Discussion:Parabène

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xénoœstrogènes ?[modifier le code]

Xéno ça veut pas dire étranger ? Peut-on qualifier ainsi un corps naturellement présent dans le corps humain ? Tel qu'il est rédigé aujourd'hui, l'article suscite un certain malaise : il n'est certes pas assuré que quelqu'un, un jour, quelque part, a suggéré qu'un parabène pourrait avoir un effet œstrogène, mais si ce n'est pas le cas, pourquoi en parler ? Je me permet de souligner que les parabènes sont une famille d'esters du parahydroxybenzoate, et non un composé chimique unique, que parmi toutes les combinaisons possibles, cinq ont été utilisées dans les cosmétiques (méthyl, éthyl, propyl, butyl, et benzyl) Cf ici, et donc que ceux présents dans les "mûres, orge, fraise, cassis,vanille, carotte ou oignon" mériteraient d'être précisés. De même que celui qui serait "précurseur du Coenzyme Q10". Je connais au moins une personne ayant réagi par un œdème de Quincke à une injection contenant des pb de méthyl et de propyl. Et qui n'est pas allergique aux produits cités ni ne présente -heureusement- aucun trouble impliquant le CoE Q10. Balpo (d) 3 décembre 2008 à 09:15 (CET)[répondre]

Toxicité ??[modifier le code]

Etant donné qu'actuellement, il n'y a AUCUNE preuve de toxicité, je trouve "grossier" dans un article de wiki, de noter un titre pareil. Le corp de l'article le dit lui même : il n'a été montré qu'un risque "théorique" qui n'a même pas pu être confirmé apres. Déjà que l'étude est une fumisterie en soi (merci le sérieux scientifique quand on parle de risque "théorique" sans vérification....lorsqu'il n'y a "théoriquement" aucun problème pour l'homme tout le monde crie au scandale), il serait bon d’arrêter de colporter les idées reçu. J'ai donc changer le titre.

Par ailleurs, dans alternative au Paraben, merci de ne pas noter n'importe quoi. La stérilisation UHT n'est pas une méthode alternative au conservateur. L'analogie avec le lait est idiote : on ne laisse pas ouverte une bouteille de lait pendant 10 mois!! Enfin parler des huiles essentiel utilisé comme conservateur, c'est une chose, mais dire qu'elle sont moins nuisible pour la santé, c'est complètement ridicule. En plus des allergies, les huiles essentiel peuvent avoir d'autre effet néfastes (ça reste des produits actifs concentré) et faire une généralité sur l'innocuité de celles ci sous prétexte qu'elle sont tiré de "la nature" fait très partisan. L'innocuité du paraben n'étant toujours pas prouvé, je vois pas en quoi elles sont une amélioration (surtout qu'elle sont moins efficaces...)

Enfin bon, le mal est fait. Et je ne doute pas qu'on verra fleurir 100 études essayant de nous prouver leur toxicité . Les lobbies verts sont vraiment puissant de nos jours (surtout pour raconter n'importe quoi...)

Je suis totalement d'accord; je cite

" À part l'effet allergène, les autres risques ne sont pas confirmés chez l'homme et n'en sont qu'a l'état de test, les risques importants ne sont pas inexistants mais les chances qu'ils soient réels sont suffisamment faibles pour ne pas interdire le produit dans l'alimentaire, le pharmaceutique et la cosmétique"

"Le métabolite commun des parabènes,l'acide p-hydroxybenzoïque, a été considéré comme non-œstrogénique."

ou encore

"Pour éviter les parabènes, on a cru bon d'ajouter à certains produits cosmétiques du méthylisothiazolinone (MIT) ou du chlorométhylisothiazolinone, dont les effets semblent pires que ceux des parabènes, aussi ces produits font l'objet de demande d'interdiction"

Conclusion[modifier le code]

Conclusion, cet article est une longue suite d'inexactitudes et de billevesées qui ne laissent rien présager de bon quant à sa pertinence... Le dictionnaire encyclopédique de OuiOui en somme !

Article orienté et adapté![modifier le code]

Cet article Wikipedia sur les parabènes semble avoir été "bouclé" il y a deux ou trois ans et, en cela, semble déjà singulièrement daté. On en sait davantage déjà, aujourd'hui, sur la dangerosité de ces substances. Et on sait davantage encore - plus grave - sur le peu de sérieux que l'on peut accorder à une référence réitérée (voire singulièrement complaisante) à l'AFSSAPS et à son indépendance - ou, pour être plus gentil, objectivité, tant les conflits d'intérêts y font florès de fait - supposée par rapport aux grands lobbys, notamment pharmaceutiques. Doit-on suggérer pour simple allusion à cet égard, notamment, le nom de Mediator?

Cet article est ridicule[modifier le code]

La référence 8 est erronée et rapporte à une étude sur le biding (affinité) ligand-recepteur de l'oestradiol comparée à celui des différents parabènes, pas du tout de "sa capacité à passer la peau". L'étude conclu que l'affinité des parabènes est extrêmement faible. Il y a une référence dans la discussion de ladite étude (numéro 12) rapportant une conclusion (et pas une étude) statuant sur ce que l'on sait sur les parabènes en 2008 Ref du rapport (Int J Toxicol. 2008;27 Suppl 4:1-82. doi: 10.1080/10915810802548359. Final amended report on the safety assessment of Methylparaben, Ethylparaben, Propylparaben, Isopropylparaben, Butylparaben, Isobutylparaben, and Benzylparaben as used in cosmetic products.) Le rapport conclu "The Expert Panel considers that these MOS (margin of safety) determinations are conservative and likely represent an overestimate of the possibility of an adverse effect (e.g., use concentrations may be lower, penetration may be less) and support the safety of cosmetic products in which parabens preservatives are used.".

"Cette caractéristique conduit à deux risques : une baisse de la fertilité pour l'homme, et une promotion de tumeurs œstrogéno-dépendantes." -> Pas de référence. Peu d'étude in vivo réalisée pour supporter une telle affirmation (la plupart disent le contraire étant donné la faible affinité des parabènes pour les récepteurs à l'oestrogène)... Il existe cette étude (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/jat.1786/full) qui essaye de corréler l'accumulation des parabènes dans les différents tissus de tumeurs mammaires ( - On notera qu'on retrouve des parabènes dans les tissus mammaires chez les femmes utilisant des cosmétiques à base de parabène ou non - ). Les tailles d'effet relevées sont très petites et aucune correction statistique de Friedman a été apportée à l'ANOVA multiple réalisée, ce qui est une erreur puisque l'on compare 5 conditions.

La partie "alternative aux parabènes" est une vaste blague... Les références n'ont aucun sérieux, c'est très grave pour une encyclopédie. Et si on va lire la référence 15 à propos de la crème Nivea bleue, on se rend compte que ce procédé fut utilisé avant d'être abandonné plus tard par Nivéa, sans que la raison soit précisée dans l'article (coût ? efficacité ?). La même référence est employée pour "Enfin, notons que certaines huiles essentielles naturelles sont déjà utilisées comme agents conservateurs. Celles-ci peuvent également poser des problèmes (notamment d'allergies) mais les risques pour la santé sont moins élevés qu'avec les conservateurs synthétiques" Qui est un opinion est non quelque chose de sérieux. L'article dit (texto) : "Quand on regarde la composition de ces produits, on voit qu’en effet il n’y a pas de conservateurs d’origine synthétique, par contre il y a des huiles essentielles qui, elles, peuvent jouer le rôle de conservateurs, sans poser les mêmes problèmes que les ingrédients dont nous avons parlé tout à l’heure. Cela ne veut pas dire qu’un actif végétal ne posera pas de problème, mais on n’aura pas les mêmes effets que les parabens ou le formaldéhyde. Par exemple, on peut avoir des allergies, donc il faut être assez vigilant." -> NE POSE PAS LES MEMES PROBLEMES et non pas "risque de santé moins élevés" donc c'est totalement faux et surinterprété (en plus de n'avoir aucune base solide autre qu'un interview sur un blog !)

L'UHT est stupide car le lait ne se conserve généralement pas très longtemps une fois ouvert... Une fois les doigts mis dans votre crème je vous laisse imaginer le résultat...!

Cet article devrait être supprimé ou corrigé car véhicule de nombreux propos erronés.


( Discussion Article sans source proposée par : Efficks (discuter) 11 mars 2015 à 03:04 (CET))[répondre]

Raisons de la demande de vérifier et d'inclure des références dans le texte d'article[modifier le code]

Beaucoup de source manquantes

Leur utilisation dans plus de 13 000 formules cosmétiques
D'après l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les parabènes sont généralement bien tolérés dans les médicaments, donc par voie orale
Des études récentes montrent cependant que les parabènes sont capables d'établir des liaisons avec les récepteurs aux œstrogènes.

Cette dernière affirmation est très domageable et nécessite absolument une source crédible. Sinon, cette phrase est à retirer complètement.

Cette caractéristique conduit à deux risques : une baisse de la fertilité pour l'homme, et une promotion de tumeurs œstrogéno-dépendantes.

Cette phrase n'ajoute rien de plus à l'article.

En raison des nombreux doutes qui planent quant à l’innocuité des conservateurs en cosmétique

Affirmation sans source.

--Efficks (discuter) 11 mars 2015 à 03:13 (CET)[répondre]

Discussions et commentaires[modifier le code]

Toutes les discussions vont ci-dessous.

Section Toxicité retirée[modifier le code]

Je déplace la section Toxicité dans la section Discussion car «...des informations qui ne sont pas étayées par des sources sont controversées et assez dommageables à l’article...» --Efficks (discuter) 11 mars 2015 à 03:13 (CET)[répondre]

Notification Efficks : En quoi sont elles controversées ? --pixeltoo (discuter) 11 mars 2015 à 13:07 (CET)[répondre]
Notification Pixeltoo : Dans l'introduction de l'article on peut lire : En 2010, l'utilisation de parabènes porte à controverse en raison de leur capacité à activer les récepteurs des œstrogènes. Cette affirmation n'est pas appuyée par aucune source. La controverse tient dans le fait que les articles scientifiques semble appuyé par une très faible activité oestrogénique. Selon l'article (et les sources) dans la version anglaise, on lit : Studies on the acute, subchronic, and chronic effects in rodents indicate that parabens are practically non-toxic. Les études rigoureusent semblent pencher vers une non toxicité et la version française semble biaisée car trop fortement axé vers la toxicité du Parabène. Je suggère donc le retrait de la section en attendant la réécriture de la section. --Efficks (discuter) 11 mars 2015 à 15:20 (CET)[répondre]
Notification Efficks : Après avoir relu attentivement l'article anglophone je ne pense pas que la version francophone en soit si éloignée. Amha il faudrait réécrire l'introduction qui n'est qu'un résumé de l'article. Je ne suis pas opposé à un remplacement de la section par une traduction de la version anglo. Opposé à une suppression. --pixeltoo (discuter) 12 mars 2015 à 02:21 (CET)[répondre]

Toxicité[modifier le code]

Du fait de leur emploi comme conservateur dans plusieurs produits cosmétiques et pharmaceutiques, l'être humain est régulièrement exposé aux parabènes. Leur utilisation dans plus de 13 000 formules cosmétiques, ainsi que leur capacité à pénétrer à travers la peau[1] posent la question de leur toxicité.

D'après l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), les parabènes sont généralement bien tolérés dans les médicaments, donc par voie orale. L'association de méthylparaben et de propylparaben (qui permet de diminuer les doses respectives des deux composés) est la plus souvent utilisée[2].

Des études récentes montrent cependant que les parabènes sont capables d'établir des liaisons avec les récepteurs aux œstrogènes. Cependant, la réponse provoquée par les parabènes serait de cent mille à un million de fois plus faible que la réponse physiologique au 17β-estradiol[2]. Cette caractéristique conduit à deux risques : une baisse de la fertilité pour l'homme, et une promotion de tumeurs œstrogéno-dépendantes.

Des études aux résultats contradictoires ayant été publiées concernant l'effet sur la fertilité et le potentiel cancérigène, des recherches sont toujours en cours en 2010 pour déterminer un risque avéré dans l'utilisation médicamenteuse des parabènes, et des seuils de toxicité[2]. Le débat scientifique à propos de leur toxicité et de leurs effets cancérigènes pousse l'Assemblée Nationale à voter leur interdiction le 3 mai 2011[3].

D’après le groupe scientifique sur les additifs alimentaires, les arômes, les auxiliaires technologiques et les matériaux en contact avec les aliments (groupe scientifique AFC) :

« Plusieurs parabènes ont montré une activité œstrogénique in vitro. Cependant, aucune activité œstrogène n'a pu être détectée in vivo pour le méthyl parabène, l'éthyl parabène et le propyl parabène au cours d'essais utérotrophiques classiques sur la base d'administrations, per os ou sous-cutanée, de fortes doses à des souris et des rats. Un effet utérotrophe in vivo a été observé après l'injection sous-cutanée de butyl parabène ou d'isobutyl parabène, qui ne sont pas utilisés comme additifs alimentaires. Le métabolite commun des parabènes, l'acide p-hydroxybenzoïque, a été considéré comme non-œstrogénique.
— EFSA[4] »

L’ANSM a ainsi indiqué le que : « La commission de cosmétologie s’est prononcée favorablement à la poursuite de l’utilisation, aux conditions prévues par la réglementation actuelle, de quatre des cinq parabènes les plus couramment utilisés (méthyl, éthyl, propyl et butyl parabènes). »

Exposition au soleil[modifier le code]

Des études indiquent que le méthylparabène, appliqué sur la peau à une concentration telle qu'on le trouve dans les produits cosmétiques, accélère le vieillissement cutané et augmente les dommages subis par l'ADN si la peau est exposée au soleil[5],[6].

Une alternative aux parabènes[modifier le code]

En raison des nombreux doutes qui planent quant à l’innocuité des conservateurs en cosmétique, le nouvel enjeu est de formuler « sans conservateur ». Les conservateurs apparaissent pourtant comme indispensables à la protection des cosmétiques, étant donné qu'ils servent à éviter le développement de bactéries et de champignons qui se développent plus facilement dans un milieu aqueux. Un laboratoire s’est donc intéressé au principe de la stérilisation UHT du lait pour l’appliquer aux cosmétiques. Utilisé au quotidien pour le lait, ce procédé consiste à chauffer le produit à très haute température puis à le refroidir immédiatement pour éviter l’apparition de bactéries. Cette méthode permet d’éviter de recourir aux conservateurs[7].

Depuis la fin des années 1970, une autre méthode a permis au laboratoire Beiersdorf d'enlever les conservateurs de la crème Nivea bleue : la crème est toujours une émulsion d'eau dans l'huile mais la taille des gouttes d'eau dispersées dans l'huile a été réduite. De cette façon, les germes et les bactéries qui ont besoin d'eau pour leur développement sont cernés d'huile et arrêtent de se multiplier par manque d'eau[8].

La vitamine E est de plus en plus utilisée dans les cosmétiques de type huile dans eau (savon liquide, gel douche, crème de soin), comme conservateur grâce à son action antioxydante, pouvant être associée, avec de l'extrait de pépin de pamplemousse, pour la partie aqueuse de ces émulsions.

Enfin, notons que certaines huiles essentielles naturelles sont déjà utilisées comme agents conservateurs. Celles-ci peuvent également poser des problèmes (notamment d'allergies) mais les risques pour la santé sont moins élevés qu'avec les conservateurs synthétiques[8].

Rejets dans l'environnement[modifier le code]

@Siemanga : je déplace ici une partie de votre insertion, car ce que vous écrivez (pour la partie que j'arrive à comprendre) ne correspond pas à la source, et la trahit même en laissant penser que ce serait un problème grave alors que le résumé de l'article-source penche pour l'absence de toxicité envers les biosystèmes aquatiques : Lorsque ces produits sont lavés du corps humain, ils s'écoulent dans les égouts et se retrouvent dans les eaux usées de la collectivité. Une fois que cela se produit, le potentiel pour les parabènes de s'accumuler dans les milieux aqueux et solides se matérialise. Certains des dérivés du parabène les plus communs trouvés dans l'environnement incluent le méthylparabène, l'éthylparabène, le propylparabène et le butylparabène[9]. Les parabènes s'écoulent avec les eaux usées vers les stations d'épuration des eaux usées en tant qu'affluents lorsqu'ils sont éliminés, modifiés chimiquement ou rejetés dans l'environnement par les boues ou les effluents tertiaires[pas clair][9]. --Pa2chant. (discuter) 18 janvier 2019 à 17:43 (CET)[répondre]

je Notification Slemanga : qui était mal orthographié. --Alexandre Hocquet (discuter) 21 janvier 2019 à 04:22 (CET)[répondre]
  1. J.R. et al., Journal of Steroid Biochemistry & Molecular Biology 80 (2002) 49-60
  2. a b et c Bulletin de l'AFSSAPS, mars 2009
  3. Paul Benkimoun, « Des parabènes présents dans 400 médicaments », Le Monde, (consulté le )
  4. « Avis du groupe scientifique sur les additifs alimentaires, les arômes, les auxiliaires technologiques et les matériaux en contact avec les aliments à la demande de la Commission concernant les para hydroxybenzoates (E 214-219) », 13 juillet 2004, EFSA
  5. O.H. et al., Methylparaben potentiates UV-induced damage of skin keratinocytes, ScienceDirect, Toxicology, vol. 227, Issues 1-2, 3 octobre 2006, p. 62-72
  6. Y.O. et al., Combined Activation of Methyl Paraben by Light Irradiation and Esterase Metabolism toward Oxidative DNA Damage, Chem. Res. Toxicol., 26 juillet 2008, 21 (8), p. 1594–1599
  7. L'innovation de Dermatherm pour des soins sans conservateurs, sur expertise.mademoiselle-bio.com
  8. a et b Cosmétiques : la chimie dans la peau, émission À bon entendeur diffusée sur la TSR, le 3 mai 2005
  9. a et b Wenhui Li, Yali Shi, Lihong Gao et Jiemin Liu, « Occurrence, fate and risk assessment of parabens and their chlorinated derivatives in an advanced wastewater treatment plant », Journal of Hazardous Materials, vol. 300,‎ , p. 29–38 (ISSN 0304-3894, DOI 10.1016/j.jhazmat.2015.06.060, lire en ligne, consulté le )