Discussion:Charte du Manden

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Bonjour,

Cette charte ne dispose d'aucune source écrite.

Elle a été véhiculé par voie oral par les griots et elle a certainement fait l'objet de plusieurs renouvellements.

Le texte de cet article est exactement le même que celui ci. Qui a copié sur qui? Aridd 31 octobre 2006 à 16:58 (CET)[répondre]

Les articles de Wikipédia sont librement reproductibles.

--Mutima 12 novembre 2006 à 09:03 (CET)[répondre]

Ma question allait plutôt dans le sens inverse. Aridd 8 janvier 2007 à 16:26 (CET)[répondre]
C'est eux, il suffit de voir leurs autres articles, pour la plupart reproduit également de wikipédia.Olivierkeita | L'arbre à palabres 11 janvier 2007 à 19:05 (CET)[répondre]

Le texte de la charte du Manden[modifier le code]

Il faut être un tantinet abusif pour oser faire croire qu'un tel texte serait sous copyright ! Ce texte appartient à la culture malienne, et à celle de l'humanité car il s'adressait au monde. Personne ne peut s'arroger des droits commerciaux sur ce texte. Ceux qui en réclament le copyright sont des imposteurs. Est-ce qu'on revendique des copyright pour les déclarations des droits de l'homme occidentales ? Et pourtant c'est pour cette raison qu'il a été retiré de Wikipédia sans que personne n'y voit d'inconvénient.--Mutima 12 novembre 2006 à 08:50 (CET)[répondre]

Sources africaines du texte de la charte[modifier le code]

Le seul texte que j'ai trouvé d'un historien spécialiste d'histoire orale qui fasse référence à une constitution est celui de [http://www.guinee.net/bibliotheque/archives/rechAfric/1959/remma.html Djibril Tamsir Niane Recherches sur l'Empire du Mali au Moyen Age Recherches africaines . No. 1, janvier 1959. p. 6-56 ]. L'histoire générale de l'afrique publiée par l'Unesco ne fait pas de référence à un texte précis transmis par voie orale, ni la Britannica. Il faudrait creuser plus. Et changer la date car Djibril Tamsir Niane parle de 1235 pour la date du début du règne de Soundiata. Pourtant le site d'Albin Michel présente ainsi le livre :

La Charte du mandé et autres traditions du Mali :

"En 1236, alors que la construction de l'empire du Mali est en cours d'achèvement, le souverain Soundiata Keïta réunit tous les notables afin qu'ils établissent une charte de la vie commune : La Charte du Mandé. Ce texte, que les « confréries initiatiques de chasseurs Sous-tendue par un système de valeurs encore profondément ancré dans la société soudano-sahélienne, La Charte du Mandé constitue un texte majeur de la civilisation mondiale, un apport proprement africain à la grande conversation que les humains poursuivent entre eux, afin de comprendre et d'agir sur leur destin. "

Et ils présentent ainsi les auteurs : Aboubakar Fofana et Youssouf Tata Cissé

"Né en au Mali, Aboubakar Fofana est à la fois graphiste, calligraphe, designer textile et enseignant. Imprégné des cultures africaine et européenne, il s'inspire, avec beaucoup d'élégance, des techniques utilisées en Afrique de l'Ouest.

Youssouf Tata Cissé, anthropologue malien installé en France, est co-auteur avec Wa Kamissoko de Soundjata, la gloire du Mali et de La Grande geste du Mali.

Auteur d'essais et de pièces de théâtre, Jean-Louis Sagot s'intéresse tout particulièrement aux traditions africaines" Aucun n'est historien. Ce qui ne veut pas dire que le texte n'est pas authentique. Mais sans la garantie d'un spécialiste d'histoire orale, c'est hasardeux. Il faudrait mettre des conditionnels partout, non ? XavierV 17 mai 2007 à 22:28 (CEST)[répondre]

Je ne suis pas persuadé qu'il faille absolument réclamer des sources écrite à propos de traditions orales : à un moment donné, il faut bien faire confiance au premier transcripteur, et l'histoire du Mali (et plus généralement de l'Afrique) est telle que, de toute façon ce premier transcripteur est forcément récent, donc encore mal connu, probablement de langue française, et pas forcément une "pointure" internationale (en tout cas, pas encore). A priori une mention dans la Britannica, sans être exclue, serait quand même étonnante... Une petite recherche internet permet de vérifier que Youssouf Tata Cissé, sans être digne du prix Nobel, n'est pas non plus clown isolé (CNRS, chargé de cours à Ecole Pratique des Heutes Etudes, intervention dans des événement organisé par l'état français -- ministère de la culture, rfi --, etc.) et peut légitimement être qualifié d'historien. Assez en tout cas pour que satisfaire les critères wikipédiens (il y a une source, elle est mentionnée, imprimatur et fin de l'histoire)
gem 23 mai 2007 à 20:45 (CEST)[répondre]
On ne peut pas prendre la geste de Sundjata comme un document historique, du moins ni plus ni moins que l'Illiade ou la chanson de roland. L'expression tradition orale est ici peu pertinente, la réalité est plus compliquée car il y aussi de l'écrit, ce qui ne rend pas la chose plus fiable historiquement parlant, voir le bilan scientifique ici[1] (qui n'évoque pas la charte mais montre au contraire comment la narration de la geste de Sundjata peut servir la justification d'une vision idéologique et conservatrice incluant l'esclavage (jon)).Luscianusbeneditus 28 septembre 2007 à 22:34 (CEST)[répondre]

Paragraphe problématique[modifier le code]

Bonjour,

j'ai déplacé ici ce paragraphe. Je ne comprends pourquoi il figure dans cet article.

Les "enfants de sanene et kotron" Les "enfants de sanene et kotron" dont il s'agit dans cette déclaration, qui s'en portent garants et fermes défenseurs, sont les sociétés internationales de chasseurs "donson", qui ont l'appui politique et militaire de Soundiata Keita, qui était des leurs.[réf. nécessaire]

Ces sociétés internationales, répandues dans toute l'Afrique Noire, qui n'ont aucun critère ethnique ou social d'affiliation, mais un code moral très strict, n'ont jamais failli à intervenir par la suite dans les cas de crise grave d'oppression, jusqu'à nos jours. Elles existent toujours, comme en témoigne le livre de Youssouf Tata Cissé "les sociétés de chasseurs", et leurs dernières interventions au Sierra Leone et en Côte d'Ivoire ont été essentielles pour limiter les dégats. Egalement, les chasseurs sont utilisés comme supplétifs aux forces de police. Par exemple en Côte d'Ivoire, ils ont été utilisés pour convoyés des cars de transport face à la récrudescence des "coupeurs de route". Il afut noter que cette irruption n'est pas sans poser de problèmes. Des cas d'exactions ont été notées au nord du Burkina et au sud de la Côte d'Ivoire (Voir rapport d'amnesty International sur le massacre des gendarmes de Bouaké)[réf. nécessaire]. Aussi, il y a des problèmes de droit. Ils détiennent des armes sans parfois détenir des permis de port. Leur popularité s'en est d'ailleurs singulièrement accrue ces dernières années, et nombreux sont les africains qui vont receuillir leurs enseignements très simples, mais aussi très profonds, basés sur une transmission continue de la morale du chasseur, la défense de la veuve et de l'orphelin, ce à quoi s'engagent tous les enfants de "sanene ani kontron", les chasseurs d'Afrique.

Depuis quelle époque existent ces chasseurs "enfants de sanene et kotron" ?--Mutima 29 juin 2007 à 23:56 (CEST)[répondre]
Depuis des temps immémoriaux, probablement avant le néolithique, d'où la difficulté à dater...--Bèrènèbugu 19 juillet 2007 à 20:06 (CEST)[répondre]
AMHA, ce type d'informations devrait être intégré à un article "sociétés de chasseur d'Afrique de l'Ouest" ou qq chose du genre. Il n'a en tout cas pas grand'chose à faire ici, sauf peut-être le premier §. Ka Teznik 13 août 2007 à 12:41 (CEST)[répondre]
Oui et non.
Ce sont les membres de la Société des Chasseurs, les Enfants de Sanènèn ani Kontron, dont Soundiata était membre, qui ont été les instigateurs et les promulgateurs de la Charte. D'où l'intérêt de savoir qui ils sont et leurs valeurs.
Néanmoins, il est vrai que ces sociétés, qui ne sont d'ailleurs pas propre à l'Afrique de l'Ouest mais à tout le continent, méritent un article auquel il serait alors fait mention ici.
Il reste à le créer !
Cordialement--Bèrènèbugu 13 août 2007 à 12:58 (CEST)[répondre]

J'ai repris ledit paragraphe et essayé d'en faire quelque chose de plus présentable dans un article Confréries de Chasseurs africains. Si de bonnes âmes sont disponibles pour l'enrichir, l'amender, le sourcer, etc...Burenunoie (d) 13 mars 2009 à 11:10 (CET)[répondre]

À propos de culturocentrisme[modifier le code]

Je lis dans le chapitre qui conteste la Charte : « le schéma idéologique mis en place répond à la situation dominante de ceux qui l'ont construit et vise à consolider celle-ci.  » Il ne me semble pas que la déclaration des Droits de l'homme, adoptée par l'ONU après la deuxième guerre mondiale, ou celle des révolutionnaire français échappent à un commentaire analogue. La preuve réside dans les événements qui ont suivi l'adoption de ces chartes ! Elles n'ont guère freiné l'égocentrisme du pouvoir de ceux qui les ont adoptées.--Mutima (d) 16 août 2009 à 13:06 (CEST)[répondre]

L'utilisateur 84.87.219.230 (d) a écrit le 11 septembre 2011 à 01:40 dans l'article cette opinion personnelle que je déplace ici en page de discussion.Olivierkeita | L'arbre à palabres 11 septembre 2011 à 12:15 (CEST): La situation socio-politique du Manden telle que décrite plus haute justifiait bien que la proclamation d'une telle Charte, sinon pour y mettre fin du moins pour fixer un ideal à atteindre. Ce ne peut être une raison pour douter de ladite Charte. En effet, ce sont aussi des situations bien semblables qui ont suscité la proclamation de l’Habeas corpus de 1679, du Bill of Rights de 1689, de la déclaration des droits des citoyens de Virginie de 1776, de la Déclaration française des droits du citoyens de 1789, de la Charte des Nations Unies de 1945 ainsi que de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948.[répondre]

Discussion transférée depuis Wikipédia:Pages à fusionner Même sujet.

Ji-Elle (d) 20 décembre 2012 à 08:17 (CET)[répondre]

Fait. Pour le titre, j'ai hésité, je ne sais pas lequel est vraiment le mieux entre Charte du Manden et Charte du Mandé. --Nouill (d) 5 janvier 2013 à 19:51 (CET)[répondre]

LES charteS du Mandé[modifier le code]

Bonjour à tous.

Le terme de "charte du Mandé" correspond à 2 textes différents. L'article ici les mélange...

Il ne faut ainsi pas confondre le serment des chasseurs (donsolu kalikan), que Youssouf Tata Cissé a retranscrit et publié avec les calligraphie de Fofana, et la charte de Kurukan fuga, que certains appellent également la charte du Mandé, et qui correspond à la constitution de l'empire du Mali proclamé lors de l'intronisation de Soundjata Keita. L'ensemble de l'article semble porter sur la charte de Kurukan Fuga, mais la partie "contenu de la charte" parle quant à elle du serment des chasseurs.

Les 2 textes sont très proches (la charte de KF est issue du serment des chasseurs), mais sont bel et bien différent (notamment sur certains aspect comme l'esclavage notamment).

Peut-être devrait-on faire 2 articles distinct, avec précision dans l'intro et renvoie vers une page d'homonymie.... Souleymane Keita (discuter) 16 novembre 2013 à 14:24 (CET)[répondre]

En tous cas, quand on lit la section "Origines", on ne comprend pas très bien. Est-ce qu'il y a plusieurs versions qui diffèrent un petit peu les unes des autres ou est-ce que c'est des textes très différents. Et est-ce que chacun revendique le nom de Charte du Mandé ou est-ce qu'il y a un consensus parmi les historiens sur ce point, sur quel texte est la "vraie" charte du Mandé ?Braveheidi (discuter) 27 mars 2018 à 19:05 (CEST)[répondre]

Abolition de l'esclavage ? / à clarifier[modifier le code]

Cet article dit qu'il aurait eu abolition de l'esclavage suite à la publication de cette charte. Mais l'article sur l'empire du Mandé on lit :

"Il n'y avait pas de religion officielle. L'empereur était musulman, mais la plupart des personnes vivant au Mali étaient animistes. Le peuple acceptait l'Islam de l'empereur comme un attribut de sa force magique. De son côté, l’empereur n'a jamais eu la volonté de convertir à la population. En effet, l'esclavage était une réalité sociale dans la société médiévale malienne et était source de revenus lors des guerres, or un musulman ne peut réduire un autre musulman en esclavage, d'où l’intérêt pour le gouvernants de ne pas convertir la majorité du peuple."

À creuser pour voir laquelle de ces deux affirmations est conforme à la réalité.

--Braveheidi (discuter) 27 mars 2018 à 19:16 (CEST)[répondre]