Discussion:Edmond Jabès

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Discussion[modifier le code]

Bonjour, J'ai supprimé une très longue citation qui avait été rajoutée sur cette page. Il faudrait vérifier qu'on reste bien dans le droit de citation pour un extrait aussi long (sur un texte de 1983 qui plus est).

Par ailleurs, citer les sources pourrait être pas mal (ce discours a-t-il été publié ?).

Je laisse le texte d'origine ici pour étude, au cas où... --Alexandrina-Victoria 24 avril 2006 à 23:13 (CEST)[répondre]

DEBUT TEXTE COUPE

Voici un extrait d'un exposé sur le langage: " Ce que j’ai voulu dire c’est que, pour l’enfant, le langage – qui n’est pas encore langage -, les premiers sons qu’il émet sont une conquête. Je ne crois pas qu’on apprenne à l’enfant à parler. C’est finalement lui qui nous permet de parler et par conséquent, de lui parler. L’enfant invente un mot et ce mot est inventé, il l’investit totalement. Il en fait un mot unique, lequel désigne le tout. Tandis que nous, lorsque nous parlons, nous désignons une chose à la fois, nous parlons de la table et c’est seulement la table qui est désignée, tout tourne autour de la table. L’enfant, par contre, avec quelques sons, cherche à dire le tout. Il dit le tout et sa déception après sera grande lorsqu’on le reprendra, lorsqu’on lui dira « ce n’est pas comme cela que l’on prononce. On ne dit pas, par exemple, mouler pour mouiller » Le gosse qui, disant mouler pour mouiller, disait tout, apprenant à bien prononcer, il se rend compte qu’il dit peu de choses. On voit, alors ce gosse qui semblait épanoui, affronter, sans défense, sa première déception. Il en est de même pour l’enfant qui ajoute ou retranche une voyelle ou une consonne dans un mot quelconque. Sa première réaction, lorsqu’on lui en fait la remarque, est de répondre : pourquoi ?C’est que tout cela n’est pas tout à fait logique pour lui. Il en éprouve un subit désenchantement, un véritable désenchantement, et en même temps une forme d’angoisse parce qu’il se trouve soudain sans appui. « Je croyais me faire comprendre et voilà que l’on me comprend à peine ». Il n’était pas préparé à entrer, déjà, dans un moule. Apprendre à parler n’est, peut-être, qu’apprendre à entrer dans un moule. Il le réalisera plus tard. Je ne sais si c’est vrai ou faux ; d’ailleurs ça n’a pas d’importance."

Edmond Jabès : Colloque : le langage dans la psychanalyse, Aix en Provence 1983

FIN DE COUPE

Titre du 7e tome de la série Le Livre des questions[modifier le code]

Le titre du septième et dernier tome de la série Le Livre des questions pose, c'est un comble, question. Si l'on se fie au catalogue de la BnF la réponse semble toute simple (et c'est ce dont rend compte le titre de l'ouvrage dans l'état actuel de l'article) : El, ou le Dernier livre (notice de l'édition originale dans le catalogue général).

Or, le site de l'éditeur pour l'édition originale donne (ici) : . (El, ou le dernier livre) Pour la réédition en volume des quatre derniers tomes, le résumé du livre confirme cela (voir ici) : « Avec ces quatre ouvrages : Yaël, Elya, Aely et celui dont le titre est un • mais auquel il a été donné un surtitre : El, ou le dernier livre, s'achève Le Livre des Questions. » (je souligne).

Je note que Didier Cahen brouille les pistes : il signe la fiche de lecture de la série sur l'Encyclopédia Universalis dans laquelle il s'accorde avec la BnF (pas de point, pas de parenthèses…) ; en revanche dans son article « Questionner le livre (Edmond Jabès) » (voir ici, p. 114 et suivantes) on retrouve le point et les parenthèses !

Un autre article est spécialement consacré au titrage de ce dernier volume : « Les métamorphoses du point : ∙ (El, ou le dernier livre) d'Edmond Jabès ». La dernière phrase du premier paragraphe confirme les propos de l'éditeur : « [El, ou le dernier livre est] le sous-titre du volume final dont le véritable titre est : · » (je souligne).

En résumé, deux questions se posent :

  • Le titre est-il un point, un point médian, ou encore une puce (•) ? Suivant les sources mentionnée ci-dessus les avis divergent : point pour Cahen, Gallimard use du point et de la puce, Llewellyn Brown opte aussi pour la puce.
  • La mention El, ou le Dernier livre est-elle un sous-titre (comme l’indique ci-dessus l'article de Llewellyn Brown) ou un sur-titre (comme le précise ci-dessus l’éditeur).

J'ai contacté la BnF pour signaler l'équivoque et peut-être proposer une correction de la notice… Je verrai si j'ai un retour.

J'entame la discussion et modifie l'article avec la puce. Henry de Chambernac (discuter) 22 mars 2023 à 00:03 (CET)[répondre]

Réactivité du service des corrections de la BnF : la notice a été mise à jours et les modifications devraient être visibles la semaine prochaine. Le choix a été fait de la puce [•] comme titre. Henry de Chambernac (discuter) 22 mars 2023 à 21:51 (CET)[répondre]
Outre qu'elle est farcie de coquilles typographiques, la fiche de la BnF n'est pas convaincante, et les notions d'avant-titre ou sur-titre bien floues… Utilisable (discuter) 30 janvier 2024 à 17:01 (CET)[répondre]
Le catalogue général de la BnF a ses codes bien à lui (il est complété par des bibliothécaire, non des littérateurs), et son but est d'être fonctionnel. La définition des notions d'avant-, sur- et sous-titre revient aux personnes qui les emploient – que je cite dans mon premier message. Je ne crois pas qu'elles l'aient fait, libre à vous d'aller vérifier pour en rendre compte ici (WP:NHP). Henry de Chambernac (discuter) 30 janvier 2024 à 17:23 (CET)[répondre]