Discussion:Mainmorte

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Le serf en Pays de droit écrit[modifier le code]

Je m'interroge sur la condition réelle d'un serf en pays de droit écrit (en Auvergne pour être plus précis),à la fin du XIIIe siècle, au regard de la main morte. Si la charte rurale ne dit rien sur cette question, les habitants, tous censitaires, relevaient-ils des us et coutumes d'Auvergne? Pouvaient-ils vendre leurs terres? Un néophyte en histoire médiévale. JLP

Sauf erreur de ma part, il s'agit de la même notion. Mortemain pourrait être transformé en redirection... Il Palazzo-sama (discuter) 30 septembre 2007 à 22:17 (CEST)[répondre]

Je confirme. O. Morand 1 octobre 2007 à 00:45 (CEST)[répondre]
✔️ Jerome66|me parler 9 octobre 2007 à 12:18 (CEST)[répondre]

"Le terme mainmorte est un symbole qui en réalité reflète l'impuissance du serf à transmettre son patrimoine au reste de sa famille, après sa mort."

Peut-être pas si symbolique que cela, vu l'entrée MAIN-MORTE de l'encyclopédie d'Antoine Furetière (1690): "Ce nom de main-morte vient de ce qu'aprés la mort d'un chef de famille sujet à ce droit, le Seigneur venoit prendre le plus beau meuble qui estoit dans sa maison, ou s'il n'y en avoit point, on luy offroit la main droite du mort, pour marque qu'il ne le serviroit plus, comme on voit dans les Chroniques de Flandres." http://furetière.eu/index.php?option=com_content&id=1065979897 --80.13.135.160 (discuter) 27 août 2015 à 17:53 (CEST)[répondre]

De ce que recoupe l'appellation de gens de mainmorte[modifier le code]

Il me semble que les gens de mainmorte regroupent bien plus que les serfs, par exemple des communautés religieuses. Voir l'article "Les gens de maimorte avant l'édit d'août 1749" sur Persée, qui me semble indiquer que les monastères et ordres religieux de toutes sortes sont souvent des gens de mainmorte. Voir aussi le B) de l'article mainmorte du cnrtl. Quelqu'un pour confirmer, avant que mon enthousiasme rajoute une section à l'article Wiki ?

24 novembre 2016 à 18:48,‎ 80.12.37.157

Annulation d'un fait[modifier le code]

par Elnon (d · c · b) : avec le motif suivant : "Dans "mainmorte", "main" a le sens de "possession"; inutile d'aller chercher l'étymologie fantaisiste d'un auteur de 1870" :

Lorsqu'un serf mourait sans laisser d'héritage, sa main droite était coupée et amenée à son seigneur pour prouver que son serviteur ne pouvait plus lui rendre service[1].

Et ceux de 1940, ils sont trop périmés aussi ? Cela n'a rien à voir avec une question d'étymologie, et tout à voir avec les faits. Que l'on trouve de nos jours trop grossier pour même seulement le mentionner, mais qui correspond tout à fait à la mentalité/façon de faire des temps d'alors. De même que supprimer ce genre d'info correspond tout autant à la mentalité/façon de faire de nos jours soit-disant éclairés, humanistes et tout ce qui s'ensuit. Mieux vaut savoir se regarder en face. Pueblopassingby (discuter) 16 juillet 2019 à 18:18 (CEST)[répondre]

  • Le seigneur pouvait se faire présenter « en cérémonie » la main droite coupée du serf[2].
  • chronique de Flandre : Adalbéron, évêque de Liège mort en 1142, abolit une ancienne coutume du pays de Liège, qui était de couper la main droite à chaque paysan décédé et de la présenter au seigneur envers lequel il était mainmortable, comme signe qu’il ne serait plus sujet à la servitude.
A confirmer.
  1. [Boutiot 1870] Théophile Boutiot, Histoire de la ville de Troyes et de la Champagne méridionale, vol. 1, , 524 p., sur books.google.fr (lire en ligne), p. 167.
  2. Pierre Petot, « L'origine de la mainmorte servile », Revue historique de droit français et étranger, vol. 19, 1940
Bonjour Pueblopassingby, il doit bien exister des spécialistes actuels du servage, et leurs observations ont certainement plus de poids que celles d'un érudit du XIXe siècle. Si vous en trouvez un, voire plusieurs, à donner cette explication, qui pourrait y trouver à redire ? « Les temps d'alors », c'est quelle période historique ? --Elnon (discuter) 16 juillet 2019 à 19:30 (CEST)[répondre]
Bonsoir Elnon (d · c · b), apparemment "les temps d'alors" se termineraient aux environs du XIIe s., dont la chronique de Flandre (pour laquelle je n'ai pas encore trouvé de doc acceptable, étant limité aux ressources en ligne et par mon inaptitude à jongler avec les arcanes de l'internet). Au vu des quelques bouts que je viens de lire, il semble qu'à cette époque-là cet usage foutument barbare avait déjà bien diminué. Je fouille un peu le sujet, qui me paraît valide puisqu'avant d'en arriver au niveau symbolique il y a généralement une étape plus "concrète".
Anecdotiquement, sur l'aspect symbolique de la main en liaison avec l'autre coutume barbare de couper la main des parjures et autres rejetés sociaux, un article intéressant : « La main du parjure », La trahison au Moyen Âge. De la monstruosité au crime politique (Ve-XVe siècle).
Le "Ve-XVe siècle" qui précède me fait me demander si le coup de la mainmorte prise littéralement n'est pas lié à des coutumes de ceux précisément appelés "barbares", arrivés/installés en (future) Europe occidentale précisément vers le Ve siècle et ayant amené ce genre de coutume. Jusqu'aux environs du XIIe s., avec le changement de régime socio-politique/mode de pensée.
Je vais rajouter ici ce que je trouve au fur et à mesure, on verra bien ce que ça donne. Pueblopassingby (discuter) 16 juillet 2019 à 20:29 (CEST)[répondre]
Il y a quand même une question à se poser : ces gens-là étaient bien enterrés, je suppose qu'on ne les donnait pas (tous) à bouffer aux cochons sous prétexte d'en tirer le maximum d'utilité. Alors où sont les squelettes avec mains coupées ? Pueblopassingby (discuter) 16 juillet 2019 à 20:32 (CEST)[répondre]