Discussion:Damdin Sükhbaatar

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Čoibalsan Khorlōghīn (1895-1952) Qualifié de « Staline mongol », il repose aux côtés de Sükhe-Bător, le « Lénine mongol », dans un mausolée dressé sur la place centrale d’Ulān-Bātor, au pied du palais gouvernemental. Issu d’un milieu pauvre, Čoibalsan, reçoit une éducation soignée pour son temps et son milieu, d’abord dans une lamaserie puis dans la première école secondaire ouverte en Mongolie (fondée en 1912, à Urga , la capitale, avec l’aide des Russes). En 1919 il créé un cercle de révolutionnaires similaire à celui de Sükhe-Bător avec lequel il fusionne en 1920, sous le nom de Parti populaire révolutionnaire mongol. Avec Sükhe-Bător il fait partie de la délégation de sept membres envoyée par le gouvernement de Mongolie autonome pour demander son aide au jeune pouvoir soviétique et, dès lors, il participe à tous les évènements militaires qui consacrent la révolution mongole de 1921 et l’expulsion des occupants chinois et russes blancs. Il est élu membre du comité central au premier congrès du Parti populaire révolutionnaire mongol (P.P.R.M) en mars 1921 et membre du gouvernement révolutionnaire provisoire. En 1924, lors de la proclamation de la république populaire de Mongolie, il devient, après un stage à l’Académie Militaire de Moscou, général en chef de l’armée populaire et reçoit en 1936 le titre de maréchal. Ministre de l’Economie rurale de 1931 à1935, vice Premier Ministre de 1935 à 1939, premier secrétaire du PPRM et puis Premier Ministre jusqu’à sa mort, il impose un dictature comparable à celle de Staline, et condamnée maintenant en république populaire de Mongolie comme manifestation du « culte de la personnalité ». Sous sa direction, la Mongolie socialiste commence à s’édifier, mais les purges, effectuées sous prétexte de « déviationnisme » et d’ « intelligence avec les Japonais », ont gravement entravé son développement