Discussion:Huitzilopochtli

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Prononciation[modifier le code]

Bonjour, le "ch" de Huitzilopochtli, on le prononce comme dans CHafouin ou comme dans Kawane?


Modification du 4 janvier[modifier le code]

Les modifications du 18 décembre 2007 à 16:28 ayant été faites sans aucune structure par rapport à l'article existant, elles était plus dérangeantes qu'autre chose et je les ai donc supprimées. Si un jour quelqu'un désire fusionner les deux parties, en voici le contenu. Triton (d) 4 janvier 2008 à 15:20 (CET)[répondre]

Le dieu tribal des Aztèques, divinité tutélaire, éponyme et protectrice des Mexica, Huitzilopochtli, « le Colibri de gauche », d’origine nahua, adoré sous les noms de Xiuhpilli « Prince de turquoise », de Totec « Notre Seigneur », et de Mexitli était vénéré en sa qualité de dieu de la guerre, de la chasse, de la noblesse, du soleil et du ciel diurnes, du jour et du bleu céleste, et plus particulièrement comme dieu du soleil levant, symbolisant le dynamisme expansionniste de la nation aztèque, ainsi que du soleil en son zénith. Il fut conçu de façon immaculée par la déesse-mère Coatlicue. Les neuvième mois, Tlaxochimaco, et quinzième mois, Panquetzaliztli, étaient consacrés à son culte. Il fut le chef divin, fait homme[1], de la tribu mexica, issue des Chichimèque[2], de laquelle est issu le peuple aztèque. Ce fut lui qui, en tant que « Maître de la Voie », lors d’un avatar (tetzauitl)[3] qui le manifesta sous la forme d’un aigle, en guida la migration dans le désert, durant la longue errance qui conduisit les Mexica, d’Aztlan [4], leur terre ancestrale et mythique, jusque dans la vallée promise de Mexico. Dans ses pérégrinations à la recherche de la terre élue pour elle par son dieu, la tribu s’arrêta en un lieu défini par Huitzilopochtli lors d’une prophétie, selon laquelle le premier sanctuaire[5] élevé en son honneur devrait être établi là où les prêtres verraient un aigle posé sur un nopal tenant un serpent[6] en son bec[7]. Et c’est autour de ce temple que fut entreprise la construction de la cité sainte de Mexico-Tenochtitlan, sur un îlot insalubre situé au centre de la lagune de Texcoco, dernier espace laissé disponible par les populations indigènes de la vallée.

Huitzilopochtli est le dieu du côté gauche du monde, le sud. Sa couleur est le bleu. Il est associé à son animal sacré, le colibri, alors que son nagual[8] est l’aigle[9]. Sa pierre sacrée est la turquoise. Son emblème est le serpent de turquoise. Les Aztèques se considéraient comme le peuple élu de ce dieu, investi d’une mission essentielle exercée au bénéfice de l’humanité, consistant en la préservation de l’ordre cosmique. C’est par la médiation de Huitzilopochtli que Dieu intervient parmi les hommes en élisant un peuple particulier, dans le temps de l’histoire, en un lieu défini de l’espace, l’Anahuac, en lui confiant un rôle religieux prestigieux . Les Aztèques sont imprégnés du sens de la contingence, de la finitude, de la vulnérabilité de l’univers. Selon leur croyance, le temps est constitué d’un enchaînement de cycles qui se succèdent les uns aux autres, mais finalement voué à la disparition, à moins que, pour retarder cette échéance fatale, l’homme n’intervienne en s’efforçant de maintenir la vie du monde telle qu’elle fut reçue des dieux, donnant ainsi sens à la création.
  1. L’histoire religieuse aztèque a retenu que le polymorphisme de la figure de Huitzilopochtli s’est manifesté d’une part, sous la forme humaine d’un prêtre-prophète, et d’autre part sous les apparences animales de l’aigle et du colibri.
  2. Ensemble de tribus nomades de langue uto-aztèque qui vivaient au nord du Mexique et dans le sud-ouest des Etats-Unis. Certaines de ces tribus pénétrèrent et se sédentarisèrent, entre 950 et 1500, dans les régions centrales du plateau de l’Anahuac, et notamment dans la vallée de Mexico.
  3. Manifestation de la divinité dans le registre de l’extraordinaire.
  4. Le mot « aztèque » dérive du toponyme Aztlan. Les Aztèques sont les gens d’Aztlan. Il vont devenir les Mexitin, lors de leur pérégrination à la recherche de la terre promise et les Mexica lors de leur sédentarisation dans la vallée de Mexico.
  5. Sanctuaire fait d’une modeste hutte de roseaux destinée à abriter les tlaquimilolli, récipients cérémoniels constitués de plusieurs couches de tissus, réceptacles de la puissance divine et garants de la présence réelle du dieu. Les tlaquimilloli, portés par des prêtres « porteurs de dieu » ( teomama), suivirent le peuple aztèque dans la longue marche qui le conduisit d’Aztlan à Mexico-Tenochtitlan.
  6. Un oiseau, ou une figue de barbarie, selon d’autres sources.
  7. La figure de l’aigle posé sur un nopal tenant un serpent en son bec, constitue l’emblème du Mexique contemporain et figure, en cette qualité, au centre du drapeau national.
  8. Le nahualli, hispanisé en nagual, est la forme animale de la divinité.
  9. Le cycle de la vie dépendant du Soleil, de Huitzilopochtli, l’aigle, l’oiseau le plus grand, le plus puissant, le plus majestueux, en est l’équivalent dans le règne animal.