Discussion:Brahmane

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brahmanes, shramanes et renoncement[modifier le code]

@78… Le ton de vos contributions est exagérément élogieux pour les brahmanes. A le lire, le système des castes n’existe pas et les brahmanes formeraient la plus haute caste grâce à leur intelligence, voire même à leur capacité de réaliser l’union atman-brahman, un peu comme si, dans un article sur l’aristocratie avant la révolution, on ne trouvait que des « infos » du type « la véritable noblesse est la noblesse du cœur ». Je retire donc cette citation interminable pour apporter un peu de neutralité. Il faut également distinguer entre les Upanishads dites védiques, les plus anciennes, et les Upanishads tardives, telles que celle que vous citez, qui date du moyen-âge.

« Ainsi, dans la Vajra Suchika Upanishad ou « Upanishad de la pointe de diamant » (dans le Sama-Véda), le brâhmane authentique est celui – quel que soit sa jati (« naissance », caste) d'origine, et qu'il soit même né d'un animal, comme certains des sages mythiques (tels que Rishyasringa d'une biche, Jambuka d'un chacal, etc.) – qui a réalisé l'Atman, car c'est ce dernier qui médite sur le Brahman, dont il partage les caractéristiques et la nature essentielle : « Il est libre de tout désir, sans états d'âme, il s'est purifié de tous ses actes négatifs, il est paisible, maître de lui-même et il est parvenu à l'accomplissement, il s'est libéré de l'envie, de la convoitise, et des égarements dus à l'illusion, il a dompté l'orgueil et le sens de l'ego, et son esprit n'est plus soumis à la matière. Lui seul est un authentique brahmane (...). Sans ces caractéristiques, la perfection du statut de brahmane n'est pas réalisé. Car c'est l'Atman, dont la nature est Existence-Conscience-Félicité (Sat, Chit, Ananda), qui doit méditer sur le suprême Brahman, l'Un sans second, dont la nature est pareillement Existence-Conscience-Félicité. » [1]. »

@Asterix La phrase «  les valeurs du bouddhisme… » est effectivement un peu un raccourci, je vais la réécrire. D’ordinaire, on parle plutôt des « shramanes » en général, ce qui inclut les jaïnas, les ajivikas, etc. L’idée, particulièrement développée par Johannes Bronkhorst, c’est que cette culture shramanique provient du nord-est de l’Inde (ce qu’il appelle le grand Magadha), région qui à l’époque de Bouddha et du Jina était encore faiblement brahmanisée. Ce serait de cette région et cette culture aussi que proviendrait le yoga, qui était étranger à la culture védique. La phrase de l’interview est : « Il fallait naturellement que le statut des brahmanes soit généralement accepté. Et ceux qui ne l’acceptaient pas, les bouddhistes par exemple, ont vu les brahmanes intérioriser leurs valeurs, celles du renoncement, du yoga, la non-violence, etc. ». Je pense qu'il ne parle pas de la philosophie du yoga en particulier, mais de la méditation en général. Dans Paroles de brahmanes, Angot est plus précis : « Les choses changent avec les idéologies du renoncement qui ont pour origine le yoga général, celui que l'on connaît dans le jaïnisme et le bouddhisme anciens. Cette valorisation du renoncement est née sur les marges du védisme, et lorsque les deux mondes, celui du yoga qui valorise le silence et la non-action, et celui du Veda qui valorise la parole et l'action, se sont rencontrés (peut-être au me siècle av. J.-C.), ils se sont opposés. En effet, le renoncement est d'abord renoncement à l'action sous toutes ses formes, donc aux rituels et à la parole védique qui les prescrit. Et dans cette perspective, quel crédit prêter aux brahmanes, dépositaires de cette parole? » Philologiquement, le vocabulaire des Yoga-sutra est le même que celui des bouddhistes, ce qui commence à changer dès le commentaire de Vyasa, avec qui la brahmanisation du yoga commence. Dès les plus récentes des Upanishads védiques, les brahmanes intérioriseront également ces valeurs, sauf que tandis que le yoga était orienté vers une sortie de la vie, les brahmanes vont socialiser le renoncement en en faisant le 4ème ashrama. C’est également par l’entremise de ces valeurs ascétiques que les brahmanes devinrent végétariens.--Zhuangzi (discuter) 15 mai 2016 à 12:25 (CEST)[répondre]

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Brahmane nambutiri est une branche de la caste Brahmane et je pense que le peu qui en est dit à ce jour pourrait se contenter d'un paragraphe dans l'article principal Brahmane.--Cbyd (discuter) 18 août 2018 à 10:09 (CEST)[répondre]

  1. Pour. Asterix757 (discuter) 18 août 2018 à 10:12 (CEST)[répondre]
  2. Pour. C'est une branche de la caste Brahmane--William Jexpire (discuter) 19 août 2018 à 19:18 (CEST)[répondre]
  3. Pour Quand les spécificités nambutiri auront été développées, on pourra envisager une scission. Là, elles ne sont même pas évoquées, un article distinct n'apporte rien. Borvan53 (discuter) 23 août 2018 à 17:46 (CEST)[répondre]
  1. 108 upanishad, traduction et présentation de Martine Buttex, éditions Dervy, p.524-526.