Discussion:Hector Servadac

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"Thèmes abordés par le roman"[modifier le code]

Je n'aime pas cet intitulé qui laisse croire que l'auteur développe ces thèmes de propos délibéré. Verne n'étudie pas la judéophobie, il est simplement bourré de préjugés comme la moitié des gens de son époque (et de la notre, malheureusement). De même il n'étudie pas l'homosexualité. Ce sont les critiques, comme Marc Soriano qui étudient ces thèmes chez Verne. --Anne (d) 7 avril 2008 à 20:28 (CEST)[répondre]

"thèmes abordés par le roman" ou commentaires: Servadac : Protagoniste du livre éponyme de Jules Verne « Hector Servadac » (1874 –1876). Ce nom est un mot qu’il faut lire à l’envers…, l’anagramme de « cadavres » (du latin cadere : tomber), où ce qui est « tombé », défunt, est le monde lors de la collision avec une comète sur laquelle Servadac (à la veille d’un duel) et ses (inutiles) compagnons ne se retrouvent que pour se perdre dans l’espace, et craindre de n’en pas revenir ; mais pour « rentrer où » si la Terre a disparu ? évidemment la terre est toujours là et le retour se fera comme l’aller, dans ou à travers la perte de connaissance: « C’était dans un évanouissement qu’ils avaient quitté le globe, c’était dans un évanouissement qu’ils y revenaient ! » On peut voir dans le récit la démarcation innocente mais cohérente du délire paranoïaque avec son fantasme de fin du monde compris comme désinvestissement, détachement et retournement sur soi jusqu’à l’étouffement, et sa cure : nouvel investissement dans le monde retrouvé qui veut tout ignorer de l’aventure. « … Si je vous le disais, vous ne me croiriez pas !… Mettons que je n’ai fait qu’un rêve ! » s’excuse Servadac qui ne veut rien ajouter pour expliquer son absence de deux années. M Serres, dans « Jouvences sur Jules Verne », y lit la fin d’un monde, ici celui de la physique de Laplace, comme « Le Chancellor » rapporte selon lui la fin de la physique de Lagrange.