Discussion:Bande dessinée franco-belge

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J'ai pris la liberté d'ajouter Vanyda, bien qu'elle soit à cheval sur deux styles (BD franco-belge et mangas). Qu'en pensez vous? Lillshellyann 4 juin 2006 à 00:19 (CEST)[répondre]

Hyper-pas convaincu[modifier le code]

J'ai tenté de lire cet article, mais impossible, son plan est curieux, mais son contenu l'est encore plus, on sent une volonté de faire rentrer quasiment tout dans "BD franco-belge", y compris l'"école espagnole". On peut parler d'une BD européenne (elle-même artificielle car pour bien faire il faudrait y inclure l'Argentine !), mais "franco-belge" a une définition restrictive et assez simple à comprendre : france et belgique. Je ne peux pas recenser les erreurs il y en a beaucoup trop, je note aussi des inventions comme "le style jeté" dont serait affligé ce pauvre De Crécy, ou encore une imprécision sur le terme "école" : quand on parle d'école d'Angoulême on parle bien d'une institution scolaire (l'école supérieure de l'image) et pas d'une parenté artistique : Wendling, Tanxxx, Neaud, le collectif Choco Creed, De Crécy ou encore Michael Sterckmann n'entretiennent pas vraiment de lien stylistique !

Il y a de sacré perles telles que : L'école belge (aussi appelée "gros nez")... On ne peut pas résoudre l'école Belge à Achille Talon : Edgar P Jacobs est un des représentants emblématiques de l'école belge et à ma connaissance, XIII et Largo Winch n'ont pas de très gros nez ! Et puis il existe des comic-strips à gros nez, des mangas à gros nez, alors qu'est-ce que ça signifie ? Sans compter que parler de "franco-belge" en négligeant les belges très très belges comme Willy Vandersteen et Marc Sleen, c'est très partial.

Mais je ne vais pas me perdre dans les détails. C'est le projet même qui est moyennement pertinent : tenter de définir l'essence du "franco-belge" en inventant une unité stylistique qui couvrirait presque un siècle me semble en vérité complètement absurde.

La caractéristique véritable du "Franco-Belge" c'est : 1) une question géographique d'abord 2) le format Album (qui date d'avant la bd) et 3) à l'origine, une cible exclusivement enfantine (contrairement au "comic-strip", qui sont familiaux dès le départ ou aux mangas qui ciblent des publics différents).

Ensuite il y a une histoire, une évolution, avec des époques (l'après guerre et la censure, les sixties et la libération sexuelle, les années 80, assez débordantes, etc.), des apports extérieurs très marquants (Disney, les italiens/espagnols/argentins, la vogue Marvel, l'underground, les mangas, la bd alternative...) qui a chaque fois ont profondément changé la BD "Franco Belge" en rendant chaque fois un peu plus absurde d'en restreindre la définition.

Métaphore : si je trouve trois billes jaunes dont on me dit "ce sont des billes fabriquées à Murano" et que j'écris "toutes les billes de Murano sont jaunes", ça sera sans doute idiot, mais ce qui deviendra plus idiot c'est, l'année d'après, de dire "jaunes, sauf les rouges" puis, après complément d'info : "jaunes ou rouges ou bleues ou vertes", etc. Parce que la seule chose vraie au final c'est que ces billes viendront de Murano, le reste n'est pas de l'info, c'est du bruit.

Bref je suis pour une violente refonte de cet article !

(->Jn) 5 juin 2006 à 02:11 (CEST)[répondre]

Je suis d'accord avec une bonne partie de ce que tu avances pour dire que cet article est fouillis et approximatif. J'ajouterai que certaines parties comme "les métiers de la bande dessinée" devraient plutôt se trouver dans l'article "bande dessinée" de manière générale car ce n'est pas propre au FB. J'en avais déjà fait une certaine refonte en pensant y revenir plus tard mais il faut avouer que rien n'est évident comme tu l'expliques pour "définir" la bd franco-belge.
Milegue 5 juin 2006 à 21:18 (CEST)[répondre]
Je suis aussi assez d'accord avec tout ça par contre c'est pas moi qui vais m'amuser à refaire cet article… je ne suis en effet pas spécialement convaincu par cette notion de « franco-belge », comme tu le dis si l'on regarde de près c'est assez vide, la seule vraie caractéristique est l'origine géographique, le reste ce sont des particularités locales (format, public recherché…). Je me demande pourquoi en bande dessinée on a cru bon de créer ces différents « genres » géographiques, alors que personne n'a jamais eu l'idée d'utiliser des mots différents pour le cinéma américain et le cinéma asiatique, ou la sculpture moldave et la sculpture micronésienne. Ceci étant comme c'est une notion utilisée, Wikipédia doit en rendre compte.
Il y a aussi autre chose qui manque cruellement ce sont les sources… parce qu'on est pas censé être là pour créer une brillante analyse de la bd franco-belge mais pour rendre compte de l'état actuel de la connaissance sur ladite bd franco-belge. Des sources, il y en a puisque la quasi-totalité des ouvrages francophones consacrés à « la bande dessinée » parlent essentiellement de franco-belge. Par contre beaucoup sont médiocres… pour ma part je n'y ai pas accès, raison de plus pour ne pas faire d'interventions autres que cosmetiques sur cet article … Mwarf (discuter) 6 juin 2006 à 23:31 (CEST)[répondre]

Les deux écoles belges[modifier le code]

Il serait interressant de discuter des deux écoles belges, l’école de Charleroi et l’école de Bruxelles. Il faudrait que je retrouve mes vieilles notes là-dessus, mais ça aiderait beaucoup à définir les deux grandes tendances, la gros nez contre la ligne claire. [[u|67.69.110.178}} 28 juillet 2006 à 19:13

école "franco-belge"[modifier le code]

Je ne voudrais pas apparaître comme outrageusement nationaliste... ! Mais après le chanteur "français" Jacques Brel, et de nombreux autres exemples, voilà maintenant que Tintin est "franco-belge". La première étape avant de devenir "français" ? Nous avons déjà tellement peu de héros, laissez-les nous SVP !

Je m'y connais peu en écoles en BD, mais je pense qu'elles se regroupent plutôt autour de magazines et d'éditeurs. Par exemple, le magazine Spirou (et le personnage éponyme) et les éditions Dupuis composent "l'école de Marcinelle" (avec Franquin, Peyo, Roba, Walthéry, etc, etc.). D'autres "écoles" : le magazine Tintin et les éditions Casterman, le magazine Pilote et les éditions Dargaud, Fluide Glacial, L'Echo des Savanes, A Suivre...

Bonne chance ! 157.164.136.71 (d · c · b) 2 août 2006 à 12:31

Il y a du vrai et du faux dans ce que tu dis, cher/chère anonyme: on parle d'«école de Marcinelle» pour, moins tant Spirou et Dupuis que les dessinateurs qui ont débuté dans les ateliers de Jijé et Rob-Vel, mais on la classe dans «l'école franco-belge», avec «l'école de la ligne claire», autour d'Hergé, et quelques autres groupes qui ne font pas école; deux erreurs de l'article actuel sont la tentative de définir des «écoles» à partir de styles (réels ou supposés) et l'extension de cette école à des revues qui n'en ressortent pas: ce qu'on désigne habituellement comme école franco-belge désigne les revues de bande dessinée destinées à la jeunesses apparues peu avant ou peu après la deuxième guerre mondiale (Spirou, Tintin, Vaillant), son dernier représentant significatif étant Pilote, donc y inclure tout ce qui est apparu dans les années 1970 est quelque peu abusif.
Pour Tintin, si on parle non pas du héros de Hergé mais du journal, il n'y a pas d'abus, pour deux raisons: la revue est classée dans cette «école franco-belge», puis les éditions française, wallone, flamande et néerlandaise étaient (un peu) différentes. -O.M.H- | -H.M.O- 10 novembre 2006 à 19:41 (CET)[répondre]
Bonjour, ça me sidère aussi qu'on parle de bande-dessinée Franco-Belge, alors que la bande dessinée belge mériterait un article à lui tout seul comme dans le wikipédia anglophone. En effet, je pense que l'élan est vraiment venu de Belgique et ce sont les auteurs belges qui ont usé d'énormément de créativité alors que la France était beaucoup plus conservatrice à l'époque! Et puis qu'on arrête de parler de Bruxelles et de Walonnie, le terme "Belgique francophone" est beaucoup plus réaliste!

Recyclage[modifier le code]

Bon ben c'est parti. J'ai refait l'intro. Pas convaincu par une définition linguistique (combien d'auteurs flammans ?), ni par une definition stylistique trop restrictive, je m'en tiens au trés flou bandes dessinées originales éditées en France et Belgique. Il faut bien sûr dire que l'on parle parfois de franco-belge pour désigner les 48 pages couleur cartonnée ligne claire jeunesse. J'ai refais aussi le plan. Reste ceci que je n'arrive pas à caser.

Il y a sans doute des éléments à réutiliser dans l'article. Pour l'instant je n'ai pas vraiment touché à ce qui reste dans l'article l'article (sauf le plan et l'intro qui sont encore à améliorer, pour l'intro c'est difficile de pas trop généraliser et de faire des raccourcis trompeurs ce qui est le cas avec la partie : Jusqu'à la fin des années 1960 la bande dessinée franco-belge est caractérisée par des albums presque exclusivement déstinés à la jeunesse. Ces albums sont cartonnés, en couleur et comportent 48 pages. Le style dominant est alors la ligne claire. ). Il faudrait aussi mettre en avant la synthèse entre bnande-dessinée alternative et 48CC traditionnel qu'offre des collections comme Poisson Pilote ou des séries comme Donjon... La partie économie de la bande-dessinée franco-belge devrait traiter des aspect purement financiers (tirages, parts de marché, financements publics, rémunération des auteurs, part des gros éditeurs par apport aux indépendants, par appport aux titres étrangers, exportations... mais on pourrait aussi y parler des métiers et des écoles (comme celle d'Angoulème) de bandes dessinées. Il reste donc beaucoup à faire... Je peux essayer de me consacrer à la partie historique depuis la fin des années 60. Il ne sera pas trés difficile de lister les principales revues et les éditeurs. Pour ce qui concerne la biblio, je pense que l'on peut se limiter à quelques titres (le dictionnaire larousse, des articles de la revue 9ème art, quelques (trop) rares essais sur la bande-dessinée franco-belges). En ce qui concerne les liens externes, il faudrait s'en tenir aux liens vraiment pertinents (maisons d'éditions, écoles, festivals...) Je ne sais pas si j'aurais le temps et l'oppurtunité d'y travailler (je n'ai pas internet), mais je vais essayer. Mais ce serait quand même bien que nous soyons plusieurs à confronter nos point de vue et à mettre en commun nos connaissances. Bien à vous. Petrusbarbygere 12 août 2006 à 00:38 (CEST)[répondre]

les différentes revues[modifier le code]

Je pense qu'il serait pertinant de distinguer les revues qui continuent d'exister (bodoï, pavillon rouge, spirou ...) de celles qui ont disparu (a suivre, pilote...) et de préciser à quelle époque et dans quel contexte ces dernières ont existé et ce qu'elles ont respectivement apporté en termes d'ouverture, de diversification et de renouvellement du genre. 89.81.1.74 (d · c · b) 4 septembre 2006 à 21:35

la perfide albion a encore frappé![modifier le code]

sur l'article anglais en:Franco-Belgian comics on peut lire que l'inventeur de la BD franco-belge n'est en réalité ni français ni belge mais bien entendu suisse, (ça leur ferait mal sinon). si un spécialiste pouvait s'intéresser à la chose et éventuellement corriger l'article en question ce serait pas plus mal. merci pour nous! ;) Madame Grinderche 20 novembre 2006 à 12:39 (CET)[répondre]

mais ont-ils vraiment tort ? Ca dépend de quel point de vue on se place. Cet article sur la Bd FB n'est pas une mince affaire... :/--Milegue 26 novembre 2006 à 02:20 (CET)[répondre]

L'avenir ..[modifier le code]

j'ai l'impression que dans cette partie de l'article , on fait plus la comparaison entre le manga et la bd europeenne, ce sont des mots durs employés contre le manga non ? sinon pour les auteurs de bds franco belge je mettrais morris moi 86.201.14.156 (d · c · b) 17 décembre 2006 à 00:43

Erreur dans la tentative de définition[modifier le code]

Je signale que, avant 1960, les BD tournaient autour des 64 pages. Il y eut, en outre, une étape intermédiaire (54 pages, je pense) avant que l'on arrive au format actuel (46 pages). Wali23783 12 janvier 2007 à 00:22 (CET)[répondre]

Tentative de recentrer la définition + Histoire éditoriale[modifier le code]

J'essaie actuellement de retravailler la définition de "bande dessinée franco-belge" en ajoutant des éléments sur l'histoire éditoriale. On a négligé de souligner le fait que la création du Journal de Tintin est le fait historique qui a, après-guerre, fait de la Belgique le centre de gravité de la BD francophone. Si on parle de BD franco-belge, c'est parce que les auteurs de BD français allaient travailler en Belgique (avant que la tendance s'inverse avec Pilote). Les succès de Tintin et de Spirou -publication antérieure mais qui s'est retrouvé à la traine derrière Tintin avant de le rattraper- sont des éléments déterminants et il a fallu attendre Pilote pour que le centre de gravité se re-déplace vers la France.

J'ai lu également (mais il faudrait sourcer) que l'une des raisons du succès du "Journal de Tintin" est la relative faiblesse de la concurrence : au sortir de la guerre, les stocks de papier manquaient en France et en Belgique, ce qui posait des problèmes pour le tirage. Grâce à ses états de service dans la résistance (qui lui ont aussi servi à "blanchir" Hergé), Raymond Leblanc aurait réussi à se procurer des stocks importants de papier, qui lui ont permis d'inonder les kiosques belges et français avec des exemplaires de son journal et d'éclipser provisoirement la concurrence.

J'ignore par contre si Vaillant rentre vraiment dans la définition, parce qu'il me semble que c'est plutôt de la BD franco-française. Quelqu'un en sait-il plus que moi sur la popularité de ses séries en Belgique ?

Sinon, il me semble important de définir si la BD franco-belge doit être considérée comme une BD francophone : en effet, il existe une école de BD flamande, pas toujours connue dans le monde francophone. Willy Vandersteen, l'un des principaux auteurs flamands, est à la frontière de ces deux écoles, puisque son intégration à l'équipe de Tintin lui a permis, d'une part de conquérir le marché francophone (wallon et français), d'autre part de faire évoluer son style, à la demande d'Hergé, vers une esthétique ligne claire. Jean-Jacques Georges 29 août 2007 à 12:54 (CEST)[répondre]

Précisions intéressantes et judicieuses. Bon courage pour faire un bon article Émoticône sourire !
Le franco-belge c'est avant tout la bande dessinée francophone pour enfants publiée née des magazines belges Tintin et Spirou, un genre donc, et non pas « les bandes dessinées publiées par des éditeurs français ou belges », qui sont en fait la bande dessinée française et la bande dessinée belge. Il faudrait cependant trouver un source précise sur le franco-belge pour consolider l'article. Ajoutons que cet article ne doit pas non plus être un état des lieux de la bande dessinée en Belgique ou de la bande dessinée en France. Encolpe 29 août 2007 à 15:14 (CEST)[répondre]
Pensez-vous qu'il soit vraiment judicieux de définir la BD franco-belge uniquement par le style ? J'ai plutôt l'impression - mais je me trompe peut-être - qu'il s'agit d'un contexte éditorial (présence de grands éditeurs de BD en Belgique, d'où domination temporaire de la Belgique sur le marché francophone et entrecroisement des auteurs et des éditeurs français et belges) qui a donné naissance à un ensemble de styles. Il faudrait parvenir à équilibrer l'article sur ce point. Par ailleurs, quelqu'un ici connaît-il la BD flamande ? Il faudrait dire quelques mots pertinents sur le fait que des séries flamandes (Bob et Bobette) sont incluses dans la BD franco-belge du fait de l'évolution "ligne claire" de leur style. (tout le monde ici est-il d'accord pour inclure Willy Vandersteen dans la BD franco-belge ?) Sinon, je commence à rajouter des infos tirées de la fiche bande dessinée wallonne. Jean-Jacques Georges 29 août 2007 à 17:38 (CEST)[répondre]
Un contexte éditorial normalisateur qui induit un style par magazine plus qu'un ensemble de style, non ? De totue façon, comme la définition est vague et le concept peu documenté, je préfère laisser tomber tant que personne ne trouve de source sérieuse. Par ailleurs, la BD flamande, même ligne claire, ne me paraît pas particulièrement franco-belge, car peu diffusée dans la monde francophone. Mais je préfère laisse faire ceux qui, comme vous, s'y connaissent plus. Encolpe 29 août 2007 à 18:56 (CEST)[répondre]
Par rapport à cet article, j'avoue que je suis un peu circonspect sur sa légitimité vu qu'il est en plan depuis des mois sans que personne n'arrive à se décider sur sa définition même. Je serai presque d'avis de le regrouper avec bande dessinée au sens général tant il n'y a pas d'économies, de revues ou encore de festivals propres à la bande dessinée franco-belge uniquement. Par conséquent on n'arrivera jamais à en faire un article qui ne se repète / recoupe pas avec l'article "père" sur ces thèmes, et on ne saura pas forcément dans quel article une information applicable aux deux serait la plus opportune.
Concernant la définition, il me semble que l'origine géographique (bande dessinée d'éditeurs de France et Belgique) est à la base du terme et non un style. L'article anglais (je sais que c'est pas un argument :) dit dès le début Franco-Belgian comics are comics that are created in Belgium and France. --Milegue 29 août 2007 à 22:48 (CEST)[répondre]
Je pense qu'il serait dommage de supprimer cet article tant qu'on n'a pas vraiment essayé d'en faire quelque chose de valable. Je suis sûr qu'il y a un truc à en tirer, il faudrait juste que je trouve le temps de le faire. Il est à mon avis nécessaire de définir le contexte éditorial qui a amené la constitution d'un "axe" de la BD francophone 1) faisant de la Belgique le principal axe productif de la BD à destination de la France 2) combinant les forces des deux pays. Partant de là, on peut plancher sur les styles propres aux différents journaux. D'autant que je viens de voir que l'article bande dessinée wallonne est en piteux état, son auteur s'étant selon moi tapé un délire personnel. Jean-Jacques Georges 29 août 2007 à 23:35 (CEST)[répondre]

Stephane.dohet R3R[modifier le code]

L'utilisateur Stephane.dohet est un utilisateur militant pour la Wallonie (sa page perso le montre clairement). Il n'est donc pas neutre quand il pousse un article vers la mention systématique de la Wallonie sous une forme ou une autre.
Marc.B 30 août 2007 à 16:38 (CEST)[répondre]

J'ai averti l'utilisateur Marc.B à propos de ses reverts successifs car il semble ne pas tenir compte, non pas de mon "militantisme" mais de l'avis de 3 wikipédiens différents quant à la spécificité wallonne de la BD dite franco-belge (en effet, elle devrait être rebaptisée franco-wallonne). Je ne sais pas si c'est militant de supprimer les mentions "wallonne" et les liens vers la Catégorie:Bande dessinée wallonne mais Marc.B s'y emploie résolument. Stephane.dohet 30 août 2007 à 20:28 (CEST)[répondre]

Cela ne sert à rien de s'accuser de militantisme. L'important est de voir si une manière de parler est pertinente. On peut aller sur les articles ad hoc: il y a des références: belge est pertinent, franco-belge l'est aussi, belge fracophone et wallon également. Le savoir se différencie mais quand il se différencie, il est plus riche, ce n'est pas de la balkanisation. La pertinence de BD wallonne, c'est tout simplement l'abondance des albums et des auteurs chez qui les paysages, l'histoire, les coutumes, le folklore, les réalités sociologiques (la société multiculturelle par exemple), et etc., de la Wallonie sont présents. Et de fait c'est énorme. J'en profite en passant pour dire que des peintres comme Patenier (et tant d'autres), ne devraient pas être appelés flamands. Il y a un très grand nombre d'oeuvres savantes qui récusent cette appellation. Réagir comme cela c'est être en faveur de la Wallonie? Et alors? La page Wallonie a une cote maximum dans le projet Belgique. Personne de sensé ne peut remettre en cause cette évaluation... José Fontaine 30 août 2007 à 23:11 (CEST)[répondre]

Restructuration des articles[modifier le code]

Je commence un travail délicat et de longue haleine, qui consistera à essayer de faire un article bande dessinée belge équilibré, et à développer parallèlement cet article, tout en les distinguant. Cela impliquera sans doute de transférer progressivement un peu de cet article vers "BD belge". J'ai intégré une partie de l'article bande dessinée wallonne et fait une redirection, car cet article, bien qu'intéressant, relevait plutôt de l'essai personnel. Cela en vue de faire des sous-sections "bande dessinée wallonne" et "bande dessinée flamande" au sein de "bande dessinée belge". Par contre, je manque de connaissances sur la BD flamande. Si quelqu'un pouvait contribuer à développer cette section de bande dessinée belge (et m'aider en général pour ce projet) ce serait très apprécié. :) Jean-Jacques Georges 31 août 2007 à 11:02 (CEST)[répondre]

Précision[modifier le code]

Dans le Larousse de la BD, qui doit pouvoir être une référence, il y a dans les études nationales, une partie « France et Belgique francophone » et une partie « Flandre et Pays-Bas ». L'usage du terme « Wallonie » ne serait donc pas ici du nationalisme exacerbé. Encolpe 16 septembre 2007 à 09:41 (CEST)[répondre]

Mais l'utilisation du terme "Wallonie" pour parler de la Belgique Francophone(qui serait plutôt Wallonie+région de Bruxelle) est une erreur fréquemment commise par les Français. Sans rentrer dans les subtilités (auxquels je ne comprendrait rien, étant moi même dunkerquois), Bruxelles est une enclave Francophone au sein de la Flandre. Comme c'est un centre important de la BD Belge, il est impropre (sauf subtilité rhétorique) de parler d'une BD Walonne incluant Hergé. --Madlozoz (d) 16 novembre 2008 à 16:33 (CET)[répondre]
J'avais oublié ce détail qui n'en est pas un :) Merci. En effet, parler de Wallonie est impropre. Va pour « Belgique francophone ». Encolpe 20 novembre 2008 à 15:12 (CET)[répondre]

Bruxelles n’est pas une enclave francophone. Bruxelles est une région bilingue à part entière ayant son propre gouvernement, totalement entourée, il est vrai, par la région flamande. D’autre part, quelqu’un à dit, à propos des institutions belges : « Si vous les avez comprises c’est que je vous ai mal expliqué »--81.244.201.184 (d) 9 juin 2009 à 12:20 (CEST)[répondre]

BD franco-belge ou BD de langue française[modifier le code]

Je pense que cet article est un ramasse tout qui est à coté de son sujet. Il faudrait d'abord donner une définition de la bande dessinée franco-belge. Malheureusement le Gaumer ne parle pas de la BD franco-belge mais fait simplement un panorama des BD par pays et pour la Belgique par langue. Ce n'est donc pas une référence en la matière. Je vais essayer de faire un petit résumé de la BD franco-belge au sens strict du terme. Pour cela il faut se replacer à la fin de la dernière guerre. Et ne me demandez pas mes sources, je les ai, mais pas le temps de les citer ici

Il existe alors en France principalement deux types d’illustrés, les journaux catholiques avec Fleurus (Fripounet et Marisette, Cœurs Vaillants, Âmes Vaillantes …) et les journaux communistes avec Vaillant. En Belgique, on trouve des illustrés de langue française comme Spirou, qui représente l’école de Marcinelles avec Jijé, Fanquin, Paape, Moris, Charlier, Gosciny, comme Tintin, c’est l’école de Bruxelles avec Hergé, Jacob, Cuvelier, Martin, de Moor, et Héroïc-Albums, avec le style gros nez de Greg, Tilleux, Tibet entre autres et d’autres publications de langue flamande avec Vandersteen, Sleen, de Moor, Toonder, Kresse ou Kuhn. Majoritairement le style de ces BD c'est en fait le style d’Hergé, même s’il avait existé avant lui (comme chez Saint-Ogan par exemple), c'est ce style qui a été appelé ligne claire (dessin au trait sans relief, délimitation par une ligne - claire - avec aplats de couleurs, sans modelé ni ombre, personnages simplifiés mais décors fouillés). C’est une généralisation abusive car existe aussi dans ces magazines le style réaliste avec Hubinon, Sirius, Jijé, etc. ou le style comique avec Franquin, Gosciny et autres.

Spirou est vendu en France dans sa version belge dès 1946 et Tintin dans sa version française en 1948, sans oublier Mickey en 1952 (le plus gros tirage avec plus de 600.000 ex). Mais devant l’arrivée des petits formats des éditeurs Impéria, Lug, SAGE, SFPI, etc., largement alimentés par du matériel américain ou italien, la presse catholique s’allie avec la presse communiste (eh ! oui) pour obtenir une législation protectrice le 2 juillet 1949. Alors Tintin et Spirou francisent leurs BD en supprimant les auteurs américains et demandant à leurs dessinateurs français et belges de ne plus dessiner que des décors français (exemple des panneaux de signalisation) et les illustrés belges sont devenus des illustrés franco-belges pour satisfaire à la législation qui demande que 75 % de la BD en France soit d'origine française et à destination exclusive de la jeunesse.

C’est cette BD, et exclusivement elle, qui porte légitiment le qualificatif de franco-belge.

Cette BD perdure pour Tintin jusqu’en 1966 jusqu'à l’éloignement d’Hergé de la direction artistique du journal et pour Spirou jusqu’en 1968 avec le départ de Yvan Delporte de la rédaction.

C’est l’arrivée de Pilote en 1959 qui en fait commence à faire bouger les lignes en déplaçant petit à petit le lectorat de la jeunesse vers l’adolescence. Comme beaucoup d’auteurs de Pilote venait de Spirou et de Tintin, certains ont continué à qualifier la production de Pilote de franco-belge. Mais le terme de franco-belge appliqué à Pilote devient de toute façon impropre dès l’instant où Gosciny est contesté en 1968 et que se créent par des dissidents de Pilote à partir de 1972, l’Écho des Savanes, Mormoil, Métal Hurlant ou Fluide Glacial. Tous ces magazines revendiquant une rupture avec l'ancienne BD, la BD franco-belge, pour créer une autre BD, la nouvelle BD française qui trouvera ses heures de gloire à partir du milieu des années 70 dans l'édition d'albums, caractéristique typiquement française.

Conclusion la BD franco-belge, c’est la production de Spirou entre 1946 et 1968 et Tintin entre 1949 et 1966 exclusivement et en élargissant éventuellement à Pilote de 1959 à 1972 mais uniquement pour les auteurs venus de Spirou et Tintin (des auteurs comme Giraud, Gotlib, Juillard, Mandryka ou Mézières et d'autre ne se considèrent pas comme des auteurs de bd franco-belge mais authentiquement de bd française).

Mickey n’a jamais été considéré comme franco-belge ainsi que les illustrés catholiques et communistes qui représentent une BD typiquement française. Comme les illustrés belges flamands et quelques illustrés belges francophones non vendus en France sont considérés comme représentant la BD typiquement belge.

Un dernier point, la définition du portail BD franco-belge anglais n’est pas bonne, le format de peut pas être un critère (voir Mickey, Vaillant, Fripounet et Marisette etc. grand format mais pas franco-belge). La qualité du papier aussi (c’est oublier trop vite les restrictions d’après guerre, Spirou a été longtemps sur papier non glacé, Tintin utilise encore du mauvais papier dans les années 60). Le nombre de pages non plus (Spirou fait 20 pages en 1947, 28 en 1957 dont la moitié en noir et blanc, elles ne passeront à 40 qu’en 1959 et toutes en couleurs en 1965. Tintin fait 16 pages en 1948 et passe à 32 pages 50 % en couleurs en 1955 puis à 40 en 1959 mais uniquement 16 pages couleurs et 8 pages centrales en mauvais papier encore en 1959. Pilote parait sur 32 pages dont 12 en couleurs, 48 pages en 1962 dont 22 couleurs, etc.)

Il faut donc limiter aux auteurs ayant créés leurs BD avant 1968 dans Spirou, Tintin et éventuellement Pilote (des auteurs comme Bilal, Bourgeon, Francq, Leloup, Pratt, Tardi, Tarquin, Wance ou encore Zep, pour ne citer qu'eux, ne sont et ne peuvent pas être des auteurs de bd franco-belge mais authentiquement de bd française).

Bon courage à celui ou à ceux qui reprendrons complètement cet article pour le réécrire de façon encyclopédique et non à la façon du fan de ses propres BD. Cet article est POV et manque de neutralité, mais ce n'est pas moi qui y mettra le bandeau. --Hamelin [ de Guettelet ]30 juin 2009 à 02:50 (CEST)[répondre]

Zep est suisse, sinon je suis plutôt d'accord avec toi, comme toujours, mais le temps manque, comme toujours. Encolpe 30 juin 2009 à 10:14 (CEST)[répondre]
Tout à fait d'accord, il faudrait mentionner ces nuances au passage. Ceci dit, peut-on dire que la BD franco-belge s'arrête en 1966 ? Spirou parait encore, publiant des auteurs tant français que belges, ce qui est la bonne illustration d'un contexte éditorial commun. Des BD comme celles, contemporaines, de Jean Van Hamme ne sont-elles pas assimilables au contexte "franco-belge" ? Il faudrait que l'article définisse clairement, sources à l'appui, si la BD franco-belge désigne une période, un style/ensemble de styles historiquement déterminés, ou un contexte éditorial (la Belgique comme centre de gravité d'une partie de la BD francophone) qui perdure aujourd'hui (la définition semblant fluctuante, il serait peut-être nécessaire de présenter toutes les définitions possibles). Jean-Jacques Georges (d) 2 juillet 2009 à 08:35 (CEST)[répondre]
@Encolpe, tu crois qu'il faudrait créer un article sur la BD franco-suisse ? Émoticône --Hamelin [ de Guettelet ]7 juillet 2009 à 03:40 (CEST)[répondre]
Allons-y on continu dans le grand n'importe quoi. Maintenant on récupère Töpffer dans la bande dessinée franco-belge, et pourquoi pas Winsor McCay pendant que vous y êtes ? Qui aura le temps et le courage de réécrire cet article correctement ? --Hamelin [ de Guettelet ]28 août 2009 à 23:42 (CEST)[répondre]
Pas moi, je vais en Égypte Émoticône Encolpe 29 août 2009 à 00:28 (CEST)[répondre]
Et moi non plus, c'est Malte Émoticône --Hamelin [ de Guettelet ]29 août 2009 à 00:35 (CEST)[répondre]

Le grand n'importe quoi ...[modifier le code]

... continu dans cet article, voila maintenant que la BD franco-belge à pour créateur Töpffler et que l'on a droit à un long historique des illustrés avant Spirou et Tintin ... et puis quoi encore faite un effort vous oubliez Winsor McCay pendant que vous y êtes. Il ne va y avoir quelqu'un pour mettre fin à cette mascarade et reprendre complètement cet article en retirant tous les hors sujets Émoticône --Hamelin [ de Guettelet ]17 janvier 2010 à 05:10 (CET)[répondre]

Salut Hamelin . Avec retard, je te réponds pour abonder avec toi, et t'informer que je compte en effet restructurer tout l'article, réduire considérablement la « protohistoire » (avant 1925), virer la partie « Principes » et axer l'article sur la période principale de la BD franco-belge, de ≈1935 à ≈1975, où les périodiques (hebdomadaires pour l'essentiel) avaient un rôle central sur la publication de cette BD. Faut dire que jusque-là je n'avais pas consulté l'article et donc, pas vu son état très approximatif... >O~M~H< 4 février 2016 à 10:11 (CET)[répondre]
P. S. Je viens de lire ton avis tranché sur la période proprement qualifiable « bande dessinée franco-belge », et si je suis d'accord pour l'essentiel, je pense qu'il est un peu restrictif : la majorité des encyclopédies et histoires de la BD s'entendent en effet pour la situer essentiellement entre 1946 et 1948, mais font une part à ses linéaments, à la fin des années 1930, et ses derniers feux, dans les années 1970. En outre, Pilote première manière et Vaillant sont considérés faire partie de la BD franco-Belge. >O~M~H< 4 février 2016 à 10:23 (CET)[répondre]
Notification Olivier Hammam : ce n'est pas la peine de lui répondre, il n'est plus là. Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 4 février 2016 à 10:42 (CET)[répondre]
Ah ok ! Merci. Je viens de voir ça, bientôt un an même. >O~M~H< 4 février 2016 à 11:57 (CET)[répondre]

Suppression de la partie « Principe » ?[modifier le code]

Pas très convaincu par la pertinence de cette partie, qui me semble ressortir du « travail inédit » honni par Wikipédia. En outre, le titre me semble trompeur et le contenu de la partie sujet à caution : trompeur car il n'y a pas vraiment de principe au singulier ni vraiment de principes de la BD franco-belge, qui tient son nom d'une simple circonstance, la création de revues de bande dessinée en France et en Belgique dans les années 1930 et 1940, dont la caractéristique commune se limite au fait de contenir des productions locales et non plus les seules BD d'Outre-Atlantique (puis après-guerre, très vite uniquement des BD françaises et belges).

Il y a bien quelque chose qui ressemble plus ou moins à un principe, mais qui n'est pas intrinsèque : du fait qu'à l'origine les éditeurs de cette BD franco-belge sont en majorité très liés au catholicisme, d'où une censure interne et une autocensure des auteurs, et qu'après la deuxième guerre mondiale se met en place en France (où cette BD trouve son principal public) une législation restrictive, avec censure préalable, en matière de publications destinées à la jeunesse, du point de vue du fond (scénario) comme de la forme (dessin) cette BD a des particularités à ses débuts : pas ou peu d'héroïnes, peu de personnages féminins, pas ou très peu de violence, pas de politique (bien qu'un représentant non négligeable de ce courant, Edgar P. Jacobs, ne craigne pas de faire mourir ses personnages de mort violente, ni d'avoir un soubassement politique à sa série Blake et Mortimer).

M'est donc avis que cette partie devrait disparaître, une partie de son contenu étant recyclée dans le reste de l'article, et qu'une part soit faite à l'impact de l'orientation des éditeurs et de la loi de 1949 et à la commission qui lui est liée sur la manière dont la BD franco-belge se développe jusqu'à l'arrivée de l'hebdo Pilote. >O~M~H< 4 février 2016 à 09:53 (CET)[répondre]

D'accord avec Olivier Hammam, qui résume bien les choses. La BD franco-belge se définit avant tout par son contexte éditorial et géographique, et aussi par un ensemble de styles (Ligne claire, École de Marcinelle/Style atome, « Gros nez ») sans qu'elle leur soit réductible.
Pour ce qui est de l'absence de politique, je citerai juste Buck Danny, qui est l'un des rares contre-exemples avec les albums qui se déroulent durant la guerre de Corée... albums qui ont d'ailleurs fait scandale à l'époque (je crois me souvenir que les histoires ont été interdites en France pendant des années suite à des protestations du PCF) ! Il y a aussi un album de Tanguy et Laverdure avec des méchants chinois. Hergé - avec "L'Affaire Tournesol" - et Jacobs - avec "SOS météores" - n'abordent la guerre froide que de manière allusive, même si l'allusion est vraiment transparente chez Jacobs. Franquin aborde explicitement la guerre froide avec "Le Prisonnier du Bouddha", mais il le fait de manière relativement "neutre" puisque les espions sont plus ridicules qu'autre chose.
Sinon, dans l'ensemble, cet article demeure malheureusement à refaire, et multiplie les hors-sujet. (j'ai un peu honte de voir un message datant de 2007 et annonçant que j'envisageais de restructurer la page... message qui n'a d'ailleurs pas été suivi d'effet, puisque j'ai lâchement laissé tomber !) Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer)
Notification Olivier Hammam : pardon, je me suis permis tout à l'heure de retoucher l'intro, sans voir que cela faisait partie d'une réécriture en cours de cette page. Je veux bien m'abstenir d'y toucher si la refonte de l'article - projet que j'approuve bien sûr totalement - est en cours. Si nécessaire, je peux faire des retouches ou des relectures de passages. Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 4 février 2016 à 12:25 (CET)[répondre]
Pas de problème, Jean-Jacques Georges, je compte en effet travailler sur cet article mais doucettement, et si d'autres s'y collent en même temps c'est très bien, j'avais commencé de modifier l'intro pour aller vers une rédaction plus précise, moins POV et moins TI mais il y avait, et il y a, encore à faire. Par contre, la mention des versions néerlandophones de Spirou et Tintin me semblait opportune pour faire ressortir que, contrairement à la présentation actuelle de la BD franco-belge dans l'article, elle ne se limite pas aux auteurs francophones, dès le départ on y voit des auteurs néerlandophones comme Bob de Moor ou Willy Vandersteen, et plus tard des auteurs comme Joost Swarte ou Ever Meulen se placent formellement, tout en s'en démarquant, dans la lignée d'Hergé. >O~M~H< 4 février 2016 à 14:51 (CET)[répondre]
Notification Olivier Hammam : oui, je vois ce dont il s'agit. On peut aussi mentionner le cas de Theo van den Boogaard, qui reprend le style ligne claire en lui donnant un contenu, disons, "différent". J'ai rajouté une phrase à ce sujet en fin d'intro (sans donner trop de détail) et il faudra bien sûr développer cet aspect du sujet dans l'article. Est-ce que ça convient comme ça ?
J'ai par contre réduit à la portion congrue la mention de la Suisse, pour éviter la confusion. En effet, même si Derib et Cosey, par exemple, sont suisses, ils sont quand même rattachés à la bande dessinée "franco-belge", puisqu'ils sont publiés par un éditeur belge.Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 4 février 2016 à 15:04 (CET)[répondre]

Salut JJG. J'ai refondu l'ex-partie « Principes », provisoirement (et pompeusement) intitulée « Le concept de bande dessinée franco-belge », merci d'avance de bien vouloir le relire et s'il y a lieu (il y a certainement lieu Émoticône sourire) de l'amender. >O~M~H< 5 février 2016 à 09:14 (CET)[répondre]

Notification Olivier Hammam : bonjour. Quelques petites remarques : quand je lis « ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale (...) [en] 1946, que naît la BD franco-belge, car avant-guerre les revues de bande dessinée connaissaient une diffusion nationale et surtout, contenaient majoritairement des productions venant des États-Unis ou d'Italie », je me pose des questions. Après-guerre, les journaux de BD ont continué à proposer des bandes américaines et italiennes, dans des proportions considérables ; il vaudrait mieux dire que la proportion de BD d'origine francophone a augmenté, non ? La phrase « les revues de bande dessinée connaissaient une diffusion nationale » n'est pas très claire : les journaux d'après-guerre connaissaient aussi une diffusion nationale. A mon avis, il vaudrait mieux expliquer que la nouveauté, c'est que Tintin et Spirou ont été lancés en version française après avoir été lancés en Belgique, de manière à couvrir les deux territoires à la fois, et surtout conquérir le marché français, nettement plus important que le marché belge (à mon sens, c'est là en premier lieu qu'on peut parler de BD franco-belge, puisque c'est une BD à cheval sur les deux pays). Il faudrait préciser quand ont été lancées les versions françaises des journaux Tintin et Spirou... (de mémoire, je crois que c'était deux-trois ans plus tard).
Un élément du contexte historique me paraît intéressant à creuser, même si ce n'est qu'un des aspects du sujet : je me trompe peut-être, mais il me semble que l'un des facteurs de l'essor commercial de la BD franco-belge après-guerre a été, en France, la loi du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse (votée, si je ne m'abuse, à l'occasion d'une alliance des conservateurs et des communistes qui avaient chacun leurs raisons de vouloir entraver l'implantation de la BD américaine), qui a abouti à la censure et à la disparition de nombreux journaux de BD qui proposaient des bandes américaines ou "à l'américaine" (Superman, Batman, et compagnie ont disparu des kiosques français pour plus de quinze ans), éliminant de facto pas mal de concurrents et laissant le champ libre à Spirou, Tintin, Vaillant, etc. C'est quelque chose qui mériterait d'être mentionné, non ?
J'ai un doute quand je lis « la fin de la période proprement qualifiable de franco-belge, vers 1970 » : même s'il y a eu évidemment une évolution dans les styles et dans le marché après 1970, il ne me semble pas que l'on puisse dire que la BD franco-belge a disparu, au contraire même ! Elle a évolué, c'est tout. A mon avis, cette phrase est un peu trompeuse.
Une question plus naïve : est-ce que Vaillant (puis Pif) et ses séries sont couramment considérés comme du "franco-belge" ? J'aurais plutôt pensé qu'il s'agissait de bandes purement françaises (Pif n'ayant a priori aucun lien avec la Belgique), mais peut-être que je me trompe complètement.
Bon courage pour la refonte, en tout cas. Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 5 février 2016 à 10:11 (CET)[répondre]
Merci pour les remarques, Jean-Jacques Georges. Oui, la loi de 1949 est un élément important, je comptais l'aborder dans la partie « Histoire » mais ça doit en effet être mentionné dans la partie descriptive préalable. C'est d'ailleurs ce qui expliquerait et justifierait la mention « contenaient majoritairement des productions venant des États-Unis ou d'Italie ». De fait, dans ses débuts, en 1946, Spirou surtout contient encore une part significative, voire majoritaire, de séries étatsuniennes et italiennes, et c'est bien la nécessité de renforcer sa diffusion en France, où certaines de ces séries sont déjà publiées par d'autres éditeurs, et encore plus la loi de 1949, qui l'amène à réduire puis à éliminer cette part. On devrait peut-être aussi mentionner les arrière-plans catholique de Spirou et Tintin, communiste de Vaillant, qui jouent aussi un rôle dans le moralisme de ces revues.
Pour les versions en deux langues de Spirou et Tintin, en fait les deux périodiques ont été bilingues dès le départ, l'équivalent néerlandophone de Spirou, qui est pour l'essentiel la traduction de la version francophone, paraît dès 1938 sous le titre Robbedoes, et la version flamande de Tintin démarre le même 26 septembre 1946 que celle française sous le titre Kuifje.
Sur la question de « la fin de la BD franco-belge », c'est en partie inexact et en partie exact : après 1968 le secteur de la bande dessinée en Belgique et en France se porte mieux que jamais et de nombreuses publications apparaissent, mais ce qui faisait les caractéristiques de la BD franco-belge, revues destinées à la jeunesse (enfants et adolescents), prédominance des héros et personnages principaux masculins, visées pédagogiques, peu ou pas de productions étrangères, s'estompe ou disparaît. Une revue comme Pilote devient « plus adulte », les nouveaux périodiques (À Suivre, L'Écho des Savanes, Métal Hurlant, Charlie Mensuel, Fluide Glacial...) visent clairement un public adulte et même, pour L'Écho, Métal et Fluide, sont « à ne pas mettre entre toutes les mains ». Peut-être corriger la mention en parlant de « la période classique de la BD franco-belge » ? >O~M~H< 5 février 2016 à 13:09 (CET)[répondre]
Notification Olivier Hammam : tant que le mot "étasuniennes" n'apparaît pas dans l'article, la paix sera préservée entre nous. Émoticône
En fait, je ne pensais pas aux versions en néerlandais, mais aux versions françaises, c'est-à-dire non pas en français, mais destinées au marché français. Or, si ma mémoire est bonne, il me semble que le journal Tintin a été lancé en deux temps, d'abord en Belgique, puis en France, et que c'était évidemment aussi le cas pour Spirou. Cet enchaînement mériterait d'être mis en valeur, car c'est le véritable lancement commercial de ce qu'on a appelé la "BD franco-belge". Par ailleurs, si je ne m'abuse, Tintin a longtemps existé en deux versions - avec des séries et des rubriques en moins ou en plus - une pour la France et une pour la Belgique.
Je pense qu'il faudrait éviter les tournures de phrases qui laisseraient croire au lecteur que la BD franco-belge se serait en quelque sorte "arrêtée" vers 1970, car c'est complètement faux. Bien sûr, la BD a évolué, mais les grandes séries ont pour la plupart continué, et d'autres (au hasard, "Le Scrameustache") sont apparues en continuant de relever des "styles" franco-belges traditionnels. Quant au contexte éditorial, il demeure en grande partie inchangé puisque les grandes maisons d'édition sont toujours les mêmes, malgré la disparition de la plupart des journaux (soit dit en passant, peut-on parler de "BD franco-belge" pour des revues comme Charlie Mensuel, voire même Fluide glacial ??) Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 5 février 2016 à 14:30 (CET)[répondre]
N'aie crainte, même si « étasunien », « étasunienne » (qui ne choque pas mon correcteur d'orthographe) fait partie de mon vocabulaire, et de celui de plus en plus de personnes soucieuses de précision, je l'évite dans les articles. D'accord, je n'avais pas pensé à ce cas, en effet les versions « nationales » sont à-peu-près contemporaines de la loi de 1949, et en effet la bande dessinée franco-belge existe toujours. Mais je vais traiter de tout ça plutôt dans la partie historique, où je ferai aussi part de toute l'effervescence qui eut lieu dès la fin de la guerre (en fait, avant même l'armistice), où de nombreux périodiques, disparus assez vite pour beaucoup, ont précédé ou accompagné la (re)naissance des deux principaux hebdomadaires du domaine.
En cherchant bien, il semble que Spirou n'eut une édition française qu'entre 1946 et 1948, donc assez vite après sa reparution, après quoi c'est le même journal qui sera diffusé dans les deux pays. Pour Tintin ça n'est pas clair, il y a bien une édition française à partir de 1948, mais elle semble différer peu sinon par la numérotation qui est annuelle en Belgique, continue en France, et parfois quelques éléments du rédactionnel. C'est plus une histoire de conflit entre éditeurs, Le Lombard n'ayant pas voulu distribuer l'hebdo en France, c'est Dargaud qui s'en chargea, à la condition de disposer de sa propre rédaction qui, dans les faits, intervint assez peu.
Pour Vaillant, son inclusion dans la BD franco-belge me semble assez logique pour trois raisons : il participe du même courant formel, largement contraint par la loi de 1949 ; le « franco-belgisme » n'est pas vraiment une question d'éditions propres à chaque pays, Spirou n'a qu'une seule édition à partir de 1948, celle belge, diffusée dans les deux pays ; si comme les trois autres il a son propre pool d'auteurs qui feront toute leur carrière dans la revue, plusieurs de ses auteurs travaillent pour les autres revues, ou y vont, ou en viennent, notablement Gotlib, Mandryka, Gérald Forton, Tabary, Gillon, Jean-Claude Forest... >O~M~H< 6 février 2016 à 06:41 (CET)[répondre]
Notification Olivier Hammam : désolé, mais quand je lis que les gens qui utilisent le mot "étasunien" sont "soucieux de précision", je deviens fou furieux. Émoticône
Blague à part, l'histoire de la double numérotation de Tintin est bien sûr intéressante, mais c'est un détail qui a plus sa place dans la page consacrée au journal. Ce qui est vraiment intéressant, c'est la date du lancement en France (de Tintin et de Spirou), car c'est vraiment une étape importante de ce qu'on appelle la BD franco-belge. Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 8 février 2016 à 10:45 (CET)[répondre]
Coucou, bon point de s'attaquer à cet article (dont je disais d'ailleurs il y a dix ans que c'était un peu fouillis, ça me rajeunit pas). Par contre réduire la période à 1946-1970, vous êtes sûrs là ? Je veux bien voir les bouquins qui vont vous permettre de sourcer ça. --Milegue (discuter) 5 février 2016 à 16:27 (CET)[répondre]
Comme je dis plus haut, ça ne me paraît pas une bonne idée (du moins, présenté comme ça) puisque la BD franco-belge est très loin d'avoir disparu. Elle a juste évolué. Dire que ça s'arrête vers 1970, ce serait comme dire que le cinéma américain a pris fin avec le Nouvel Hollywood. Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 5 février 2016 à 16:51 (CET)[répondre]
Je le disais aussi plus haut : s'il n'y a pas de limites exactes, et qu'on peut la faire remonter un peu avant, précisément en 1925 avec Zig et Puce (dont Hergé reconnaît qu'elle lui fut une source d'inspiration, avec Tintin-Lutin) pour l'esthétique générale de la tendance « ligne claire » et pour l'apparition des bulles dans les BD francophones, ou en 1929 avec la première aventure de Tintin, et si d'une certaine manière elle continue jusqu'à nos jours, il y a tout de même une période « classique » qui va précisément de 1946 (débuts du Spirou à numérotation continue, création du Journal de Tintin) à 1968, moment où il y a un assez net infléchissement de toute la presse de bande dessinée : Tintin, faute d'évoluer et du fait du désintérêt progressif de Dargaud, plus intéressé par ses autres publications, entame sa lente descente en France (à partir de 1973, son édition française devient erratique) ; Pilote et Spirou connaissent une évolution parallèle, le premier s'oriente vers un public adulte, le second, en un sens, prend son relais et vise un public moins enfantin ; Vaillant devient Pif Gadget et lui aussi se positionne dans le créneau des adolescents. Et bien sûr, les nouvelles revues qui concurrencent désormais ces quatre-là sortent complètement du cadre formel de la période « classique ». En tous les cas, les documents consultés sur le sujet, à domicile ou sur Internet, s'entendent pour singulariser la période d'après-guerre, en gros 1945-1970, comme spécifique, certains parlant même d'un « âge d'or de la BD franco-belge » (ce qui me paraît excessif). Cela dit, je ne tiens pas particulièrement à l'indiquer dans l'intro ou dans la première partie, cependant je ne compte pas traiter de manière approfondie la période postérieure au mitan de la décennie 1970. >O~M~H< 6 février 2016 à 06:41 (CET)[répondre]
Oui, bien sûr, je comprends les notions d'"âge d'or" ou de "période classique" (celle-ci me semble un peu plus appropriée, car "âge d'or" pourrait laisser entendre qu'après c'est moins bien...) : c'est juste l'expression « la fin de la période proprement qualifiable de franco-belge, vers 1970 » qui me semble trompeuse. Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 6 février 2016 à 10:13 (CET)[répondre]
Je modifie la phrase (en attendant une meilleure réécriture) Jean-Jacques Georges (Sonnez avant d'entrer) 8 février 2016 à 10:45 (CET)[répondre]

Curiosité linguistique.[modifier le code]

Ce genre de BD s'est longtemps appelée BD belge, ensuite BD belgo-française et maintenant BD franco-belge.--2A02:A03F:466C:C100:792D:9FD:32D1:5D7D (discuter) 16 octobre 2018 à 14:14 (CEST)[répondre]