Discussion:Pelléas et Mélisande (opéra)

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Il me semble qu'il y a beaucoup d'exagérations dans la description de la première. J'ai lu des descriptions assez différentes, entre autres dans le livret de Naxos et dans un livre de référence. Elles faisaient bien sûr état de la controverse qu'il y a eut mais étaient beaucoup plus nuancées. Bref, si la description que l'auteur de cette section nous livre est véridique, il devrait au moins citer ces sources. --Scroteau96 1 novembre 2006 à 04:25 (CET)[répondre]

oui et puis je ne comprends rien aux dates : "depuis la première en 93" ? Bout d'eau 9 janvier 2007 à 20:09 (CET)[répondre]

première et date[modifier le code]

Alors, pour vote information...

Quant au scandale de la première représentation, le 30 avril 1902 à l'Opéra Comique, il n'est pas faux. Le public hua la scène du Peti Yniold, qui fut d'ailleurs supprimée jusqu'à l'autimne de la meme année. On rétorquera bien à Mary Garden "Nous aussi", Debussy resta enfermé durant toute la représentation dans la loge du directeur du théâtre (source: Debussy, Lockspeiser). Quant à la police, je n'en sais rien.

Et pour ce qui est de la date de 1893, il s'agit de la représentation de la pièce de Maetrlinck au théâtre des Bouffes parisiennes, le 17 mai 1893, à laquelle Debussy assista. Suite à ça, il demanda à son ami Henry de Regnier de solliciter l'autorisation de Maetrlinck pour mettre en musique cette ièce. Maeterlinck lui répondit, le 8 aout de la même année : "C'est avec bien grand coeur que je lui donne toute autorisation nécessaire pour P et M"

Par la suite, il y eu un gros désaccord entre Maeterlinck et Debussy. Maeterlinck voulait que sa fiancée Georgette Leblanc interpréte le rôle de Mélisande, tandis que Debussy souhaitait que ce soit Mary Garden (c'est elle, c'est ma Mélisande" s'est il écrié après l'avoir entendue. Maeterlinck fit une violente campagne de presse à Debussy, disant que son eouvre ne lui appartenait plus. Cepdendant, en 1925, il reconnut (ou peut etre meme avtn, je ne sais pas) que Debussy avait entièrement raison.


Voila!

Eclairés? Sources : Debussy, Par Lockspeiser et Albrecht, édtion Fayard.

Quelques précisions[modifier le code]

A la lecture du livre collectif « Pelléas et Mélisande » cent ans après : études et documents, sous la direction de Jean-Christophe Branger, Sylvie Douche et Denis Herlin paru en 2011, on apprend tout de même quelques précisions concernant cette création (en particulier avec le dossier de presse de l'époque contenant tous les articles ayant fait suite à la création).

Premier fait : c'est la générale, le 28 avril 1902, qui se déroulait en public et salle pleine, qui donna lieu à réactions et controverses et non la première.

Par exemple, la chronologie que donne Denis Herlin en annexe (p. 289-313) mentionne bien des rires, des « conversations fiévreuses », mais nulle présence ou intervention de la police (voir p. 310-311). Il cite entre autres l'agenda de Busser : « Peu de protestations. [...] Debussy est dans le cabinet de Messager où il reçoit visite et félicitations. ». Et dans le journal de Busser, où il est plus nuancé (et confirme l'anecdote rapportée) : « Debussy s’est réfugié dans le bureau de Messager et fume nerveusement cigarette sur cigarette. Conseil de guerre avec Albert Carré et Messager. Nous sommes atterrés de l’accueil fait particulièrement au troisième acte. On a ri quand Mélisande dit : “Je ne suis pas heureuse ici”, après la scène où Golaud la traîne par les cheveux. » (Source : Henri Busser, De Pelléas aux Indes galantes : de la flûte au tambour, Paris, Fayard, 1955, p. 113-114)

Dès le lendemain de cette générale — donc la veille de la première — la censure fait couper des parties de la scène 4 de l'acte 3.

Henri Busser écrit dans son journal à propos de la première : « Le première représentation reçoit du public un meilleur accueil : trois et quatre rappels par acte. La scène du petit Yniold soulève encore quelques murmures, vite apaisés. Salle enthousiaste pour les deux derniers actes. »


On ne peut pas non plus enfermer Vincent d’Indy dans un refus de l’œuvre, alors qu’au contraire, il a salué et défendu Pelléas dans son article de juin 1902 dans la revue L’Occident. Par exemple : « Quoi qu’il en soit, à quelque genre qu’on veuille ou ne veuille pas rattacher Pelléas et Mélisande, que résulte-t-il de l’audition pour tout esprit débarrassé du parti pris ?..., la sensation d’une très belle œuvre d’art que l’on peut ne pas comprendre tout d’abord, – c’est le cas, je l’ai expliqué, de la plupart de critiques professionnels et aussi de bon nombre de musiciens, – mais qui n’en éveille pas moins dans l’âme ce frémissement, constatation de beauté, que connaissent bien ceux dont l’enthousiasme artistique n’est point atrophié, et aussi le désir de réentendre, sûr garant de la valeur d’une œuvre. » (source : « Pelléas et Mélisande » cent ans après : études et documents, sous la direction de Jean-Christophe Branger, Sylvie Douche et Denis Herlin, Lyon, Symétrie, 2011, p. 499-502).


Je vous propose donc de modifier en ce sens cette partie. --Jcmichel (discuter) 17 août 2013 à 23:22 (CEST)[répondre]

Homonymie RTF[modifier le code]

S'agit-il de la Radiodiffusion-télévision française ou d'une autreRTF ? -- NicoV 30 août 2007 à 16:30 (CEST)[répondre]