Discussion:Controverses liées à Habad-Loubavitch

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

a transférer (ou pas)[modifier le code]

Controverses durant la vie du septième rabbi Le rabbin Menachem Mendel Schneerson, septième chef spirituel de Chabad et dernier rebbe du mouvement, en prend la tête peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, époque où beaucoup pensent le judaïsme orthodoxe moribond. Rabbi Schneerson, pour sa part, croit en la venue imminente du Messie. Dans son discours d'entrée en fonctions, il proclame la ligne directrice de son rabbinat : son but en tant que septième rebbe est d'achever la préparation de la venue du Moshiach, afin que son avènement s'accomplisse enfin. Bien que son prédécesseur soit mort avant d'avoir pu accomplir le travail, son esprit de sacrifice exceptionnel subsiste pour guider le mouvement.

« Le Rebbe nous liera et nous unira à l'Essence divine infinie… Lorsqu'il nous délivrera de l'exil avec la main levée, tous les endroits où se trouvent des Juifs se rempliront de lumière... Puissions-nous avoir le privilège de le voir et de le rencontrer ici-bas dans nos corps physiques en ce monde terrestre - et il nous délivrera » (Basi L'Gani 1951).

Le rabbin Schneerson rejette aussi bien le mode de vie traditionnel isolationniste que la voie de l'assimilation choisie par la majorité des juifs des États-Unis. Il encourage les signes extérieurs de religiosité, comme les longues barbes pour les hommes ou les perruques pour les femmes. Les pratiques de Chabad lui attirent vite dans la communauté juive des critiques de tous bords, libéraux ou traditionalistes. Ainsi, les célébrations publiques lors de la fête de Hanoucca, les tentatives pour inciter les juifs non pratiquants à mettre les tefilines (phylactères) et à adopter ouvertement des pratiques religieuses choquent. Afin de pouvoir exposer publiquement une menorah (chandelier), le mouvement doit aller jusqu'en cour suprême. Aujourd'hui encore, les controverses sur le rôle du "Rabbi" et la venue du Messie continuent.