Discussion:Jean Delay (évêque)

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Neutralité[modifier le code]

Bonjour, nous avons un petit problème de neutralité sur cette page. Mgr Delay a été reconnnu Juste parmi les Nations pour ses paroles courageuses, c'est un fait. Mais le moins qu'on puisse dire est que sa présentation dans l'article comme soutien de la Résistance est erronée. L'article Église catholique en France pendant la Seconde Guerre mondiale dit ceci : "Au sein du monde catholiques, les blessures provoquées par les divergences du temps de l'occupation ne cicatrisent pas rapidement. Les laïcs et prêtres résistants n'oublient pas l'état d'abandon dans lequel ils se sont trouvés pendant quatre ans. Comme le note Jacques Duquesne, le ton des explications est parfois très vif, André Mandouze, rédacteur en chef de Témoignage Chrétien déclare le 6 juin 1945 à l'évêque de Marseille, Jean Delay  : « [...] Monseigneur, humiliez-vous et reconnaissez vos erreurs. Si un certain nombre de vos fils, prêtres et laïcs n'avaient pas eu le courage de vous désobéir pendant quatre ans pour obéir à leur conscience, ni vous, ni la plupart de vos confrères n'occuperiez actuellement vos palais épiscopaux [...]  »".

Delay fait partie des quelques évêques "boudés" par les Libérateurs en 1944, empêchés de célébrer. Il était sur la "liste Bidault" des évêques à remplacer, a été convoqué et interrogé par le Comité départemental de Libération. La presse résistante se rappelait ses propos tenus lors de la messe qu'il a célébré en l'honneur d'Henriot en juin 44 : "la sainteté du lieu retiennent sur nos lèvres les paroles vengeresses qui devraient stigmatiser les crimes affreux qui, violant les lois divines et humaines, ont semé la ruine et la mort sur tant de quartiers de la ville" (célébration et panégérique trouvable aussi sur la presse collabo). Plus tôt en juin, il s'insurgeait violemment contre les bombardements alliés. Bref, on comprend mieux l'injonction de Mandouze en 1945. Un rééquilibrage s'impose, il me semble.Marceal bla bla 4 septembre 2021 à 09:26 (CEST)[répondre]

Bonjour :Notification Marceal :

En effet, il faut distinguer son engagement envers les Juifs et sa présumée inaction envers la Résistance "armée". Je crains qu'après-guerre on ait tenter (qu'elle presse résistante d'ailleurs ? L'humanité, Libération ?) comme avec le fameux silence de Pie XII d'attaquer l'Église ad hominem. Voyez-vous que je veux dire ? Quant à André Mandouze (Cahiers du Témoignage chrétien), il serait juste de retrouver toutes ses déclarations sur Delay, en tous cas il ne collabore aux cahiers du TC qu'au printemps (?) 43 ! Ce qu'a déclaré l'évêque en cette fin juin de 1944 lors des obsèques d'Henriot mérite d'être analysé, voire décortiqué, ceci en tenant compte de son action en faveur des Juifs. Quelques recherches à décharge ne seraient-elles pas opportunes ? Une insertion d'une lettre de Delay (dont certains passages supprimés) dans les Cahiers 6 et 7 en 1942 peut aussi interpeller. Votre proposition de rééquilibrage est néanmoins judicieuse. Il ne reste qu'à l'insérer dans l'article. Cordialement

 Patrick PILUT (discuter) 4 septembre 2021 à 12:48 (CEST)[répondre]
Ok,Notification Patrick PILUT :, sauf avis contraire je vais commencer à enrichir. Je ne compte pas vraiment décortiquer moi-même, dans la mesure où on trouve des sources secondaires 1, 2 et 3. Pour le reste, quand on épluche Gallica, on ne trouve trace que de manifestations patriotiques ou caritatives, avec à l'occasion des appels à l'union autour du maréchal et des condamnations implicites de la Résistance (par ex. fête de Jeanne d'Arc 44). Mais l'historiographie est riche et les apports bienvenus. Marceal bla bla 4 septembre 2021 à 17:42 (CEST)[répondre]