Discussion:George Ramsay

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Texte non neutre :

"[L'auteur tient à aviser le lecteur que ce texte peut être jugé tendancieux et en partie destiné à porter un jugement critique sur l'oeuvre du 9ième comte de Dalhousie]

De tous les gouverneurs britanniques qui se succèdent, de la Conquête de 1760 à la Confédération de 1867, George Ramsay, 9ecomte de Dalhousie est certainement celui qui mérite le plus l’opprobre du peuple du Québec. Gouverneur du Bas-Canada de 1820 à 1828, il n’aura de cesse que d’asservir les élus du peuple et de bafouer les héroïques efforts destinés à implanter la démocratie au Québec.

Les affrontements entre Dalhousie et les députés patriotes débutent en fait dès sa nomination au poste de gouverneur le 18 juin 1820. À l'origine, Dalhousie est décidé à ce qu'une somme permanente soit affectée, pour la vie du roi, afin de solder le déficit entre les dépenses permanentes de la liste civile et les revenus qui y sont dévolus en insistant sur l'importance de donner plus de permanence aux règles fiscales dans la colonie [CHAPAIS, 1972:94]. L'Assemblée contrôlée par les Patriotes se cantonne elle derrière son droit constitutionnelle de voter annuellement « toutes les dépenses nécessaires du gouvernement civil de Sa Majesté dans cette colonie » [JCABC, 1821:44]. Non seulement refuse-t-elle de voter les subsides comme le demande le gouverneur, mais décide même de tarir les sources de revenu en laissant expirer les lois fiscales sans les renouveler [CHAPAIS, 1972:99].

En mars 1827, l'Assemblée rejette de nouveau les crédits demandés par le Gouverneur. Dalhousie y va alors d'un discours où se manifeste une très vive irritation [CHAPAIS, 1972:180]. Il refuse de ratifier l'élection de Papineau comme Orateur de l'Assemblée et dissout le Parlement . En ordonnant de nouvelles élections, Dalhousie est bien résolu à tout faire pour empêcher la réélection de Papineau et « d'une demie douzaine d'avocats démocrates qui mènent par le bout du nez un groupe de fous ignorants » [DBC, 1991 :790]. Dans sa résolution, le gouverneur, laisse de côté son devoir de réserve et appuie ouvertement le candidat tory dans la Haute-ville de Québec, le procureur général James Stuart. Il blâme aussi le curé de l'endroit, Jean-Baptiste Kelly, d'encourager l'antipathie envers le gouvernement. À Montréal et Québec, des opposants sont rayés de la liste des magistrats, partout une purge frappe les officiers de milice accusés d'avoir critiqué ouvertement le gouverneur [DBC, 1991:790].

Papineau et les autres députés du district de Montréal publient alors un manifeste adressé aux électeurs où ils répondent énergiquement à la prorogation de Dalhousie. L'élection se solde par la victoire du Parti canadien. L'effervescence qui a marqué l'élection générale de 1827 et les incidents qui l'ont entouré maintiennent l'opinion publique dans un état d'agitation intense. On attend alors avec un vif intérêt la convocation de l'Assemblée et du Conseil exécutif [CHAPAIS, 1972:181-182]. L'ouverture de la session a lieu le 20 novembre 1827 et Papineau est élu Orateur à 39 voix contre cinq. Plein de rancoeur, le gouverneur déclare le lendemain qu'il n'approuve pas ce choix et invite purement et simplement l'Assemblée à en faire un autre [DBC, 1991:791]. Les députés fraîchement élus répondent alors que la Constitution ne requiert nullement que le choix de l’orateur soit sanctionné par le Gouverneur, sur quoi Dalhousie maintient que l'Orateur ne peut être élu sans son approbation et proroge à nouveau la législature replongeant le Québec dans la crise politique [BRUN, 1970:221; DBC, 1991:791].

Louis-Joseph Papineau et les députés du district de Montréal organisent alors une série d'assemblées publiques dénonçant l'attitude du gouverneur et réclamant ni plus ni moins que son rappel. Une pétition portant pas moins de 87 000 noms est réunie pour soumettre au parlement britannique les griefs de la province contre son intraitable gouverneur. En janvier 1828, John Neilson, Denis-Benjamin Viger et Austin Cuvillier se rendent à Londres afin de présenter les griefs et les demandes de redressement au Parlement britannique [CHAPAIS, 1972:184]. Leur voyage est fructueux car après deux mois et demi d'enquête, Londres adopte un rapport qui, dans l'ensemble, reconnaît le bien fondé de leurs doléances [CHAPAIS, 1972:213]. Ce fameux rapport de 1828, issu de membres influents du parlement, constitue un événement crucial. Il provoque à court terme le départ de Lord Dalhousie et procure une victoire personnelle à Louis-Joseph Papineau. À plus long terme cependant, devant la lenteur de Londres à concrétiser ses engagements, notamment sur le contrôle du budget, les députés canadiens vont progressivement radicaliser leurs positions. Les 92 Résolutions, déposées en Chambre en janvier 1834, seront en fait la réplique patriote à l'incapacité du gouvernement anglais à donner suite à ses promesses de 1828.

Quant à lord Dalhousie, il est considéré par le Parti canadien comme un des gouverneurs les plus impopulaires de l’histoire et comme celui qui, du fait de son inflexibilité et de son inaptitude à gouverner, a le plus sûrement conduit le pays à la crise constitutionnelle de 1837 et 1838 [Chapais, 1972 :180 ; Creighton, 1956 :255]."

Déplacé pour qui ça pourra servir. sebjd 11 oct 2004 à 19:50 (CEST)

C'est quel pays, « outre-Atlantique » ?[modifier le code]

J'ail lu l'article et je n'ai pas réussi à savoir où son congé « outre-atlantique » avait eu lieu. Serait-ce en Grande Bretagne ? On dit bien qu'il quitte Québec, mais on ne dit pas pour où. Quelque'un peut remplacer cette périphrase imprécise ? — Jérôme 29 janvier 2008 à 13:00 (CET)[répondre]