forme élargie pl-h|2-g en règle générale Pelago- + argos > Pelagargos > Pelargos siginifie « cigogne », anthroponymes Leptargos (léger et rapide), Simargos (au nez) camus et brillant " serait relié mythiquement aux oiseaux migrateurs (cygnes, grues, oies sauvages du Nord de l'Europe et du Nord-Caucase) d'où le sens d'« errer » h|2er-g (nom composé) in Langues indo-européennes sous la direction de Françoise Bader, éd. CNRS, 1994.- Il existe quelques formes en doublets biphonématiques reposant sur pel- tant en langues indo-européennes, qu'en avestique. (De là provient l'idée que les racines triphonématiques sont issues des plus anciennes racines biphonématiques suffixées) in L'Indo-européen, Jean Haudry, éd. J'ai lu, 1979, p.51-52
  10. Linguistique - fûo / phûo " faire naître ", phûomai /fûomai " naître " lexique p.392-398 in Ermaion initiation au grec ancien, de J.-V. Vernhes, éd. Ophrys, 1996. Sur un travail déjà ancien mais toujours actuel, voir sur l'origine Tzigane des Peuls et l'ensemble des hypothèses reprises par Thierno Diallo (1972b) in Origine et migration des Peuls avant le XIXe siècle, Annales de la faculté des lettres et sciences humaines de Dakar, 2, (p. 121-193) et (p.77) & Tauxier Louis, in Mœurs et histoire des Peuls, éd. Payot, 1937, Paris & Binger, Louis-Gustave, in Du Niger au golfe de Guinée, par le pays de Kong et le Mossi, 1887-1889, Paris (rééd. Société des Africanistes, 1980, 2 vol.) & Eichthal, Gustave d', Histoire et origine des Foulahs ou Fellans, éd. Doudey-Duoré XII, 1841, Paris

Thiam est foncierement un patronyme peul et c'est par migration que le peuple wolof en a eu accès aux temps ou le tekrur était vassal du djolof. Au commencement un guerrier(ceddo) peul du ngenar nomme Demba SOW qui portait en lui une amulette très rependu aux temps païen(gnawndogal en pulaar)et dont l’obtention était associée à un THIAMABA(dans la tradition peul thiamaba est le frère jumeau de ILOT l’ancêtre de tous les peul)ainsi ses parents peul l'appelait Demba thiamaba en reference à son invincibilité supposée être du à cette amulette.Thiam deviendra le dimunitif du thiamaba ainsi évoqué et c'est se qui explique le fait que sa yetti thiamo mbiya thiam demba et le cousinage THIAM-SOH(sow).Le patronyme Soh est géniteur sanguin de thiam dont le nom vient du thiamaba. Les Dia-ogo arrivent au tekrur introduisent le travail du fer et prennent le pouvoir en utilisant cette technologie nouvelle et une partie des descendants de demba thiamaba qui devinrent maitres dans l'art militaire(ceddagu) furent vaincus et se plièrent à la volonté des nouveaux maitres du tekrur et durent apprendre leur métier et l'autre partie resta dans la tradition de leur ancêtre demba et deviendront les hôtes des LY et seront leur cousins(cousinage THIAM-LY)à leur arrivée au fouta en provenance des pays berbers(ils étaient en compagnie des ANNE-KANE-SY-ATHIE et ont tous des origines berbers) durant le règne de la dynastie des MANNA.N'oublions pas que les Dia-ogo sont des peuls diawbé ainsi les plus anciens forgerons du fouta sont de patronyme DIA ou DIAW ou DIAO(les patronymes étant les mêmes).Certains des petits fils de Demba thiamaba qui ont appri le métier du fer migrèrent en pays wolof à la fin du règne de la dynastie des Todiong(juste avant les denyankobes en 1512) et c'est pour cette raison que le wolof ne connait que le thiam forgeront simplement parce que le premier thiam qu'il a vu en provenance du fouta était forgeron mais et si le wolof conçoit le patronyme thiam comme étant le mien cela traduit une ignorance.Avec l'arrivée des almamy du fouta chaque almamy intronisé ,sa famille devenait torrodo ainsi quatorze patronymes se succédèrent sur le trône des almamy:KANE-TALLA-LY-NJAC-TOURE-SY-WANE-BARRO-BAAL-THIAM-ANNE-AGNE-BA-DIA et sont tous de l'aristocratie peul.

Proposé par : 197.149.195.101 (discuter) 22 juin 2014 à 22:05 (CEST)[répondre]

Raisons de la demande de vérification[modifier le code]

À remplir par le proposant

Discussions et commentaires[modifier le code]

Toutes les discussions vont ci-dessous.

Esclavage ?[modifier le code]

Dans l'article, ce n'est pas du tout clair s'il y a encore des esclaves dans les sociétés peules. (notamment dans les sections "Société" (mariage avec femme "de condition servile") et aussi la section "castes" où il est fait mention d'esclaves ?!!)Braveheidi (discuter) 23 février 2018 à 01:55 (CET)[répondre]

Minorité bahaïe ?[modifier le code]

Quelle source pour cette info en RI ? Ce serait pas plutôt baye fall ? 84.14.159.178 (discuter) 31 décembre 2018 à 16:17 (CET)[répondre]

Gynécocratie ?[modifier le code]

L'affirmation selon laquelle On note une survivance d'une ancienne gynécocratie, l'héritage est utérin (matrilinéaire) me parait gratuite.

D'abord j'ignore si l'héritage peul est matrilinéaire, et dans ce cas pour quels Peuls, et quelles formes il prend. Il est hautement douteux que tous les peuls, du Cap vert au Tchad, héritent de la même manière. Il y a déjà des variantes non négligeables chez leurs cousins sérères, pourtant localisés dans le Sine Saloum... Cette information demande donc à être vérifiée et sourcée.

Ensuite, la matrilinéarité ne prouve en aucun cas une survivance d'un ancien matriarcat. Pour rappel, jusqu'à preuve du contraire, il n'existe aucun cas établi de matriarcat dans les sociétés historiques (et au-delà nous ne savons faire que des hypothèses...). Là encore, s'il existe une source, il faut l'exhiber et la débattre : il y a peu de chances qu'elle fasse l’unanimité des ethnologues.

Quand au terme de gynécocratie, il ne relève pas de la littérature scientifique, ce qui renforce la suspicion sur cette phrase. "Il ne s'agit que d'un modèle théorique", dit l'article de Wikipédia qui lui est consacré et qui n'en cite d'usages que dans des fictions.

--Dgreusard (discuter) 28 janvier 2019 à 02:21 (CET)[répondre]

TABITAL POULLAKOU INTERNATIONAL[modifier le code]

Grande ville majorité foulaphone Dikko70 (discuter) 11 février 2021 à 22:50 (CET)[répondre]

Média TV et pages web[modifier le code]

Développement Dikko70 (discuter) 11 février 2021 à 22:52 (CET)[répondre]

Auto-contradiction[modifier le code]

Bonjour, j'ai remarqué une contradiction au début de l'article dont les sources (de la page ou hors de la page énoncent des nombres différents). Le bandeau d'introduction donne "Guinée, où ils représentent la communauté la plus importante du pays avec 53,4 % de la population.", alors que le tableau de répartition des populations indique "

Guinée 4 900 000 (40,9%)

"

Quelqu'un aurait la connaissance nécessaire pour trancher ou, à défaut, unifier la page sur une seule valeur qui est la plus probable ?

Merci d'avance Maxissucette (discuter) 18 mars 2024 à 20:28 (CET)[répondre]